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(18/12/2009 15:45:41)

L'offre cloud d'Orange reprend les bonnes recettes du Minitel

Tout le monde n'attendait plus que l'annonce officielle : c'est fait, Orange Business Services a présenté son offre de cloud, ainsi que sa feuille de route. Barbara Dalibard, patronne démissionnaire d'OBS (après 30 ans de carrière chez France Telecom, elle rejoint la SNCF pour diriger la branche TGV), a expliqué le pourquoi de ce retard à l'allumage : « On a un peu attendu parce qu'on voulait être sûr que notre équipe ait construit une légitimité forte. » Cela passe, dit-elle, par la mise en oeuvre de services applicatifs au-dessus de la simple fourniture de puissance informatique à la demande ; comme pour le Minitel, ce seront les services applicatifs proposés par Orange qui devront assurer le succès commercial. « Nous devions pouvoir gérer la couche collaboration nous-mêmes, que cela soit une preuve pour nos clients. En tant qu'opérateur, le premier service sur lequel on doit être bon, c'est la communication. » Barbara Dalibard : « Le cloud, c'est notre métier » En ouverture de la conférence de presse, Camille Mendler, du Yankee Group, a servi sur un plateau les arguments qui donnent aussi à la branche services d'Orange sa légitimité : « Lors des études que j'ai menées sur le cloud, j'ai été surprise de l'absence de questions sur la partie connexions, réseaux, accès redondants... Or, c'est absolument indispensable ! » Et Barbara Dalibard d'aligner les chiffres et l'historique de France Telecom pour expliquer combien « le cloud, c'est notre métier », quelque chose « basé sur l'ADN d'un opérateur ». Orange peut en effet se targuer de gérer 30 000 sites en VoIP, 12 millions de clients abonnés à Internet haut débit, 10 000 sites en mode Centrex... ainsi que rien de moins que « le réseau mondial le plus développé de la Terre ». Pour Barbara Dalibard, opérer un cloud est finalement très proche du métier d'opérateur. Elle énumère ainsi les compétences similaires : infrastructure mutualisée étendue, engagements sur sécurité et la qualité de service de bout en bout, opération 24x7, facturation à l'usage, gestion des services aux utilisateurs finaux, respect de la conformité réglementaire, mise à disposition d'un portail pour la gestion, les commandes et le reporting... « Cerise sur le gâteau », fait-elle remarquer, décharger les clients de la gestion de leur informatique diminue leur consommation énergétique, et contribue à leurs stratégies de Green IT. L'ambition : constituer un portefeuille global de services applicatifs en ligne facturés par Orange De façon plus discutable, Barbara Dalibard a aussi repris les propos de Camille Mendler sur la nécessité pour les entreprises de s'appuyer sur un tiers de confiance. Pour l'experte du Yankee Group, en effet, les entreprises vont probablement choisir de recourir à plusieurs prestataires. Il y aura donc des besoins en compétences techniques, mais aussi des besoins en termes d'analyse et de suivi des offres : il faudra s'assurer que les opérateurs de cloud disposent de réseaux et de serveurs redondants, de plans de continuité de l'activité et de reprise après sinistre, d'outils de surveillance, etc. En d'autres termes, « les entreprises auront besoin d'intermédiaires de confiance qui pourront intégrer, gérer, mesurer les garanties et s'appuyer sur tel ou tel en fonction des demandes des entreprises, et enfin payer les tiers ». Est-ce un nouveau rôle pour les opérateurs, s'interroge l'analyste. Bien que le profil soit plus probablement celui d'une société de conseil spécialisée indépendante, Barbara Dalibard n'hésite pas à endosser ce costume. Mais à entendre le discours de Didier Jaubert, un ancien d'IBM Global Services chargé par Barbara Dalibard de porter l'offre Cloud, ce rôle d'intermédiaire se verrait plutôt entre les éditeurs de logiciels, appelés à s'appuyer sur le cloud d'Orange pour proposer leurs offres enligne, et les entreprises. La véritable ambition de l'opérateur est en effet de constituer un portefeuille global de services applicatifs en ligne, disponibles depuis un portail unique (le "Saas Store", cf. capture ci-dessus), avec une facturation unique - soit le modèle du Minitel puis du mobile. Cloud et Saas ont beau être des concepts modernes, les vieux réflexes ont la vie dure. (...)

