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Cloud computing
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(02/12/2010 11:11:13)
Conférence Urba-EA : OBS, Oracle et IT4Control défendent leur vision du cloud
Vers l'émergence d'un App-Store du SI
Plaidant en faveur d'une maturité prochaine du cloud computing, Gilles Bizet, senior manager chez Orange Consulting, s'est livré à un parallèle avec l'urbanisation du SI, qui fut une suite logique de l'arrivée de concepts comme la programmation orientée objet, les SOA, XML, LDAP, les ETL ou les EAI. « De la même manière, le Cloud est la suite logique des méthodologies utilisées dans l'out-sourcing, de la virtualisation, des services de Google, Salesforce ou Amazon et de la génération Y - ces jeunes utilisateurs qui veulent devenir acteurs du SI et non plus seulement utilisateurs », a expliqué Gilles Bizet, tout en estimant que le cloud computing pourrait demain ressembler à un App-Store du SI.
Jacques Merlinge, CTO d'IT4Control, a pour sa part d'abord parlé d'APM (Application Portfolio Management), qui consiste à automatiser le référencement des applications afin de construire un catalogue. Cela, dans le but de réaliser une cartographie montrant les interconnexions, ce qui permet par exemple d'analyser l'impact de la suppression d'une application. Le rapport avec le Cloud ? Tout d'abord, l'offre APM d'IT4Control est proposée en mode Saas. D'autre part, IT4Control développe une couche d'abstraction qui permettra de créer des serveurs logiques pouvant être indifféremment déployés dans différents clouds privés ou publics (comme Amazon et Microsoft Azure). « Nous avons apporté cette expertise au projet de Cloud privé de la STIME, la DSI du groupe Les Mousquetaires », a signalé Jacques Merlinge.
Un service de sécurisation des données pour Salesforce.com
Le service consiste à crypter de toutes les données considérées comme sensibles, avant qu'elles ne soient transmises au système de Salesforce.com. Selon un document rédigé par Navajo, même si ces données résident chez Salesforce.com, elles sont « totalement illisibles (et donc inexploitables) ». Toujours selon Navajo « le vol de la base de données, les fuites accidentelles, les demandes d'assignations faites au fournisseur SaaS et même le vol d'identité, deviennent inoffensifs, et la conformité réglementaire est assurée. »
Le logiciel de Navajo décrypte l'information quand elle est renvoyée à l'utilisateur final, les entreprises conservant le contrôle des clés de déchiffrement. Le service fonctionne en tâche de fond et ne requiert aucune modification du code de l'application SaaS, selon Navajo. Si les données circulant entre le data center d'un fournisseur SaaS et le navigateur d'un utilisateur final sont généralement cryptées, la copie de la base de données résidant chez le fournisseur SaaS peut ne pas l'être. Les données des utilisateurs demeurent vulnérables, même si le fournisseur SaaS procède à leur cryptage, car un employé peu scrupuleux ou un pirate pourrait y accéder et violer cette l'information, toujours selon Navajo. Le service virtuel peut être installé sur un appareil qui s'intègre au réseau du client, ou être fourni à titre de service par Navajo ou par un fournisseur tiers.
Une sécurisation polyvalente
Basé sur Linux, le système repose sur trois composants : un serveur proxy placé entre de l'application SaaS et les utilisateurs du client, un moteur de chiffrement utilisant « des méthodes de cryptage homologuées, basées sur des algorithmes NIST », et un outil de gestion et de contrôle de la sécurité avec une interface web. Le chiffrement, indépendant du hardware ou de la base de données, reste sécurisé jusqu'au déchiffrement, en partie pour permettre aux applications de continuer à fonctionner. Par exemple, la date et l'heure d'une réunion dans un agenda pourraient ne pas être chiffrées, mais d'autres détails pourraient l'être, comme le précise le document de Navajo. La technologie de sécurisation utilisée permet également à l'application de rechercher et de trier les données chiffrées.
