Flux RSS
Cloud computing
904 documents trouvés, affichage des résultats 111 à 120.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(30/11/2011 10:25:12)
HP/Cisco : Une bataille plus stratégique que technique
Désormais ouvertement adversaires sur le marché des infrastructures des centres de données, l'équipementier de réseau Cisco et le géant des serveurs et du stockage HP sont au moins d'accord sur une chose : tout a commencé avec le lent décollage de la virtualisation. « A l'enthousiasme des premières années succède aujourd'hui la volonté d'industrialiser la virtualisation », commente Bruno Dutriaux, chargé du développement partenaires pour la division Datacenter et virtualisation chez Cisco. C'est aussi au nom de l'industrialisation de la virtualisation qu'HP a déterré la hache de guerre : « la crise de 2008 a poussé le marché vers le cloud et donc vers l'industrialisation de l'infrastructure, commente Philippe Rullaud, directeur de la division serveurs x86 pour la France chez HP. Un même constat, mais dont les deux constructeurs tirent des leçons bien différentes.
Les briques pour simplifier l'infrastructure
« C'est une affaire de point d'observation », risque Guy Lefebvre, directeur de la division Stockage chez Adstore, avant de remarquer qu'HP dispose dans son portefeuille des trois grandes briques technologiques de la future informatique en nuage, le réseau, le stockage et les serveurs, alors que Cisco, lui, doit compter sur des partenaires. Chez HP, l'argumentation développée pourrait se résumer à un seul mot, la convergence. Les infrastructures informatiques seraient appelées à devenir des boîtes noires, des briques préconfigurées au fonctionnement le plus standard possible, la complexité étant gérée au plus près des applications, dans les couches logicielles virtualisées. « Pour réaliser cela, il faut simplifier, il faut pouvoir faire évoluer à la même vitesse les composantes serveur, stockage et réseau de l'infrastructure », explique Olivier Petit, chef de produits Blade chez HP. La marque dresse volontiers une vision d'ensemble de l'évolution de l'informatique, et se voit bien jouer le rôle du chef de file. Pour l'équipementier de réseau, la vision de l'avenir s'inspire des problèmes rencontrés par les entreprises au présent. « Plus vous ajoutez de serveurs en lame, plus votre réseau se complexifie. Si l'on veut réussir le cloud, il faut simplifier », explique Bruno Dutriaux.
Des approches techniques difficiles à différencier
Là encore, les deux frères ennemis sont à l'unisson. Et d'un point de vue purement technique, il reste difficile pour un non spécialiste de différencier clairement les deux offres. Virtual Connect de HP et Unified Computing System de Cisco ont en effet de nombreux points communs. Toutes deux utilisent un couple de commutateurs de coeur de réseau qui embarque toute l'intelligence de configuration des connexions LAN et SAN. Toutes deux proposent de concentrer les serveurs lames dans des châssis qui seront connectés aux commutateurs de coeur de réseau. Toutes deux poursuivent le même objectif, éliminer les câbles et apporter plus de flexibilité. Avec son offre Virtual Connect, HP revendique jusqu'à 95% de câbles et d'équipements de réseau en moins dans le data center. De son côté, Cisco explique que son offre Unified Computing System permet de réduire à une petite demi-heure le délai de mise en production d'un nouveau serveur lame, là où la concurrence mettrait plusieurs jours ou semaines.
[[page]]
D'accords sur l'analyse du besoin, d'accords sur les solutions techniques, les frères ennemis du datacenter ne s'affrontent en réalité que sur un seul terrain, leur propre survie dans ce grand chambardement du marché. « Derrière ces grandes manoeuvres, nous assistons à un mouvement de fond visant la simplification des offres, décrypte Yann Plétan d'Altimate. Stockage, réseau ou puissance de calcul, chaque brique des futurs clouds ne représentera plus à terme qu'une seule référence incluant le matériel et le logiciel. L'ère des bundles composés à la main par les revendeurs est en train de s'achever ». Même son de cloche chez les constructeurs qui, là encore, utilisent la même référence à l'industrie automobile pour insister sur ce qui les différentient : « Hier, un constructeur assemblait dans son atelier toutes les pièces de chaque véhicule, rappelle Bruno Dutriaux. Aujourd'hui, il fait appel à des ensembliers. Il est en train de se passer la même chose dans l'industrie informatique ».