(04/12/2009 10:02:36)

Les SSII tunisiennes entament une tournée hexagonale pour vendre leurs compétences

Les sociétés informatiques tunisiennes membres du GetIT proposent différentes compétences, du très classique : services desk, TMA, infogérance, ou des compétences web : Web: développement, eCommerce, référencement, contenu, architecture SOA. Elles travaillent en régie ou au forfait et misent sur un offshore de services. En clair, elles privilégient les partenariats, notamment avec des éditeurs français, pour des contrats de offshore ou parfois des joint venture. Le offshore marocain raisonnerait différemment en essayant d'attirer les investissements et la création de plateformes au Maroc. Au cours de sa présentation, ce jeudi 2 décembre à Paris, le GetIT a permis de mieux comprendre les compétences offertes par ses membres. La société Hotix par exemple, assure plusieurs métiers : du développement en offshore, du développement spécifique pour ses propres clients et de la distribution, celle de l'ERP Amedeus Hospitality destiné aux hôtel restaurants. Hotix compte plusieurs filiales au Maghreb. Un centre spécialisé sur la TMA L'autrichien KopiLeft, lui, effectue, dans sa filiale située à Bizerte, une partie de ses développements, son support 2ème niveau et de l'intégration. Il travaille par exemple avec une filiale de Gazprom, mais se tourne vers les entreprises françaises pour leur proposer ses services. Tout autre exemple, celui d'Oxia qui assure des prestations en nearshore pour des éditeurs de CRM et d'ERP. Il effectue ainsi une partie de l'infogérance du portefeuille applicatif d'Orange Business Services, ou la TMA d'une filiale du Gan. « Nous avons également créé un centre spécialisé sur la TMA ou la TRA, deux des marchés les plus porteurs dans les logiciels et services en France », souligne Imed Ayadi, directeur général de la division services. Prochaine étape, Oxia va créer une joint venture avec Cassiopée Soft. [[page]] Les société tunisiennes n'attendent pas d'être démarchées mais viennent se présenter directement. En démontrant leurs compétences, elles soulignent que le facteur coût n'est plus le seul argument pour les sociétés françaises qui envisagent de passer à l'offshore. Le différentiel de salaires est quand même de 30 à 50% note l'un des membres de GetIT. « Ce différentiel de coûts, c'est toujours le facteur déclencheur d'une décision de offshore appuie Jean-François Renault, consultant chez Offshore Boosting. Toutefois, ce n'est pas le seul argument. Il y a les coûts directs, les économies sur salaires, et les coûts indirects. Dans cette dernière catégorie, figure par exemple le « time to delivery ». En passant en offshore, certains projets sont réalisés plus vite, 18 mois au lieu de 36 par exemple. C'est également bénéfique en terme d'organisation de la DSI et de l'entreprise. » Le potentiel de l'offshore est de toute façon est considérable. L'offshore, ou sa variante le nearshore, représentent 4,8% du marché des logiciels et services en France (soit 1,2 milliards d'euros selon le cabinet PAC, dont 10 à 15% se porte vers le Maghreb), contre 20% en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. La crise a eu son effet. Des projets de développements ont été stoppés en France comme dans leurs prestataires en offshore. En revanche des activités en pleine ascension en France, comme la TMA ou l'infogérance, ont un effet positif sur les sociétés spécialisées. (...)

