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Cloud computing

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(18/05/2010 09:28:51)
SapphireNow 2010 : SAP garde le cap sur ByDesign 2.5 et l'analyse en mémoire
L'offre de rachat faite à Sybase braque opportunément les projecteurs sur SAP au moment où s'ouvre Sapphire, la conférence utilisateurs de l'éditeur d'ERP. Cent jours après avoir pris, au pied levé, la succession de Léo Apotheker remercié par le conseil d'administration, le tandem qui assure la direction du groupe se sait attendu sur plusieurs terrains. Les co-PDG Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott se sont engagés à restaurer la confiance avec les clients, douchés par le vif contentieux ouvert sur le coût de la maintenance. Ils ont aussi promis de doper l'innovation et seront jugés sur pièces. Il convenait donc de donner à SapphireNow, l'édition 2010 de la conférence utilisateurs, une certaine solennité. L'événement se tient pour la première fois simultanément aux Etats-Unis en en Europe. Hier, les allocutions d'ouverture se sont faites en duplex entre Francfort et Orlando (Floride), avec un direct sur le Web. Au total, du 17 au 19 mai, SAP prévoit de réunir 50 000 participants, entre les rassemblements allemand et américain et le salon virtuel www.sapphirenow.com (où sont retransmis toutes les présentations et ateliers).
Business ByDesign 2.5 à la fin juillet
Il est coutume de convier à ces conférences des personnalités publiques qui viennent « faire le show ». Pour suivre le fil rouge du développement durable auquel il prétend, SAP a fait intervenir Richard Branson, fondateur de Virgin, et Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, prix Nobel de la paix. Le premier parlait depuis Francfort, le deuxième depuis Orlando. Une heure plus tôt, un autre duplex avait été organisé pour une conférence de presse réunissant les co-PDG, ainsi que le directeur technique, Vishal Sikka. Ce dernier est, depuis les remaniements de février opérés à la direction de la société, le cinquième membre du conseil exécutif de SAP (executive board). Sans surprise, il fut question de mobilité, de bases de données d'un nouveau type et de traitements en mémoire (in-memory). C'est tout l'objet du rachat sur Sybase. Mais les dirigeants ont également insisté sur Business ByDesign, l'offre de gestion intégrée proposée en ligne aux PME et qui ne rassemble toujours qu'une centaine de clients (pour des questions de rentabilité, SAP limite pour l'instant le nombre d'utilisateurs sur sa plateforme).
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La version 2.5 de Business ByDesign, en partie multitenant, sera disponible fin juillet. Elle disposera de fonctions analytiques contextuelles, exploitant la puissance du in-memory, et permettra une personnalisation plus poussée. Les partenaires pourront par ailleurs lui apporter des fonctions complémentaires [autour des outils de reporting]. Il faudra encore attendre plusieurs mois (2011 ?) pour une disponibilité générale de cette application (aujourd'hui disponible sur six pays seulement), mais Jim Hagemann Snabe a réitéré que, loin de se contenter d'être une solution de plus, concurrente des autres, elle va, ni plus ni moins, changer les règles sur le marché du « on demand ».
Sybase continuera à se développer
Revenant sur la transaction avec Sybase, le co-PDG insiste : « Nous n'avons pas acheté Sybase pour acquérir des parts de marché mais pour faire progresser la société. En matière de base de données, nous croyons fermement que l'on va faire évoluer la façon dont les données seront capturées, stockées et analysées, a-t-il indiqué faisant notamment référence au stockage en colonnes utilisé par Sybase pour sa base IQ. De son côté, Bill McDermott a assuré qu'il n'y aurait besoin de réaliser aucune synergie de coûts pour réaliser la fusion entre Sybase et SAP. « Il n'est ici question que de croissance, de satisfaction des clients et d'extension de notre champ d'action. Nous continuerons à fonctionner indépendamment afin que Sybase puisse continuer à se développer dans les solutions analytiques et la mobilité ». SAP, de son côté, restera totalement ouvert aux différentes bases de données, a-t-il réaffirmé. « Chaque société poursuivra sa croissance en tirant parti de ce rachat et on ne verra pas de gens démoralisés comme on a pu le voir dans d'autres cas », a-t-il ajouté en pointant en filigrane les licenciements et départs générés par le rachat de Sun par Oracle.
Le in-memory doit transformer l'usage des applications
Interrogé sur ce qui devrait résulter de concret de ce rachat, Jim Hagemann Snabe a rappelé que la technologie in-memory permettait d'accéder dix fois plus vite aux données placées en mémoire qu'à celles stockées sur disques durs. « Associée aux bases de données en colonnes, elle va permettre de créer des applications d'un nouveau type, apportant des capacités de simulation et capables d'explorer la totalité des données d'une entreprise sur plusieurs années », a-t-il évoqué. Il rappelle que SAP travaille depuis longtemps sur sa technologie in-memory d'abord appelée BI Accelerator (en 2008), puis BW Accelerator, mise l'an dernier au service de l'application décisionnelle Explorer (annoncée sur Sapphire 2009). « Nous l'utilisons en interne pour analyser notre pipeline [opportunités commerciales susceptibles de se réaliser] ».
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Une réponse à Oracle Exadata en préparation ?
