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(13/04/2010 12:20:20)
Entre Salesforce.com et VMware se profile VMForce
Sous le nom de VMForce, Salesforce et VMware s'apprêtent à dévoiler un partenariat dont on ne sait pour l'instant pas grand-chose. Comme il l'a déjà fait plusieurs fois, notamment pour ses collaborations avec Google, Marc Benioff, le PDG de Salesforce, cherche à éveiller la curiosité. En se rendant sur le site vmforce.com, on découvre le dirigeant en conversation avec Paul Maritz, le PDG de VMware, et l'on apprend simplement qu'une présentation commune y sera faite mardi prochain : « VMForce is coming. See it here live on April 27 ». L'annonce aura lieu à 10 h 30 du matin, PDT (Pacific Daylight time), soit à 19 h 30, à Paris.
On peut raisonnablement penser qu'il s'agira en partie d'une offre de services de virtualisation en ligne, mais il pourrait y avoir d'autres prolongements. VMware a récemment fait un pas vers le développement, avec l'acquisition de SpringSource, éditeur d'outils Java, et vers les applications, en rachetant à Yahoo, au début de l'année, la messagerie collaborative en ligne Zimbra.
De son côté, Salesforce.com a depuis longtemps élargi son champ d'action au-delà des applications de gestion de la relation client (CRM) avec l'ouverture de sa plateforme de développement en ligne Force.com et de sa place de marché de logiciels AppExchange. Plus récemment, il a complété son offre de solutions de comptabilité avec FinancialForce.com qui résulte d'un partenariat avec l'éditeur Coda (racheté en 2008 par le Néerlandais Unit 4 Agresso).
Illustration : site VMForce
Le club des utilisateurs de SAP francophones change de président
Claude Molly-Mitton a été élu le 23 mars dernier président de l'USF, le club des utilisateurs de SAP francophones. Responsable veille et relations extérieures au SCN AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat, en charge du projet de PGI d'exécution budgétaire Chorus), il succède à Jean Leroux, DSI d'Aelia (Relay...), qui fut le premier DSI en titre à être président de ce club.
Jean Leroux reste membre « de base » du Conseil d'Administration mais pas du Comité Exécutif. Après un mandat très éprouvant de deux ans, marqué par la crise du contrat de maintenance Enterprise Support, il a en effet souhaité prendre un peu de recul. Rappelons que les fonctions au sein de l'USF sont bénévoles et s'ajoutent à une carrière professionnelle chargée.
1 500 jours hommes de travail
au travers de 15 commissions en 2009
Le nouveau président du club a d'ailleurs déclaré : « Je veillerai personnellement à ce que l'USF, fort de ses 20 années d'existence, conserve ses principes et ses valeurs fondatrices de partage, d'échange, d'objectivité, d'autonomie de jugement et de parole. Ces valeurs sont démontrées quotidiennement par l'investissement de ses adhérents qui ont consacré en 2009 plus de 1 500 jours hommes de travail à travers ses 15 commissions. Cette implication est une force pour l'USF. Elle est très profitable pour celles et ceux qui ont compris tout l'intérêt, le gain de temps et le gain financier que peut apporter le partage d'expériences ciblées, l'influence positive sur l'éditeur ou bien l'obtention d'informations privilégiées de toute nature par le canal de l'USF. »[[page]]Claude Molly-Mitton a également profité de son élection pour annoncer que la prochaine convention aurait lieu à Nantes du 12 au 14 octobre 2010 : « Près d'une trentaine de partenaires ont déjà décidé de nous accompagner lors de cet événement. »
Ingénieur INSA Lyon (Informatique) de formation, Claude Molly-Mitton est âgé de 45 ans. Il a été analyste au CXP, journaliste directeur de rédactions au sein de la chaîne de télévision Computer Channel (groupe France Télécom), Directeur Général de Computer Channel, Directeur des services chez Wanadoo Portails. Depuis quatre ans, Claude Molly-Mitton est responsable de la mission veille et relations extérieures au sein de l'AIFE (Ministère du Budget). Il est également membre permanent du Collège de l'Académie de l'Intelligence Economique et membre du comité « Intelligence Economique et Stratégique » du Conseil National des Ingénieurs et des Scientifiques de France.