(02/11/2009 16:20:34)

La gestion de patrimoine applicative dope la croissance de la TMA

Dans son étude 2009 du marché de la TMA (Tierce maintenance applicative), le cabinet Pierre Audoin Consultants a identifié une double révolution : la TMA s'élargit à la GPA (Gestion du patrimoine applicatif) et les deux marchés réunis réalisent une croissance record de 8% en 2009. « Le marché de la TMA évolue très fortement, souligne Frédéric Giron, directeur des études chez Pierre Audoin Consultants, les entreprises élargissent leurs prestations en intégrant la Gestion du patrimoine applicatif (GPA) et ce marché augmente en volume, de 8% sur 2009, alors que l'ensemble du marché des logiciels et services restera proche de zéro ». Il atteindra alors 2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires contre 2 milliards en 2008 et 1,76 milliard en 2007. Une partie des prestations réalisées auparavant en interne par les entreprises en maîtrise d'oeuvre, est désormais confié aux prestataires de la TMA. Il s'agit de l'intégration, de l'audit, de la cartographie des parcs applicatifs regroupées sous la dénomination GPA. Dans ces nouveaux types de contrats de TMA, les clients donnent davantage de latitude et de plus en plus de marge de manoeuvre à leurs prestataires. Ils mettent néanmoins de plus en plus leurs prestataires sous pression, notamment dans les négociations tarifaires. De nouveaux gros contrats avec Michelin ou SFR La forte croissance de ce marché que PAC nomme désormais l'Application management (TMA et GPA) est également due aux nombreux renouvellements de contrats de TMA intervenus en 2009 et à la signature de plusieurs gros contrats comme Michelin (300 millions d'euros sur trois ans) ou SFR (30% d'économie attendus en trois ans). Les acteurs restent les mêmes, avec Atos, Logica, Cap, Sopra, IBM aux cinq premières places. Mention particulière pour Sopra qui réalise la plus forte progression. Ce marché se distingue donc avec une croissance en volume pour la partie TMA (avec des contrats pluri-annuels, encadrés par des contrats de services) et un élargissement de celle-ci aux prestations de GPA. Et la valeur se transfère sur ce dernier type de prestations. Pour 2010, PAC prévoit une croissance un peu plus faible de l'Application Management du fait de la pression sur les prix, la croissance restera forte en volume mais devrait ralentir en valeur. (...)

(29/09/2009 10:59:19)

Xerox s'offre la société de service ACS pour 6,4 milliards de dollars

Plus fort que Dell, qui a lâché 3,9 milliards de dollars la semaine dernière pour s'offrir Perot Systems, Xerox vient de signer un chèque de 6,4 milliards de dollars pour acquérir ACS (Affiliated computer services). Cette opération va permettre au constructeur de systèmes d'impression de tripler son CA dans les services, passant de 3,5 Md$ en 2008 à 10 Md$. ACS est un spécialiste des services externalisés (BPO, business process outsourcing). Ce marché, comme le souligne Xerox, se monte à 150 milliards de dollars cette année avec une croissance de 5%. La société est implantée sur tous les continents, et compte une filiale en France. Elle annonce par ailleurs compter plus de 31 000 consultants offshore. En croissance de plus de 60% en un an, cet effectif représente désormais plus de 40% du nombre d'employés total d'ACS (74 000 personnes). Fondée il y a vingt ans, ACS est connue pour ses systèmes de gestion de paiement (par exemple pour les parkings) et de données. Elle vient compléter l'activité de service de Xerox concerne l'impression et la gestion documentaire. La société qui a réalisé 6,5 milliards de dollars de CA en 2008, est en croissance de 6%. Sa dette, que Xerox reprend, se monte à 2 milliards de dollars. Elle fonctionnera comme une filiale de Xerox, dirigée par son CEO actuel, Lynn Blodgett. (...)

