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(16/05/2007 17:22:39)

Galileo recadré : 150 000 emplois de haute technicité en question

Galileo pourrait-il être un nouveau Concorde ou un remake des derniers déboires d'Airbus ? Sans que les choses soient annoncées de manière aussi explicite, la décision du Commissaire européen aux transports, Jacques Barrot, de taper du poing sur la table pour tenter de recadrer les différents partenaires de l'aventure Galileo montre surtout la grande inquiétude face à un système qui fait preuve d'une immense ambition technologique... à la mesure de son incroyable capacité à se saborder, en étant incapable de respecter un cahier des charges pourtant connu depuis plusieurs années. La promesse des 10 000 à 15 000 emplois prévus sur la région toulousaine sera-t-elle tenue ? « Galileo, qu'est-ce que c'est ? C'est un projet de l'ampleur d'Airbus ou de l'ampleur d'Ariane. C'est-à-dire que c'est un vrai grand projet européen (...), un moyen de mobiliser l'ensemble des forces des pays européens sur un véritable projet industriel et un projet qui apportera des services à nos populations. Il s'agit de mettre en orbite 30 satellites qui permettront d'avoir, au niveau européen, un système de localisation indépendant de celui des Etats-Unis. Il s'agit de préparer une multitude de retombées en termes industriels et en termes de services aux entreprises et à la population. C'est donc un enjeu considérable », avait déclaré le ministre français des Transports, Dominique Perben, le 6 décembre 2005 à l'Assemblée nationale. Une centaine d'emplois était prévue dans un premier temps sur le site toulousain ; ils devaient drainer des PME ayant misé sur la navigation par satellite. En outre, 150 000 emplois sur 20 ans, dont 10 000 à 15 000 pour la seule région toulousaine, avaient été évoqués à Bruxelles. C'était alors une excellente nouvelle pour la Ville Rose qui l'avait emporté face à Munich, Rome et Barcelone pour accueillir le siège du concessionnaire de Galileo. Mais dix-huit mois plus tard, cette référence à Airbus et l'inquiétude manifeste de Jacques Barrot posent plusieurs questions : ce « nouveau départ » pour Galileo n'est-il pas trop tardif ? N'y a-t-il pas un risque de dérive financière ? Combien d'emplois seront réellement créés ? Et à quelle échéance ? Car si Jacques Barrot devait proposer aujourd'hui de faire appel aux fonds publics pour financer 4, 18 ou 30 satellites (cette dernière option, préconisée par le Commissaire européen, concerne la totalité de l'infrastructure Galileo), entraînant une incontestable augmentation des investissements dans le projet, la concurrence, non seulement avec le GPS mais également avec des projets russes et chinois aussi ambitieux que Galileo, s'est intensifiée depuis 2005. Aux décisionnaires de ne pas se tromper et ne pas transformer le rêve européen en cauchemar : Galileo compte aujourd'hui quatre ans de retard sur son programme. Sur le même sujet : - Galileo : vers un financement totalement public (...)

(15/05/2007 17:28:13)

