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Cloud computing
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(29/06/2010 13:56:30)
Avec River, SAP prépare des applications pour le cloud public
SAP segmente sa stratégie cloud entre différentes plateformes de développement. L'une d'elles porte le nom de code « River ». C'est elle qui va supporter les extensions légères destinées à compléter la suite de gestion intégrée que l'éditeur vend aux grandes entreprises. La première application basée sur River, Carbon Impact 5.0, sera présentée le mois prochain et pourra fonctionner sur EC2 (Elastic cloud compute), le cloud d'Amazon.
L'actuelle version de l'offre Carbon Impact, qui permet aux entreprises de mesurer leur impact environnemental, notamment en évaluant leur empreinte carbone (issue d'une acquisition de SAP), est déjà disponible à la demande, mais pas sur un cloud public.
Des développements déjà bien avancés
Cela fait dix-huit mois que SAP travaille sur River, a précisé Vishal Sikka, le directeur technique de la société, dans une récente interview. Les applications River ont vocation à être simples à utiliser. Constituées de quelques douzaines d'écrans, elles sont faciles à assembler et à étendre, a par ailleurs expliqué le dirigeant. Selon lui, l'éditeur a déjà bien avancé sur River dans des domaines tels que la sécurité et l'authentification des données, « qui dans bien des cas font franchement défaut dans 'l'atmosphère' du cloud », estime-t-il.
River sera ouvert aux partenaires avec le temps, de même que d'autres services d'infrastructure, a encore indiqué Vishal Sikka. « La première application sera sur Amazon, mais la plateforme est destinée à être exploitée, au fur et à mesure, sur de multiples clouds, y compris le nôtre. » SAP a choisi d'aller sur EC2 en premier parce qu'il dispose d'une grande expérience sur ce terrain, a ajouté Vishal Sikka. « C'est une façon intéressante de livrer cette première application, mais ce ne sera certainement pas la seule ».[[page]]
En attendant, des applications cloud plus complexes seront basées sur la plateforme de Business ByDesign, la suite de gestion intégrée 'à la demande' qui s'adresse au marché des petites et moyennes entreprises. Disponible depuis septembre 2007 et, depuis lors, limitée volontairement par SAP à une centaine de clients dans le monde (dont une dizaine en France), cette suite intégrée pour PME va s'ouvrir à davantage d'utilisateurs en juillet.
Contrairement à ce que certains éléments avaient laissé penser, la plateforme acquise en 2006 par SAP avec le rachat de l'éditeur de solutions e-sourcing Frictionless Commerce ne devrait finalement pas jouer un rôle central dans la stratégie 'on-demand' de l'éditeur. Cela ne semble plus d'actualité. Cette plateforme « fournit un jeu de composants unique pour des applications de type sourcing », explique Vishal Sikka. Mais son usage devrait se limiter à ce champ fonctionnel.
Au-delà du portefeuille d'applications 'on-demand' qu'il développe (notamment sur la Business Intelligence, mais aussi sur d'autres solutions), SAP ne va guère plus loin dans le cloud avec son offre classique. Par exemple, si les clients peuvent utiliser des services publics tels que ceux d'Amazon à des fins de développement et de test, Vishal Sikka ne vois pas de systèmes ERP de production être exploités de cette façon de sitôt, dans un avenir prévisible, en tout cas. [[page]]
« La technologie n'en est pas arrivée au point où vous pourriez exploiter sur un cloud public une application très sensible pour l'entreprise, et il n'y a pas une seule raison à cela, mais plusieurs », relève-t-il. Il cite bien sûr les habituelles préventions associées au cloud, telles que la confidentialité des informations, l'intégration de données ou encore les obstacles règlementaires. Mais le directeur technique pointe aussi une dimension généralement perçue comme un l'un des bénéfices des clouds publics : leur 'élasticité', c'est-à-dire leur capacité à ajuster les ressources fournies en fonction de la demande. Il présente cela comme un piège potentiel.
Des ressources matérielles trop uniformes : un piège
« Les applications 'critiques' d'entreprise mettent à l'épreuve les ressources sous-jacentes d'un système de bien des façons » rappelle Vishal Sikka. Les applications à la demande telles que la solution de CRM de Salesforce.com ne sont pas très complexes, selon lui. Au contraire, la suite de gestion intégrée de SAP (la Business Suite) met en oeuvre, de façon continue, un grand nombre de processus différents.