(27/08/2009 15:45:12)

L'externalisation progresse plus vite que les autres services IT

Les services d'externalisation IT (outsourcing) vont progresser plus vite que les autres prestations IT, en France, sur les cinq prochaines années, selon le cabinet Pierre Audoin Consultants. Ce secteur, qui regroupe l'infogérance, la tierce maintenance applicative (TMA) et le business process outsourcing (BPO), pèse actuellement 36% de l'ensemble des services IT sur l'Hexagone. Dans son étude récemment livrée sur ce sujet, PAC estime que ce marché progressera de 6,7% entre 2009 et 2013, contre 3,1% pour les autres services IT. En excluant BPO et TMA du périmètre, le cabinet d'études évalue à 6 milliards d'euros en 2008 le marché de l'infogérance, soit une progression de 5,7% par rapport à l'an dernier (5,6 Md€). Les contrats d'importance moyenne priment sur les très grandes signatures. PAC souligne par ailleurs que la maturité des utilisateurs rend les entreprises plus exigeantes, ce qui exerce une pression sur les prix et renforce le recours au nearshore et à l'offshore. Par ailleurs, les modèles qui s'appuient sur des infrastructures de type SaaS ou cloud computing vont se développer parallèlement à l'infogérance classique. En 2008, cinq grands acteurs se sont partagés 52% du marché de l'infogérance. IBM domine l'ensemble en s'octroyant 23% de l'activité. Atos-Origin et Capgemini le suivent. PAC note par ailleurs le renforcement de HP sur ce secteur, après le rachat d'EDS, ainsi que celui de BT, qui s'est offert l'activité d'infogérance de CS. Pour 2009, PAC prévoit une croissance moindre du marché, à 4,6%, toujours tirée par l'infogérance d'infrastructure et d'hébergement (déjà 60% du total en 2008). Le secteur devrait progresser davantage en 2010. (...)

(07/07/2009 15:43:56)