Le réveil d'un vieux démon
A ceci près que dans ce match de titans, la plupart des coups risquent de s'échanger en dessous de la ceinture. « HP couvre déjà la totalité de l'offre alors que Cisco doit encore convaincre sur ce point », remarque Guy Lefebvre. Conscient des enjeux, HP pousse son avantage. Dans l'argumentation commerciale qu'il destine à ses partenaires, il n'hésite pas à enfoncer le clou et à insister sur le caractère disparate, lourd, peu intégré, de l'offre concurrente. La convergence, chez HP, se raconte en quelques chiffres : 2 composants au coeur de l'architecture cloud d'HP contre une trentaine requis par l'offre concurrente, et 95% de câbles en moins. Mais par rapport à quoi exactement ? A force de vouloir convaincre, le géant risque de finir par réveiller une inquiétude aussi vieille que l'informatique, celle du monopole absolu. Pour aussi séduisant et pratique qu'il soit, le « one stop shopping » ou interlocuteur unique proposé par HP laisse toujours le sentiment d'avoir perdu une certaine liberté de choix. Et cela d'autant plus que, d'annonce en annonce, le géant de Palo Alto confirme son intention de capter un à un tous les marchés de ses concurrents. Dernier en date, le 23 novembre, le marché de la consolidation des applications Unix sur des infrastructures blades x86. En face, chaque mouvement du géant rapproche des ténors de l'informatique qui n'auraient pas imaginé s'allier auparavant. « Il faut regarder au-delà de cette bataille d'acteurs pour voir où se dirige vraiment le marché, tempère Yann Plétan d'Altimate. Si on fait cela, on se rend compte que ce n'est pas seulement l'offre des constructeurs qui évolue, mais que nos métiers sont aussi en train de changer en conséquence ».
« De nombreux services mobiles s'adossent à un mainframe », Peter Griffiths, de CA
Le Monde Informatique : Vous supervisez une communauté de 4 000 développeurs et ingénieurs. Comment se répartit-elle dans le monde et entre les différents logiciels de votre catalogue, pour le mainframe et les solutions d'entreprise ?
Peter Griffiths : Nous avons, je pense, une extraordinaire équipe de développeurs de classe internationale, répartie à travers le monde dans de nombreux pays. Ils ont rejoint CA Technologies au cours des années, par recrutement ou par le biais d'acquisitions. Ce que nous cherchons à faire avec cette équipe, c'est de créer un esprit CA. Nous avons un très vaste portefeuille de produits. L'activité mainframe génère une part importante du chiffre d'affaires [NDLR : 55% sur le trimestre clos fin septembre 2011] et concentre aussi une grande partie de nos développements. Et sur CA World 2011, nous avons annoncé la nouvelle vague de produits Chorus dont l'objectif est d'amener l'innovation aux mainframes, de changer la façon dont les gens considèrent l'interaction avec le mainframe. De façon à pouvoir gérer la base de données DB2, la sécurité, le stockage et les performances à partir d'un seul modèle d'expérience utilisateur à travers CA Chorus.
Donc, nous allons continuer à investir fortement dans le mainframe. Mais nous voyons aussi beaucoup de connexions entre ce qui se produit dans le monde du mainframe, ce qui se passe dans l'entreprise et ce qui arrive dans le cloud. En fait, de nombreux services cloud et mobiles que nous utilisons aujourd'hui s'appuient encore sur un mainframe en arrière plan. Et, chez CA, nous nous concentrons vraiment sur la capacité à travailler avec nos clients pour les aider à gérer une infrastructure hybride avec du cloud, des logiciels et solutions d'entreprise et des technologies mainframes. Nous cherchons à réunir tout cela. Donc, nous ne voyons pas nos équipes de développement comme des entités séparées, mais cherchons à résoudre un problème. Sur la toute nouvelle mise à jour de Chorus, certains développeurs sont des experts Java venus de sociétés spécialisées dans le cloud. Ils nous aident à apporter ces compétences et cette approche au monde du mainframe.