Air France mise sur le Web 2.0 pour son recrutement

Depuis un mois, les salariés d'Air France sont associés directement et en toute liberté à la communication de recrutement de la compagnie, grâce aux technologies connotées Web 2.0 exploitées sur le site insideairfrance.com. L'outil conçu pour la DRH par l'agence TMPNeo fait d'une pierre deux coups, en tant qu'espace convivial d'échange aussi bien vers les éventuels candidats à l'embauche qu'en interne, entre salariés volontaires. Tout en donnant un sérieux coup de vieux à la communication institutionnelle et à ses contraintes. Sur fond de 'tags' et de mots-clés, de liens contextuels, d'un jeu de questions-réponses qu'ils alimentent à volonté, libre à tout membre du personnel d'Air France de s'exprimer sur la façon dont il exerce et perçoit son métier au sein de la compagnie. Et ce, pas seulement par une description du poste, mais par ses motivations, son « ressenti », ses activités extra-professionnelles, etc. Echappant ainsi à la lourdeur de la communication sollicitée et aux travers des témoignages formatés, calibrés, aseptisés. « C'est le point-clé de cette initiative : faire découvrir la diversité des métiers, en établissant des passerelles autant à l'intérieur de la compagnie que vers l'externe », explique Thomas Delorme, chef de projet et responsable du département « communication interactive » de TMPNeo. A l'origine, le projet lancé au début de cette année, après appel d'offres émis en juillet dernier, visait à booster la communication orientée vers les jeunes diplômés. D'où la volonté de se mettre au diapason des critères que ceux-ci avancent pour la recherche de leur premier emploi : c'est-à-dire, en premier lieu, une visibilité sur le contenu du poste, sur la mission, sur l'environnement de travail que recouvre telle ou telle offre d'emploi. Ce à quoi répondent les opérations portes ouvertes de certains employeurs, avec libre discussion entre candidats potentiels et salariés en poste. L'identification des contributeurs : nécessaire pour éviter l'effet "déversoir" Le site « inside air France » part du même principe en ligne ouverte. A la liberté de navigation conférée par les technologies Web 2.0 à l'internaute-visiteur (interne ou externe) correspond le degré de liberté donné aux salariés pour contribuer au site. « Sans filtre, tout en direct, insiste Thomas Delorme. C'est la condition pour éviter de retomber dans les discours policés, que l'on retrouve un peu partout sur les sites institutionnels ». Sachant cependant qu'en donnant la parole aux salariés dûment identifiés, le site échappe aussi aux travers du « déversoir » de forums alimentés sous couvert d'anonymat. Depuis le 23 avril, date de mise en ligne officielle pour le personnel d'Air France, le site s'est enrichi d'une cinquantaine de contributions et a suscité l'intérêt de quelque 5 000 visiteurs. Certes, le secteur du transport aérien, de par la diversité de ses métiers, se prête particulièrement bien à ce genre d'initiative. Mais son originalité tient autant de la volonté de présenter une information à jour et ad hoc sur ces métiers, qu'à la démarche d'appropriation par les salariés qu'elle implique. Une appropriation, et une volonté de transparence, qui tirent intelligemment parti de l'apport des technologies et qui pourraient (devraient) inspirer bien d'autres employeurs en chasse. (...)

(14/05/2007 17:31:32)

Les partenariats entre entreprises et universités/écoles d'ingénieurs se multiplient

Les grandes entreprises sont définitivement entrées dans le giron des écoles d'ingénieurs pour indiquer les profils qu'ils recherchent tout en proposant des aides à leur formation. Par exemple, la Banque Postale et IBM dispensent depuis peu, au sein de l'école d'ingénieur en informatique Epita, des cours autour des technologies mainframe, à raison d'un cursus par an pour les trois années à venir. Ce ne sont pas moins de 28 étudiants en dernière année qui bénéficient d'une formation complémentaire à leur programme sur les aspects techniques et fonctionnels des plateformes mainframe IBM System z. Cette opération complète l'action lancée en France par IBM en 2005 avec plusieurs écoles d'ingénieurs, dont l'objectif annoncé est de former, à l'horizon 2010, 20 000 étudiants du monde entier au mainframe. Il en est de même pour EDS France qui travaille en étroite collaboration avec l'Epita, mais aussi avec l'IUT Descartes Paris V, 3IL, l'Esiee, l'Ensib, l'Esiea, Centrale Marseille, Polytech Nantes ou Supelec, en vue de mieux préparer les futurs ingénieurs au monde de l'entreprise et dans le but de soutenir sa politique de recrutement. Une surenchère auprès des jeunes diplômés ? L'objectif avoué pour EDS France, qui s'est engagée à déployer des plans d'actions spécifiques à chaque établissement, est de recruter ; 600 nouveaux collaborateurs sont recherchés cette année dont 30% de jeunes diplômés. Par une présence accrue sur les campus, les entreprises qui mettent en place des partenariats avec les écoles ou universités peuvent augmenter leurs chances de recrutement en individualisant des rencontres. Sur les salons d'emploi au contraire, elles sont noyées dans la masse des entreprises qui recrutent et ne parviennent pas nécessairement à se faire connaître. Certes, les SSII sont présentes sur tous les canaux de recrutement, mais elles tentent par tous les moyens de faire la différence en investissant dans la communication avec les écoles. De leur côté, la majorité des écoles d'ingénieurs en informatique ont choisi de dédier une personne aux relations avec les entreprises. Si cette nouvelle est bonne pour tous les étudiants qui veulent mettre en concurrence des employeurs potentiels, deux questions restent posées : d'une part, la génération qui les suit, c'est-à-dire les jeunes gens au collège et au lycée ont toujours du mal à embrasser les carrières scientifiques. La désaffection des filières informatiques pourrait poser des problèmes à moyen terme, et la campagne de sensibilisation du Syntec Informatique pour intéresser les 15-24 aux métiers du secteur est l'une des méthodes proposées pour tenter d'y remédier. D'autre part, il reste encore le syndrome ostracisant du chômage : de nombreux informaticiens en recherche d'emploi demeurent souvent en dehors de tout plan de formation. Quelques rares initiatives, comme celles menées par Microsoft ou le Munci tentent d'inverser cette tendance, mais elles sont encore trop marginales et montrent surtout que si la cote des jeunes diplômés est bonne, celle des expérimentés au chômage ne l'est pas. En savoir plus : Postuler à EDS France (...)