USI 2009 : Des scénarios d'avenir à l'usage des DSI

« Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir. » La maxime de Pierre Dac a une nouvelle fois été illustrée la semaine dernière, par Antoine Gourévitch, directeur associé du Boston Consulting Group, et François Hisquin, directeur général d'Octo Technology, qui ont réfléchi avec des DSI à des « futurs possibles » de notre environnement, qui auront des impacts énormes sur la configuration des systèmes d'information... et sur la viabilité des entreprises. La seconde journée de l'Université du SI d'Octo Technology avait commencé sous les meilleurs auspices, le généticien Albert Jacquard invitant les participants à réfléchir à leur rapport aux autres, à « profiter de cette période de mutation pour mieux organiser les rencontres », et à abandonner notre culture de la compétition qui dresse les êtres humains les uns contre les autres : « A partir du moment où je veux faire quelque chose mieux que vous, je deviens incapable de vous rencontrer. » François Hisquin et Antoine Gourévitch ont pour leur part clos cette journée, dense en sessions techniques et stratégiques (cf. nos liens ci-dessous), en invitant les gens à examiner quatre scénarios d'avenir pour l'informatique, et à en distinguer aujourd'hui les signes précurseurs. Un avenir de fusions-acquisitions mettant les entreprises à la merci de trois géants Comme nous l'avait confié François Hisquin, cette dernière présentation de la journée était une gageure, car il s'agissait de rendre compte d'un atelier s'étant déroulé la veille, avec des DSI de grands groupes, tels que Generali, Axa, Thalès, Calyon, Danone, Carrefour... Toutefois, si les DSI ont en effet planché plusieurs heures sur le sujet, Octo et le BCG avaient largement préparé le terrain, mettant au point les quatre hypothèses. Dans la première hypothèse, nommée « Big is beautiful », Octo et le BCG imaginent que « le marché s'est consolidé autour de trois géants : IBM, Oracle et ATSys (fusion d'AT&T et d'Infosys) », qui se répartissent respectivement la finance, l'industrie et la high-tech. Du coup, tout est externalisé et le DSI n'est plus qu'un gestionnaire de contrats... pressuré. Exemple de clause : « Le client versera durant toute la durée du présent contrat une redevance égale à 5% de son chiffre d'affaires. Durant les 15 années suivant la rupture du présent contrat, le client versera au prestataire un dédit égal à 2% de son chiffre d'affaires. » Comme l'a souligné sur scène François Hisquin, les clients SAP, qui subissent actuellement la hausse de la maintenance, ont ri jaune à la lecture de ce scénario. AppStore et Green Detox : les scénarios les plus probables aux yeux des DSI [[page]] Le deuxième scénario, nommé « AppStore », imagine un monde déstructuré : les informaticiens peuvent faire fortune chez eux en inventant des logiciels, qu'ils proposent sur une plateforme en ligne née de la fusion de Google et d'Apple. De leur côté, les directions métier picorent les logiciels dont elles ont besoin sur cette plateforme, ou au pire composent des services à partir de ce qui y est proposé, réalisant « un système d'information à la demande ». Les offres de Google, Salesforce, et de bien d'autres en Saas (Software as a service, services applicatifs accessibles en ligne) préfigurent ce que cela pourrait devenir. Bien entendu, le poste de DSI n'est plus nécessaire dans cette configuration. Des mesures simples pour anticiper la taxation des ressources énergétiques Le troisième scénario présenté, « Green Detox », est apparemment celui qui a le plus fait réagir. Il imagine les conséquences d'une « guerre de l'eau » au Proche-Orient, ayant entraîné la décision de diviser par trois la consommation énergétique mondiale, et une politique de taxation drastique de l'IT. Dans cette hypothèse, « la recherche Google est taxée à 5$ » et tout le monde cherche le moyen d'écrire des programmes qui consomment le moins de ressources possibles. Ainsi, « SAP qui a sorti une version 'Logan' de son ERP prend des parts de marché »... De leur côté, les DSI mutualisent au maximum. Ceux qui ont planché sur le scénario l'ont apparemment jugé très plausible, puisque Antoine Gourévitch a rapporté que plusieurs ont fait part de leur décision de prendre des mesures proactives en matière de Green IT : inventorier les systèmes pour détecter ce qui est sous-utilisé, arrêter de refroidir les datacenters à moins de 20°C, placer des indicateurs sur les dépenses carbone... Le quatrième et dernier scénario, « Reboot », joue à se faire peur : « La généralisation d'un activisme anticapitaliste fait suite à la crise financière. Les virus 'Spoutnik' et 'Longue Marche' se sont combinés, ce qui a entraîné l'effacement de 30% des données des centres de calcul et empêché l'Internet de fonctionner pendant 8 semaines. » S'ensuivent faillites en série, réinternalisation des infrastructures IT pour plus de sécurité, résurgence des technologies propriétaires... Soit qu'il fasse trop peur, soit que les DSI s'estiment à l'abri, ce scénario n'a guère soulevé de commentaires. « L'incertitude doit être explorée, car elle est source d'opportunités » Si l'exercice peut paraître vain, il est en fait essentiel pour le développement à moyen et long terme des entreprises, ont fait valoir François Hisquin et Antoine Gourévitch. Pour le DG d'Octo Technology, une telle approche aurait peut-être permis à DEC de perdurer. En 1977, le dirigeant de Digital, Ken Olsen, expliquait qu'il ne voyait aucune raison pour que les gens aient un ordinateur chez eux. Comme le rappelle Luc de Brabandère, directeur associé de BCG et inventeur de la méthode, en préambule d'un document remis à tous les participants ce jour-là, « il est probable qu'aucun de ces scénarios ne se produise, car ce sont des caricatures de l'avenir ». Néanmoins, dit-il, cette incertitude doit « être considérée et explorée, car elle est source d'opportunités ». « En plus du ''probablement que'' qui mobilise vos réflexions quotidiennes, il faut faire de la place aux ''mais au fond si...'' qui vous aideront dans les décisions de demain à prendre dès aujourd'hui. » (...)