Interrogé sur le recours à ces technologies pour le datamining, Jim Hagemann Snabe souligne l'exigence de vitesse requise pour ces applications : « Imaginez ce que vous pourriez faire en accédant, sur un terminal mobile, à des fonctions d'analyse prédictive exploitant l'analyse de données en mémoire. C'est ce genre d'applications dont nous voulons tirer pleinement parti. » Des fonctions in-memory que l'on pourra donc exploiter sur les trois modes de déploiement que SAP promeut désormais avec ardeur : le classique « on-premise » (serveurs internes à l'entreprise), le « on-demand » et les terminaux mobiles.
Intervenant à plusieurs reprises aux côtés des co-PDG, en particulier pour réaffirmer la solidité des technologies Netweaver, le directeur technique Vishal Sikka a ajouté que des appliances (serveurs spécialisés) in-memory permettraient de réduire sensiblement le coût d'exploitation des technologies in-memory. Il indique que SAP travaille dans ce domaine avec HP, notamment, pour concurrencer des solutions comme celles que propose Oracle avec Exadata. Des précisions sur ces produits devraient être données ultérieurement, promet-il.
Pour ce SapphireNow, Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott ont aussi prévu de faire des annonces : "raccorder les équipes de direction aux données du terrain", par les outils mobiles et les solutions analytiques, semble être l'un des mots d'ordre du moment.
CA World'10 : Tout pour le cloud (MAJ)
Après Bill McCracken, le CEO de la compagnie, Ajei Gopal, le vice-président exécutif produits et technologie, a expliqué avec un certain talent comment le cloud allait transformer l'avenir de l'informatique professionnelle. Très pédagogue, ce dernier a particulièrement insisté le fait que l'arrivée du cloud transformait la manière de gérer et de sécuriser les systèmes d'information. « Au lieu d'être un fournisseur de services monolithiques, le pool informatique est appelé à devenir le gérant d'une offre dynamique avec des ressources internes et externes pour fournir des services à des utilisateurs internes et externes », a expliqué Ajei Gopal. « Quand cela se produit, tous les discours rhétoriques sur l'alignement des services informatiques sur le business de l'entreprise deviennent caducs car désormais - pour de nombreuses entreprises - c'est justement le business. On assiste à un changement de paradigme ».
Pour suivre ce mouvement les entreprises doivent bien sûr adopter le cloud, qu'il soit de type IaaS comme chez Amazon, SaaS comme chez Salesforce.com ou PaaS comme avec Azur. Très pragmatique, le dirigeant de CA Technologies ajoute que « bien que nous entrons dans l'ère cloud, chaque innovation en informatique est rentable. Les technologies existantes, y compris les mainframe et les éléments de l'environnement distribué, seront toujours des composants essentiels des datacenters ».
Illustration Ajei Gopal, vice-président exécutif produits et technologie de CA Technologies
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Alors que 60% du chiffre d'affaires de CA Technologies (4,2 milliards de dollars sur le dernier exercice) reste liée à l'activité mainframe, l'entreprise a fait du cloud computing un de ses principaux axes de développement, en insistant notamment sur la sécurité, en proposant une outil de gestion en mode SaaS, a expliqué Tom Kendra, vice président en charge des produits et solutions d'entreprise. « La gestion de la couche de virtualisation et des nouveaux services reposant sur le cloud n'est pas une tâche facile, en partie parce que les technologies ont été installés en plus de - plutôt que en remplacement de - l'infrastructure informatique existante. Ce point nécessite don une approche de gestion hétérogènes, avec des systèmes physiques et virtuelles » poursuit Tom Kendra.
Pour accompagner les entreprises dans leur mutation vers le cloud, l'éditeur met en avant ses solutions avec notamment l'arrivée de Nimsoft On Demand, la déclinaison SaaS de l'outil de monitoring, déjà adopté par Sycom Technologies et American Integration aux Etats-Unis. En complément, Nimsoft présente plusieurs produits dont Unified Monitoring Portal, un outil Web 2.0 très intuitif pour superviser en ligne ses données, et Power Monitor, qui permet aux utilisateurs de cartographier la consommation électrique d'un datacenter et de ses onduleurs dans un seul tableau de bord. Après SMI, l'éditeur a profité de son rendez-vous annuel pour dévoiler sa suite Cloud Connected Management qui vient répondre aux défis posés par les nuages informatiques.
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Cette suite regroupe quatre produits : Cloud Insight pour standardiser les pratiques cloud internes et externes. Cette solution exploitera notamment les données fournies par la toute nouvelle communauté Cloud Commons pour aider les responsables informatiques à prendre les meilleurs décisions; Cloud Compose repose sur un catalogue de composants logiciels pour faciliter la création et le déploiement de services clouds ; Cloud Optimize aidera les utilisateurs à améliorer les services et les infrastructures du nuage ; enfin Cloud Orchestration apportera un contrôle de la production et l'automatisation de certaines procédures. Tous ces outils reposent en grande partie sur des technologies issues des rachats de 3Tera, Oblicore et Cassatt. Les deux premiers composants de cette suite sont disponibles immédiatement les deux autres le seront en juillet et en octobre prochain, a précisé Chris O'Malley, vice-président exécutif en charge du cloud chez l'éditeur. « Vous n'aurez pas besoin d'attendre la fin de l'année pour bénéficier de ce produit, deux briques de base sont déjà disponibles ».