(11/05/2007 17:06:57)

Les moyennes entreprises ont besoin d'un nouveau style d'informaticiens pour passer à l'infogérance

Parmi les 18000 entreprises de 100 à 1000 salariés, rares sont encore celles qui tirent parti de l'industrialisation des services entourant la gestion de parc informatique. Un constat d'autant plus interpellant que ce panel d'entreprises pèse pour plus du tiers dans la dépense informatique en France. «L'infogérance reste l'apanage des grandes sociétés et touche peu les moyennes entreprises », constate-t-on chez Pierre Audoin Consultants (PAC), en ouverture d'un livre blanc dédié à la gestion des postes de travail. Et d'ajouter : «en revanche, l'assistance technique aux projets et la maintenance sont des prestations largement partagées quelle que soit la taille de l'entreprise ». Selon l'analyse présentée dans ce livre blanc et diffusé par le prestataire SCC, promoteur d'une démarche d'infogérance sur-mesure, l'explication de ce décalage tient de la méconnaissance de l'apport des technologies et des démarches visant à la maîtrise des coûts inhérents à la gestion du poste de travail. Mais aussi d'une certaine appréhension et de la difficulté à lever la tête du guidon, sous la pression de l'opérationnel, afin d'envisager l'impact organisationnel de la sous-traitance. Autre raison : « le coût du ticket d'entrée de l'infogérance », note Delphine Bosramier, responsable « Business Development Services » du prestataire SCC. Un coût perçu de part et d'autre, fournisseurs de services et entreprises clientes, comme peu adapté au contexte de la firme disposant de quelques centaines de postes de travail. « Et notamment le coût avant-vente, sur lequel les grandes SSII se sont pour la plupart cassé les dents », ajoute un représentant de SCC. Là où les grandes entreprises ont les moyens « de définir précisément les niveaux de services à fournir aux utilisateurs, les technologies pertinentes face aux enjeux métiers et les modalités de mise en oeuvre de ces services », selon l'analyse du cabinet PAC, « les structures moyennes, elles, ont surtout besoin d'un accompagnement ad-hoc ». Le déclic vient souvent de la mise en place d'un ERP. «Dans ce contexte, l'impact organisationnel est tel que l'équipe informatique interne, même restreinte, est amenée à se recentrer sur son coeur de métier : la gestion de projet », commente Delphine Bosramier. Et d'extrapoler à l'infogérance de parc cette nécessité de « manager » en mode projet. « Ce qui ne se mesure pas, ne se gère pas », rappelle le livre blanc. Dès lors que ni les dirigeants d'entreprises, ni les utilisateurs, ne cherchent à avoir de points de comparaison pour juger de la qualité de service interne, il n'y a guère de chance pour que s'enclenche spontanément un processus d'amélioration. Et ce, « tant en termes de coût que de réactivité ou de qualité », insiste l'analyse de PAC. « Au total, avec l'infogérance, c'est une véritable démarche de changement et d'établissement d'une chaîne de responsabilités qui est nécessaire. Ce qui implique un investissement en temps, interne et externe », insiste Delphine Bosramier. Autant dire, une prise de conscience et une mobilisation des informaticiens de ces moyennes entreprises (des équipes allant de 2 à 10 personnes) pour assurer la facette « gestionnaire » de leur rôle. Moyennant quoi, l'intérêt de la rationalisation/industrialisation des services (selon le référentiel ITIL) et des bonnes pratiques d'infogérance ne devraient pas rester plus longtemps l'apanage des seuls grands comptes. (...)