(06/07/2009 13:00:44)

Les informaticiens de Carrefour pas mécontents de l'externalisation chez IBM

IBM et Carrefour viennent de rendre public un contrat d'externalisation du second chez le premier signé le 29 juin dernier. Le contrat, conclu pour une durée de cinq ans, représente 180 millions d'euros, soit une moyenne annuelle de 36 millions d'euros. L'externalisation concerne l'exploitation et la transformation de l'infrastructure informatique de Carrefour en France avec les applications métier associées, ce qui concerne 60 informaticiens. IBM va déplacer l'infrastructure dans son datacenter de Montpellier, premier datacenter qualifié de « green » en Europe par IBM. L'informatique externalisée était auparavant hébergée dans des datacenters de Capgemini et traitée par les établissements de Mondeville (près de Caen), Massy (région parisienne) et Lyon. Dans le cadre d'un accord de GPEC signé au niveau groupe, les 60 salariés de Carrefour Systèmes d'Information France (CSIF) qui étaient affectés à ces activités vont être licenciées (et donc toucher leurs indemnités). Mais tous ont obtenu une proposition d'embauche en CDI d'IBM avec garantie d'emploi et de salaire sur la même zone géographique, avec reprise de l'ancienneté, durant les cinq ans du contrat (12 mois seulement pour les 5 salariés concernés sur le site de Mondeville). Progressivement, ces 60 salariés vont donc cesser de s'occuper exclusivement de Carrefour, quitter les locaux du distributeur et évoluer au sein d'IBM. « A la limite, les plus mécontents sont ceux qui restent, même si la garantie d'emploi de seulement douze mois déplaît aux personnes concernées par l'externalisation à Mondeville mais IBM n'ayant pas même d'agence dans cette région, il lui était impossible de s'engager davantage » sourit Bruno Moutry, secrétaire du comité d'entreprise de CSIF. Il précise : « Ce qui n'est pas externalisé reste sur les sites actuels. CSIF conserve environ 370 salariés d'une part pour piloter les prestations externalisées, d'autre part pour mener les projets. La tendance est clairement d'externaliser toute l'exploitation et de ne conserver en interne que la conception. » (...)

(19/06/2009 17:17:07)

HP et Alcatel-Lucent proposeront des offres de services communes

HP et Alcatel-Lucent ont signé hier, jeudi 18 juin, un accord mondial pour proposer des offres de services communes. Cet accord sera concrétisé au second semestre de cette année. Il comporte un volet annexe sur l'externalisation de l'informatique d'Alcatel-Lucent chez HP avec transfert d'effectifs. D'une durée de dix ans, cette « global alliance » entre les deux sociétés devrait générer des revenus de plusieurs milliards d'euros, à la fois pour HP et pour Alcatel-Lucent. C'est la seule précision chiffrée donnée par les deux partenaires qui se refusent à tout commentaire. Trois points sont plus particulièrement évoqués. D'abord, il est question d'une proposition aux opérateurs de télécoms, destinée à transformer leurs réseaux actuels en réseaux de convergence. Les deux partenaires créeront également des services pour les réseaux actuels et pour les réseaux anciens. Ensuite, HP et Alcatel-Lucent mettront sur le marché des solutions de communication destinées aux grands comptes, aux entreprises de taille moyenne et au secteur public. Le communiqué commun balaye large et parle d'un rapprochement entre les solutions IT de HP et celles d'Alcatel-Lucent dans la téléphonie sur IP (ToIP), les communications unifiées, la sécurité, la mobilité et les centres de contacts. Enfin, des solutions de bout en bout seront également mises au point, que ce soit pour le marché des opérateurs ou pour celui des entreprises. La distribution de ces nouvelles solutions se fera en direct et par des forces de ventes dédiées. Sauf la deuxième partie qui passera également par les revendeurs HP ou par des services en ligne, en mode SaaS. (...)