« Vous lancez des fonctionnalités analytiques, des processus de longue haleine, des traitements complexes comme ceux qu'impliquent des applications telles que la planification de la demande (demand planning) ou celle des ressources, par exemple ». Par conséquent, estime-t-il, l'approche la plus adaptée dans cette situation, en termes de ressources matérielles, n'est peut-être pas celle qui présente une architecture technique trop uniforme.
Les stratégies d'Azure et d'EC2 pourraient converger avec le temps
Alors que le cloud Windows Azure se présente comme une « platform as a service » (PaaS), fournissant aux développeurs les outils dont ils ont besoin pour construire et déployer des applications web en ligne, le cloud EC2 d'Amazon est avant tout une « infrastructure as a service » (IaaS), offrant un accès à la demande pour des instances de machines virtuelles personnalisables.
A l'occasion du Cloud leadership Forum, récemment organisé par IDC et IDG Enterprise (Santa Clara, 13-15 juin), Tim O'Brien, directeur senior du groupe stratégie plateforme de Microsoft, a comparé les mérites respectifs des deux types de plateformes. Un point de vue qu'il a également présenté à nos confrères de Network World. En premier lieu, Azure simplifie la mise au point d'applications web, ce que ne fait pas Amazon. En revanche, les machines virtuelles d'EC2 présentent l'intérêt de fonctionner avec de multiples modèles de programmation, souligne Tim O'Brien. Selon lui, à terme, l'éditeur de Windows Azure va probablement évoluer davantage vers le modèle IaaS, tandis qu'Amazon fera le chemin inverse vers le PaaS.
PaaS : un modèle de programmation agnostique
« C'est une épée à double tranchant, a-t-il expliqué lors de l'interview. Ce qui est apprécié avec les IaaS, c'est leur modèle de programmation agnostique. Les hyperviseurs de type 1 (machines virtuelles bare metal) ne se préoccupent pas du langage utilisé pour écrire l'application. Peu importe les outils que vous utilisez et les runtimes que vous ciblez. Si l'application fonctionne sous Windows ou Linux, donnez-lui une machine virtuelle et elle fonctionnera très bien. Le problème réside dans le travail supplémentaire que cela représente. Vous êtes responsable de cette machine virtuelle de la même façon que vous l'êtes pour un serveur situé sous votre bureau. C'est vous qui la mettez en route, vous qui l'arrêtez, vous qui lui appliquez les correctifs ou mises à jour nécessaires. Si Red Hat fournit une rustine Linux et que vous avec une machine virtuelle Linux qui s'exécute sur Amazon, vous devrez appliquer cette rustine vous-même. Personne ne le fera à votre place ».[[page]]
Autant d'inconvénients qui n'existent pas avec le modèle PaaS où ces questions sont hors de propos. « Le développement s'y fait de façon fluide : vous codez une application, vous la déployez et elle fonctionnera sur la plateforme fournie par ces runtimes. Dans notre cas, il s'agit de PHP, C#, dans le cas de Google [App Engine], c'est Python et Java. » Néanmoins, le Paas comporte lui aussi ses points faibles. Il est en effet facile d'y bâtir de nouvelles applications, sans avoir besoin d'installer de serveurs en interne ni de logiciels (si ce n'est un navigateur web). En revanche, le modèle PaaS n'est pas forcément optimal pour faire migrer les applications existantes du datacenter vers le cloud.
Les différences entre les modèles vont s'estomper
Microsoft a déjà annoncé qu'il comptait donner (probablement dans les douze prochains mois) la possibilité d'installer un hyperviseur de type 1, pour que vous y faire tourner les applications, a rappelé Tim O'Brien. De son côté, Amazon propose d'une part sur EC2 des machines virtuelles offrant un choix de systèmes d'exploitation Windows ou Linux, et d'autre part, dans le cadre de son activité Amazon Web Services différents outils qui peuvent servir aux développeurs, notamment des bases de données, des services de stockage et d'équilibrage de charge. Tim O'Brien s'attend donc à ce qu'Amazon construise, à terme, une offre PaaS qui ressemblerait davantage à ce qu'est aujourd'hui Azure plutôt qu'à l'actuel EC2.