Navajo a déjà inclus par ailleurs des fonctions comparables à celles vendues pour Salesforce.com sur d'autres applications SaaS, comme SuccessFactors, Google Apps et Oracle CRM On Demand. L'entreprise israélienne est en concurrence avec des sociétés comme PerspecSys, laquelle propose aussi un service spécialisé pour la protection des données sur Salesforce.com. Selon Steve Coplan, analyste du cabinet 451 Group, qui a rédigé un récent rapport sur Navajo, « les enquêtes montrent que les questions de confiance et de sécurité sont déterminantes pour décider une entreprise à adopter le cloud computing. « Les fournisseurs de SaaS et les entreprises savent qu'en faisant cet investissement stratégique pour résoudre ces questions, ils peuvent contribuer à faciliter l'adoption du Cloud. Ce qui rend Navajo pertinent, » a t-il ajouté. Cependant, « nous craignons que, si l'offre spécifique de cette jeune société pour le respect et la confidentialité des données peut susciter l'intérêt, la société risque de se créer un handicap, en particulier si la conformité est comprise à juste titre comme un sous-ensemble de la sécurité et que la confidentialité des données comme un aspect de la transformation structurelle, » écrit Steve Coplan.
Red Hat acquiert Makara, spécialiste du PaaS
L'éditeur Open Source prévoit d'utiliser les technologies de Makara, dans le portefolio de sa Cloud Foundation. « Cette dernière donne aux clients et aux développeurs un accès plus facile au monde du cloud. Avec l'ajout du savoir-faire de Makara, nous cherchons à simplifier davantage le déploiement d'applications et de gestion », a déclaré Paul Cormier, responsable produits et technologies chez Red Hat.
Plus précisément, les logiciels de Makara pourront être utilisés dans le cadre de la Platform-as-a-Service (PaaS) de Red Hat. Lorsqu'ils seront combinés avec JBoss Enterprise Middleware, la plate-forme disposera de fonctionnalités supplémentaires de surveillance, de restauration et des outils d'évolutivité.
En mode PaaS
« Le PaaS devient un autre marché pour les éditeurs de logiciels qui cherchent à fournir des solutions d'entreprise convaincantes dans le cloud », a déclaré Rachel Chalmers, directrice de recherche au sein de 451 Group. « En rachetant les technologies développées par Makara dans le cloud, Red Hat est maintenant en mesure de répondre à ce marché en créant des solutions pour les entreprises à la recherche de déploiement, de gestion et des capacités d'auto-évolutivité au sein de la plate-forme initiale », dit-elle.
Nommé d'après une créature aquatique de la mythologie indoue, Makara est basé à Redwood City, en Californie. La société a reçu le soutien financier de Shasta Ventures, Sierra Ventures, Marc Andreessen et Ben Horowitz.
Une start-up recycle les ressources inutilisées dans les clouds
Si l'on s'intéresse aux technologies permettant d'améliorer l'utilisation des ressources informatiques au sein de l'entreprise, ce sont assurément VMware et son logiciel de virtualisation x86 qui viennent peut-être le plus facilement à l'esprit. Mais il en existe une nouvelle, plus récente, proposée par un petit vendeur qui a déjà attiré de nombreux clients classés au Fortune 500. Celui-ci propose des technologies de « grille » et de gestion cloud qui réutilisent les cycles de calcul perdus et automatisent le processus de construction de clusters HPC. Fondée il y a cinq ans, Cycle Computing avait pour principale activité d'aider ses clients à utiliser Condor, un système de gestion de charge pouvant exécuter des tâches de calcul intensif sur des PC mis en veille. Puis, l'entreprise a été amenée à gérer de nombreux systèmes de planification de tâches, imaginant pour ses clients des solutions permettant de réutiliser la capacité excédentaire des installations VMware, compatibles avec des services cloud comme l'EC2 d'Amazon.