(11/05/2007 15:12:46)

Deloitte et des clubs de business angels en soutien aux créateurs d'entreprise

Incuber des jeunes pousses, ça n'est pas seulement les héberger. Forte de ce principe, l'équipe de Telecom Paris qui encadre les premiers pas des créateurs d'entreprise, via deux incubateurs, à Paris et à Sophia Antipolis, vient de rallier à cette cause les consultants de Deloitte opérant en région Paca. De quoi renforcer l'écosystème d'experts constitué au fil des années (l'incubateur parisien a sept ans d'existence). Au total, près de 80 consultants (marketing, juristes, etc.) de divers cabinets (dont Capstan, n°1 français en droit social) interviennent ainsi bénévolement auprès des jeunes entrepreneurs, anciens élèves de l'école. « Conclure un partenariat avec tel ou tel cabinet, ça n'est pas seulement signer une déclaration d'intention; ce sont avant tout des personnes qui s'engagent à intervenir en conseil, à notre demande. Une mission citoyenne en quelque sorte», note Henry Pironin, délégué aux relations avec les entreprises de Telecom Paris. Avec ce soutien, plus de 70 start-up ont été accompagnées depuis sept ans à Paris, dont 23 encore en phase d'incubation. Auxquelles s'ajoutent les huit start-up sophipolitaines et cinq autres projets en gestation. «A Paris, nous sommes limités par la place », souligne le responsable, histoire d'indiquer que ce ne sont pas les vocations qui manquent. L'aiguillon du développement durable De Sophia Antipolis à Paris, une autre initiative de réseau de soutien de projets innovants est en train de prendre son essor avec le groupement de business angels DDIDF (Développement durable Ile-de-France) né en avril, dont l'ambition est d'inciter à l'investissement dans de jeunes entreprises proposant des produits/services compatibles avec un développement durable. Sur le technopole et la région niçoise, cette proposition commence à faire ses preuves avec le groupement Eden Energy, constitué depuis trois ans autour d'une ancienne responsable de la veille technologique de Gaz de France, Valérie Blanchot-Courtois, également membre du conseil d'administration du DDIDF. Eden Energy affiche son ambition de coupler énergie et technologie de l'information « pour une gestion responsable et une utilisation durable des ressources énergétiques ». Le réseau connaît un début d'extension européenne, vers la Belgique, avec l'accord de collaboration conclu en novembre 2006 avec BanVlaanderen, réseau de business angels de Flandre. Pour le nouveau club DDIDF, soutenu par le club France Angels et la région Ile-de-France, les premières réunions de présentation de projets sont prévues pour le 15 mai (avec 4 projets) et le 13 juin (4 autres projets). (...)

(10/05/2007 17:38:48)

Les entreprises qui recrutent le plus via Internet sont les SSII et les sociétés de conseil