Si nous prenons nos produits de sécurité dans le cloud lancés sur CA World 2011, on voit qu'ils vont de l'identification des utilisateurs dans le cloud jusqu'à l'authentification qui pourrait leur être accordée par un service mainframe. Nous avons un énorme portefeuille de logiciels pour les grands systèmes et il représente une part importante de ce que nous allons faire. Nous investissons dans le mainframe parce que nous voyons que c'est très pertinent de le faire dans la perspective du cloud. Nous savons qu'il est important de favoriser l'agilité et la rapidité. Cela signifie que vous devez comprendre très vite le spectre complet des systèmes et des services susceptibles de prendre en charge vos applications dans le cloud aujourd'hui. Comprendre la façon dont les choses s'accomplissent et comment les différents éléments interagissent entre eux.
« Modéliser l'expérience d'une application »
L'autre domaine sur lequel nous nous concentrons est la partie que nous appelons "Model". C'est un focus majeur pour CA Technologies. Comment modéliser l'expérience d'une application ? Lorsqu'il faut mettre rapidement en service de nouvelles applications, l'un des défis est d'être capable de les tester et de les vérifier pendant le cycle de création. Nous avons acquis la société ITKO qui nous permet de virtualiser les services. Nous pouvons ainsi concevoir des modèles de tous les services avec lesquels une application a besoin de dialoguer. De cette façon, si je bâtis une application bancaire et que celle-ci doit communiquer avec un service web externe pour déterminer, par exemple, à quel endroit dans le monde [l'utilisateur] se trouve, il est probable qu'elle devra aussi parler à un système mainframe pour vérifier ce que [cet utilisateur] a sur son compte. L'offre d'ITKO permet de modéliser cet environnement et donc, dans ce cas, il peut modéliser [la transaction] CICS [NDLR : Customer Information Control System].ITKO, c'est un tout nouveau service pour aider à livrer davantage d'applications (*). Mais, là encore, il doit pouvoir modéliser des services mainframe, des services cloud et des services provenant d'applications d'entreprise. Donc, encore une fois, cela fonctionne bien comme un tout.
(*) La technologie de virtualisation mise en oeuvre dans la plateforme LISA, d'ITKO (racheté par CA Technologies), permet d'optimiser le développement et le test des applications composites et, ce faisant, de réduire les délais de mise à disposition.
Ipsen passe aux Google Apps
Le laboratoire a choisi Google Apps for Business, la solution SaaS de bureautique collaborative et de messagerie proposée par Google. La conversion de l'existant avec reprise des données, l'intégration et la gestion du changement ont été assurées par le cabinet spécialisé Revevol. L'aspect « full web » de la solution a été particulièrement apprécié, ce qui permet aux collaborateur de conserver leur environnement de travail et leurs données quelque soit le poste utilisé.
Dans un premier temps, la solution a été déployée auprès de 180 utilisateurs tests de janvier à juin 2011. Les utilisateurs tests appartenaient à dix sites dans cinq pays (France, Espagne, Chine, Etats-Unis et Royaume Uni) et à diverses divisions et certains étaient managers. Une fois éprouvée, la solution a été déployée à partir de septembre 2011. A terme, 4500 collaborateurs seront équipés dans le monde.
HP/Cisco : le cloud comme terrain de bataille
La guerre des mots que se livrent HP et Cisco depuis près de deux ans met leurs partenaires de la distribution IT dans une position délicate. Lorsqu'on les interroge sur les conséquences de la compétition que se livrent les deux marques sur le marché des centres de calcul (datacenters), la plupart des distributeurs et VARS français préfèrent garder le silence et déclinent la demande d'interview. « Les partenaires, surtout ceux qui distribuent les deux marques, sont un peu pris entre deux feux et attendent de voir », confirme Yann Plétan, Directeur commercial Infrastructures du VAD Altimate Group. Mais pour lui, il y a bien plus important que les effets d'annonce. « Cette confrontation marque l'accélération d'une évolution majeure du marché qui va concerner autant les clients que les revendeurs », poursuit-il.