L'USF prépare un livre blanc sur l'outil SAP Solution Manager
Pour son séminaire de printemps, l'USF, club des utilisateurs SAP francophones, a choisi de revenir sur la problématique du changement, la semaine dernière à Paris. Changement nécessaire, mais souvent subi ou imposé. « C'est une assez vieille thématique, a reconnu Jean Leroux, président de l'USF. Nous la revisitons en tenant compte de l'impact des réseaux sociaux dans l'entreprise. Il y a derrière les technologies qui évoluent des hommes et des femmes qui représentent le capital humain de l'entreprise et qu'il faut accompagner dans ces bouleversements. » Pour en parler, le club avait convié plusieurs experts (voir encadré) qui se sont attaché à mettre en perspective la logique d'intérêt collectif du travail collaboratif.
Ce fut aussi l'occasion d'une première apparition publique pour Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, qui vient de succéder à Pascal Rialland. Si Jean Leroux a apprécié que le nouveau patron français ait réservé cette primeur à ses utilisateurs, la démarche est somme toute logique. Au plus haut niveau, l'équipe de direction de SAP revient en effet sans cesse, depuis le début de l'année, sur la nécessité de retrouver la confiance des clients. Nicolas Sekkaki a donc réitéré la volonté d'être à leurs côtés et de redévelopper un 'capital sympathie'. « L'USF est un formidable forum d'échange pour comprendre vos besoins et où vous voulez aller ».
L'USF s'emploie à maîtriser Solution Manager
A l'instar des deux co-PDG de SAP nommés début février, le DG français a lui aussi mis l'accent sur la capacité à délivrer des produits innovants et sur la co-innovation avec les clients. Cette dernière fait apparaître de nouveaux usages à créer, notamment autour de la business intelligence et des réseaux sociaux. SAP n'est plus uniquement synonyme d'ERP, a rappelé Nicolas Sekkaki : « ERP, BI et données sont absolument complémentaires ». Le dirigeant veut aussi se concentrer en interne sur ses collaborateurs « pour qu'ils comprennent le sens de la transformation de SAP ». En février dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de la société, avait à ce sujet évoqué le mal-être des équipes révélé par une enquête de satisfaction interne, en particulier en Allemagne. Il avait alors souhaité refaire de SAP une 'entreprise heureuse'.
Dans un point d'étape sur les travaux en cours à l'USF, Jean Leroux a annoncé les prochains livres blancs. Le premier porte sur la BI, avec l'objectif de décrypter la stratégie et la feuille de route de BusinessObjects. Le président du club a également salué le groupe de travail sur la formation et son livre blanc sur les bonnes pratiques. Un troisième document sortira à la fin de l'année sur le Secteur Public. Enfin, l'équipe préparant le livre blanc sur Solution Manager, l'outil de suivi des applications SAP, est venue présenter aux adhérents l'avancée de ses travaux. Ceux-ci s'appuient en partie sur les retours d'un questionnaire soumis aux utilisateurs (jusqu'au 23 avril 2010). Le livre blanc est réalisé en collaboration avec Logica et en lien avec l'éditeur pour les questions techniques. « SAP nous fournit des intervenants de grande qualité », estime le groupe de travail qui, en revanche, n'oublie pas de rappeler que l'utilisation de Solution Manager (outils de déploiement et de gestion des applications) a été imposée aux utilisateurs : « vous l'installez ou bien vous n'avez pas la clé de licence ». « C'est le changement par décrêt », a lancé une adhérente depuis la salle, faisant référence à l'une des présentations d'experts de la matinée.
Illustration, Jean Leroux, président de l'USF, D.R.