Dans le domaine du recrutement, il existe deux mondes : celui des candidats et celui des entreprises. Sans être caricaturale, cette réflexion montrant des dysfonctionnements entre les deux repose sur une enquête menée conjointement par Ineum Consulting (société de conseil en stratégie, organisation et systèmes d'information) et Monster et qui devrait être mise à jour tous les 6 mois : 7,2% des candidats indiquent rechercher dans le secteur des SSII et sociétés de conseils (5e rang des recherches sur le site) et 3,6% dans l'ingénierie et le conseil en ingénierie (9e rang), contre 17,6% dans le commercial, domaine en tête des recherches effectuées sur Monster. Or les entreprises spécialisées en informatique (SSII et sociétés de conseil) sont celles qui recrutent le plus sur le site (avec plus de 20% de réponses), suivies par celles qui se définissent en « conseil et consulting » (15,5%). Cette différence pourrait s'expliquer par des possibilités d'emploi plus importantes dans l'informatique et qui induisent certaines « tensions » sur le marché, ainsi que par les pratiques des SSII qui se mettent en quête de candidats idoines alors même que le marché n'est pas gagné. Elle pourrait aussi s'expliquer par le fait que les informaticiens ont déjà un important réseau de relations (annuaire des anciens, cooptation, CV déposés dans de endroits stratégiques...), les sites d'offres d'emploi ne constituant qu'un moyen parmi d'autres pour parvenir à évoluer. Une raison de départ exprimée : le harcèlement moral Norbert Faure, associé chez Ineum Consulting, analyse le point de vue des 2 500 personnes en recherche d'emploi interrogées et des 149 entreprises en recherche de personnel. « Si les gens quittent majoritairement une entreprise au motif d'une rémunération insuffisante, la relation avec son supérieur hiérarchique et le harcèlement moral sont les invités surprises des raisons de changement. » Sans tomber dans une description apocalyptique des relations au bureau et qui concerne tous les secteurs d'activités, cet aspect souvent indiqué « en off » pour donner des explications au très important turn-over dans les SSII devrait être pris en compte par les recruteurs. Norbert Faure poursuit sur les visions contrastées entre entreprises et candidats : « par une enquête croisée employeur potentiel / personne en recherche de poste, on note une forte incompréhension sur les raisons de changement de poste. Là où l'employeur pense changement de carrière donc sur le long terme, la personne en recherche de poste pense prise de responsabilité, c'est-à-dire à court terme. » Ce peut être une autre explication au turn-over qui accentue les tensions sur certains profils. Moins de recrutements dans l'informatique au premier semestre 2007 De même, la perception de la dynamique du marché du travail est inversée que l'on se place du point de vue des employeurs potentiels ou des candidats. Les premiers sont optimistes : 64% pensent que le contexte de l'emploi est bon... alors que 74% des personnes en recherche d'emploi estiment qu'il y a une diminution de l'offre. La réalité est entre les deux : les recrutements continuent mais baissent. Ainsi, dans le secteur informatique, les DRH pensent recruter 20% de candidats en moins au premier semestre 2007 qu'au deuxième semestre 2006, la fourchette variant entre 5% et 10% dans les autres domaines. Enfin, alors que l'enquête montre que la rémunération est le principal vecteur d'un changement d'emploi, elle montre également que 37,8% des candidats se voient proposer une rémunération équivalente à la précédente tandis que 36% se voient proposer une rémunération en baisse de 5% par rapport à leur dernière rémunération. Seuls 18,6% des candidats voient leur rémunération augmenter d'au moins 5%. Il reste à savoir si cet argument ralentira les velléités de changement ou si, d'autres éléments qualitatifs comme les conditions de travail primeront, dans les mois qui viennent, sur les intentions des candidats en quête d'un nouvel emploi. (...)

(09/05/2007 12:18:59)

Le vote électronique sera valide pour les élections des représentants du personnel

Un débouché grand ouvert pour les machines à voter ? Ou pour les développeurs d'extension de SIRH (système d'information et de gestion des ressources humaines) ? Depuis le 25 avril, date du décret et d'un arrêté d'application parus au Journal Officiel du 27 avril, la voie est libre pour l'organisation du vote électronique des salariés - sur place ou à distance - pour l'élection des comités d'entreprise et des délégués du personnel. Une modalité qui passe, cependant, par un accord d'entreprise ou un accord de groupe concernant le cahier des charges du dispositif. Au premier rang duquel figure l'implication des informaticiens (service interne et prestataires) en amont des élections (sécurisation, contrôle de conformité, etc.) et tout au long du processus. Le décret prescrit notamment la mise en place d'une cellule d'assistance technique « chargée de veiller au bon fonctionnement et à la surveillance du vote électronique », la formation des représentants du personnel et des membres du bureau de vote sur le système de vote électronique retenu, et une information des salariés - par notice détaillée - sur le déroulement des opérations électorales. Sur le même sujet : -Présidentielle : les machines à voter victimes de l'affluence, d'après leurs promoteurs -Présidentielle : les machines à voter perturbent les électeurs -Les machines à voter n'ont pas de base légale selon les jurists (...)