Un marché en forte croissance
Au tournant de l'année 2009, Cisco et HP entretenaient une relation commerciale presque symbiotique. De nombreux clients allaient chercher chez l'un les équipements de réseau et chez le second les serveurs et le stockage. Depuis, les deux marques, même lorsqu'elles s'en défendent, se comportent en frères ennemis. Pour certains, c'est HP qui a commencé en baissant les prix de ses équipements de réseau ProCurve pour prendre des parts de marché à Cisco. Pour d'autres, c'est bien à l'équipementier de réseau que l'on doit l'ouverture des hostilités. En annonçant, en 2009, son offre Unified Computing System (UCS), Cisco est entré de plain-pied dans l'un des pré-carrés les mieux gardés de son partenaire commercial, le marché des serveurs blade. Le coup de canif dans le pacte de non-agression entre les deux marques a été d'autant plus mal accueilli chez HP que les ventes de serveurs lames sont littéralement en train d'exploser. IDC enregistre une croissance des ventes de 26,9% au 2ème trimestre 2011, contre seulement 17,9% de croissance pour l'ensemble du marché des serveurs. En 2011, un serveur sur cinq vendu dans le monde est un serveur lame.
Guerre des chiffres
Dans les tableaux de bord d'HP, Cisco a droit à une couleur à part pour le différencier du reste de la concurrence. Et lorsque l'on interroge le constructeur de Palo Alto sur les 11,3% de parts en valeur du marché des serveurs blade revendiqués par Cisco, la réponse ne se fait pas attendre. « Il y a une différence dans la façon dont nous et notre concurrent calculons nos parts de marché en valeur. Ils y intègrent les équipements de commutation réseau alors que nous ne comptons que les serveurs », avance Olivier Petit, chef de produits Blade chez HP. Une façon comme une autre de souligner que Cisco est un nouvel entrant sur le marché des serveurs. L'équipementier de réseau, de son côté, ne manque pas de faire remarquer qu'il est présent depuis longtemps dans les centres de calcul.
[[page]]
Et cette longue expérience lui permettrait d'apporter sur le sujet un regard neuf. « Avec la virtualisation, il faut simplifier l'infrastructure physique, explique Bruno Dutriaux, chargé du développement partenaires pour la division Datacenter et virtualisation chez Cisco. Et cette simplification se joue essentiellement dans la réduction de la complexité de connexion et de configuration des éléments de réseau ». La simplicité, c'est aussi l'argument numéro un avancé par le concurrent. « Ce qui distingue l'offre HP, c'est le respect des standards, souligne Jean-Pierre Bondu, responsable des produits réseau pour HP en Europe. Cela nous permet d'apporter à nos clients un point unique d'administration et de configuration pour tous les éléments du datacenter, y compris ceux des concurrents ».
Une nouvelle époque
« Je comprends que les clients puissent se sentir perdus, lâche Guy Lefebvre, directeur de la division Stockage chez le grossiste Adstore. Pour les revendeurs, les offres des deux constructeurs ont en commun de répondre à l'enjeu d'industrialisation de la virtualisation sous la forme de clouds privés. Mais ce concept est encore un peu flou pour nombre de clients.
« Ajoutez à cela le fait que la grande diversité des offres et des visions technologiques désoriente les clients », poursuit Guy Lefebvre. Dans la pratique, et sur un marché d'infrastructure datacenter où se combinent les technologies de réseau, de serveur et de stockage, HP conserve pour l'instant un avantage indiscutable. « Quand vous avez gagné une affaire, vous allez voir en premier le constructeur qui peut vous fournir toutes les briques de l'infrastructure. Cela réduit les problèmes et fait gagner du temps », poursuit Guy Lefebvre. Fort de cette position dominante, HP se veut l'artisan d'une véritable révolution de marché, au nom de la convergence des technologies rendue nécessaire par la virtualisation. « C'est une nouvelle époque qui s'annonce, martèle Olivier Petit, chef de produits Blade chez HP. L'ère des monopoles sur telle ou telle discipline technologique est terminée ».
Nouvelle époque, ou nouvelle guerre de cent ans ? Cisco vient d'annoncer la mise sur pied d'une nouvelle division baptisée Cloud and Systems Management Technology Group (CSMTG). Elle aura notamment pour objectif de renforcer les relations avec EMC et sa filiale VMWare, NetApp, Oracle ou SAP. Des sociétés qui ont toutes en point commun d'être concurrentes d'HP. Pour Yann Plétan d'Altimate, le cloud est annonciateur de nuages. « C'est une guerre de mastodontes qui commence, souligne-t'il. Nous allons être entre le marteau et l'enclume avec une mission difficile mais indispensable, mettre de l'huile dans les rouages pour que nos clients puissent réussir leurs projets.»