CA a également annoncé trois produits dédiés à la virtualisation, qui sont Virtual Assurance pour surveiller les performances et éventuellement corriger des défaillances dans les environnements virtuels; Virtual Automation, qui déclenche des check-up automatiques de l'infrastructure virtuelle, et enfin Virtual Configuration qui supervise le développement et les changements de configuration pour répondre aux besoins de conformité réglementaire et d'audit. Tous ces produits arriveront sur le marché en juin, mais l'éditeur n'a pas encore fournit une date de commercialisation exacte ni d'informations sur les prix.
L'ADEN trace la voie des clouds communautaires locaux
La commission Infrastructures de l'ADEN a rendu ses propositions pour une stratégie alternative en matière de cloud computing dans le cadre du grand emprunt national. Pour rappel, ce plan prévoit 4,5 milliards d'euros pour le développement de la société numérique, dont quelques centaines de millions d'euros seront consacrés au cloud computing. L'association recense les différentes orientations de l'informatique dans les nuages ; privé, public, hybride et communautaire. C'est ce dernier point qui a les faveurs de l'ADEN et plus particulièrement des clouds communautaires locaux.
Sur le plan de la définition, le modèle communautaire est constitué d'une infrastructure partagée entre plusieurs organisations supportant une communauté précise et ayant des préoccupations communes (justice, éducation, santé, industrie, culture, etc.). L'adjectif local implique la participation des collectivités territoriales à travers des partenariats Publics-Privés pour construire ce type de cloud. Ils s'appuieront sur des datacenters en France, ainsi que sur des plates-formes de services et d'infrastructures numériques mutualisés à destination des entreprises, des administrations, des établissements publics régionaux et des citoyens. L'étude souligne quelques initiatives déjà existantes, comme ITerritoires regroupant 6 territoires Dunkerque, Lyon, Osartis, la Seine et Marne, l'Yonne et Caen, qui se sont engagés à soutenir et à accompagner des projets de datacenters.
L'objectif, à terme, sera de mailler l'ensemble des clouds communautaires locaux au niveau national, pour bénéficier des avantages de la puissance de calcul combinée et de la mutualisation des applications.
Des raisons politiques et industrielles
La mise en avant de ce modèle répond également à des considérations moins technologiques. Devant la domination du continent nord-américain, le cloud communautaire local conforte la souveraineté nationale tant sur le plan des compétences, que sur la localisation des données transitant sur le réseau. La création de datacenters sur les collectivités territoriales implique également des créations d'emplois directs ou indirects, en facilitant le télétravail par exemple.
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Sur le plan industriel, ces propositions tentent de remédier à l'obsolescence du parc de datacenters français. L'étude souligne que 40% des centres existants ont des problèmes d'alimentation électrique et de climatisation. L'idée est donc de répondre à la fois à des considérations environnementales, en construisant des datacenters plus éco-responsables, mais également de productivité en proposant plus de capacité aux entreprises pour les infrastructures et les services en mode hébergé.
Une stratégie en 3 axes
L'ADEN préconise donc un plan en trois axes, le socle de base est constitué par des centrales numériques locales, qui organisent le stockage de données, l'hébergement d'applications, la gestion des flux. L'association précise que ces centrales peuvent aussi bien être des salles de 100 m² que des bâtiments de plusieurs milliers de mètres carrés. On notera que compte tenu de la rigueur budgétaire, un effort particulier sera réalisé sur la mise à niveau des infrastructures existantes et des « investissements incrémentaux » seront mis en place lorsque cela sera nécessaire.
Le deuxième axe porte sur la création de plates-formes mutualisées de services et d'infrastructures numériques pour des activités différentes comme l' e-commerce, l'e-éducation, l'e-administration, etc. Cette agrégation nécessitera la réalisation de Schémas Directeurs de Services Numériques qui définiront les techniques, les cibles visées, les modèles économiques, l'accompagnement, ...
Enfin, le dernier axe s'adresse aux pouvoirs publics, sur les aspects réglementaires, mais également sur le type d'ingénierie juridique sur lequel les collectivités territoriales vont s'appuyer pour investir et exploiter les datatcenters : partenariat public-privé, délégation de service public, société d'économie mixte, ... C'est dans ce cadre aussi que doit être défini la politique de soutien apporté par l'Etat dans le cadre du grand emprunt.
L'ADEN milite pour que des expérimentations régionales soient menées sous forme de partenariats publics-privés dans le cadre de la consultation publique qui sera lancée en mai ou juin 2010.
Crédit Photo: Iterritories.org
(...)(17/05/2010 10:04:46)CA World'10: l'éditeur se rebaptise CA Technologies (MAJ)
Après Computer Associates et CA, l'éditeur répond désormais au nom de CA Technologies, une petite mise à jour sémantique qui entend bien capitaliser sur l'évolution de la société comme fournisseurs de solutions d'administration et de sécurité pour les systèmes d'information classiques et dans le cloud.