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Pour l'instant, « la question n'est pas de savoir si l'un des modèles [IaaS ou PaaS] est meilleur que l'autre : ils permettent des choses différentes », statue le directeur senior du groupe stratégie plateforme de Microsoft. Néanmoins, Tim O'Brien croit qu'une convergence va s'opérer sur le marché entre les deux modèles avec, d'un côté, des fournisseurs d'IaaS comme Amazon qui mettront en place les éléments nécessaires pour devenir des PaaS. Et de l'autre, des sociétés comme Microsoft qui complèteront leurs capacités d'infrastructure dans une direction qui facilitera grandement les scénarios de migration. Les différences entre les deux modèles vont alors s'estomper.
Le cloud privé présente peu d'intérêt pour les PME
Lors de son intervention sur le Cloud Leadership Forum, Tim O'Brien a rappelé que les services de cloud public n'apportaient généralement pas autant de personnalisation que les clients le souhaitaient. Malgré tout, le modèle du cloud gagne en popularité à la fois parmi les utilisateurs de grandes entreprises qui voudraient contourner leur département informatique, et au sein des PME qui, elles, cherchent à se débarrasser des problématiques IT. Ces dernières ne vont pas se mettre à installer de clouds privés. « L'expression ne figure tout simplement pas dans leur vocabulaire. Ce qu'elles veulent, c'est faire tourner leur entreprise avec des PC et des téléphones portables et s'affranchir totalement des questions informatiques », souligne Tim O'Brien. A l'évidence, les clouds privés n'apportent pas la même économie d'échelle que les clouds publics, insiste le dirigeant. Selon lui, le coût total de possession par serveur dans un datacenter de 100 000 serveurs est moitié moins élevé que dans un datacenter de 1 000 serveurs.
L'objectif de Microsoft est d'offrir aux clients dans le cloud des fonctionnalités identiques à ce qu'ils auraient s'ils installaient eux-mêmes le logiciel, affirme-t-il. « Si vous pouvez développer une applications pour Windows Server, vous devriez être capable de l'écrire aussi pour Windows Azure », conclut-il.
Pour l'instant toutefois, Microsoft lui-même reconnaît que les versions cloud de ses logiciels n'offrent pas encore l'intégralité des fonctionnalités disponibles dans les versions classiques.
Selon IDC, les responsables IT veulent mixer cloud privé et public
Il existe plusieurs définitions sur le cloud privé et plusieurs personnes estiment qu'il s'agit d'un nouveau terme pour décrire les efforts d'intégration IT, qu'ils réalisent dans leur travail depuis quelques années. IDC le définit lui comme une ressource cloud interne à l'entreprise où l'organisation IT est du ressort du fournisseur de service, en proposant un accès simple et en libre-service, éventuellement par le biais d'un navigateur, ainsi que des options de paiement à l'utilisation.
Ce concept est apparu au cours des dernières années, mais les départements informatiques ont résisté en persistant dans la construction de systèmes intégrés, efficaces et au déploiement rapide. Puis, Ils ont commencé à remarquer que certains acteurs du cloud public avaient atteint les mêmes objectifs qu'eux en construisant de centres de données à partir de zéro. « Ils ont dit, pourquoi ne pas faciliter le travail du CIO en empruntant des éléments du cloud public ? » explique Franck Gens, analyste en chef chez IDC.
L'étude du cabinet d'analyse montre que de plus en plus de sociétés portent un intérêt pour l'utilisation croisée des deux types de cloud, avec une petite préférence pour le privé. Quand on demande quel service spécifique ils souhaitent porter sur le cloud, 75% des sondés répondent les applications de collaboration et 53% les courriels. « Il semble que le confort soit plus grand avec le cloud privé par rapport au public » précise l'analyste. Pourtant, il pense que les entreprises utiliseront les deux clouds en ajoutant « si vous méprisez l'idée du cloud privé, vous êtes en danger, et si vous êtes un arrogant évangéliste du cloud privé, sachez que le public apporte beaucoup de solutions. Virtuellement chaque client, au moins dans les entreprises moyennes, utiliseront un mix des deux ».
Plusieurs applications individuelles devraient aussi utiliser différents types de cloud, avec par exemple, les données sur l'un et l'exécution sur l'autre.
IDC prévoit une croissance importante des services de cloud public dans les prochaines années. Les revenus issus ces services sont estimés à 16 milliards de dollars en 2009 et devraient atteindre 55 milliards de dollars en 2014.