Recap IT : Android de Google critiqué, Microsoft en mouvement, Stratégies clouds plurielles
A l'heure où les smartphones vont garnir la hotte du père Noël, les éditeurs de logiciels de sécurité ont constaté une explosion des malwares sur la plateforme Android. Juniper Networks et McAfee visent notamment le développement des app stores dans des pays asiatiques comme principaux vecteurs des logiciels malveillants. Faux rétorque un ingénieur de Google en traitant au passage les éditeurs de charlatans et d'escrocs. Il affirme que les cas de virus sur smartphone sous Android sont très rares. Autre sujet sur la sécurité, les mails et plus exactement les webmails, deux initiatives montrent que le sujet intéresse. Des chercheurs allemands ont travaillé sur une extension en Javascript d'OpenPGP sur le navigateur Chrome pour protéger Gmail par exemple. De même, le projet Privicons veut codifier la confidentialité des emails. Le piratage de la semaine a vu une pompe d'une usine américaine de retraitement d'eau qui fonctionne sous un système SCADA être corrompue. Un petit rappel de Stuxnet ou de Duqu ? Plus étonnant, un hacker a apporté des modules complémentaires pour l'assistant vocal de l'iPhone 4S, Siri, lui permettant d'ajuster son thermostat à distance. Toujours dans l'aspect sécurité, la Cour de Justice de l'Union européenne a rendu un arrêt considérant comme illégal le fait d'imposer un système de filtrage généralisé à un opérateur pour prévenir du téléchargement illégal. Cette décision risque d'avoir un impact sur la volonté du gouvernement dans le cadre de Hadopi 3 d'étendre la surveillance aux sites de streaming.
Microsoft scrute Yahoo, Google concurrencé, HP va mixer Itanium et Xeon
Microsoft a eu une actualité chargée. La firme de Redmond pense toujours à Yahoo et serait prête à prendre une participation dans le portail web, via un consortium. Par ailleurs, elle a annoncé pour début 2012, la disponibilité de son capteur de mouvement Kinect pour les PC. Enfin, l'éditeur a vanté les vitesses d'installation de son prochain OS, Windows 8. Google a fait parler de lui aussi. Il a continué le nettoyage de ses différents projets en abandonnant 7 services. Il a renforcé son protocole HTTPS et a intégré les applications mobiles dans son moteur de recherche. Ce dernier fait l'objet d'une concurrence avec le projet Volunia.com d'un chercheur italien, à l'origine de l'algorithme utilisé par la firme de Mountain View. Sur le plan hardware, Intel a présenté sa puce Pentium 350 pour les micro-serveurs. HP a lui annoncé que ses serveurs Integrity seront capables de combiner des puces Itanium et Xeon prochainement.
Polyphonie de stratégies clouds
Le cloud n'est pas absent de ce récapitulatif avec SFR Business Team et son responsable Pierre Barnabé qui se montre très agressif sur ce domaine. Orange Business Services ne pouvait pas être en reste en relançant le forfait informatique à destination des PME. Huawei a aussi de grandes ambitions sur le cloud et montre toute l'étendue de son portefeuille produit. Salesforce.com via sa filiale Heroku a présenté une base de données as as service reposant sur PostgreSQL. Le cabinet Markess s'est intéressé aux datacenters et aux clouds privés en estimant que l'écosystème stimule la demande. Enfin, pour terminer, la rumeur de la semaine aura été propagée par un analyste qui prévoit un rachat du réseau social d'entreprise Jive par SAP.
Orange Business Services relance le forfait informatique pour les PME
Pour franchir un nouveau cap dans son offre forfait informatique, Orange Business Services accroît le nombre de services proposés. De nombreux partenariats sont noués, principalement avec Microsoft sous l'aspect applicatif comme dans la partie distribution. Le forfait Informatique est toujours une solution en mode SaaS, avec des services facturés par abonnement et à l'utilisateur. Ces services sont au nombre de trois. Un socle bureautique (sauvegarde, disponibilité, dix logiciels bureautiques de base, un accès internet, un accès en mode déconnecté).