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« Nous avons besoin de vous pour ce livre blanc sur lequel nous avons adopté un mode projet, a expliqué Eric Brehm, responsable du groupe de travail sur Solution Manager. De nouvelles fonctions arrivent dans 'SolMan' à un rythme effréné, l'objectif est d'évaluer l'apport de valeur pour l'entreprise, les moyens nécessaires, le niveau de complexité et de maturité. Nous souhaitons aussi présenter des retours d'expérience et proposer quelques scénarios de mise en oeuvre. Et puis, essayer de comprendre les services de l'Enterprise Support [le contrat de maintenance avancée], dont certains sont liés à Solution Manager. »
Un outil d'analyse du réseau social pour l'USF
Un peu plus tôt dans la matinée, Jean Leroux a montré comment le club utilisateurs pouvait lui-même tirer parti de la dynamique des réseaux sociaux. L'USF a posé les premières pierres d'un outil qu'il aimerait mettre à la disposition de ses adhérents à l'automne prochain, à l'occasion de sa convention annuelle. Il a commencé à mettre en place, sur son site web, l'application SNA (Social network analyser), développée par le centre d'innovation de SAP BusinessObjects.
Celle-ci fait apparaître les liens et les échanges établis au sein d'une communauté. Déjà déployée en interne par l'éditeur allemand, elle a aussi été retenue dans le cadre d'un projet mené par la Ville d'Antibes. Depuis plusieurs mois, il est possible de télécharger librement ce logiciel (sur http://sna-demo.ondemand.com/), encore sous forme de prototype, pour en découvrir les fonctions et imaginer des mises en oeuvre concrètes.
Sur le Printemps de l'USF, Jean Leroux a présenté trois cas d'usage appliqués aux données du club, ce dernier regroupant 2 348 membres représentant 411 sociétés. Des fonctions de BI permettent d'abord d'explorer les commissions à la recherche d'adhérents spécialisés sur un secteur d'activité. Utilisé comme un moteur de recherche, l'outil peut aussi servir à récupérer des informations sur un thème précis (par exemple, les montées de version). Enfin, Jean Leroux a illustré l'aspect réseau social de SNA. « Cela devrait nous permettre de tirer profit des technologies au service d'une communauté, a conclu le président en soulignant que « sans la co-innovation » [chère à SAP], le club n'aurait pas pu démarrer ce projet (réalisé, précise-t-il, par un étudiant effectuant son stage Epita). (...)
Les clubs utilisateurs d'Oracle veulent du concret
L'Aufo, l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, a tenu ce lundi 22 mars sa conférence annuelle, à Paris. Les sujets liés à l'intégration de Sun ne sont pas encore à l'ordre du jour, le club préférant aborder des préoccupations plus immédiates (les impacts de la crise sur les départements IT, les retours d'expérience...) ou revenir sur certaines problématiques propres à l'offre d'Oracle (la dématérialisation dans l'E-Business Suite, le support, AIA, CRM On Demand ou encore, la technologie 11G). Le feu vert donné pour le rachat de Sun ne remonte qu'à deux mois et l'Aufo attend que le rapprochement se concrétise pour en parler. « C'est encore récent, il faut d'abord que l'on nous prouve qu'il y a quelque chose au-delà des annonces », considère Jean-Jacques Camps (photo), DSI d'Air Liquide Ingénierie et président du club. Pour autant, l'Aufo est loin de se désintéresser de la question et l'association n'a pas attendu que l'autorisation de rachat soit accordée par Bruxelles pour essayer de créer un groupe d'utilisateurs Sun ; sans succès encore, mais c'est l'un des objectifs de l'année en cours.
Des groupes Sunopsis, Hyperion et bientôt BEA
En 2010, le club souhaite étendre l'activité de sa communauté. Un groupe BEA va notamment se constituer qui s'ajoutera aux autres groupes déjà créés au sein de l'Aufo pour accueillir les utilisateurs des offres rachetées par Oracle, comme Siebel, Sunopsis ou Hyperion. Seuls les clubs JD Edwards et PeopleSoft gardent une indépendance de fonctionnement tout en s'appuyant sur la même délégation générale. Ils participent notamment à la conférence annuelle. « Nous avons longuement discuté de la fusion de nos trois groupes, mais nous aurions risqué de perdre une partie de l'implication des personnes », explique Jean-Jacques Camps. Favoriser l'échange entre ses membres reste l'une des priorités de l'Aufo, en restant centré sur « la vraie vie et pas forcément sur la dernière version d'un produit ou le PowerPoint sur lequel tout va bien, alors qu'en réalité le spécifique reste souvent obligatoire », rappelle le président de l'association qui insiste sur la totale indépendance de son organisation vis-à-vis de l'éditeur de Redwood Shores.