L'activité antivirus a par exemple été filialisée et l'avenir semble aujourd'hui passer par le cloud. Avec les solutions pour mainframes, c'est en effet un des principaux focus de l'éditeur durant cette semaine. David Hodgson, vice-président en charge du cloud chez CA Technologies, a par exemple mis en avant un site web maison autour de ces solutions (www.cloudcommons.com) qui a pour ambition de fédérer les contributions des spécialistes maison, des analystes et des partenaires.Laura Mc Cluer, responsable chez CA Technologies, du programme Cloud Community précise que les membres peuvent même échanger des informations et mêmes des notes sur les 3000 fournisseurs de services cloud sur le marché. « Des appréciations qui pourront être objectives avec des étoiles ou subjectives sous la forme de commentaires. »
En complément l'éditeur met également en avant SMI (Service Management Index) une plate-forme permettant de benchmarker les solutions du marché (3 000 à ce jour selon David Hodgson). Pour déterminer par exemple quel service de messagerie hébergé est le mieux adapté aux besoins de son entreprise.
Terminons tout de même par le principal événement de ce dimanche 16 mai, la conférence d'ouverture de CA World 10 avec Bob McCracken, le CEO de la société. Sans surprise, l'ancien cadre d'IBM a mis l'accent sur les changements attendus dans les systèmes d'information des entreprises. Le cloud computing est bien évidemment « le nouveau point d'inflexion de l'industrie IT. (...) Quand les choses changent, nous devons changer. Il faut bouger vers la virtualisation, aller vers le cloud, changer les modèles de coûts». Depuis plusieurs mois, la société occupe le marché et sensibilise ses clients et ses partenaires à cette évolution radicale, avec les sessions de sa Cloud Academy, ses études sur la sécurité des infrastructures dans les nuages ou la perte d'informations. Le dirigeant décrit également sa vision du marché : "Beaucoup de gens continuent de se demander si le cloud va vraiment se répandre. Je leur dis que non; je ne pense pas que le cloud est train de s'imposer. Je sais déjà qu'il va s'imposer puisqu'il est déjà très présent. La virtualisation et le cloud computing vont obliger les entreprises à s'adapter rapidement pour répondre aux demandes du marché et des clients. Nous sommes là pour aider nos clients à acquérir la compétitivité supplémentaire qui leur donnera un avantage supplémentaire pour passer les caps difficiles". Plusieurs rachats significatifs comme Nimsoft, NetQoS et 3tera ont également permis à l'éditeur de générer une partie de ses revenus sur des activités qui ne sont pas liées aux mainframes. Jusqu'à un tiers des 4,3 milliards du chiffre d'affaires réalisé sur le précédent exercice selon un responsable de CA. Le CEO de la compagnie précise encore que des acquisitions se feront encore en 2010 : "nous n'achetons pas de la croissance, mais j'essaie d'acquérir les technologies qui nous permettront de poursuivre notre croissance."
Au sujet du changement de nom de la société, Bill McCracken a eu le dernier mot en racontant une petite anecdote. C'est en effet après avoir constaté qu'en tapant CA dans le moteur de recherche de Google, il obtenait Californie (CA aux Etats-Unis) qu'il a décidé de modifier le nom de la compagnie. Il aurait également pu trouver Canada, Cocaine Anonymous, Crédit Agricole ou encore chiffre d'affaires. Si le nom CA Software a été un moment envisagé selon un cadre de l'éditeur, c'est finalement CA Technologies qui a remporté les suffrages. Un choix curieux car l'acronyme donne CAT, un célèbre fabricant d'engins de travaux ou la cellule de lutte antiterroriste dans la série "24 heures". Un changement de nom qui couterait à l'éditeur de 50 à 70 millions de dollars. CA Technologies devrait également augmenter de 50% son budget marketing (jusqu'à 200 millions de dollars en 2010 donc) pour mieux faire connaître ses ambitions dans le cloud.
(...)(14/05/2010 15:30:38)
EMC World : Un voyage vers le cloud privé
Ironie de l'histoire, à l'heure où le nuage de cendres volcaniques perturbait les liaisons transatlantiques, un autre nuage focalisait l'intérêt de beaucoup de monde à Boston. La vision du cloud privé d'EMC a été le leitmotiv de l'édition 2010 du congrès rassemblant les équipes du spécialiste des solutions de stockage et ses différents partenaires. Au menu, plusieurs annonces ont été faites, comme le lancement du produit Vplex, qui se charge de fédérer les différents équipements de stockage dans un ou plusieurs datacenters éloignés et facilite les échanges d'informations, grâce à un système de cache intelligent. De la même façon, cette gestion du cache a été intégrée à la technologie FAST (fully automated storage tiering) pour les systèmes de stockage, Clariion et Celerra. Couplée avec la capacité de compression des blocs de données inactives, la hiérarchisation des éléments de stockage est optimisée pour devenir plus fluide et plus rapide. On peut également citer, la technologie DD Boost intégrée dans l'offre Data Domain, dédiée à la déduplication des données. Cette solution permet d'accroître les performances des services de backup en améliorant sensiblement les débits (de 5,4 To par heure à 8,8 To par heure pour la solution DD 880).