Skema Business School abandonne Google Docs pour Office Web Apps
Mais pourquoi ce changement ? Certes, l'ESC Lille avait conservé une gestion d'annuaire de référence sous technologies Microsoft interfacée avec celui des Google Apps pour la gestion des comptes utilisateurs. « Nous avons signé un partenariat nettement plus complet avec Microsoft et concernant un périmètre beaucoup plus large » indique Frédéric Di Gleria. Ainsi, par exemple, le futur intranet avec des fonctions de réseau social sera conçu sous Sharepoint Online 2010. L'offre Live@Edu est un SaaS directement concurrent des Google Apps mais s'appuie sur les Office Web Apps. Celles-ci, dans le cadre du S+S (Software+Service) de Microsoft, s'interfacent avec Office 2010, par opposition avec les Google Apps qui sont pures SaaS.
Au delà de la bureautique, Skema est actuellement en train de fusionner les SI de ses différents campuspour disposer d'un campus virtuel unique : Lille, Sophia-Antipolis, Paris, Suzhou (Chine), Casablanca (Maroc), et Raleigh (Etats-Unis). Cette fusion va s'opérer au travers du PGI maison Siracuse, développé en technologies .Net de Microsoft. Frédéric Di Gleria précise : « pour l'instant, nous l'hébergeons nous-mêmes mais, à terme, le passer dans le nuage, par exemple sur Azure de Microsoft, est très envisageable. »
Illustration : Frédéric Di Gleria, DSI de Skema Business School, crédit photo D.R.
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Live@Edu est gratuit, comme les Google Apps pour éducation, mais le partenariat signé pour trois ans comprend aussi la souscription à l'offre Campus de Microsoft dont Skema était déjà client. Son coût est indexé sur le nombre d'utilisateurs (et non celui de postes) à temps plein et dépend des logiciels choisis. Le budget final n'est pas encore totalement fixé. L'offre Campus est l'équivalent du contrat Software Assurance pour les établissements d'enseignement supérieur et implique 40 à 60% de remise sur le prix public éducation.
L'offre Campus prévoit, sans supplément de prix, un abonnement à MSDN Academic Alliance (MSDN AA) pour l'ensemble des 7 800 utilisateurs. Il s'agit d'une offre logicielle destinée à l'enseignement supérieur qui permet aux étudiants et aux enseignants de bénéficier des logiciels Microsoft pour la pédagogie (salles de cours, de TP, libre-service pour les étudiants,...) incluant de nombreux produits tels que Windows 7, Windows Vista, Windows Server 2008, Visual Studio 2008, Virtual PC, Visio,...
Le soutien de Microsoft ne s'arrête pas là. Des spécialistes de Microsoft vont intervenir dans les enseignements et l'éditeur va notamment soutenir la création d'une chaire sur le thème « Développement numérique autour des réseaux sociaux ».
Par ailleurs, les incubateurs d'entreprises nouvelles innovantes du groupe Skema vont également bénéficier du soutien de Microsoft. Le communiqué commun de l'éditeur et du groupe d'enseignement supérieur privé détaille ainsi : « Microsoft mettra à disposition des logiciels et supports technologiques aux porteurs de projet des incubateurs Skema. L'entreprise fera également la promotion de son programme BizSpark à travers les entités de Skema auprès des startups. Elle organisera en outre des évènements pour entrepreneurs/développeurs sur les campus de Skema auprès des étudiants - un premier « BizSparkCamp » devant avoir lieu à la rentrée à Lille. De même, Skema associera Microsoft dans ses initiatives de soutien à l'entrepreneuriat local (Sophia Business Angels, mairie de Lille...) et dans son ambition de devenir la business school française la plus accueillante pour les entrepreneurs et les startups du web. »
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Enfin, et ce n'est pas rien en cette période de crise, le groupe Skema est en train de négocier un partenariat dans le cadre du programme MACH (Microsoft Academy for CollegeHires). « Outre sa participation aux forums de l'école sur ce thème, Microsoft poursuivra et renforcera sa politique de recrutement de jeunes talents issus de Skema via ses offres de stages et d'emplois » indique le communiqué commun Skema/Microsoft.