Photo : Jean-Jacques Camps, président de l'Aufo
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Le club compte 800 personnes représentant une centaine d'entreprises et d'administrations, les deux tiers situées en Ile-de-France, un quart dans les autres régions et le reste hors de France (en Belgique et en Suisse). En 2009, un nouveau groupe a été lancé en Algérie. Le Maroc devrait être le prochain objectif d'extension. « Plus nous serons nombreux, plus fructueux seront les échanges. Du moment que l'on utilise la même langue de travail, que l'on se trouve dans une zone géographique qui n'oblige pas à des déplacements trop longs pour participer aux événements et que l'on se retrouve autour de préoccupations métiers communes », souligne Jean-Jacques Camps.
Des formations pragmatiques
En pratique, les membres se voient proposer une vingtaine de commissions par an sous forme de deux demi-journées thématiques ponctuées de témoignages. « Nous n'évoquons pas les lendemains qui chantent mais les mises en oeuvre qui existent ». Parmi les sujets récurrents : Comment produire un projet international et comment effectuer une montée de version. Parallèlement, des groupes de travail rassemblent des utilisateurs toute l'année autour d'une problématique commune : le CRM dans le secteur pharmaceutique, le secteur public, les systèmes géographiques... Enfin, tous les 3e jeudis du mois, une webconférence propose de découvrir un produit pendant l'heure du déjeuner (récemment, le User Productivity Kit, un logiciel de formation).
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Pour la troisième année, la remise des trophées a constitué le point d'orgue de la conférence annuelle des utilisateurs francophones d'Oracle. « Ils viennent apporter reconnaissance et visibilité aux projets efficaces et astucieux qui ont fait leur preuve depuis trois à six mois », met en avant Jean-Jacques Camps. Sur les douze dossiers finalistes du crû 2010, les quatre retenus l'ont été sur des critères de création de valeur, de mesure du bénéfice pour les utilisateurs, d'innovation et de créativité, a rappelé Françoise Hemery, la présidente du club JD Edwards en les présentant.
Un trophée pour une architecture Oracle RAC 11g Extended
Le Groupe Hospitalier du Havre s'est vu décerner le Prix de la technologie. Avec l'aide de la SSII Digora, il a mis en place une architecture Oracle RAC (Real application cluster) 11g 'étendue', composée de trois clusters (un de six noeuds et deux de deux noeuds), répartis sur deux datacenters et permettant une réplication totale. Chaque serveur dispose de son propre SAN. Cette application à haute disponibilité, en production depuis un an et demi pour traiter le dossier médical du patient, est désormais utilisée aussi par le SAMU.
24 mois pour déployer l'ERP E-Business dans une PME
Le trophée Application a été remis à Altis Semiconductor pour son application de GMAO (gestion de maintenance) transactionnelle et décisionnelle centralisée sur PeopleSoft et intégrée au SI de gestion.
Le Coup de coeur du Jury est allé à Teisseire, pour son déploiement « rapide et pratique » de l'ERP JD Edwards. Enfin, le Grand Trophée d'Oracle est revenu à l'éditeur de logiciels Bodet, une PME de 500 personnes qui, en 2004, alors que son SI reposait sur de nombreux développements spécifiques, a décidé de migrer vers un ERP. L'entreprise a déployé tous les modules de la E-Business Suite en 24 mois.
Chaque année, le lauréat du Grand Trophée est invité à se rendre à la grand'messe d'Oracle, OpenWorld, qui se tient à San Francisco, au Moscone Center. L'édition 2010 se tiendra du 19 au 23 septembre prochain. L'an dernier, le trophée avait été remporté par Webhelp et en 2008, par Soletanche-Bachy (voir ci-dessous son témoignage sur OpenWorld).