Orchestrer le lien entre cloud privé et public
Quelques démonstrations ont montré l'intérêt des différents partenariats conclus par EMC. Le premier d'entre eux est la coalition VCE, alliant VMware, Cisco et EMC où chacun apporte son expertise, dans son domaine de prédilection stockage, serveur et réseau. La première illustration du travail commun est l'équipement Vblock qui se décline en fonction des capacités requises par les entreprises. Or la volonté d'EMC, comme l'a rappelé son CEO, Joe Tucci est que les infrastructures soient consommées comme des services. Pour cela, il est impératif de travailler à l'unification des infrastructures.
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C'est dans ce cadre que Pat Gelsinger, COO d'EMC, a dévoilé furtivement dans une présentation le projet Redwood de VMware. Ce dernier repose sur vCenter Orchestrator et sur vCenter Lab Manager pour établir des liens entre les infrastructures du cloud privé et les services des clouds publics. Concrètement des applications issues d'un cloud public pourront migrer vers un cloud privé et inversement. Pour Denis Hoffman, vice-président de la coalition VCE, « notre but est d'apporter une simplicité, une flexibilité aux entreprises dans le cloud computing » et d'ajouter en écho aux propos de Joe Tucci, « à terme, nous offrirons un catalogue de services aux sociétés sans se soucier de l'infrastructure ». Chuck Hollis, CTO d'EMC lors d'un événement à Paris en mars dernier pronostiquait que le cloud transformerait sociétés d'infrastructures en « vending machine », que l'on peut traduire en distributeur de services (comme une machine à, café).
Les opérateurs à l'affût
Ce discours de simplicité et de mise à disposition de nouveaux services sonne très bien aux oreilles des opérateurs télécoms. De plus en plus ces derniers s'immiscent dans le cloud en mettant en avant leur expertise en matière de provisionning et de gestion de facturation. Fort de ce constat, des partenariats stratégiques sont en train de se nouer. Ainsi, lors d'EMC World, Orange Business Services nous a fait part de son intention de travailler sur ce type de relations sans préciser de calendrier. « Beaucoup de nos clients grands comptes réfléchissent sur ce basculement vers le cloud privé et le partenariat que nous avons avec EMC va certainement se renforcer et évoluer prochainement », souligne Philippe Roger, directeur grands comptes d'Orange Business Services. Pour Christian Hiller, PDG d'EMC France, ces échanges vont transformer la relation avec le client, « nous ne vendrons plus directement aux entreprises, mais Orange intégrera nos solutions dans son offre cloud ». L'opérateur a en tout cas invité à Boston près d'une quarantaine de DSI pour se faire une idée des dernières propositions d'EMC.
Selon le CEO d'EMC, Joe Tucci, les clouds publics se compteront par centaines
A l'instar d'Amazon avec EC2 et S3, EMC développe sa propre offre de cloud public baptisée Atmos Online. Depuis mai 2009, cette dernière propose, en libre-service, du stockage et des capacités de serveurs en ligne. Mais EMC concentre la plupart de ses efforts à aider ses clients à construire des clouds privés qui pourront interagir avec des nuages publics. « Nous avons des dizaines de milliers de nuages privés et des centaines de nuages public », a déclaré Joe Tucci. Ce dernier précise que certains observateurs de l'industrie prédisent que le marché des clouds publics sera composé de seulement deux ou trois réseaux de nuages majeurs (Amazon, Google et Microsoft pour ne pas les citer), mais EMC a «une vision très différente du marché ... avec des datacenters internes pour les clouds privées et des centres de calcul externes, via des fournisseurs de services, pour les nuages publics, et ils vont travailler ensemble. "
Atmo Online, le cloud public d'EMC se compose d'un service de stockage aujourd'hui parfaitement fonctionnel et d'une offre de serveurs, encore en phase de test. «Nous avons de vrais clients qui travaillent avec nos solutions, et nous peaufinons à présent nos offres commerciales », précise le dirigeant d'EMC. Ce dernier a fourni ses explications lors d'une séance de questions/réponse avec les journalistes présents à EMC World. Il n'a toutefois pas révélé grand-chose sur les projets d'EMC quant à la technologie Atmos Online, mais a déclaré que la compagnie allait s'appuyer sur des partenaires pour renforcer son offre de serveurs. EMC est évidemment une entreprise de stockage, mais Joe Tucci précise qu'« il y a très peu d'applications où vous avez seulement besoin de stockage. La plupart [des entreprises, ndlr] ont à la fois besoin de capacités de stockage et de calcul ».
Crédits photo : EMC
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Pour la partie serveur poursuit-il, « je préfère le faire avec nos partenaires. Je ne veux pas entrer en concurrence avec ces derniers. Je préfère travailler avec des fournisseurs de services qui possèdent ces ressources. » Joe Tucci explique encore que le groupe et ses partenaires finiront par offrir des services cloud plus complets que ceux d'Amazon car nous « pouvons supporter toutes les charges de travail existantes dans les environnements virtualisés». EMC, rappelons-le, est propriétaire de VMware, qui propose une plate-forme de virtualisation très souvent décrite comme un nouveau type de système d'exploitation pour les réseaux de clouds. Et selon le CEO d'EMC, ces derniers s'appuieront presque exclusivement sur les systèmes x86, qui sont virtualisés par VMware, plutôt que sur les plates-formes Unix ou Mainframe. Avec les derniers processeurs x86 d'Intel pour serveurs, les Xeon 7500, « sur une seule machine, vous pouvez travailler avec un maximum de 1 To de mémoire vive par socket. (...) et avec huit sockets vous obtenez jusqu'à 8 To de mémoire. Ces processeurs sont incroyablement puissants ».