Jean-Philippe Courtois, président de Microsoft International et Senior Vice President de Microsoft Corporation, est diplômé du Ceram (promotion 1983), la composante niçoise de Skema Business School. Il est aussi président du Conseil d'Orientation Stratégique de Skema Business School. « Microsoft soutenait financièrement le Ceram avant la fusion avec l'ESC Lille et, après celle-ci, s'est donc retrouvé à soutenir une école ayant fait le choix de Google Apps, situation qui ne pouvait perdurer sans une improbable ouverture d'esprit » commente Louis Naugès, président de Revevol. Ce cabinet de conseil est l'un des principaux évangélisateurs des Google Apps en France. Si l'ESC-Lille n'a pas été son client, Revevol est intervenu sur des projets similaires comme à l'ESSEC.
Louis Naugès déplore : « il n'est pas dans la culture de Google de financer des écoles et les solutions pour établissements supérieurs sont en principe gratuites ». Habituer à faible coût ou gratuitement les futurs techniciens qualifiés ou cadres supérieurs avec ses solutions durant leurs études reste une stratégie classique des éditeurs de logiciels (à commencer par Adobe et Microsoft). Google a probablement tort de négliger cette voie de promotion de ses offres. Mais le président de Revevol garde un motif de satisfaction : « démontrer concrètement que l'on peut migrer entre offres dans le nuage reste une bonne chose pour le succès du concept ».
Le monsieur cloud de Sun devient celui de Cisco
« Avec toute l'excitation autour du cloud computing, le rôle du réseau a parfois été négligé », explique Lew Tucker lors d'un entretien réalisé à la conférence Structure 2010 qui se déroule à San Francisco (23-24 juin) et où sa nomination a été annoncée. « Fil conducteur à travers toutes les infrastructures impliquées dans l'environnement cloud, le réseau a un rôle important à jouer », a-t-il rappelé. Pour ce faire, il est important que Cisco s'adresse aux développeurs d'applications, pour que ceux-ci puissent intégrer les ressources réseaux de manière plus intelligente. « Nous avons besoin de rendre le réseau de plus en plus programmable », a insisté le directeur technique.
Lew Tucker a commencé à travailler chez Cisco cette semaine. Il est rattaché au CTO de Cisco, Padmasree Warrior, et à Tony Bates, vice-président et directeur général de l'activité Cisco Service Provider. Pour l'instant, il n'est pas encore prévu d'allouer une équipe spécifique à Lew Tucker. « Il y a beaucoup d'activités chez Cisco qui touchent de près ou de loin le cloud computing, l'architecture serveur UCS (Unified Communication System), la délivrance de contenu comme la vidéo qui demande des accès aux ressources réseaux où qu'elles soient. Pourtant Cisco est un nouvel acteur dans le cloud ». Lew Tucker va donc travailler sur la mise en place d'une stratégie cohérente sur ce sujet. Interrogé sur l'avenir de Cisco comme fournisseur de services cloud, le spécialiste de l'équipementier a laconiquement dit que ce n'était pas d'actualité aujourd'hui.
Red Hat multiplie ses offres vers le cloud
« Avec cette version, Red Hat est l'une des deux seules entreprises qui offre une solution complète pour les clouds hybrides », a déclaré Scott Crenshaw, vice-président et directeur général de l'activité cloud de la société. L'autre éditeur mentionné est bien sûr Microsoft, avec sa plate-forme Azure. La première édition du paquet Red Hat Fondations Cloud intègre un ensemble de programmes de la compagnie, une architecture de référence, et un certain nombre de services de consultation et des cours de formation. Les programmes comprennent, Red Hat Enterprise Linux (RHEL), Red Hat Network Satellite, RHEV, JBoss et le logiciel de messagerie de l'entreprise.
Cette annonce autour du cloud est une parmi plusieurs qui ont été dévoilées lors du Red Hat Summit, qui se tient cette semaine à Boston. Ainsi, l'éditeur Open Source a indiqué qu'IBM, NTT Communications et Sawis sont de nouveaux partenaires dans le Certified Cloud Provider Program. Ils se joignent à Amazon, qui a été le premier partenaire de ce programme qui garantit que les utilisateurs peuvent exécuter des logiciels cloud de Red Hat dans ces environnements sans modifications.
