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(26/05/2008 16:39:23)
Une chaire de Business Intelligence à l'Ecole Centrale de Paris
L'éditeur Business Objects, spécialiste de l'informatique décisionnelle, s'est associé à l'Ecole Centrale de Paris pour créer une chaire de Business Intelligence. C'est un ancien de l'Ecole Centrale Paris, Hervé Couturier, aujourd'hui vice président produits pour l'éditeur français (racheté par SAP en 2007), qui est à l'origine de cette initiative. La chaire va s'appuyer sur les équipes de recherche et développement de Business Objects et sur l'ARC (Academic research center), créé par l'éditeur l'an dernier pour développer des contacts avec les centres de recherche académiques dans le monde. Elle profitera par ailleurs des compétences du laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes de l'Ecole Centrale Paris. Avec cette chaire, l'éditeur cherche à susciter l'intérêt des étudiants pour les métiers et les technologies de l'informatique décisionnelle et à « transférer l'innovation issue du milieu universitaire vers les produits de Business Objects », précise-t-il dans un communiqué. Couvrir un spectre très large de la Business Intelligence « L'objectif de cette chaire de recherche et d'enseignement est de mener une recherche de haut niveau international, qui se traduira à court et moyen terme par des publications et le dépôt de plusieurs brevets, le but étant de développer des solutions innovantes pour l'entreprise, explique Frédéric Magoulès, co-directeur de la chaire de Business Intelligence à l'Ecole Centrale Paris. Dans le mois qui vient, un professeur et un maître de conférence vont être recrutés. La chaire devrait débuter le 1er septembre et une leçon inaugurale est prévue à l'automne 2008. » Frédéric Magoulès précise que l'enseignement associé à cette chaire sera dispensé aussi bien dans le tronc commun de l'école que dans les options, les filières spécialisées et dans le cadre de projets d'études. « Les étudiants bénéficieront d'un enseignement de pointe et d'un environnement d'accueil dans la chaire, l'objectif étant de couvrir un spectre très large de la Business Intelligence incluant la modélisation, le data-mining, l'interprétation des données, la visualisation de bases de données de très grande dimension, la modélisation de profils de comportement... » (...)
(23/05/2008 17:12:45)Sapphire 2008 : SAP sur tous les fronts du marché PME
Les PME constituant les trois quarts de sa base installée (35 700 entreprises sur 47 800 clients), SAP n'a pas manqué de leur réserver nouveautés, démonstrations et sessions spéciales lors de ses conférences utilisateurs Sapphire (Orlando 4-7 mai, Berlin 19-21 mai). L'éditeur allemand dispose maintenant de trois progiciels de gestion intégrés (PGI/ERP) pour ce marché : SAP Business One (jusqu'à 100 salariés), Business All-in-One (pour les projets métiers), et l'application en ligne Business ByDesign, toujours en phase de pré-lancement dans cinq pays, dont la France. A Berlin, l'éditeur a annoncé pour les utilisateurs de SAP Business All-in-One une gestion de la relation client déclinée de son logiciel CRM 2007. Le produit devrait arriver dans quelques mois (été ou automne) et sera commercialisé par les partenaires revendeurs de l'offre. Bâtie sur la plateforme technologique NetWeaver, la solution couvre la gestion des contacts et des opportunités commerciales, le suivi des actions de marketing et du service au client. L'offre sera livrée préconfigurée afin de faciliter son installation et, ce faisant, de réduire la facture globale. Elle proposera un ensemble de scénarios inspirés des bonnes pratiques identifiées en matière de GRC, ainsi que des fonctions d'analyse intégrées. Un configurateur en ligne pour calculer le coût du projet SAP compte actuellement 11 700 clients de son PGI All-in-One dans le monde dont 1 048 en France. Pour cette offre, SAP a mis en ligne un outil de configuration qui permet à une entreprise de calculer le coût d'un projet All-in-One (licences, services et matériel) suivant les briques fonctionnelles qu'elle souhaite mettre en place. La version française de ce configurateur devrait être disponible sous peu. Dans l'Hexagone, All-in-One est mieux implanté que le produit Business One qui compte seulement 400 clients français, contre 18 690 dans le monde. Pour augmenter ses ventes sur Business One, la filiale française entend maintenant miser sur des partenaires capables de lui apporter un volume d'affaires significatif plutôt que sur « un volume de partenaires », a confié Walter Lenarduzzi, responsable de la division PME de SAP France. « Nous allons vous surprendre » Sur le premier trimestre 2008, l'éditeur allemand a gagné 1 600 nouveaux clients dans les petites et moyennes entreprises. « Chaque jour, vingt-six PME nous rejoignent », précisait à Berlin le président de l'activité PME globale chez SAP, Hans-Peter Klaey.