La grande nouveauté réside dans les deux autres types de services. La partie collaboratif est directement liée à Microsoft et donne accès à Windows server 2008, Hyper V (virtualisation), System Center, Lync (les communications unifiées) et les logiciels de base de Microsoft. Elle apporte également Acrobat d'Adobe en mode SaaS, « une première en Europe », souligne Benoît Delanoë, directeur de cette offre au sein d'OBS (et de sa filiale depuis le mois de juin dernier, Neocles). Enfin, Orange propose 93 applications métier avec 63 éditeurs, comme Sage (présent dès le départ) ou SAP. On notera au passage l'abandon d'OpenOffice, il n'y avait pas de demandes rétorque -t-on du côté de l'opérateur.
Une facturation par mois et par utilisateur
Ce forfait est commercialisé soit par les agences pro d'Orange Business Services, soit par son canal indirect ou celui de Microsoft. La facturation comporte une base, 59 euros par utilisateur pour la partie bureautique, ensuite tout est très modulaire, la licence Adobe de base sera à 12 euros, la licence pro à 25 euros, Office de Microsoft à 11, en version pro à 15 euros (par mois et par utilisateur). Une offre ciblé PME de 20 à 500 salariés.
Il y a trois ans, le forfait informatique fonctionnait en client léger avec Citrix, aujourd'hui l'idée est de le rendre disponible sur tous les terminaux et surtout pour les besoins nomades d'une entreprise. Les exemples données, par exemple celui d'experts comptables en clientèle sont saisissants. Orange bénéficie également de son infrastructure, connexions et datacenters. D'opérateur et d'hébergeur, il devient bel et bien un fournisseur de services informatiques. L'ambition d'OBS est d'atteindre 10 000 utilisateurs dans les 18 prochains mois, ils sont actuellement 3 800 utilisateurs et 100 clients à bénéficier du forfait Informatique.
Crédit photo : D.R.
Une base de données as a service pour Heroku de Salesforce.com
Heroku, filiale de Salesforce.com, vient de lancer sa base de données à la demande qui s'appuie sur le projet Open Source PostgreSQL. « Heroku Postgres a traité avec succès et en toute sécurité 19 milliards de transactions, et 400 millions de transactions supplémentaires sont traitées chaque jour, » a déclaré Heroku dans un blog. « Les clients qui utilisent le service peuvent se concentrer sur leurs tâches de développement d'applications, plutôt qu'à l'administration des bases de données, » a ajouté Heroku. L'option vient enrichir le service Database.com annoncé précédemment par Salesforce.com, qui ouvre l'accès de sa plateforme de développement Force.com à une infrastructure de bases de données.
Acquis par Salesforce.com l'an dernier, Heroku a hérité d'une participation significative dans le web et le développement d'applications pour les consommateurs, avec des objectifs semblables à ceux visés par Force.com dans le domaine des logiciels d'entreprise. Ceux qui choisissent Heroku Postgres seront « protégés de façon permanente » d'une panne de leurs bases de données, précise le message du blog. Le système « crée plusieurs copies, distribuées géographiquement, et prend en compte tous les changements au fur et à mesure de l'écriture des données, » indique encore le blog. « Et si un météorite anéantissait la côte Est, vous ne perdriez pas vos données ! » Heroku Postgres utilise une version standard, non modifiée, de PostgreSQL. « Tout client libpq peut tourner sans problème sur notre service. Et si jamais vous décidiez de revenir à votre propre DBA, c'est possible. Aucun verrouillage ne vous l'empêchera. »
Renforcer l'intérêt et fédérer autour de PostgreSQL
L'annonce pourrait avoir des conséquences positives pour PostgreSQL en général, comme l'a fait remarquer un observateur. « PostgreSQL est une technologie honorable et populaire à juste titre, même si MySQL a réduit l'écart technique, » a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Research. « PostgreSQL a manqué du support d'une communauté, qui apporte cohésion et pragmatisme au projet, ou d'un coach corporate efficace. Peut-être que la mise en place d'un ou plusieurs services cloud pourront combler l'écart. » VMware a également lancé il y a peu de temps un forfait basé sur PostgreSQL pour les déploiements cloud. Et au mois d'août dernier EnterpriseDB avait annoncé une version cloud de sa base de données avec des couches de fonctionnalités supplémentaires écrites en code Open Source PostgreSQL.