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Du côté de RHEV, elle comprend pour la première fois, le support de la virtualisation du poste de travail (VDI) a souligné Navin Thadani, directeur de l'unité d'affaires virtualisation de Red Hat. Il utilisera la technologie de SPICE (Simple Protocol for Independent Computing Environment), protocole graphique de prise contrôle à distance des machines virtuelles. Un outil de conversion pour passer de machines déployées sous VMware ou Xen vers le format KVM a également été ajouté à RHEV 2.2. Ces VM peuvent désormais utiliser jusqu'à 256 Go de mémoire chacune. Red Hat a également annoncé un partenariat avec Cisco. Les deux sociétés ont intégré la technologie Cisco VN-Link dans le noyau RHEV. Cette intégration apporte aux opérateurs de datacenters un contrôle similaire de leurs serveurs virtuels, mais également de leurs serveurs physiques, en simplifiant la gestion et en accélérant ainsi le débit.
(...)(23/06/2010 16:57:57)
AMD Opteron 4000, une vraie puce serveur à partir de 99$
Jusqu'à présent connue sous l'appellation Lisbon, l'Opteron 4000 e, gravée en 45 nm, se destine au marché des serveurs bi-socket qui représente 75% du marché. « Ce segment est en croissance rapide nous explique Bernard Seité, directeur technique chez AMD . « Avec l'Opteron 4000, nous proposons une puce consommant peu et ciblant le marché du cloud computing et du web hosting . »
L'Opteron 4000, qui vient remplacer la puce Istanbul, est en fait une demi-puce Magny-Cours, disponible avec quatre ou six coeurs par socket. Si le 4000 consomme moins d'énergie que la série Istanbul (jusqu'à - 24%), il offre les mêmes performances nous précise Bernard Seité. Commercialisé 99$, le processeur Opteron 4122, qui est au passage la première puce AMD pour serveur vendu moins de 100$, est doté de 4 coeurs à 2,2 GHz par socket (avec 8 Mo de mémoire cache) et consomme 75 watts (mesure ACP). À titre de comparaison, une puce équivalente chez Intel est facturée 167$ selon la dernière liste de prix du fondeur publié le 20 juin dernier.
Une série basse consommation
La famille 4100 comprend également deux puces six coeurs, les Opteron 4162 EE et 4164 EE, consommant juste 32 watts. Cadencé à 1,7 GHz, le 4162 EE est vendu 316$, et le 4164 EE à 1,8 GHz est à 698$. Le fondeur de Sunnyvale a également dévoilé cinq Opteron 4100 six coeurs consommant de 50 à 75 watts à des fréquences comprises entre 2,1 et 2,8 GHz. Les tarifs vont de 174 à 316$.
L'amélioration de performances a été obtenue grâce au passage à la mémoire DDR3, à la vitesse du bus HyperTransport 3.0 qui passe de 4,8 à 6,4 GBit/s et bien sûr aux fréquences supérieures. Bernard Seité assure également que la compatibilité socket et bios des cartes mères sera assuré avec les prochaines générations de processeurs gravés en 32 nm, à savoir la série Bulldozer qui sera présentée en détail à la conférence Hot Chip organisée par l'Université de Sandford. Plusieurs constructeurs dont Dell, Gateways et SuperMicro sont déjà sur les rangs pour intégrer ces puces à leurs gammes serveurs lame selon Bernard Seité.
(...)(23/06/2010 14:31:03)
L'enseignement secondaire se met au cloud
La mise en place d'un cahier de textes électronique Scolastance, hébergé sur le cloud Microsoft, possède, d'après l'éditeur Infostance, des avantages indéniables pour l'ensemble de la chaîne. Déjà, pour les établissements, dont les budgets sont parfois limité, cela apporte de la flexibilité, puisqu'il ne s'agit plus d'un ENT complet disponible sur des hébergements Internet classiques (SaaS par serveur) mais d'un module indépendant et multi-tenant (Saas par cloud), offrant uniquement le cahier de textes. « On peut potentiellement ajuster les services selon les besoins, mais le dépôt de cours et la documentation ne sont pas mis à disposition sur le cloud. Ils sont seulement accessibles par serveur », indique Eric Deckert, responsable commercial Infostance.
On peut noter que le cahier de texte collaboratif est full web : l'enseignant et l'élève passent par un navigateur, et se connectent à l'aide d'un identifiant et d'un mot de passe. Pour consulter ou insérer les devoirs dans le cahier numérique, il n'y aura donc pas besoin d'installer un logiciel. Des économies de papier considérables seront réalisées si le dispositif venait à se généraliser.