Lors de la récente conférence SC10 sur les supercalculateurs qui s'est tenue à la Nouvelle Orléans, le fondateur et PDG de Cycle Computing, Jason Stowe, a pu faire état d'une impressionnante liste de clients, parmi lesquels JP Morgan Chase, Pacific Life, Lockheed Martin, Eli Lilly, Pfizer, Bank of America, Electronic Arts, Johnson & Johnson et ConocoPhillips. JP Morgan Chase, par exemple, s'appuie sur la technologie de Cycle Computing pour effectuer d'importants calculs en utilisant des capacités de travail qui, selon Jason Stowe, seraient perdues. Sa société de moins de 20 personnes, qui a démarré sans investisseurs extérieurs, affiche « quelques millions de dollars » de revenus pour moins d'une centaine de clients. « Cycle Computing a vu ses revenus croître de 50% par an au cours des quatre dernières années, » a déclaré son PDG.
Une technologie issue du monde mainframe
Tout comme VMware a emprunté sa technologie de virtualisation au mainframe d'IBM pour l'appliquer aux centres de calcul avec leurs serveurs x86, Computing Cycle s'est inspirée de stratégies fondées sur une recherche vieille de plusieurs décennies et l'a adapté à l'âge du cloud computing et de la virtualisation. L'idée d'exploiter les cycles inutilisés des ordinateurs de bureau pour réaliser des clusters de calcul existe « depuis 20 ans », explique Steve Conway, analyste chez IDC. Le système Condor est lui aussi connu depuis 25 ans environ. « Cycle Computing a réussi, parce qu'elle propose d'automatiser les tâches difficiles qui doivent être effectuées par les administrateurs, » fait remarquer l'analyste, ajoutant que «tout le monde cherche la facilité d'utilisation. » Mais pour Steve Conway, le plus intéressant au sujet de Computing Cycle, c'est son plan à long terme pour proposer une technologie de clusters viable et compatible avec des services cloud comme Amazon EC2. Même s'il pense que la technologie n'a pas encore atteint son maximum aujourd'hui, il estime « qu'au cours des prochaines années », il pourra être possible de la développer sur tous les clouds publics, un équivalent total de l'environnement informatique corporate sur site, avec toutes les politiques, toutes les directives, et tout le reste. « Ce modèle peut vraiment devenir une extension élastique de l'environnement d'entreprise, » a-t-il déclaré.
Le produit CycleCloud, construit sur Amazon Web Services, permet aux clients de créer des clusters de calcul haute performance qui ouvrent et ferment automatiquement les noeuds à mesure que les charges de travail démarrent et s'achèvent. « En quelques minutes - 10 à 15 min environ -le logiciel CycleCloud « met en route un environnement HPC complet à l'intérieur de l'infrastructure Amazon, » avec des systèmes de fichiers partagés, un térabit de stockage, une interconnexion de 10 Gigabits et des puces Nehalem d'Intel, » explique le PDG de Cycle Computing. Alors que CycleCloud gère les ressources externes, CycleServer, autre produit du vendeur, apporte au centre de calcul une interface web basée sur Condor, SGE, Torque et Hadoop pour la gestion des clusters HPC. La technologie de Cycle Computing fonctionne indifféremment sur des systèmes d'exploitation Linux et Windows.