(04/05/2007 17:48:51)

Pour les PDG, les indicateurs financiers ne révèlent pas la santé de l'entreprise

Il n'y a pas que l'aspect financier qui compte dans une entreprise : c'est le résultat d'une enquête menée par Deloitte (cabinet d'audit et de conseil en performances) auprès de 250 dirigeants et cadres supérieurs dans le monde. La plupart d'entre eux indiquent avoir besoin d'indicateurs non-financiers qui permettent d'évaluer la performance, mais les outils nécessaires à leur compréhension restent insuffisants. Alain Pons, membre du comité exécutif mondial de Deloitte, analyse ces résultats : « L'étude révèle des différences entre la théorie et la pratique dans les conseils d'administration et dans les cercles de management parmi quelques-unes des entreprises leaders dans le monde. Par rapport à la dernière étude faite en 2004, les PDG ont une attitude plus positive vis-à-vis de la valeur des indicateurs non-financiers de la performance. Mais il semble que les managers ne soient pas encore préparés à passer à la vitesse supérieure. La majorité des entreprises indique être confrontée à une pression croissante pour évaluer ces indicateurs, mais les informations concernant la performance non-financière qu'elles reçoivent traduisent un déficit de qualité et ne satisfont pas totalement leurs besoins. » L'innovation : un indicateur clé de performance mais trop peu pris en compte L'enquête montre que 57% des entreprises interrogées sont confrontées à une pression grandissante pour mesurer les indicateurs non-financiers, phénomène corrélé au fait que de plus en plus d'entreprises créent de la valeur en s'appuyant sur l'utilisation d'instruments non-financiers. La satisfaction-client, l'innovation, et l'engagement des collaborateurs sont cités parmi les facteurs-clés de performance chez les entreprises interrogées. Par ailleurs, 83% des entreprises interrogées affirment que le marché lui-même tend de plus en plus à mettre l'accent sur les mesures de performance non-financière et 54% des PDG estiment également qu'une meilleure compréhension de la façon de mesurer la performance non-financière les aiderait à mieux réorganiser leurs objectifs de performance. Effet d'optique ou réalité d'une nouvelle réflexion des entreprises ? Toujours est-il que cette tendance à vouloir valoriser d'autres indicateurs de performance semble en progression au sein des multinationales. C'est le résultat à la fois d'une combinaison entre réglementation plus stricte, responsabilité du management, image de marque et aspects « développement durable » (ou « éco-responsable ») demandés par certains groupes d'actionnaires. Au carrefour de tous ces aspects, l'innovation qui passe par la technologie prend donc toute son importance, équation complexe entre une certaine idée de l'entreprise responsable et la nécessité de générer des profits pour survivre et se développer ! (...)

(03/05/2007 16:49:32)

Les femmes ingénieurs et scientifiques informent leurs cadettes sur les métiers techno

Face à la désaffection des filières scientifiques, les femmes montent au créneau avec un samedi après-midi d' «amphi-retape» au féminin, le 12 mai, pour débattre avec des lycéennes et collégiennes de l'intérêt des métiers scientifiques et techniques qu'elles exercent. La rencontre, organisée par le réseau « Connected Women » regroupant des ingénieurs de Cisco, cible les adolescentes. Avec un écho immédiat : « dès le premier mail d'annonce de cette réunion, nous étions assurées d'avoir quasiment salle comble avec près de 150 inscriptions », témoigne Anne Lange, responsable du groupement « Women Access Network » et manager du groupe Internet Business Solution de Cisco France. « A l'évidence, notre initiative touche un point sensible. » Au delà d'une information utile au choix d'orientation scolaire, le programme des ateliers proposés - sur la base de témoignages - met en exergue la diversité des débouchés : du métier d'ingénieur à la médecine en passant par la recherche scientifique et la création d'entreprise. Avec, en ouverture, une intervention d'Isabelle Juppé, conseillère d'Arnaud Lagardère pour la veille numérique. Pour l'association « Connected Women » qui se présente comme un « réseau de solidarité professionnelle », cet après-midi d'échanges est aussi l'occasion de valider le besoin réel des femmes de tous âges de prendre position face aux impacts de la montée en puissance de la société numérique. « Notre initiative est en lien avec le risque de pénurie de main d'oeuvre qualifiée dans le domaine des technologies de l'information », remarque Anne Lange, faisant référence à l'étude publiée par Cisco en septembre 2005 qui évaluait à 350 000 le nombre de professionnels réseaux exigés pour satisfaire les besoins du marché européen à l'horizon 2008 (Etude IDC). Mais réfléchir au féminin sur les métiers concernés est aussi une façon d'amener sur le devant de la scène ce qu'induisent les différentiels de comportements hommes-femmes au travail. « Non seulement les femmes s'affirment en tant que consommatrices de technologie, mais ce sont elles qui font progresser des modalités nouvelles, comme le télétravail, le développement de nouveaux types de business et de services moins traditionnels », glisse Anne Lange. Pour donner suite à cet après-midi d'échanges, les suffragettes de Cisco ont déjà dans leurs cartons une série d'initiatives en vue pour animer leur réseau de solidarité dès la rentrée de septembre. Sur le même sujet : La femme est aussi l'avenir de l'informatique Miser sur la complémentarité hommes-femmes devient essentiel pour le secteur informatique, selon Gartner (...)