La tarification de Heroku Postgres commence à 200 dollars par mois pour 1.7 Go de cache, pour atteindre 6 400 dollars par mois pour 68 Go de cache. Toutes les bases sont livrées avec une capacité de stockage de 2 To, un monitoring 24/24, des instantanés quotidiens et un accès depuis n'importe quel client PostgreSQL. Comparativement, Database.com est gratuit pour un petit nombre d'utilisateurs et de données. Une fois ces limites dépassées, le prix pour les utilisateurs, les données et le nombre de transactions sont établis sur une base évolutive. « Si vous voulez une base de données classique, l'offre de PostgreSQL est plus logique que Database.com, » a déclaré Curt Monash. « Mais si vous êtes intéressé par toute la pile Force.com, alors Database.com s'avère être une bonne option. »
Colt choisit Magirus pour distribuer ses services clouds
La décision de s'allier avec Magirus constitue une ouverture dans la stratégie de distribution de Colt, qui introduit pour la première fois un distributeur IT parmi sa communauté de partenaires existants. Magirus, dont l'activité est principalement axée sur les solutions d'infrastructure (datacenter, virtualisation, stockage et sécurité notamment), entretient d'ores et déjà des relations étroites avec VMware et EMC, qui sont également les partenaires technologiques de Colt. « Tout comme nous, Colt a une présence paneuropéenne et dispose de centres de données cloud s'appuyant sur la plateforme Virtual Computing Environment (VCE), fruit de l'alliance entre VMware, Cisco et EMC, technologies que nous proposons déjà dans la zone EMEA. Ce partenariat s'est donc imposé naturellement », a relevé Christian Magirus, vice-président exécutif et directeur des opérations de Magirus. Cette annonce a par ailleurs été faite en France par la voix de Michel Calmejane lors de l'évènement Partner VIP.
Un accès facilité aux revendeurs
En comptant dorénavant des distributeurs parmi ses partenaires, Colt tire également parti de l'expertise d'un réseau spécialisé de revendeurs et étend ainsi la portée de son offre VMware vCloud Datacenter Services à d'autres marchés européens. « Cet accord constitue une nouvelle étape de notre programme partenaires européen déjà couronné de succès», s'est félicité François Eloy, vice-président exécutif de Colt Communication Services. « Le cloud a évolué de manière significative, et nous observons déjà une demande croissante en services IaaS (Infrastructure as a Service) de la part de nos clients. Ce partenariat avec Magirus va nous permettre d'accéder à une plus vaste communauté de revendeurs, qui possèdent l'expérience IT requise pour vendre ces services ».
Pour le groupe Magirus, le fait de pouvoir proposer à ses partenaires revendeurs un accès à une plateforme d'échanges d'informations combinant à la fois infrastructure IT et réseau, solutions voix et services IT managés constitue une opportunité intéressante. « L'offre de services vCloud de Colt constitue une pierre angulaire de notre stratégie de services clouds en termes de distribution. Nos partenaires revendeurs peuvent commencer immédiatement à concevoir leurs propres offres de services cloud autour du service d'infrastructure de Colt », a souligné Christian Magirus.
ICTjournal.ch
Le salon Partner VIP veut accélérer l'adoption du SaaS
« La révolution induite par le SaaS et le cloud en général touche avant tout les fournisseurs et leurs partenaires plutôt que les clients eux-mêmes », expliquait Jack Mandard, le PDG de Compubase, la société organisatrice de Partner VIP. Mais que l'on se rassure, indique ce dernier, la révolution du cloud est un phénomène lent qui mettra du temps pour rivaliser avec l'informatique traditionnelle. Et c'est heureux, car les discours évangélisateurs des fournisseurs présents à Partner VIP montraient qu'il faut encore aider les revendeurs et les prestataires de services à se positionner. A la mi-journée, ils étaient 500 participants aux ateliers et autres conférences organisés lors de Partner VIP, l'organisateur tablant sur une population de 700 personnes pour la journée entière.