En complément de VMware
L'une des utilisations les plus surprenantes de cette technologie concerne les datacenters faisant un usage intensif de l'hyperviseur VMware. Selon Jason Stowe, même si la technologie VMware optimise l'utilisation des cycles en permettant à de multiples images de système d'exploitation et à des applications de s'exécuter sur la même machine, ces serveurs sont encore sous-utilisés, en particulier la nuit. «VMware travaille sur la consolidation. Cela ne modifie pas la nature du pic comparé à l'utilisation moyenne,» indique le PDG de Cycle Computing. « Ces serveurs sont utilisés de manière incroyablement intense à certains moments, et pas du tout à d'autres. La virtualisation n'a aucun impact sur ça. » L'entreprise a une demande croissante pour améliorer l'utilisation des serveurs VMware et dispose « d'une assez belle notoriété autour de ça, » ajoute Jason Stowe. « Si vous tirez 20% à 40% de votre environnement VMware, c'est déjà assez impressionnant en terme de degré d'utilisation du processeur, » dit-il. « Mais vous laissez toujours une capacité de 60% de côté. Notre système permet d'arriver à plus de 90%. »
Même si les produits de Cycle sont plutôt ciblés sur des scénarios de calcul technique, en théorie, toute entreprise ayant une capacité de calcul inutilisée pourrait en bénéficier. « Parmi les concurrents de Cycle Computing, on peut citer SGI et Wipro, Amazon et Microsoft, » dit Steve Conway. Amazon, par exemple, offre désormais des instances de clusters basées sur des processeurs graphiques, et Windows HPC Server de Microsoft sait maintenant utiliser des PC en veille tournant sous Windows 7. Selon l'analyste, Cycle Computing a tendance à être plus cher que ses concurrents, car ses produits sont très spécialisés. Mais celui-ci a confiance dans l'avenir de la jeune entreprise. «Ce que j'aime à propos de Cycle en particulier, c'est la perspective que l'entreprise apporte, » dit Steve Conway. « Ils ont vraiment une vision très forte et très claire de la manière dont va évoluer le cloud computing dans les deux à cinq prochaines années. »
Dezineforce : le supercalculateur mis en boite
La société britannique Dezineforce a trouvé comment mettre la technologie des supercalculateurs à la disposition des petites entreprises. Son produit, Technical Computing, sait réaliser des simulations complexes utilisées par les ingénieurs d'études et fournir des résultats en quelques minutes plutôt qu'en plusieurs heures. « Disponible soit sous forme de boîte noire, « Dezineforce Black Box», soit en version cloud, le produit sert du calcul haute performance (HPC) à tout ingénieur capable de mettre en route un grille-pain », selon Joe Frost, vice-président responsable des ventes.
L'appareil lui-même a été conçu afin d'optimiser au maximum les ressources disponibles au sein d'une entreprise. « La boîte noire apporte essentiellement une capacité de calcul HPC, configurée spécifiquement pour l'analyse conceptuelle. Elle est fournie, préinstallée, avec des applications d'analyse comme ANSYS Mechanical et LS-Dyna, une suite d'outils opérationnels et de planification complexe capable de gérer l'ensemble des travaux soumis par les ingénieurs au système afin d'utiliser au maximum les ressources en calcul et en analyse disponibles. Cela assure aussi un travail en continu qui accroît l'efficacité », explique Joe Frost.
Accélérer les temps de rotation, de 10 à 50 fois
Selon Dezineforce, la possibilité d'accéder à l'HPC dans de telles conditions peut permettre à une entreprise de réaliser des économies substantielles qui résultent de plusieurs facteurs. « Les coûts de conception sont dominés par trois facteurs qui, sont, par ordre de grandeur, l'ingénieur, la licence de l'outil d'analyse et le matériel », détaille le responsable des ventes. Selon lui, les entreprises souhaitent réduire en particulier le coût d'ingéniering, soulignant que le temps d'attente lié à l'achèvement des analyses représente l'un des plus grands gaspillages en temps de travail. « Une ressource commune, centralisée, équipée d'un outil de planification décent élimine ce temps d'attente. L'analyse sur une machine HPC (en parallèle) accélère également les temps de rotation, de 10 à 50 fois au moins. »
Joe Frost fait aussi remarquer que la boîte HPC permet une utilisation plus efficace des licences. « De nombreuses entreprises pourront partager les licences d'analyse - celles-ci peuvent représenter chacune un coût annuel de 50 000 £ (environ 60 000 euros)- entre plusieurs ingénieurs », expose-t-il. « Le problème principal se pose notamment lorsque différents ingénieurs ont besoin d'utiliser les mêmes ressources au même moment, ou quand l'un d'eux monopolise une licence pour effectuer son travail. » Avec ce système de ressource centralisée dont on peut planifier correctement l'usage, les entreprises peuvent caler les travaux en fonction des licences disponibles. « Cela élimine le problème de licence, permet de les utiliser de manière intensive 24H/24, 7j/7, et de maximiser le retour sur investissement ».