[[page]] En revanche, l'éditeur a levé le pied sur le planning de l'offre SAP Business ByDesign, repoussant sa disponibilité générale de 12 à 18 mois et réduisant de 100 M€ les investissements prévus sur ce projet (lire à ce sujet sur www.cio-online.com l'analyse de Hans-Josef Jeanrond, analyste du Bitgroup : « Les aberrations de la bourse »). Hans-Peter Klaey explique qu'il convient de conforter l'architecture « mega-tenancy » utilisée pour l'hébergement. Celle-ci permet de gérer de multiples instances pour chaque client et de disposer ainsi d'un environnement très sécurisé, facilitant en particulier les opérations de maintenance. [mise à jour] « Pour la première fois, il s'agit pour nous de résoudre des problèmes [NDLR : techniques] que nous n'avions pas rencontrés jusque-là », a expliqué Henning Kagermann (à droite sur la photo), co-PDG de SAP, lors d'une conférence de presse sur Sapphire. En concluant avec un sourire : « Nous allons vous surprendre ! ». SAP veut préserver sa marge financière SAP reconnaît aussi prolonger la phase de lancement de Business ByDesign pour préserver sa marge financière sur ce projet, très stratégique pour lui. « Ce que nous allons livrer sera unique sur le marché, a confirmé Léo Apotheker, deuxième co-PDG (à gauche sur la photo), qui doit succéder à Henning Kagermann l'an prochain. « Il ne s'agit pas d'une application de gestion des opportunités commerciales [NDLR : faisant ainsi référence à Salesforce.com], mais d'une application de gestion intégrée complète conçue pour supporter les processus stratégiques de l'entreprise. » A Berlin, l'éditeur n'a pas lésiné sur les démonstrations de Business ByDesign. Pour l'instant, l'application compte 150 clients. Une demi-douzaine d'entreprises sont déjà en production en France, parmi lesquelles Arumtec (qui est venu témoigner sur Sapphire), Micropole Univers et, au Luxembourg, SOA People. (...)
(23/05/2008 12:56:25)Le support d'ODF par Microsoft est salué, mais avec prudence
La Commission Européenne a pris acte, dans un communiqué publié hier, des efforts engagés par Microsoft en faveur d'une « véritable » interopérabilité entre applications. Mais elle compte bien s'assurer que l'engagement de l'éditeur à supporter le format bureautique ODF sera effectivement suivi d'effets. Cette déclaration fait suite à l'annonce, par Microsoft, du prochain support dans sa suite bureautique Office du format ODF, standard ISO rival de son propre format Office OpenXML (lui-même standardisé par l'ISO en avril). L'éditeur a en outre indiqué qu'il participerait au comité technique de l'OASIS et au groupe de travail ISO/IEC qui suivent les évolutions d'ODF. La Commission Européenne a par ailleurs indiqué qu'elle comptait évaluer les impacts que cet engagement pourrait avoir sur les choix des utilisateurs. Rappelons que Bruxelles a ouvert en janvier dernier deux enquêtes sur de supposés agissements anti-concurrentiels de l'éditeur de Windows. Un point d'appui pour migrer vers OpenOffice ou Linux A cet égard, le support d'ODF dans la suite bureautique Office 2007 (il est promis pour le premier semestre 2009 avec l'arrivée du Service pack 2) constitue effectivement un signe de bonne volonté de Microsoft. Pour le porte parole d'OpenOffice.org, John McCreesh, par exemple, la possibilité de pouvoir sauvegarder ses fichiers au format ODF depuis Microsoft Office donnera aux utilisateurs la tranquillité d'esprit pour migrer vers une suite Open Source comme OpenOffice. L'antenne européenne de la Free Software Foundation a aussi accueilli positivement l'annonce, estimant que le support d'ODF dans Office peut contribuer à faire progresser le système d'exploitation Linux. Encore faut-il, bien entendu, que le format soit géré par Office avec des performances équivalentes à celles qu'offrent les suites concurrentes. Microsoft a en effet déjà été montré du doigt pour utiliser certains standards en y apportant de subtiles modifications qui gênent leur bonne utilisation. Une excellente nouvelle pour l'Afdel[[page]] [mise à jour] En France, Loïc Rivière, délégué général de l'Afdel (association française des éditeurs de logiciels), a estimé que la décision de Microsoft de prendre en charge ODF et PDF dans Office était une « excellente nouvelle pour les utilisateurs que sont les éditeurs de logiciels ». Il juge qu'elle « s'inscrit dans une dynamique globale en faveur de l'interopérabilité » à laquelle Microsoft avait déjà souscrit. Enfin, Microsoft a précisé mercredi dernier qu'il n'intégrerait pas la version de son format OOXML standardisé par l'ISO (29500) dans Office 2007, mais dans la version ultérieure de sa suite, Office 14. Cela signifie qu'ODF va disposer de quelques mois d'avance sur l'OOXML standard 29500 puisque Microsoft n'a pas encore fixé de date pour la sortie d'Office 14. (...)