Les sessions plénières et les 44 ateliers proposé aux visiteurs étaient animés par quatre types d'intervenants : les VAD, les éditeurs, les opérateurs télécoms et les sociétés de financement. Certains avec des annonces à partager, la plupart étant engagés dans des partenariats. Petit tour d'horizon :
Parmi Les VAD, on comptait Tech Data Azlan, Arrow, et Magirus. Le premier a profité de Partner VIP pour officialiser le lancement de TDCloud, une offre de cloud privé et public. Son homologue Magirus a joué quant à lui sur le registre de l'annonce en avant-première en dévoilant un accord signé avec l'opérateur télécom Colt. De son côté Arrow a profité de son temps d'intervention pour faire une large présentation de son approche du cloud sans toutefois dévoiler les détails d'un chantier de grande ampleur dans lequel il s'est lancé. Pour préparer ses prochaines annonces, le VAD a mené une enquête auprès de 300 VARs, 35 éditeurs, 8 prestataires de services externalisés ainsi que 5 intégrateurs dans plusieurs pays d'Europe. Arrow se présente comme un fournisseur de solutions de cloud privé et référence désormais les offres de cinq fournisseurs : IBM, Trend Micro, McAfee, Mitel et Symantec. Dans l'assistance, ces grossistes étaient écoutés et même observés. On pouvait en effet croiser dans l'assistance des représentants de grossistes de taille plus modeste qui ne cachaient pas en aparté qu'ils étaient aux aussi sur le point de lancer leur propre offre de services cloud.
Du changement à prévoir dans la relation revendeur / client
IBM a bénéficié d'un large temps de parole. Il y a un an, celui-ci a défini sa stratégie cloud jusqu'en 2015 en misant sur le développement de ses ventes auprès des PME via ses partenaires. Le constructeur s'attache également à inciter les ISV à se lancer dans le cloud grâce à ses technologies. Outre des produits, il dispose du club des partenaires, une structure à travers laquelle IBM incite les éditeurs à proposer du SaaS en utilisant ses propres formules.
Sage était également de la partie. L'éditeur a notamment évoqué les changements induits par le SaaS dans la relation revendeurs / éditeurs. « Le client n'appartient à personne et donc pas plus à un éditeur qu'à son partenaire, expliquait Violaine Fontaine, la directrice marketing stratégie et communication de la division Sage MGE. La répartition des rôles de chacun sera fonction des compétences, des capacités et de la volonté des partenaires ». Attention cependant à ne pas non plus sous-estimer les changements dans la relation entre le revendeur et son client. Avantagé par des investissements initiaux relatifs à la mise en place d'une solution SaaS par rapport à une solution classique, ces derniers pourraient se montrer plus volatiles. Avec le SaaS, l'ère du client captif pourrait donc être révolue. D'où l'importance du fait que les revendeurs devront étoffer leur capacité à offrir des services d'accompagnement au-delà de la prestation de mise en oeuvre initiale d'une solution.
Du côté des opérateurs télécoms, Colt a annoncé en avant-première européenne un accord avec Magirus pour que ce dernier commercialise vCloud, l'offre de l'opérateur. « Magirus dispose non seulement d'un réseau de revendeurs bien maillé mais aussi d'un centre de formation, le Magirus Academy situé à Strasbourg » expliquait Michel Calmejane, directeur général France de Colt. Quant à l'opérateur Mitel, il a utilisé la tribune que lui donnait Partner VIP pour mettre en avant son association avec Arrow. L'opérateur Acropolis, toujours pragmatique, disposait d'un stand commercial.
Seule société de financement présente en tant que telle, Leasecom lançait une formule de financement pour les éditeurs en SaaS. Ils sont invités à signer une convention avec Leasecom, moyennant quoi ce dernier règle immédiatement l'intégralité de la partie logicielle des redevances d'abonnement dues par le client (déduction faite des frais Leasecom). En cas de disparition de l'éditeur, cette formule assure également la continuité de service.
D'autres acteurs du financement, tels qu'IBM (avec IMB FS qui dispose d'un milliard de dollars pour financer des offres en cloud) ou Arrow (avec Arrow FCG) ont également mis en avant leurs filiales de financement lors de différentes interventions.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |