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(15/12/2010 14:13:56)

HP propose un 4e niveau de service critique pour serveurs virtualisés

Appelée Critical Advantage, l'offre gérée par le département Mission Critical Services de HP Services, met à la disposition des clients une équipe d'ingénieurs pour les aider à concevoir et à gérer leurs environnements x86 virtuels, comme l'a annoncé Flynn Maloy, directeur marketing de l'activité Technology Services chez HP Services, lors d'une présentation à la presse. « La confiance des clients dans la virtualisation va croissante et ils commencent à y avoir recours pour héberger des applications importantes qu'ils ne confiaient autrefois qu'à des systèmes Unix, » a expliqué Flynn Maloy. « Mais si la virtualisation permet de réduire les coûts, elle augmente également la complexité en créant plus de dépendance entre les serveurs, les réseaux et les systèmes de stockage. » Critical Advantage a été conçue pour faire face à cette complexité. Les clients se voient attribuer une équipe d'ingénieurs, assistée par un expert-comptable attitré, qui travaille depuis l'un des centres Global Mission Critical Solution Centers (GMCSC) de HP, là où opèrent déjà les ingénieurs de niveau HP 2 et HP 3. Ceux-ci ont la réputation d'être parmi les personnels de service les plus qualifiés de HP pour s'occuper des grands systèmes complexes. Ils conseillent les clients abonnés au service Critical Advantage pour les aider à optimiser leurs environnements virtuels, mais peuvent également accomplir des missions de long terme pour effectuer l'analyse des capacités ou réaliser des audits de sécurité. Les clients inscrits au support Critical Service de HP peuvent déjà bénéficier d'une équipe d'ingénieurs du GMCSC dédiée. Mais ceux-là doivent payer pour un support matériel étendu pour tous les équipements HP associés à leurs contrats.

Une offre détachée du support matériel

Selon Flynn Maloy, « de ce point de vue, Critical Advantage s'avère plus souple, » parce que les clients n'ont pas à acheter autant de support matériel pour prétendre aux services d'ingénierie associés. « Dans le monde industriel, la plupart temps, pour bénéficier d'un accès direct aux  ingénieurs de niveaux 2 et 3, et à des niveaux élevés de conseil proactif, il faut aussi payer pour un niveau élevé de support matériel, ce qui en fait des contrats très chers ». Critical Advantage permet aux clients d'acheter des services d'ingénierie dédiés sans avoir à payer autant pour le support matériel. Ils doivent toujours payer pour un support matériel, mais pour un nombre moins important de systèmes. Ils peuvent choisir le matériel pour lequel il est préférable d'avoir un support sur « une base de serveurs blades » » a-t-il ajouté. « Quand un système tombe en panne dans un environnement virtualisé, ce n'est pas le noir total, comme pour un système Unix. Ce n'est pas tout ou rien. Il y a bien des baisses de performance, mais elles sont supportables. Il n'est donc pas nécessaire d'avoir du matériel super haut de gamme et hyper réactif partout, » a-t-il expliqué.

Pas encore de grille tarifaire

Pour l'instant, HP n'a pas communiqué de tarif pour son service Critical Advantage, et ne dit pas non plus quel niveau de support matériel le client doit acheter pour bénéficier de ce système.  Quelques informations concernant ce niveau de service ont été publiées sur le site web de HP, et l'entreprise devrait y ajouter davantage d'éléments. Comme le fait remarquer Flynn Maloy, c'est exceptionnel de voir HP ajouter un niveau de service à Mission Critical Services. « Cela faisait plusieurs années que ce n'était pas arrivé, » a-t-il déclaré. Les niveaux actuels sont respectivement : Mission Critical Partnership, qui concerne le plus souvent la conception d'une architecture IT; Critical Service, qui comprend des services d'ingénierie et le niveau de support matériel le plus élevé, et Proactive 24, le support d'entrée de gamme de HP.

Illustration : crédit H.P.

(...)

(14/12/2010 17:55:15)

Oracle confirme son intérêt pour le système de fichiers Lustre

Alors qu'un certain nombre d'acteurs, comme Xyratex par exemple, proposent des services de support pour le système de gestion de fichiers Lustre (ex-Sun Microsystems), Oracle n'a pas du tout l'intention d'abandonner la technologie. Cette dernière a été conçue pour les systèmes à haute performance qui peuvent rassembler des dizaines de milliers de noeuds et de pétaoctets de stockage générant des flux d'entrées/sorties élevés.

Si l'on en croit Jason Schaffer, directeur senior, responsable des produits de stockage chez Oracle, sa société manifeste « un engagement inébranlable vis-à-vis de Lustre, de sa communauté et, plus largement, de celle des supercalculateurs dans son ensemble. Depuis l'acquisition de Sun, nos concurrents ont eu de nombreuses occasions de faire des déclarations un peu présomptueuses sur ce qu'Oracle allait développer ou pas », a-t-il ajouté.

Cette garantie formulée par Jason Schaffer succède à une longue période pendant laquelle Oracle s'est montré bien silencieux au sujet de Lustre, ce qui a rendu nerveux quelques-uns des utilisateurs et conduit certains fournisseurs à diffuser leurs propres messages marketing autour de la technologie. Ainsi, Brent Gorda, PDG de Whamcloud (une start-up à capital risque de San Francisco qui a démarré cette année des mises en oeuvre de Lustre), a-t-il fait remarquer en octobre, qu'au sein de la communauté Lustre, il y a le sentiment qu'Oracle s'éloigne du monde HPC (high performance computing) et de Linux.

61% du Top100 des supercalculateurs utilisent Lustre


Lustre est réputé en tant que système de gestion de fichiers massivement parallèle, ce qui lui permet de stocker d'importants volumes de données à travers de multiples noeuds. Cette technologie est utilisée par de très nombreux supercalculateurs parmi les plus rapides du monde (61% des cent premiers systèmes du dernier Top500 y recourent, et parmi eux, le numéro 1 de la liste, le système chinois Tianhe-1A). Ses partisans soulignent qu'elle convient également au cloud computing.

En avril, Peter Bojanic, directeur de développement de Lustre chez Oracle, a présenté l'avenir de la technologie à un groupe d'utilisateurs. Il avait alors précisé que, si la société de Redwood Shores allait bien continuer à proposer des solutions de stockage exploitant Lustre, en revanche, elle ne prévoyait pas de vendre le produit sous la forme d'un logiciel indépendant. Depuis cette date, le constructeur est resté très silencieux sur l'évolution du produit, tout en livrant tranquillement, au mois d'août, la version 2.0 du système de gestion de fichiers.

Ce silence a irrité certains utilisateurs de Lustre, surtout en voyant comment Oracle avait utilisé ce mode de communication pour signifier son manque d'intérêt pour OpenSolaris, la version communautaire du système d'exploitation Solaris, développé par Sun. Le fait qu'Oracle ait perdu cette année plusieurs développeurs clés de Lustre n'a pas arrangé les choses. Parmi eux, Peter Bojanic, justement, a rejoint Xyratex, un éditeur de logiciels de stockage spécialisé sur Lustre (il est vrai que la société a été lancée par Peter Braam, celui-là même qui a inventé le système de gestion de fichiers, au début des années 2000).
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En dépit de ces signaux d'alerte, Oracle reste engagé sur Lustre, affirme Jason Schaffer. Le constructeur prévoit de continuer à maintenir la branche originelle du logiciel et en assurer la disponibilité. « Nous n'avons pas l'intention de nous écarter de ce rôle, pas plus que nous ne prévoyons de créer une dérivation privée du code », a-t-il encore assuré.

Le responsable des produits de stockage sur disque d'Oracle a également ajouté que sa société travaillait à intégrer Lustre avec l'autre système de gestion de fichiers de Sun, le très connu ZFS (Zettabyte File System) 128 bits. Lustre pourrait ainsi être utilisé avec ZFS sur les périphériques de stockage du constructeur. Jason Schaffer ajoute qu'il est évidemment prévu de répercuter ces changements dans la version Open Source du logiciel.

HP et Dell exploitent Lustre dans leurs solutions

Parmi les signes positifs pour les amateurs de Lustre, on peut signaler qu'Oracle avait pris un stand sur le salon Supercomputer 2010 (SC 2010) qui s'est tenu à La Nouvelle Orléans le mois dernier. Les autres sociétés présentes sur cette manifestation ont montré de leur côté qu'elles s'intéressaient toujours à Lustre. Ainsi, HP a présenté son Unified Cluster Portfolio, un ensemble de matériels, logiciels et services préintégrés qui exploitent ce système de gestion de fichiers. Le support de Lustre est fourni à HP par DataDirect Networks, a expliqué Alanna Dwyer, responsable marketing clusters chez HP.

Dell propose lui aussi Lustre sur plusieurs de ses systèmes de stockage, a également indiqué Donnie Bell, responsable marketing produit senior chez le constructeur texan. Ce dernier travaille avec l'éditeur de logiciels Terascala pour cette offre. « Lustre est quelque chose d'assez compliqué. Terascala nous aide à fournir des systèmes de gestion de fichiers parallèles à ceux qui n'ont pas pu s'en approcher jusque-là », a ainsi expliqué Donnie Bell. (...)

(14/12/2010 17:33:53)

Microsoft booste la reconnaissance vocale dans le cloud

« Parmi tous les services hébergés par Microsoft, c'est la reconnaissance vocale qui mobilise l'un des plus gros systèmes cloud de l'entreprise, » a déclaré Zig Serafin, directeur général des applications voix chez Microsoft. Celui-ci concerne aussi bien les services de réponse vocale utilisés par les lignes téléphoniques des services clients de grandes entreprises comme Orbitz ou American Airlines, que la technologie permettant aux utilisateurs mobiles d'utiliser la voix dans le moteur de recherche Bing ou encore aux abonnés de Ford Sync d'obtenir des informations routières. C'est avec l'acquisition de Tellme en 2007 que Microsoft s'est immiscé sur ce marché. A l'époque, la reconnaissance vocale était dans l'air depuis des années, mais sans faire preuve de résultats probants en terme de fonctionnement. « Essayer d'utiliser une partie du logiciel embarqué sur un téléphone mobile était une épreuve, même quand on était dans un endroit tranquille, » a déclaré Will Stofega, analyste chez IDC.

Zig Serafin, directeur général des applications voix chez Microsoft

« Mais la technologie a suffisamment évolué pour que, sur l'ensemble des moteurs de recherche mobiles gérés par Microsoft, 20% soient maintenant accessibles par la voix, » a indiqué Microsoft. Via le cloud, l'éditeur recueille aussi des informations sur la manière dont les gens utilisent le service et s'en sert pour l'améliorer. Par exemple, si un utilisateur dit sur son mobile tournant sous Windows Phone 7 « Seattle restaurant italien » dans Bing, la firme sait si l'utilisateur clique sur un résultat, ce qui signifie qu'il a obtenu la réponse souhaitée. A l'inverse, l'utilisateur peut être amené à énoncer plusieurs fois sa requête vocale, indiquant peut-être que le service de Microsoft n'a pas bien identifié la demande. L'éditeur recueille également des informations sur la qualité de la connexion, pour estimer si elle peut être responsable des mauvais résultats. « Ces informations sont précieuses pour aider à améliorer la technologie sous-jacente du système », a déclaré Zig Serafin.

Un service également proposé par Google

Google permet également à ses utilisateurs d'effectuer des recherches par la voix et propose différentes offres mettant en oeuvre la reconnaissance vocale. L'entreprise fait aussi du traitement en back-end pour observer la façon dont les gens utilisent ses services. Pour sa part, Microsoft, qui a de multiples produits utilisant la reconnaissance vocale, dit traiter environ 11 milliards de requêtes « voix » par an. Sur les appareils tournant sous Windows Phone 7, les utilisateurs ont juste à appuyer sur le bouton Accueil pour lancer la fonction voix, laquelle permet de contrôler de nombreuses applications sur ces mobiles. L'énorme volume de données relatif à l'usage de la reconnaissance vocale est dirigé vers un centre d'opérations situé dans la Silicon Valley. «L'afflux de requête est tout simplement fascinant, » déclare Zig Serafin. « On se croirait dans un laboratoire de la NASA. » Certaines fonctions de la boucle de feedback sont automatisées de sorte que le moteur de reconnaissance vocale est capable d'analyser lui-même les données, » explique-t-il. « Mais certaines informations sont examinées de plus près par des experts qui peuvent ensuite apporter des modifications au système, » ajoute-t-il.

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Les enseignements tirés de ce volume de données utilisateurs permettront à Microsoft d'avancer vers une prochaine étape de la reconnaissance vocale, notamment ce que l'entreprise appelle la « compréhension conversationnelle. » [ou traitement de la question en langage naturel, NDLR] Zig Serafin  explicite la méthode : « Ramenés à des technologies d'apprentissage, ces travaux de recherche et de développement nous permettront d'anticiper sur ce que l'utilisateur essaie de faire, » déclare-t-il. « La compréhension conversationnelle trouvera de multiples applications, » déclare de son côté Ilya Bukshteyn, directeur senior du marketing pour les applications voix chez Microsoft. « Par exemple, un utilisateur pourrait demander dans Bing : trouver un endroit où nous pourrions dîner demain soir,» dit-elle. « Le téléphone irait alors automatiquement voir nos agendas pour constater que nous serons à San Francisco. Le système saurait que nous avons déjà été mangés des sushis auparavant. Le téléphone demanderait alors si l'on veut diner à San Francisco, et si  nous aimerions manger des sushis... »

Apple intéressé par le rachat de Nuance

« En attendant, Microsoft espère rester devant Google, son principal concurrent dans ce domaine, » ajoute Zig Serafin. Pour l'instant, et pour une fois, Microsoft estime être en avance sur Google, car il offre déjà la reconnaissance vocale à un large éventail d'utilisateurs - joueurs, utilisateurs de téléphones mobiles et automobilistes -, et cela depuis une seule plate-forme. « C'est un avantage certain, » selon Bern Elliot, analyste chez Gartner. «Tellme donne à Microsoft un très gros avantage, aussi bien sur site que dans le cloud, » dit-il. «L'éditeur a donc la possibilité de proposer la reconnaissance vocale sur un nombre de marchés très différents. » En outre, l'éditeur pense avoir aussi une longueur d'avance sur le traitement des données et permet aux utilisateurs d'effectuer des recherches plus fines. Le rachat récent de Phonetic Arts par Google pourrait lui permettre d'offrir des fonctionnalités comparables. « Phonetic Arts a travaillé sur la synthèse vocale et peut générer des voix naturelles, » a déclaré Google, ce qui signifie que cette acquisition pourrait permettre à Google de fournir du contenu voix, ou des réponses à des gens qui utilisent les technologies de reconnaissance vocale. Selon Will Stofega, Microsoft a peut-être un autre avantage, celui lié à l'expérience utilisateur. Sur les téléphones tournant sous Windows Phone 7, les utilisateurs peuvent voir l'icône Tellme et une rangée de points leur indiquant que le service est en train de traiter la parole. «Ça n'a rien à voir avec la technologie, mais du point de vue de l'expérience utilisateur, c'est cool, » dit-il. « Microsoft espère utiliser des icônes similaires et promouvoir des services. Que ce soit avec Kinect ou avec Windows Mobile 7, les utilisateurs constateront qu'ils peuvent utiliser la voix de façon similaire, » a-t-il ajouté.

Google et Microsoft doivent aussi rivaliser avec Nuance, le leader dans cette niche qui travaille au développement de technologies pour la reconnaissance vocale. « Celle-ci a la réputation d'offrir la meilleure technologie en terme de voix, » confirme Bern Elliot. « Certaines rumeurs ont laissé entendre qu'Apple pourrait être intéressé par le rachat de Nuance, soit un marché de plus sur lequel Apple, Google et Microsoft seraient en concurrence. » Mais, même si toutes les entreprises ont fait des progrès dans la reconnaissance vocale, elles ont encore du pain sur la planche. « Il y a des problèmes de base comme le bruit de fond et d'autres aspects qui n'ont pas encore été vraiment résolus, » dit Will Stofega.

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(14/12/2010 11:00:50)

SAP gagnerait un client Business ByDesign chaque jour ouvrable

L'application de gestion Business ByDesign, hébergée par SAP, compterait un nouveau client chaque jour ouvrable, a affirmé la semaine dernière Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de cette offre, à l'occasion de la conférence Influencer Summit organisée par l'éditeur allemand à Santa Clara, Californie (*). L'été dernier, en passant à la version 2.5 de cette suite logicielle en ligne conçue pour les PME, SAP avait en partie levé ses restrictions sur le nombre de clients susceptibles d'y accéder. De fait, depuis le lancement de l'offre en 2007, l'accès en était plus ou moins limité à une centaine de clients sur six pays (dont la France), principalement pour des raisons de rentabilité liées à l'architecture technique de la plateforme d'hébergement. Avec le passage au multitenant, l'éditeur espère compter plusieurs centaines de clients d'ici mai prochain et la tenue de sa conférence Sapphire 2011.

Pour étayer ces prévisions modérément optimismes, Rainer Zinow a précisé qu'en janvier, trois autres pays s'ajouteront à la liste toujours restreinte des clients pouvant accéder à Business ByDesign : l'Autriche, le Canada et la Suisse. Et que, six mois plus tard, l'Australie et le Mexique s'y joindront. Soit, au total, onze pays (**). Le vice-président responsable de l'offre hébergée pour PME a également indiqué qu'une trentaine de revendeurs, principalement aux Etats-Unis, en Allemagne et en France, avaient rejoint le programme partenaires lancé en août. Une quarantaine de sociétés travaillent aussi sur des solutions complémentaires (cette fois, essentiellement outre-Atlantique et outre-Rhin).

Le SDK ByDesign Studio en janvier


Comme annoncé, la prochaine version de Business ByDesign (Feature Pack/FP 2.6) doit arriver en janvier prochain et, avec elle, le SDK (software development kit) ByDesign Studio reposant sur Visual Studio de Microsoft. Celui-ci permettra aux éditeurs indépendants de bâtir dans le cloud des « add-on » pour la suite intégrée. A terme, prévoit SAP, il sera possible d'ajouter à cette dernière des fonctionnalités horizontales et de constituer des applications métiers complètes. « Nous allons proposer un catalogue de tous les services web disponibles autour de ByDesign [par exemple : 'créer une commande', ou encore 'contrôler la disponibilité d'une référence'], a précisé Rainer Zinow. Nous assurerons la stabilité des interfaces pour ces services, de façon à ce qu'un partenaire développe pour la mise à jour FP 2.6 fonctionne aussi avec les versions suivantes. » En cas de modification du coeur de l'application, le partenaire disposera d'une certaine avance (environ un an) pour procéder aux changements nécessaires, a-t-il assuré.

SAP a prévu deux mises à jour de l'application par an. Ainsi, la FP 3.0 de Business ByDesign devrait être prête pour le deuxième semestre 2011 (juillet ou août), Elle viendra compléter les fonctions métiers de l'application, plus particulièrement dans deux domaines : la gestion des services professionnels et de la production. Quant à la FP 3.5, elle devrait être fournie en décembre 2011 ou au mois de janvier suivant. « En 2012, nous nous focaliserons sur des fonctionnalités verticales, par secteur d'activités », annonce déjà Rainer Zinow.

Des applications 'OnDemand' pour les grands comptes

Parallèlement, SAP prépare des applications en ligne pour les grandes entreprises qui ont déployé en interne son offre principale, la Business Suite. Voilà déjà deux ans que l'éditeur annonce l'arrivée prochaine de ces produits. Signe particulier, ces applications 'OnDemand' fonctionneront au-dessus de la suite hébergée Business ByDesign. L'objectif est de permettre aux grands comptes de mettre en place plus vite, et à moindre coût, certaines fonctions particulières. Les premières du genre seront Sales Ondemand et Travel Ondemand, citées par SAP à chacune de ses conférences depuis quelques mois, mais pas encore disponibles. Elles entreront dans un processus de validation au premier trimestre de l'an prochain et seront ensuite « prudemment » proposées aux clients. « Ce n'est pas que nous manquions de confiance, se défend Rainer Zinow, mais nous voulons récupérer les premières réactions des utilisateurs afin d'y apporter des réponses. Nous voulons être sûrs que les clients vont s'y adapter. » Un lancement plus large devrait intervenir à l'occasion de Sapphire 2011, en mai.

Un « SAP Store » pour le Cebit 2011

Enfin, au prochain Cebit de Hanovre, en mars 2011, l'éditeur allemand prévoit d'ouvrir, sous le nom de SAP Store, une boutique en ligne pour proposer des add-on à sa suite hébergée Business ByDesign. On y trouvera les siennes et celles de ses partenaires. « SAP Store comprendra aussi des contenus métiers et d'autres services, précise Rainer Zinow. De même que des capacités d'intégration à des produits tiers tels que des services de gestion de la paie, par exemple ».
Avec ses partenaires intéressés, SAP a défini un processus de certification des logiciels pouvant être proposés sur ce SAP Store. Il s'agira dans un premier temps d'une série de tests que les partenaires pourront effectuer eux-mêmes. S'ils les passent avec succès, l'éditeur vérifiera ensuite avec eux certains points supplémentaires (sur la sécurité notamment) en vue de l'approbation finale.

(*) A noter que cette même semaine, sur la côte Est des Etats-Unis, le chantre des applications SaaS (software as a service), Saleforce.com, tenait lui-même sa conférence annuelle Dreamforce à quelque 70 kilomètre de là, à San Francisco, au cours de laquelle il a annoncé la préparation de son offre Database.com.


(**) Les premiers pays ayant pu accéder à Business ByDesign sont, outre la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Chine, puis l'Inde.

Illustration : Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de l'offre Business ByDesign chez SAP (crédit photo : SAP)
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(13/12/2010 16:50:38)

Les prévisions du cloud pour 2011 (1ère partie)

L'année prochaine sera marquée par une importante accélération dans la mise en oeuvre des solutions clouds.  2011 verra donc l'arrivée à maturité d'un certain nombre de tendances et d'initiatives.

Prévision  1 : Les affaires des fournisseurs de services cloud vont exploser ... et puis imploser.


Ces prestataires vont continuer à investir dans la construction d'offres de cloud computing. Les grandes entreprises du secteur dépenseront des milliards de dollars pour construire des datacenters, acquérir des équipements, intégrer des plates-formes logicielles, ainsi que commercialiser des services de cloud computing. Les acteurs régionaux et locaux suivront cette tendance, mais sur une plus petite échelle.

Cette frénésie d'activité va concurrencer les entreprises d'hébergement ou celles qui ne proposaient que des services managés, car le cloud est plus agile à un moindre coût. Toutefois, d'ici la fin de l'année, fournir un service cloud est gourmand en capital d'investissement  et la prestation va devenir hautement concurrentielle à travers la transparence des prix  demandée par les clients.

Beaucoup de nouveaux entrants vont s'apercevoir que la bataille est difficile. Et ne croyez pas que celles qui auront des difficultés sont les plus petites sociétés. Parfois, les grandes sociétés devront s'expliquer auprès des actionnaires sur les dépenses engendrées par rapport à des profits décalés dans le temps. Fin 2011 ou début de 2012, les fonds d'investissements vont certainement animés le marché des fournisseurs de service cloud, car certaines initiatives vont échouer.

Prévision  2 : Une segmentation du marché en fonction du client final.


Beaucoup de fournisseurs et d'analystes estiment que le marché des PME est idéal pour le IaaS (Infrastructure as a Services) en raison de leur manque de personnels qualifiés en matière IT. Néanmoins, chacun verra l'année prochaine que ce modèle peut poser quelques problèmes  nouveaux. Avec l'expérience, les professionnels constateront que les  PME adopteront naturellement le SaaS et que les grandes entreprises pencheront plutôt vers le modèle IaaS. Toutefois, le SaaS ne doit en aucun cas rester cantonné à un phénomène propre au PME - loin de là. Il va devenir le choix par défaut des entreprises de toutes tailles qui souhaitent réduire les coûts sur les applications non essentielles.

Prévision 3 : OpenStack entre en piste
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L'attrait d'une pile de logiciels Open Source dédiée au cloud computing  deviendra incontournable. L'adoption d'OpenStack dans le monde devrait s'étendre au cours de la prochaine année. Rackspace a réussi avec OpenStack à fédérer une communauté pour fournir une plate-forme cloud libre et évolutif. Pour développer des fournisseurs de cloud  dans les économies émergentes, cette solution peu coûteuse peut s'avérer essentielle. Dans les économies développées, OpenStack  fournira une plate-forme idéale pour le développement d'applications.

Prévision  4: L'essor du cloud dans les pays émergents.

Dans la majorité de ces pays-là, l'intérêt pour le cloud computing va vite devenir important. Il suffit de faire une analogie avec ce qui s'est passé dans la téléphonie.  La plupart de ces pays sont passés de la téléphonie fixe à la téléphonie mobile, plus commode, plus flexible et à moindre coût. Ce phénomène devrait se reproduire pour le cloud, car il ne nécessite pas d'importants investissements pour l'utilisateur final. Il ne faudra donc pas s'étonner si le taux de croissance du cloud dans ces pays dépasse largement celui des pays développés.

Prévision  5: L'innovation portée par les fournisseurs de cloud et les éditeurs SaaS.


Beaucoup de gens s'étonnent de la rapidité avec laquelle AWS (Amazon Web Services) continue de déployer de nouvelles fonctionnalités. Le lancement dernièrement de Route53, un service robuste et peu coûteuse de  serveur virtuel de DNS, n'est qu'un exemple de la créativité continue de la société. Toutefois, AWS n'est pas le seul en matière d'innovation. En 2011, d'autres sociétés profiteront des capacités du cloud pour fournir des services innovants. C'est le cas par exemple de Qik, qui donne la possibilité de diffuser de la vidéo depuis un téléphone mobile, mais comprend aussi des fonctionnalités supplémentaires comme les alertes twitter en temps réel. Les questions et les observations s'affichent en incrustation pendant la diffusion.

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(13/12/2010 15:16:04)

Dell acquiert Compellent

Les deux groupes ont annoncé la signature d'un accord pour l'acquisition de Compellent par Dell. Après, des discussions exclusives, ce dernier paiera 27,75 dollars par action, soit une valorisation estimée à 960 millions de dollars. Le montant total de l'acquisition est néanmoins minoré à 820 millions de dollars, la différence étant issue de la trésorerie de Compellent.

Cette opération intervient dans un marché du stockage en pleine consolidation. Dell a été le candidat malheureux au rachat de 3Par finalement acquis par HP et dernièrement EMC a repris Isilon. Avec Compellent, Dell va étoffer son portefeuille stockage notamment à destination des grandes entreprises, marché sur lequel un partenariat avec EMC avait été noué. Dans un communiqué, le constructeur indique que les produits de la société d'Eden Prairie, s'intégreront dans son catalogue comprenant déjà les solutions PowerVault, EqualLogic et EMC.

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(13/12/2010 12:03:26)

Le gouvernement américain concentre ses datacenters et mise sur le cloud

Le programme, publié par Vivek Kundra CIO du gouvernement fédéral, prévoit la suppression d'au moins 800 centres de calcul sur les 2 100 d'ici à 2015. Ils pourront ainsi fonctionner aussi bien sur des clouds publics, privés et gouvernementaux L'objectif, dit-il, est d'aider les agences à partager les services et éviter ainsi les doublons. Depuis sa nomination par Barack Obama, Vivek Kundra est un ardent défenseur du cloud computing, de la transparence dans les dépenses IT et l'utilisation de tableaux de bord. Il a également sollicité des idées et des opinions, auprès du secteur privé, sur l'amélioration de l'exploitation des datacenters.

Mais le plan du DSI gouvernemental manque d'éléments importants comme le nombre de salariés du gouvernement qui seront affectés par cette réorganisation, expliquent les analystes. Ainsi, ils soulignent l'absence d'indications sur le sort des salariés dont les datacenters vont être consolidés, ni de ceux dont les activités vont être déplacées sur un cloud public. La mise en oeuvre de ce plan impliquera une réorganisation du personnel sous la forme d'équipes intégrées. Cette démarche demandera des besoins de formation, en particulier la mise à niveau des salariés pour travailler sur ces nouveaux environnements.

Un impact à plusieurs niveaux


Le budget informatique du gouvernement fédéral s'élève à 80 milliards de dollars et constitue une source majeure d'emplois du secteur privé dans la région de Washington DC. La consolidation et le partage de services IT risquent aussi d'avoir un impact sur ces prestataires, comme l'a rappelé TechAmerica, un groupe industriel, qui compte 293 000 travailleurs IT dans cette région.

Plus largement, le plan ne donne pas une fourchette de prix pour la mise en oeuvre, ni sur les économies réalisées. Ray Bjorklund, analyste chez Federal Sources, apprécie le plan, mais le considère comme très conceptuel. « Il  résume plusieurs initiatives en les mettant en perspective » dit-il et d'ajouter « ce n'est pas tout à fait un plan d'action ». Par exemple, l'utilisation des environnements de cloud computing implique la nécessité de faire appel à des « professionnels IT expérimentés et bien formés. » Ray Bjorklund estime que ce plan impliquera une approche plus économique de l'IT.

Son efficacité, cependant, peut varier entre les institutions. En effet, les organismes fédéraux feront des arbitrages dans un environnement standardisé et ce qui peut convenir à une agence ne l'est peut-être pas pour une autre. « Cela va nécessiter d'importants changement de culture », a déclaré Deniece Peterson, analyste chez Input.

 

Illustration: Vivek Kundra, CIO du gouvernement fédéral américain

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(13/12/2010 10:18:44)

Avira lance son antivirus dans le cloud

Spécialiste des anti-virus, la société allemande Avira se développe en France depuis le début de l'année. Elle a racheté la société néerlandaise CleanPort au mois de mars qui lui apporte une compétence en services managés. A partir de là, Avira a mis au point une solution en Saas : Avira Managed Security Services, AMSS, dont un élément, Avira managed email security, AMES, est disponible en France pour le marché des entreprises.

Cette solution offre du filtrage anti-virus et antispam aux PME PMI qui ont déjà un serveur d'email. Leur trafic est redirigé vers le serveur d'Avira et là, il est filtré deux fois pour la partie anti-virus, une fois pour l'antispam, une autre fois pour les contenus. (...)

(10/12/2010 12:40:43)

Google Message Continuity : un back-up Gmail pour Exchange

Développé et distribué par la division Postini, le service Google Message Continuity reproduit toutes les activités de messagerie exécutées sur les serveurs Exchange sur un cloud Gmail, afin de permettre une restauration après sinistre et une continuité de service aux entreprises utilisant le serveur mail de Microsoft sur site. Concrètement, si le serveur Exchange tombe en panne de façon inattendue ou doit être interrompu pour une maintenance, les utilisateurs peuvent se connecter à Gmail avec leurs préférences utilisateurs Exchange et continuer à accéder à leurs e-mails, leurs contacts et leur agenda via une interface Web de Gmail. Lorsque le serveur Exchange est remis en route, les utilisateurs peuvent switcher à nouveau vers le serveur de Microsoft et vers l'application client qu'ils utilisent pour y accéder. Toutes les actions effectuées pendant leur session Gmail sont répercutées vers leur compte Exchange : ils y retrouveront aussi bien les messages lus, envoyés, supprimés, que ceux archivés dans des dossiers.