(30/04/2007 10:56:37)

L'effet «pôles de compétitivité» va privilégier les régions déjà riches en emploi cadres

C'est un enjeu courant sur au moins deux mandats présidentiels que représentent, pour l'emploi, le lancement et le fonctionnement des pôles de compétitivité. Avant 2010, il ne faut guère s'attendre à mieux, en termes de création d'emplois de cadres, qu'à l'impact déjà perçu avec les besoins de la gouvernance et du rôle d'interface des pôles, et le support technique nécessité par les projets lancés et labellisés. Mais à l'horizon 2015, selon l'étude prospective publiée le 20 avril par l'Apec, le solde d'emplois créés pourrait atteindre 500 000 emplois cadres. Dont 140 000 dus aux projets des pôles. L'étude étend aux 66 pôles l'observation pilote menée en 2006 dans la région Paca à la suite de la labellisation de huit pôles. Partant du constat de la concentration de 53% des emplois cadres sur les trois régions Ile-de-France (35%), Rhône-Alpes (11%) et Paca (7%), force est de remarquer que la répartition des pôles - avec 8 des 16 pôles mondiaux ou à vocation mondiale dans ces mêmes régions - se cale sur cet existant. Parmi les 19 autres régions qui se partagent 47% des emplois cadres, certains effets de rattrapage, indépendamment des pôles, sont d'ores et déjà décelés. C'est notamment le cas de Poitou-Charentes, avec une croissance annuelle moyenne de 2,7% d'emplois cadres, qui n'est devancée que par l'Ile-de-France pour cette performance. Et cette dynamique, selon le scénario optimiste développé par l'étude Apec, pourrait bien être stimulée par la forte présence de pôles dans certains bassins d'emploi. Cela concerne, en l'occurrence, les régions Pays de la Loire (avec ses 5 pôles), Poitou-Charente et Midi-Pyrénées pour lesquelles l'estimation de taux de croissance moyen annuel de l'emploi cadre, entre 2010 et 2015, dépasserait les 4%. Les premiers restent les premiers Pour autant, les « stocks » de cadres pré-existants jouent un rôle déterminant dans ce scénario. Les premiers resteraient les premiers. L'Ile-de-France y gagnerait - à l'horizon 2015 - plus de 180 000 emplois, dont 12 000 dus au seul impact des pôles, et dont une bonne part dans le secteur TIC avec les retombées des pôles Systematic (150 000 salariés actuellement) et Cap Digital (20 000 salariés). Rhône-Alpes y gagnerait plus de 70 000 emplois, dont la moitié attribuée aux pôles (Minalogic et Loisirs Numériques, pour le secteur TIC). A l'Ouest, le pôle Image et Réseaux (22 000 emplois, avec les quatre autres pôles bretons, devrait contribuer à la création de 5500 emplois cadres. Même chose en Paca, avec le pôle SCS (Solutions communicantes sécurisées) contribuant (avec les sept autres pôles) à la création de plus de 10 000 emplois cadres. Du même coup, les régions les moins pourvues en cadres, Auvergne et Limousin, garderaient leur place en queue de peloton. L'étude note cependant que certaines régions tireront profit de leur proximité ou de leur capacité à mutualiser ressources et idées autour des pôles. C'est le cas notamment de Poitou-Charente et Bretagne, de l'Aquitaine et Languedoc-Roussillon, de l'Alsace et Lorraine. (...)

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