(...)(17/03/2010 09:30:46)Gestion de la relation client : Pegasystems rachète Chordiant
L'Américain Pegasystems, spécialisé dans les outils de gestion des processus métier appliqué à la relation client (CRM), rachète son compatriote Chordiant, fournisseur de solutions et services de CRM. Celui-ci se voit offrir 5 dollars par action ce qui le valorise à 161,5 millions de dollars. En décembre dernier, le Californien Chordiant (la société est basée à Cupertino) avait déjà reçu une offre de rachat, d'un montant de 105,1 millions de dollars, émanant de CDC Software (qui édite notamment le logiciel de CRM Pivotal, ainsi que l'ERP Ross Enterprise). L'opération n'a pas abouti, l'offre ayant été refusée par les actionnaires. Les solutions de Chordiant permettent aux entreprises qui gèrent un important portefeuille de clients d'interagir avec chacun de façon personnalisée et « intelligente », en temps réel, au travers de l'ensemble des canaux de contacts, en particulier le centre d'appels. L'agent ou l'opérateur est guidé dans sa conversation avec le client en tenant compte des précédentes interactions, mais aussi des réactions de son interlocuteur, de ses réponses et, même, de son humeur.
Des solutions verticales dans la santé et l'assurance
Pour Ray Wang, analyste d'Altimeter, le rachat opéré par Pegasystems est pertinent puisque Chordiant vend des produits centrés sur les processus de CRM. Il souligne par ailleurs que les éditeurs ont tous les deux développé et mis l'accent sur des solutions verticales, notamment dans les secteurs de la santé et de l'assurance. « La gestion de la relation client n'obéit pas à des processus figés comme la finance. Il faut s'adapter aux besoins des interlocuteurs, rappelle l'analyste. Cela implique de déployer des processus complexes, reposant sur des règles, en particulier dans l'assurance. Si le client va au-delà de ce qui est prévu, comment faut-il réagir, que doit-on lui répondre ? » Les deux éditeurs ont déjà des comptes en commun, tels que Citibank, précise Alan Trefler, PDG de Pegasystems. Chez ce client, Chordiant est utilisé par le service client qui reçoit les appels entrants et les logiciels de Pegasystems servent à gérer les processus métier appliqués aux réclamations liées aux cartes de crédit. Pegasystems est l'un des derniers acteurs indépendants du BPM après le rachat de Savvion par Progress Software et de Lombardi par IBM. Photo : Chordiant (...)
Lu pilote ses promotions avec un décisionnel adapté
Selon une étude Iri France, en 2009, 17,2% du chiffre d'affaires de la grande distribution concerne les opérations promotionnelles. Si les ventes sous promotion sont d'importance croissante, leur gestion est particulièrement complexe pour les services commerciaux des fournisseurs de la grande distribution, particulièrement dans l'agro-alimentaire. La difficulté réside notamment dans la nécessité de traiter en temps réel un grand nombre d'informations pour que l'industriel optimise ses propres campagnes afin d'accroître son chiffre d'affaires. Dates, mécaniques et produits concernés d'un plan de promotion doivent être appréhendés synthétiquement pour couvrir les besoins de gestion, de communication et d'organisation des industriels. Les vendeurs terrain doivent également pouvoir disposer des informations en temps réel afin d'être pro-actif auprès des grands distributeurs. Pour atteindre ces objectifs, Lu a donc choisi l'offre progicielle de Business Intelligence de l'éditeur français Tilbury. L'éditeur décrit ainsi les fonctionnalités fournies à Lu : « Le planning promotionnel permet une vision synthétique et graphique de l'activité en cours et à venir sur toutes les enseignes. L'utilisateur sélectionne une enseigne et cible son action en filtrant les dates de remontées et les dates de consommations du prospectus ou autres supports. Une fois l'opération choisie, l'ensemble des produits ouverts sur cette opération apparaît et un plan de vente est généré automatiquement. La fonction reporting de l'outil permet une diffusion et une consultation en temps réel des informations portant sur la revente (en CA et en UVC) par la Direction Nationale des Ventes et le service prévisions des ventes. » Le coût global du projet n'a pas été communiqué. (...)