Inciter les clients Exchange à passer sur Gmail

« En plus de servir comme option de sauvegarde cloud, Message Continuity donne à Google l'opportunité d'exposer les utilisateurs d'Exchange à Gmail et d'augmenter ainsi ses chances de pousser l'entreprise à migrer complètement vers Google Apps, » a déclaré Adam Swidler, product marketing manager chez Postini . « C'est une passerelle vers le cloud, » a-t-il ajouté. Pour Matthew Cain, analyste chez Gartner, l'offre de service de Google est « très habile » pour attirer les clients d'Exchange, qui représentent une grande majorité des utilisateurs de mail en entreprise. «Google a besoin de convaincre un grand nombre d'utilisateurs d'Exchange pour faire croître substantiellement sa base Gmail pour l'entreprise, » a-t-il ajouté. « Google Message Continuity n'est pas très cher, et même en doublon d'un Exchange, ne représente pas un gros risque. Par contre, c'est un moyen facile pour les utilisateurs de tester Gmail, » selon l'analyste. « Avec le temps, si Gmail se montre à la hauteur et fonctionnel, cela peut inciter les entreprises à totalement abandonner Exchange, » déclare-t-il.

Des services déjà proposés par Dell, Mimesoft ou Symantec

Les services de messagerie hébergée pour assurer une reprise après sinistre et une continuité existent depuis des années. « C'est le cas de MessageOne de Dell, ouvert il y a 10 ans, ou encore ceux de Mimesoft et de Symantec, » dit encore Matthew Cain. « Pour un coût relativement faible, Google Message Continuity permettrait aux DSI et aux responsables informatiques de garantir à leurs entreprises une disponibilité de service de 99,9 % et une capacité de récupération de huit heures, voire moins, ce qui devrait être la norme en terme de performances pour un système de messagerie d'entreprise, » a-t-il ajouté. Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research, qualifie le service de Google «d'effort utile » pour apporter plus de visibilité aux entreprises clientes, mais se demande combien de candidats, l'éditeur de Mountain View pourra recruter dans ce segment très installé du marché. « Les entreprises qui souffrent d'un important dysfonctionnement de leur système de mail pouvant justifier le recours au service de Google ont probablement déjà exploré d'autres options, tant l'arrêt d'une messagerie est visible et critique, » a-t-elle indiqué. « Google devra non seulement être compétitif en terme de prix, mais aussi de fiabilité, » a-t-elle estimé.

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De son côté, Microsoft a trouvé l'annonce de Google plutôt décevante, et s'est dit rassurée quant au nombre de défections possibles parmi sa clientèle. « Les entreprises font confiance à Exchange plus qu'à toute autre solution de messagerie, parce qu'il offre une qualité et une sécurité de niveau entreprise, » a déclaré Microsoft dans un communiqué. « De plus, il existe des centaines de services et d'outils de tierces parties pour étendre et compléter Exchange, » a ajouté Microsoft. « Google ne fait que rejoindre les offres existantes de vendeurs de solutions de continuité de service pour Exchange, » conclut la déclaration de Microsoft. Les Apps de Google sont en concurrence directe avec la suite BPOS Business Productivity Online Suite de Microsoft qui offre des versions hébergées d'Exchange, SharePoint, Communications Server et Live Meeting. Lors de la prochaine mise à jour, prévue en 2011, BPOS, que Microsoft rebaptisera en Office 365, comprendra également Office Web Apps, et, en option, toutes les fonctionnalités Office 2010 Professional Plus.

Un tarif très compétitif

Le prix de Google Message Continuity est de 25 dollars par utilisateur et par an, pour les nouveaux clients et de 13 dollars par utilisateur et par an, pour les clients actuels de Postini. Pour l'instant, le service fonctionne avec Exchange 2003 et Exchange 2007, mais Google travaille à la compatibilité avec Exchange 2010. Une fois inscrits, les administrateurs d'Exchange doivent reconfigurer l'enregistrement de MaileXchanger (MX) de façon à ce qu'il pointe vers le système de Postini. Celui-ci redistribue alors les messages entrants à la fois au serveur Exchange sur site et au Gmail hébergé dans le Cloud. Un serveur de synchronisation Google assure la réplication, dans les deux sens et en continu, entre Exchange et Gmail. Postini propose plusieurs autres services de mail, comme le filtrage de spam, la détection de virus, l'archivage et le cryptage des messages, et la sécurité du trafic Internet. Son système traite chaque jour plus de 3 milliards de messages échangés par 21 millions d'utilisateurs finaux. De son côté, Google offre plusieurs outils pour aider les entreprises à migrer d'Exchange et d'Outlook vers sa suite collaborative Google Apps, dont Apps Migration for Exchange et Apps Migration for Outlook.

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