Des ressources mutualisées plutôt des postes individuels
L'économie finale existe aussi sur le matériel lui-même. Comme l'a expliqué Joe Frost, la plupart du temps, les entreprises s'emploient à fournir des ordinateurs individuels de plus en plus puissants à leurs ingénieurs, des machines ayant jusqu'à 12 coeurs et dotées de 8 à 12 Go de mémoire vive. Sauf que, comme il le dit, « ces ressources sont des ressources individuelles, réservées à un ingénieur en particulier, avec un temps d'utilisation limité, estimé entre 20 et 50 %. Si bien que le déploiement d'un environnement informatique partagé de type HPC réduit les besoins en informatique desktop. » Les économies viennent du fait qu'il suffit de déployer une seule machine capable d'effectuer les traitements complexes, plutôt que d'équiper de machines individuelles, ce qui représenterait un coût minimum estimé de 6 000 £ (environ 7 000 euros) par poste de travail. En outre, ajoute Joe Frost, Dezineforce construit ses clusters sur une base matérielle standard offrant des performances similaires, à un coût beaucoup plus faible : « Nous comparons ici des supercalculateurs spécialisés à 48 coeurs avec des super-ordinateurs Dell avec 48 coeurs. »
Dezineforce a déjà travaillé avec l'entreprise de construction Arup sur un récent projet de climatisation pour un stade de 65 000 places au Moyen-Orient. Le principal défi consistait à éviter d'installer un système réglable sur chaque siège, ce qui aurait pu être nécessaire. « Arup avait besoin d'accéder à une informatique haute performance pour effectuer une analyse détaillée, et de réaliser des centaines de simulations avec le logiciel d'optimisation pour identifier la configuration la plus efficace », a déclaré Frost. « Le logiciel d'optimisation a aidé au processus de décision et permis de limiter le nombre de simulations nécessaires. L'une des principales difficultés était de pouvoir effectuer l'installation et la configuration dans les délais requis, ce que n'aurait pas permis un processus normal. La solution HPC de Dezineforce leur a fourni instantanément ce dont ils avaient besoin. »
L'offre de la société britannique (qui a pris racine à l'Université de Southampton), est déjà disponible en Europe et sera disponible aux États-Unis l'année prochaine. Dezineforce participe au programme Bizspark One de Microsoft.
Illustration : vidéo de présentation de l'offre sur le site de Dezineforce (crédit : D.R.) (...)
Silicon Valley 2010 : Cloud dans une boite chez Joyent (5e partie)
Pour notre dernière journée dans la Silicon Valley, le vendredi 19 novembre, nous avons quitté la vallée pour rejoindre San Francisco et rencontrer Joyent, à l'origine d'une plate-forme cloud Paas/Iaas. Lancée en 2004, cette start-up repose sur une idée simple. « Nous avons instrumentalisé le cloud pour mieux le construire et le maitriser », explique Rod Boothby, vice-président, de la société. « Le modèle informatique est en train de changer alors pourquoi garder dans l'entreprise des services qui n'ont rien à y faire. C'est également un moyen de faire des économies ».
La solution cloud de Joyent utilise son propre logiciel connu sous le nom SmartOS, basé sur OpenSolaris et ZFS, pour héberger des VM préconfigurées ou animées par Windows et Linux (CentOS, Debian et Ubuntu) et des applications (Smart Technologies) dans un datacenter. L'entreprise affirme que son logiciel lui permet d'obtenir une meilleure utilisation des serveurs des centres de calcul que ses concurrents. Cette augmentation de l'efficacité se traduit par une baisse des coûts pour les clients. « Avec notre appliance Joyent nous proposons une solution software reposant sur OpenSolaris capable de supporter plus de machines virtuelles avec la même quantité de Ram (48 Go) », nous explique Rod Boothby. 