(21/05/2008 18:16:09)Sapphire : SAP presse ses clients vers les projets SOA
SAP enchaîne les conférences utilisateurs. Deux semaines à peine après le Sapphire américain d'Orlando, l'éditeur allemand de progiciels de gestion a réuni ses clients et son écosystème à Berlin (environ 9 000 personnes du 19 au 21 mai). Désormais reconnu aussi comme fournisseur d'infrastructure avec sa plateforme NetWeaver lancée en 2003, SAP a une fois de plus insisté sur les bienfaits de l'architecture orientée services (SOA). Henning Kagermann, co-PDG de SAP (en photo), l'a illustré en montrant comment on pouvait transformer rapidement un processus métier en modifiant l'enchaînement des services Web invoqués, y compris en incluant dans le processus des services Web proposés par des fournisseurs. L'éditeur prépare pour le deuxième semestre de nouveaux outils de gestion des processus et des règles métiers (projet Galaxy) qui, couplés avec son environnement de composition d'applications composites, viendront s'appuyer sur le référentiel de services (Enterprise services repository) pour intégrer des services SAP et non SAP. 1,2 millions de membres sur SAP Developer Network Au niveau mondial, 10 000 clients de l'éditeur ont désormais migré sur ERP 6.0 qui repose sur une architecture SOA, et quelque 38 700 déploiements ont déjà été effectués sur NetWeaver (qui intègre l'outil de portail et permet de mettre en place des applications composites). [[page]] Une fois passé à ERP 6.0, les clients peuvent évoluer à leur rythme en se voyant proposer des packs d'améliorations fonctionnelles (enhancement packages) qu'ils choisiront d'installer en fonction de leurs besoins du moment. SAP fait remarquer qu'en réduisant ainsi le coût des évolutions et en apportant plus de flexibilité dans la transformation des processus métiers, il fait aussi baisser le coût total de possession du système informatique. Il guide donc ses clients dans cette direction. Pour les y accompagner, l'éditeur a annoncé sur Sapphire qu'il renforçait ses prestations de services et de support pour aider les entreprises dans leurs projets SOA. Un « starter kit for enterprise SOA » est notamment mis gratuitement à la disposition des clients sur le réseau SAP Developer Network ouvert par l'éditeur pour favoriser les échanges entre les utilisateurs de NetWeaver. Il s'agit désormais d'un réseau très actif qui compte à ce jour 1,2 millions de membres et sur lequel « une question reçoit en moyenne une réponse en 17 minutes », affirme Vishal Sikka, directeur technique de SAP. Le bon outil d'analyse au bon moment L'un des thèmes favoris d'Henning Kagermann étant la co-innovation, le dirigeant s'est fait un plaisir de présenter aux participants de Sapphire les premiers développements réalisés par RIM, fabricant du smartphone Blackberry, pour exploiter l'application de GRC (gestion de la relation client) de SAP depuis le fameux terminal portable. Accéder à ses contacts, ses dossiers clients et ses rendez-vous depuis le mobile ou y saisir directement de rapides comptes-rendus de visite... Pour avoir vu maintes fois ses équipes commerciales agrippées à leur Blackberry, le PDG ne doute pas un instant du succès de la future application. Enfin, ce Sapphire berlinois avait un caractère particulier. D'une part, il accueillait aussi les utilisateurs de l'éditeur Business Objects, racheté en octobre et désormais entité de SAP. Les premiers packages intégrés avec l'offre décisionnelle de BO ont été livrés et Henning Kagermann ne s'est pas privé de dérouler les écrans d'une SAP Business Suite affichant au bon moment l'outil d'analyse permettant de prendre rapidement la bonne décision (reliant ainsi étroitement stratégie et exécution). Mais, d'autre part, il s'agissait probablement du dernier Sapphire qu'Henning Kagermann présidait en tant que PDG de la société. En avril dernier, le dirigeant a en effet annoncé qu'il quitterait ce poste l'an prochain. Ce faisant, il a souhaité partager pendant une année la direction de l'entreprise avec celui qui doit lui succéder, Léo Apotheker, afin d'effectuer une passation de pouvoir sans à coups. En procédant ainsi, il est assuré que « les décisions prises aujourd'hui seront soutenues par le prochain PDG », confiait-il dans une récente interview. (...)
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