(08/03/2010 16:38:15)IBM condamné à payer plus de 11 millions d'euros à la MAIF
Le tribunal de grande instance de Niort a donné raison à la MAIF dans son contentieux l'opposant à IBM, selon une information de notre confrère Sébastien Kerouanton de la Nouvelle République. Les faits reprochés portent sur la livraison tardive d'un projet baptisé « GRS » (gestion de la relation sociétaire) en en avril 2006 pour un prix de 7.302.822 euros. Après plusieurs retards et réévaluation du projet (jusqu'à 18 millions d'euros pour la partie financière), la société d'assurance met fin à la collaboration et la partie judiciaire débute. IBM et sa banque BNP Paribas Factor ont demandé 13 millions d'euros à la MAIF, au titre de factures impayées et des dommages et intérêts pour rupture abusive et unilatérale de leur contrat. De son côté, la MAIF qui demandait 19 millions d'euros de réparation, a démontré, par un rapport d'expert indépendant qu'IBM « a obtenu le contrat aux termes de manoeuvres consistant à faire croire qu'elle maîtriserait l'ensemble des paramètres du projet ». Les juges de Niort ont souligné « les lacunes majeures » du projet d'IBM, conduisant à « une adhésion viciée et une réticence dolosive ayant affectée la validité du contrat ».En conséquence, la juridiction condamne la société informatique à verser « 1,6 millions d'euros à la MAIF et à lui verser 9,5 millions d'euros au titre de dommages et intérêts ». IBM devra verser les sommes indiquées même en cas d'appel, car soumises à exécution provisoire. Cette affaire n'est pas sans rappeler le cas Optimia d'EDF-GDF, au début des années 90. Le groupe énergétique avait souhaité mettre en place une gestion spécifique de sa clientèle. Après plusieurs intervenants et autant de péripéties, IBM devient maître d'oeuvre en 1998, mais demande un délai et un financement supplémentaires en 2000. Conditions refusées, par le comité de direction qui prend, également acte de l'arrêt de l'épisode Optimia Cible. L'aventure s'est soldée par 8 années d'efforts et près de 2 milliards de francs (soit 300 millions d'euros) d'investissements. (...)
(25/02/2010 16:24:20)L'éditeur d'ERP Infor veut augmenter sa notoriété
Alors qu'il figure au Top 5 mondial des éditeurs d'ERP, derrière SAP et Oracle, dans la roue de Sage et probablement devant Microsoft, l'Américain Infor reste encore mal connu. Pour remédier à ce manque de notoriété, il a lancé fin 2009 une campagne publicitaire (d'un coût total de 20 M$) qui se poursuit en février par un affichage dans les gares et les aéroports en Europe. « Elle est un peu agressive, provocatrice, reconnaît Benoît de la Tour, vice président senior et directeur général de la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique. Outre-Atlantique, cette campagne s'est notamment illustrée dans la presse sous la plume du caricaturiste du New Yorker, Steve Brodner. Sur un mode satirique, elle campe l'éditeur face à des concurrents qualifiés de « gros ERP » qui semblent peu à l'écoute du client et moins prompts à répondre à ses besoins [On peut retrouver cette illustration sur le site de Steve Brodner]. Le message est également axé sur la réduction de la facture globale : « Avec Infor, le coût total de possession est plus bas, traduit Benoît de la Tour. Notre agence a fait un important travail en amont pour préparer la campagne. Beaucoup de nos clients nous ont dit que lorsque le sponsor de leur projet devait présenter le budget au président de l'entreprise, le manque de notoriété d'Infor entraînait un niveau de justification supplémentaire ». Les partenaires eux-aussi ont souffert du manque de visibilité. Un expert de l'industrie du logiciel à la tête de la stratégie Les efforts sur l'image ne visent donc pas seulement les clients à gagner mais aussi la très confortable base installée (70 000 clients dans le monde) dont les dépenses de maintenance assurent la moitié du chiffre d'affaires annuel de 2 Md$. Des clients plutôt fidèles et surtout, candidats potentiels aux extensions fonctionnelles. Le portefeuille européen compte 17 000 clients dont 3 800 en France. « C'est aussi ce qui nous a permis de traverser les trous d'air », souligne Benoît de la Tour. Les premières semaines de 2010 ont également vu le recrutement de Bruce Richardson, nommé responsable de la stratégie (chief strategy officer) de l'éditeur. Analyste d'AMR Research pendant de nombreuses années, il a déjà vécu plusieurs cycles d'expansion/récession dans l'industrie informatique et connaît