Rod Boothby, vice-président, de la société Joyent
« Nous supportons Windows et Linux dans des machines virtuelles, mais l'intégration de KVM n'est pas encore faite. Nous proposons toutefois un catalogue d'options avec notre partenaire Zeus pour le low balancing par exemple.
Joyent compte déjà plusieurs clients en France dont Venteprive.fr, et ailleurs dans le monde Gilt Group ou Linkedin (pour déployer certains nouveaux services nous précise Rob Boothby). Parmi les principaux partenaires de Joyent, citons Dell qui est venu chercher les briques qui manquent encore chez VMware pour déployer rapidement un cloud privé chez des clients. L'offre PaaS de la société (Virtual Private Cloud) permet de réserver des machines virtuelles à la demande. Précisons pour conclure qu'une équipe Joyent France vient de se monter avec Philippe Weppe à sa tête.
Lors de cette semaine en Californie, nous avons rencontré de nombreuses compagnies et on peut les classer dans deux catégories : celles qui sont nées à l'initiative d'entrepreneurs, et celles qui sont issues d'une bonne étude marketing avec un accès facile aux capitaux. Dans tous les cas, le succès reste une affaire de capital, de travail et de motivation. En mars prochain, nous reprendrons la route pour rencontrer des entreprises innovantes et notre chemin passera cette fois par la Floride et la Californie grâce au remarquable travail réalisé en amont par Philippe Nicolas, de Condor Consulting.
(...)(26/11/2010 13:06:18)HP pourrait lâcher Oracle pour Salesforce sur 35 000 postes
Décidément, les relations ne sont pas au beau fixe entre Oracle et HP. La zizanie pourrait s'intensifier avec l'abandon, par le second, de l'application de CRM (gestion de la relation client) du premier au profit de Salesforce.com. Depuis l'été, plusieurs accrocs ont successivement altéré les contacts au sommet entre les deux groupes. Ce fut d'abord la démission forcée de Mark Hurd, PDG de HP, qui conduisit le PDG d'Oracle, Larry Ellison, à apostropher le conseil d'administration du numéro 1 mondial de l'informatique, puis à embaucher à la présidence de son propre groupe le dirigeant en rupture de ban. Ce furent ensuite les accusations dirigées vers le nouveau PDG de HP, Léo Apotheker, avec la volonté d'amener cet ex-dirigeant de SAP à témoigner dans le cadre du procès TomorrowNow portant sur le vol de logiciels à Oracle (procès à l'issue duquel SAP vient d'être condamné à verser 1,3 milliard de dommages et intérêts).
Il semble maintenant que HP s'apprête à lâcher Oracle Siebel pour le logiciel Salesforce, proposé en mode SaaS, dans le cloud. Un contrat qui concernerait au bas mot 35 000 à 40 000 postes. Si cette décision de migrer est avérée, voilà qui constituerait un sacré pied de nez à Mark Hurd. Pourtant, il ne serait pas ici question de règlement de comptes. Selon un analyste, cité par le site International Business Times, passer à Salesforce permettrait à HP d'économiser beaucoup d'argent. Avec cette migration, HP pourrait réduire sa facture de 40 à 50% par rapport à Oracle Siebel, selon ce qui aurait été rapporté à Trip Chowdhry, analyste chez Global Equities Research. C'est la note qu'il a rédigée à partir de ces informations qui a lancé les rumeurs. Il y précise que Salesforce.com espère annoncer le contrat à l'occasion de son événement annuel Dreamforce qui se tiendra à San Francisco du 6 au 9 décembre prochain.
Pour l'instant, ni HP ni Salesforce.com n'ont souhaité commenté ces informations. En revanche, la société de Mark Benioff est plutôt optimiste sur ces prévisions de résultats. Elle vient encore de relever ses estimations pour son exercice 2011 sur lequel elle prévoit un chiffre d'affaires situé entre 1,647 et 1,649 milliard de dollars. Et elle a indiqué être sur les rails pour atteindre les deux milliards de chiffre d'affaires en 2012.