Les serveurs UCS (Unified Computing System) de Cisco, et d'autres technologies seront également essentiels à la construction de clouds privés, poursuit-il. « Si vous cherchez tous les éléments pour construire un cloud privé, EMC ne pourra pas tous vous les fournir. Nous ne fabriquons pas de serveurs. Nous ne construisons pas de solutions réseau ».
Il est par contre resté intraitable sur les questions de sécurité en spécifiant, « nous devons avoir le même niveau d'exigence de protection dans le monde virtuel que dans l'univers physique ».
Sur un autre sujet, Joe Tucci a expliqué comment une évolution vers un stockage centralisé accélérera l'évolution à venir d'un bureau rigide vers une expérience informatique personnelle mobile. Avec des informations stockées de manière centralisées, peut-être dans un service cloud, les utilisateurs seront libres de choisir le dispositif le mieux adapté à leur environnement. Certains voudront un iPad et un smartphone, d'autres pourront choisir un ordinateur portable et un téléphone mobile. « Je pense que le concept d'un ordinateur personnel va radicalement changé. Évidemment, tout va être beaucoup plus mobile. Et il y aura toutes sortes de combinaisons. Je regarde par ici, et il y a un nombre étonnant d'entre vous qui ont des ordinateurs, avec un smartphone juste à côté. »
PagesJaunes confie son CRM en ligne au cloud d'Amazon
Dans un univers où les clients, leurs besoins et leur mode de communication évoluent profondément, les entreprises - même de taille modeste - doivent pouvoir adapter la gestion de leur relation clients (CRM). Dans ce cadre, PagesJaunes Marketing Services propose un service de mailing commercial intitulé Marketing Connect et disponible sur Internet. Il a été présenté lors d'une conférence organisée par la société de conseil Ysance en partenariat avec l'éditeur Open Source SugarCRM.
PagesJaunes Marketing Service compte aujourd'hui 150 collaborateurs, gère 150 millions d'adresses hébergées et route 46 millions d'emails par an. Cette filiale du groupe PagesJaunes s'adresse essentiellement aux TPE et aux PME qui veulent accroître leur réseau de clientèle et en améliorer la gestion. A ce titre, Marc Vallée, directeur informatique de PagesJaunes Marketing Services, confirme que « le site marchand MarketingConnect.fr a été créé pour répondre aux besoins spécifiques des petites et moyennes entreprises qui souhaitent communiquer pour générer du trafic sur leurs sites web, leurs points de vente et développer leur chiffre d'affaires ». Il ajoute que PagesJaunes Marketing Services s'engage à les « aider à identifier leurs contacts, à collecter l'information sur ces contacts et à optimiser le reporting. » De plus, il indique que « le client peut décider soit d'utiliser sa propre liste de contacts, soit d'en acheter une à PagesJaunes Marketing Services qui gère actuellement 26 millions d'adresses. »
Illustration : Marc Vallée, DSI de PageJaunes Marketing Services lors de la présentation de l'offre de service de mailing commercial.
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Une des originalités de ce service c'est que les services web de la solution CRM sont totalement hébergés dans le cloud d'Amazon. A notre connaissance c'est une grande première en France pour un service d'une telle importance pour le développement commercial d'une entreprise. Les chiffres annoncés par la direction de Pages Jaunes Marketing Services sont d'une centaine de milliers de clients d'ici la fin de l'année. Les services proposés sont Mail Performance, un outil de gestion des emails, Mappy, ou encore un outil de comptabilité et le moteur de recherche Exalead.
Selon Marc Vallée, l'installation de la solution de gestion de relation clients est rapide et l'utilisateur peut facilement la personnaliser en fonction de ses besoins. Techniquement, l'outil Marketing Connect a été conçu, en seulement cinq mois, sur la base du produit de CRM en Open Source SugarCRM, que PagesJaunes Marketing Services a adapté et auquel il a ajouté des fonctionnalités. SugarCRM est utilisé par la solution Marketing Connect pour son Backoffice mais aussi pour la recherche de prospects.
(...)
Microsoft Office 2010 face aux Google Apps dans l'entreprise
Microsoft Office 2010 arrive. La disponibilité commerciale du produit sera effective le 12 mai pour les entreprises (et mi-juin pour le grand public). Face à lui, Google agite ses 'Apps'. Toutefois, pour régner demain sur les outils bureautiques des entreprises, il reste encore quelques points à régler dans le face à face qui oppose ces deux grands acteurs.
En premier lieu, en dépit du prix attractif des logiciels Google Apps et des deux millions d'entreprise qui, selon Google, les utilisent déjà, la société de Larry Page et Sergey Brin est encore très loin du compte par rapport à Microsoft. Le taux d'adoption de ses outils le place également derrière des suites comme OpenOffice et Lotus Symphony, d'IBM. On peut estimer, selon nos confrères de CIO.com, que Google a généré en 2009 quelque 50 millions de dollars avec ses 'Apps', soit 0,2% de son chiffre d'affaires total sur l'année (23,6 milliards de dollars).