Une évolution, pas une révolution
Scolastance n'en est cependant pas à son coup d'essai concernant l'implémentation d'ENT dans les établissements en question. Près de 600 lycées et collèges sont déjà équipés de l'offre de l'éditeur. Cette évolution de la dématérialisation des ressources informatiques et d'une uniformisation de l'offre est en accord avec les recommandations du Ministère de l'Education Nationale qui souhaite généraliser le dispositif d'ici 2011. Cela ne devrait cependant pas bouleverser les habitudes des enseignants utilisant déjà le dispositif Scolastance, assure l'entreprise, puisque le cahier de texte y était déjà inclus.
Crédit Photo: Infostance
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Pour les établissements amenés à adopter le système par la suite, et ne s'étant pas dotés de l'ENT Scolastance par serveur, les enseignants disposeront d'une formation à l'utilisation de celui-ci. « Cette offre permettra aux établissements de sélectionner, s'ils le souhaitent, une offre réduite pour se familiariser au dispositif et d'éventuellement ajouter d'autres options par la suite », souligne Eric Deckert.
Pour les élèves, il n'y aura pas de formation puisqu'il ne s'agira que de consulter en ligne un cahier de texte numérique. Pour Camille Reibel, professeur et administrateur ENTEA au Lycée Henri Meck de Molsheim, équipé de l'ENT, « le cahier de textes numérique Scolastance est beaucoup plus pratique que la version papier car il permet, pour les élèves et les parents, un gain de temps dans l'accès aux informations. L'enseignant peut le remplir de chez soi. » Il affirme enfin que « les élèves changent radicalement de comportement avec la version numérique du cahier de textes qui est consultée régulièrement par plus d'un quart des élèves, tandis que la version papier ne l'était presque jamais ».
Enfin, pour l'éditeur, le choix de la plate-forme Azure semblait être une évidence. L'ENT d'origine était déjà développé pour la plateforme Windows Server, et Infostance souhaitait déployer son cahier de textes le plus rapidement possible dans un cloud. Pour ce marché, aucun appel d'offres n'a été émis car cette solution a été intégrée au partenariat entre Microsoft et Infostance. Celui-ci s'étend déjà sur toute leur offre d'ENT Scolastance, à destination des établissements primaires, des universités ou des institutions.
Gartner prévoit une accélération des dépenses de services Cloud
« Nous assistons à un fort développement de l'adoption du modèle et des services cloud au sein des entreprises et à une explosion des offres proposées par les fournisseurs de services » souligne Ben Pring, vice-président des études au Gartner et d'ajouter « les mentalités ont changé depuis un an avec l'ampleur des déploiements qui portent sur plusieurs milliers de contrats et avec une prise de conscience des décideurs IT considérant ces déploiements comme stratégiques ».
Dans les 5 prochaines années, les entreprises devraient dépenser 112 milliards de dollars, aussi bien sur le SaaS, le PaaS et le IaaS. « Après plusieurs années de gestation, le mode SaaS est au coeur de cloud computing, comme le paiement à l'acte, la multi-location et l'externalisation des services ». Le responsable de Gartner indique « il y a des éléments macroéconomiques pour expliquer en partie cette évolution. Après avoir traversé des turbulences financières pendant 18 mois, les sociétés ont observé à la loupe leurs dépenses. Une solution informatique qui peut offrir des fonctionnalités à moindre coût et avec plus d'agilité a trouvé un écho favorable ».
Un essor d'abord américain
Sans surprise, les Etats-Unis sont en avance sur cette adoption, en représentant 60% du marché mondial des services cloud en 2009, 58% en 2010 et en 2014, ce taux atteindra 50% avec la montée en puissance d'autres régions du monde.
Crédit Photo: EMC
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Ainsi, l'Europe de l'Ouest devrait atteindre 23,8% en 2010 et le Japon 10%. Ben Pring indique par ailleurs « nous ne voyons pas dans nos prévisions une accélération des petits pays ou des régions en développement, au point de dépasser les marchés occidentaux ».
En termes d'entreprises, les secteurs de la finance et des industries manufacturières sont les plus grands consommateurs de services cloud. Les activités de communications et High Tech sont appelées à devenir des leviers de croissance forts, tout comme le secteur public qui démontre un grand intérêt pour le potentiel du cloud. Néanmoins, Ben Pring constate que des interrogations constituent des freins, au premier rang desquelles, la sécurité, la disponibilité du service, la maturité et la viabilité du fournisseur.
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