particulièrement bien le marché des progiciels de gestion. Détenu par le fonds d'investissement Golden Gate Capital et dirigé par Jim Schaper, Infor a racheté en quelques années plusieurs dizaines d'éditeurs, parmi lesquels Baan et SSA (produit BPCS) dont il a fait évoluer les ERP, sous le nom de LN et LX. Son catalogue comporte aussi les progiciels intégrés Adage (d'ex Agilisys/SCT), adapté aux industries de mélange (agro-alimentaire, chimie/pharmacie...), et SyteLine, ainsi que de nombreuses solutions périphériques, spécialisées sur la chaîne logistique (SCM), le cycle de vie des produits (PLM), la relation client (CRM), la gestion de la performance économique (EPM), les outils financiers, ou encore les ressources humaines, en France notamment avec l'absorption d'Anaël. [[page]] Cent nouveaux clients en France en 2009 A Paris, fin janvier, l'éditeur a réuni ses clients français, dans le cadre de sa conférence Inforum. Ce rendez-vous lui permet de faire le point sur la stratégie SOA (architecture orientée services) qu'il conduit sur les nouvelles versions des logiciels, même si beaucoup d'utilisateurs exploitent encore d'anciennes versions. Dans un contexte économique difficile, la filiale a réalisé en 2009 une progression de 7% sur ses ventes de licences et de 5% sur son chiffre d'affaires, indique Benoît de la Tour. Toutefois, ce ne sont pas les ERP qui ont tiré les ventes de licences, mais les produits complémentaires et notamment la gamme de logiciels financiers Anaël. « Ces équipes sont là depuis très longtemps, elles ont une relation très forte avec les clients », rappelle le vice président pour l'Europe. Il précise aussi que le marché s'est caractérisé par de plus petites transactions et par des ventes croisées sur les solutions étendues (décisionnel, SCM, GMAO) : « Nous avons vendu à notre base installée des services qui peuvent les aider à traverser la crise, en améliorant la gestion de leurs entrepôts ou du transport, ou en dématérialisant les factures, par exemple ». Sur l'année écoulée, Infor France a tout de même engrangé cent nouveaux clients. Une vingtaine de clients ont opté pour le programme de migration Flex L'Hexagone a donc plutôt fait bonne figure dans une zone EMEA où les ventes de licences de l'éditeur ont baissé de 7% en un an. « Nos équipes ont été très stables au travers des différentes acquisitions, confirme celui a fut directeur général d'Infor France. Certains collaborateurs sont dans les entreprises depuis trente ans. Il y a une proximité très forte avec les clients ». Cette base installée reste encore attachée aux anciens produits alors que les efforts de R&D autour des architectures orientées services se font autour des versions plus récentes, reconnaît Benoît de la Tour. Or, ces nouvelles offres permettent aux entreprises de faire évoluer régulièrement leurs applications en réalisant de petites mises à jour plutôt que de lourds projets de migration, en s'appuyant sur la technologie Infor Open SOA. Encore faut-il que les clients les aient adoptées. Pour les y inciter, Infor a lancé l'an dernier son programme Flex, décliné en deux formules, Flex Upgrade et Flex Exchange. « Celui-ci propose au client, soit d'évoluer vers la dernière génération du logiciel qu'il utilise, soit de passer à une autre solution du catalogue, plus adaptée à ce que son entreprise est devenue », rappelle Benoît de la Tour. Dans le deuxième cas, il faut être suffisamment incitatif et veiller à ne pas ouvrir la boîte de Pandore. Si l'évolution est trop coûteuse, le client risque de remettre l'éditeur en concurrence. « Notre objectif, c'est de ne pas perturber le système d'information, de ne pas être disruptif. En premier lieu, il n'y a pas de redevance logicielle associée à cet échange ; on ne demande pas au client de racheter sa licence. Ensuite, le client acquiert à l'avance le droit de pouvoir évoluer. Il peut l'activer quand il le souhaite. Nous vendons cette mise à jour avec des services prépackagés vendus au meilleur coût. Nous présentons Flex comme une assurance sur l'avenir. » Une vingtaine de clients français ont déjà été séduits par Flex Upgrade ou Flex Exchange. En Europe, Infor en compte environ 50. « En France, les choses vont s'accélérer car nous allons lancer le programme Flex sur l'offre Anaël, notamment sur Gaël », prévoit Benoît de la Tour en rappelant que toutes les solutions ne sont pas éligibles en même temps au programme. (...)
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