(09/06/2009 14:33:52)

Le marché mondial des services IT a progressé de 8,2% en 2008, selon Gartner

D'après Gartner, le marché mondial des services informatiques a généré un chiffre d'affaires de 806 Md$ en 2008, en hausse de 8,2% par rapport à 2007. Une croissance en léger retrait par rapport aux prévisions du cabinet de consultants qui tablait sur 9,5% et également en dessous des 11% effectivement réalisés en 2007. Gartner fractionne l'année en deux périodes distinctes. Durant les six à huit premiers mois, le marché des services a continué sur la lancée amorcée en 2007. Les SSII ont ensuite été rattrapées par la récession économique et son lot de restrictions budgétaires, comme le prédisait déjà le cabinet en octobre dernier, tablant sur un tassement général des dépenses IT. L'administration informatique et la gestion des processus sont les deux segments qui enregistrent la moins bonne progression. Un fait surprenant selon Gartner, qui précise que les périodes de récession sont en général propices à l'externalisation. Kathryn Hale explique que la crise a eu un effet anesthésiant sur les DSI. Ceux-ci hésitent à investir dans des projets sur le long terme, comme le offshore par exemple, même si de telles démarches ont la réputation de permettre des économies. HP grimpe à la seconde place grâce au rachat d'EDS Ensemble, les cinq premiers acteurs du marché génèrent 19,6% du chiffre d'affaires des services IT. Quelque 360 sociétés se partagent les 80,4% restants. IBM conserve sa place de leader avec 7,3% (58,9 Md$) devant HP, qui s'octroie la deuxième place grâce au rachat d'EDS en mai 2008, pour un montant de 13,9 Md$. L'an dernier, ce même classement plaçait EDS en seconde position et HP en 5e place. Viennent ensuite Accenture (2,9% des parts de marché), Fujitsu (2,5%) et CSC (2,1%), dans le même ordre que l'année dernière. Gartner observe en outre un net recul des SSII indiennes, rapidement touchées par la récession mondiale en raison de leur positionnement sur le secteur bancaire et financier. Leur croissance est passée de 39,6% à 12,9% en l'espace d'un an. (...)

(03/06/2009 12:29:48)

Le marché de l'infogérance épargné par la crise, pas par la guerre des prix

Avec 5% de croissance en 2008 par rapport à 2007, le marché français de l'infogérance a atteint 6,6 milliards d'euros. En 2007, il se montait à 5,6 milliards d'euros, en croissance de 5,9%. Ce marché affiche donc une progression légèrement supérieure à celle du marché des logiciels et services. « Le marché français de l'infogérance s'inscrit toujours dans une dynamique, mais loin de ce qu'on a connu et cette dynamique est écrasée par l'effet prix », observe Elisabeth de Maulde, présidente de Pierre Audoin Consultants. Effectivement, la crise n'atteint pas directement le marché de l'infogérance. Il subit un impact déjà observé les années précédente, celui de la guerre des prix. Un impact sensible surtout dans l'infogérance d'infrastructures. Une autre tendance forte apparaît, qui durcit également le marché : le changement d'attitude des clients. Ils renouvellent les contrats mais le plus souvent avec le même prestataire. Ce qui a un effet positif en pérennisant ce prestataire, mais au moins deux conséquences plus négatives en durcissant les conditions tarifaires et en bloquant la concurrence. Le périmètre de l'infogérance s'élargit Les clients élargissent de plus en plus volontiers le périmètre d'infrastructures ou d'applications infogérées. En 2008, l'offshore d'infrastructures (avec les serveurs restant en France mais la téléadministration à l'étranger), ou bien le help desk à distance se sont développés. C'est du "business" en plus. Parallèlement, de plus en plus d'entreprises y compris dans le midmarket songent à infogérer. Toutefois, les contrats mettent de plus en plus de temps à être signés. Effets positifs et effets négatifs se mélangent donc en permanence sur ce marché. Les acteurs de l'infogérance sont logiquement peu affectés par les changements d'un marché très stable. A deux exceptions près. Le rachat de EDS par HP fait passer cet ensemble à la troisième place au détriment de Cap. IBM et Atos restent, dans cet ordre, aux deux premières places. Autre observation, Orange fait une percée grâce à son réseau, ses capacités d'hébergement et le poids du groupe France Télécom en France. (...)

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