Microsoft, de son côté, se doit bien sûr de fournir une réponse concurrentielle avec les Web Apps livrées au sein d'Office 2010 (ou accessibles gratuitement pour le grand public sur Windows Live). Mais pas trop, puisque ces applications en ligne vont vraisemblablement rapporter beaucoup moins que la traditionnelle suite Office. Sur son exercice 2009, la division Business de Microsoft, au sein de laquelle Office constitue une pièce majeure, a généré 18,9 milliards de dollars. L'éditeur de Redmond doit maintenant convaincre qu'il évolue dans le cloud de la même façon que Google.
Les analystes pensent que s'il existe un acteur doté de la puissance financière et de l'image de marque suffisante pour prendre le pas sur Microsoft, c'est bien Google. Le chemin est encore long, toutefois.
Forrester souligne la faible pénétration des Google Apps
L'entreprise d'aujourd'hui se voit certes offrir une pléthore d'outils de productivité. Outre Microsoft et ses challengers comme Symphony, on trouve donc des produits uniquement accessibles sur le Web, comme les Google Apps et la suite Office de Zoho. Pourtant, même si le navigateur web est devenu l'outil le plus répandu, le recours aux outils bureautiques dans le cloud reste faible, comparé à l'usage de Microsoft Office, selon une récente enquête de Forrester Research. En mars, le cabinet d'étude a consulté 115 responsables des choix technologiques dans des entreprises situées en Europe et en Amérique du Nord. Seuls 4% d'entre elles utilisaient les Google Apps tandis que 81% s'appuyaient sur Office 2007. Plus encore, un tiers des personnes interrogées prévoyaient de migrer vers la version 2010 d'Office l'année suivante, et un quart dans les deux ou trois ans. [[page]]Dans ce contexte, Google a-t-il une chance face à MS Office dans l'entreprise ? Peut-être pas tout de suite, mais les analyses pensent qu'il figure en bonne position pour creuser son sillon à mesure que les entreprises glissent vers le Web.
« Google est un acteur du Web et c'est lui qui a le plus de ressources pour amener l'entreprise sur ce terrain, affirme Sheri McLeish, analyste chez Forrester Research. Les environnements mixtes dans lesquels Google complète Microsoft représentent l'avenir ». Malgré tout, Sheri McLeish n'est pas encore convaincue du total engagement de Google à l'égard des entreprises. Elle considère que l'interface claire et simple de ses outils qui, de fait, convient au grand public, pourrait s'avérer trop limitée pour une utilisation professionnelle. « Google Wave, par exemple, semble être une bonne idée, mais cet outil a besoin d'une masse critique et il ne l'atteint pas ».
Microsoft a scellé ses fondations dans l'entreprise
Les Google Apps sont tarifées 50 dollars par utilisateur par an avec 25 Go de stockage pour la messagerie Gmail et les outils de sécurité Postini. La conservation des archives est facturée en sus (de 13 à 33 dollars selon la durée). Le mois dernier, Google Docs a été mis à jour : plus rapide, il a amélioré ses capacités de collaboration en temps réel, terrain sur lequel Google dispose justement d'un atout face à Office. Et pour marquer les esprits, le géant des moteurs de recherche a convié 400 CIO pour leur présenter la nouvelle version de son traitement de texte en ligne.
Côté Microsoft Office, outre-Atlantique, le tarif s'étage entre 150 et 680 dollars selon les versions. La version 2010 apportera des déclinaisons Web de Word, Excel, PowerPoint et OneNote, mais qui ne disposeront pas de toutes les fonctions des versions pour poste de travail. Il existera deux versions des Web Apps. Celle destinée au grand public, gratuite, comportera des messages publicitaires. Celle qui s'adresse aux entreprises se déploie dans un environnement SharePoint, accessible dans le cloud via les Online Services de Microsoft. L'entreprise peut aussi choisir un déploiement interne sur ses propres serveurs SharePoint.
Quant aux Online Services, ils rassemblent un véritable arsenal d'applications dans le cloud : le portail collaboratif SharePoint Online, le serveur de messagerie Exchange Online, les fonctions de messagerie instantanée et d'indication de présence OCS et les outils de webconférence Live Meeting. Le tout pour 10 dollars par utilisateur et par mois.[[page]]La difficulté pour Google, c'est que face à lui, Microsoft a acquis une expérience considérable dans le support aux entreprises, insiste Sheri McLeish, de Forrester Research. « Microsoft a scellé ses fondations dans l'entreprise. Cela signifie qu'il peut continuer à demander des tarifs élevés pour les versions complètes d'Office alors même que les Google Apps sont moins chères ou même gratuites ».
Microsoft ne manque pas une occasion de rappeler qu'il s'est construit en travaillant avec les entreprises alors que Google s'est développé avec le grand public.
Google a forcé Microsoft à transformer son modèle économique
Toutefois, même si la présence de Google est faible en entreprise, ce groupe n'en est pas moins devenu un géant qui s'est forgé un nom internationalement connu et des produits qui sont devenus familiers au plus grand nombre, en particulier Gmail. Il ne représente peut-être pas un danger véritable pour Microsoft dans l'entreprise, mais il l'a malgré tout forcé Microsoft à transformer son modèle économique. Ce dernier a dû créer des versions en ligne de ses logiciels bureautiques, baisser les prix, et expliquer aux utilisateurs pourquoi ils devaient débourser autant pour Office et Exchange alors qu'ils pourraient tout simplement passer à Google et réduire ainsi leurs dépenses.