Illustrations : capture d'écran des applications Siebel et Salesforce (crédit photo : D.R.) (...)
IBM détaille sa vision du cloud
Si la notion de cloud computing est entrée dans les esprits des responsables informatiques, certains détails doivent être soulignés et mieux appréhender. C'est un peu le message implicite qu'a transmis Big Blue, lors d'un séminaire sur le cloud réalisé à Montpellier dans son centre de recherche. Pour Philippe Jarre, General Manager Global Technology Services « les entreprises perçoivent les avantages du cloud, qui devrait représenter 11% des investissements informatiques d'ici 2015 » et d'ajouter « il est nécessaire d'avoir une approche pragmatique et un changement de mentalité ». Il donne ainsi l'exemple du paradigme temps, qui évolue avec des technologies comme la virtualisation où le provisionning de VM passe de la semaine à la minute. Allant plus loin dans cette démarche, Philippe Jarre a indiqué aussi qu'il était nécessaire de spécialiser le cloud et non plus de le cantonner à une masse informe et polyvalente. Il a ainsi annoncé l'inauguration au centre de recherche de La Gaude (à côté de Nice) d'une salle de démonstration de cloud métier (finances, assurance, télécom, etc.)
Une « cloudisation » à la carte, mais sécurisée
S'il n'existe pas une réponse unique à ce qu'apporte le cloud dans une entreprise, IBM a vite compris qu'en matière de test et de développement, les responsables informatiques s'interrogeaient sur prendre de la puissance de calcul chez Amazon pour certains projets. Pour Fady El Kaddoum, responsable cloud, pour GTS France « nos clients veulent un accord contractuel et non pas donner leur numéro de carte bleue » et d'ajouter « nous proposons donc des offres sans engagement, mais aussi des services sur abonnement bénéficiant de réduction sur le prix final ». Cette contractualisation s'accompagne de SLA comme une disponibilité de 99,5%, la possibilité de personnaliser les instances choisies à partir d'un catalogue de services, de priorisation avec un classement Bronze, Argent, Or, mais aussi Platinium voir Iridium pour des demandes particulières.
Si cet exemple est parlant, la stratégie cloud pour une entreprise nécessite néanmoins une méthodologie pour fixer ses besoins et ses capacités de migration vers tel ou tel type de déploiement. Pour se faire, IBM a concocté un Cloud Adoption Framework, capable de visualiser et prendre en compte l'ensemble des éléments nécessaires à la proposition de solutions. « Cet accompagnement est essentiel pour comprendre l'intérêt du cloud et s'adapter aussi à l'orientation des DSI, certains sont plus sensibles à la technologie, d'autres à la réduction des coûts » souligne Dominique Dagois, consultant exécutif chez GTS France. La mise en place d'une méthode s'applique également sur la sécurité. Il s'agit là d'une inquiétude récurrente de la part des DSI. IBM utilise donc un framework securité basé sur le recensement de 5 pôles sensibles (l'identification, la protection des données, sécuriser les applications et les infrastructures virtualisées, mais aussi les infras physiques). La sécurisation doit également se comprendre depuis le cloud et Big Blue propose ses solutions Securities Services, capable de gérer les failles de sécurité (pour exemple IBM qui est partenaire de Rolland Garros a recensé 8 millions d'attaques sur le site officiel du tournoi), protéger les mails et l'accès web, avoir une veille sur les vulnérabilités et un outil de log pour tracer aussi les attaques. Loïc Guezo, spécialiste sécurité chez GTS, a présenté une solution de sécurisation au niveau de l'hyperviseur (pour l'instant disponible avec VMware) qui comprend un IPS, la détection de Rootkit, etc... « l'hyperviseur contient des vulnérabilités qui pourraient être exploitées » souligne-t-il.
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