Ce qui constituerait le pire scénario pour Microsoft
« Cette nouvelle dynamique a posé un dilemme à Microsoft qui a dû promouvoir des applications dans le cloud au détriment de ses solutions traditionnelles », réitère l'analyste Roger Kay, vétéran du secteur IT et fondateur d'Endpoint Technologies. Lui aussi considère que Microsoft doit convaincre avec ses Web Apps, mais pas trop. « Il ne tirera pas autant de revenus de ses applications dans le cloud. Il doit donc en faire des outils suffisamment légers que les gens voudront améliorer en accédant au produit le plus coûteux. Microsoft sera réticent à abandonner ce qui lui rapporte. » Ce n'est pas un problème facile à résoudre. Pour Roger Kay, le pire scénario pour la société de Steve Ballmer serait que les Office Web Apps décollent, de même que Exchange et Sharepoint Online, et finissent par cannibaliser les versions classiques d'Office, tout en ne parvenant pas à éliminer les Google Apps.
Google lui-même concède que, pour lui, un succès immédiat dans l'entreprise est quelque chose d'irréaliste. Même s'il reste complètement axé sur cette voie et s'il souligne son avancée rapide sur ce terrain en trois ans. « Les Google Apps sont sortis en 2007. Nous sommes partis de zéro pour atteindre 2 millions d'utilisateurs professionnels aujourd'hui, insiste Rajen Sheth, le responsable produit des Google Apps. Il y a un tel potentiel dans ce domaine et nous sommes sur ce marché pour longtemps. »
VPlex, la vision fédérative du stockage d'EMC a un nom
La question des serveurs de stockage virtuel est essentielle dans le cadre d'un cloud privé. Une problématique supplémentaire se pose quand les éléments de stockages sont éloignés les uns des autres et qu'ils doivent dialoguer et échanger (transfert d'applications, mise en place de VM sur des sites distants, récupération de données en cas d'accident, etc.). Il reste que cette discussion est soumise à des contraintes physiques comme la capacité de transférer de grandes quantités de données dans un temps de réponse réduit. Pat Gelsinger, COO d'EMC, a avancé la solution d'une fédération qui consiste dans un premier temps à collecter l'ensemble des dispositifs de stockage au sein d'un même équipement. Deuxièmement, on créé une fédération laquelle serait composée de pools de stockage, traités de manière uniforme, créant ainsi plus d'agilité pour les sous-systèmes de stockage. Mais le grand concept qui est mis en avant est la géo-fédération, cette capacité de mettre en cache les données des serveurs distants. L'ancien responsable d'Intel a donc dévoilé le fruit technique de cette réflexion, VPlex. Certains y voient une certaine analogie avec la solution d'IBM, Syplex, technologie regroupant les mainframes. Il s'agit en fait d'un appliance qui s'intègre dans les datacenters.
Des appliances dédiés
VPlex combine le déploiement des clusters et un espace tampon pour les données avec une cohérence de cache distribuée intelligente. La solution proposée par EMC se décline en deux solutions : VPlex Local et VPlex Metro. La première est chargée de consolider les éléments de stockage au sein d'un datacenter, tandis que le deuxième gère le lien des ces mêmes éléments entre deux datacenters (à moins de 100 km de distance). Cette limitation de distance s'explique selon Michael Gallagher, responsable produit VPlex, par les limites du protocole de cache utilisé, ainsi que pour éviter une trop grande dégradation de la bande passante. Tous les deux reposent sur la même architecture technologique, comprenant deux VPlex Director avec des processeurs Intel Xeon multicoeur, 32 Go de cache intelligent et une connectivité Fiber Channel de 8 Gbits. Pour le « Local », les fonctionnalités du boîtier unique avec 4 Vplex engines (soit 8 directors) pourront supporter jusqu'à 8000 serveurs stockage virtuel. Pour le « Métro », les deux boîtiers pourront accueillir à travers 4 Vplex engines chacun, jusqu'à 16 000 serveurs de stockage virtuel.
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Michael Gallagher, CTO d'EMC, a assuré que les différents équipements et technologie sont « Array Aware ». c'es à dire qu'ils s'intègrent dans l'existant qu'ils soient EMC ou non. Dans le cadre de la solution « Metro », elle s'appuie sur VMotion de VMWare pour migrer les machines virtuelles sur des sites distants avec différentes applications Microsoft, SAP et Oracle. Elle est également compatible avec Windows Server 2008 R2, Hyper V et Live Migration pour assurer cette migration. L'interopérabilité s'étend à Oracle VM 2.2 avec Oracle Entreprise Linux , mais aussi Red Hat Linux.
VPlex Geo, qui permet le dialogue en mode asynchrone entre des datacenters situés sur des continents différents et VPlex Global, qui sera capable de gérer les données stockées en mode synchrone et asynchrone n'importe où dans le monde, viendront compléter cette gamme d'appliance au début de l'année 2011.
Le prix des produits présentés débutent à partir de 77.000 dollars. Il sera aussi possible d'acheter une licence logicielle pour le prix de 26.000 dollars.
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