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Formation

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(14/03/2007 16:54:11)
Le salon MSEmploi dédié aux technologies Microsoft ouvre ses portes le 20 mars
Pour la sixième édition du salon emploi dédié aux technologies Microsoft, une innovation majeure : des conférences d'une durée de 45 minutes chacune. Elles accompagnent les 1 000 visiteurs attendus par les organisateurs : - « faire financer sa formation », thème cher à l'éditeur qui milite en ce sens depuis plusieurs mois ; - « administrateurs, comment profiter des nouvelles technologies Vista, Exchanges 2007 et SharePoint 2007 pour booster sa carrière » ; - « développeurs, acquérir les compétences et se certifier .Net » ; - ERP/PGI, devenir consultant fonctionnel. Laurent Pénisson, responsable de l'activité formation et certification chez Microsoft France, suit de près l'organisation de cette journée et se réjouit de la participation déjà importante : « lors des premiers salons, il y avait une majorité de personnes en recherche d'emploi qui venaient rencontrer les entreprises, alors qu'aujourd'hui, il y a 50% des visiteurs qui sont en activité et cherchent visiblement à évoluer. La tension sur le marché du recrutement, sur les technologies Microsoft, et en particulier .Net, est confirmée. Lancée l'année dernière, Université.Net est une réussite. Aujourd'hui, 18 200 CV sont répertoriés sur le site MSEmploi. » 4 secteurs très demandés Les visiteurs qui se croiseront dans les allées du salon emploi ont tous des motivations différentes : les uns sont invités (via le système de pré-inscription) à rencontrer les entreprises présentes, les autres viennent spontanément à ce rendez-vous placé sous les signe de Microsoft. Outre les développeurs compétents en .Net qui forment sans doute la population la plus recherchée, Laurent Pénisson indique d'autres profils particulièrement visés : des DBA et des spécialistes en analyse décisionnelle (BI), « un secteur qui progresse énormément » autour de la base de données SQL Server. Pour le travail collaboratif, des experts en technique et en fonctionnel. Enfin, dans le domaine des ERP, des consultants, des avant-vente techniques et des commerciaux. L'an dernier, trois salons avaient été organisés et c'est sur une base identique que l'année 2007 devrait être envisagée. Sur le même sujet : -Microsoft France veut vaincre le chômage des informaticiens par la formation -Universinet : une bonne piste pour évoluer (...)
(14/03/2007 16:48:53)03/14 : Einstein et Pi célébrés par Télécom Int
Le 14 mars 1879 venait au monde Albert Einstein. Or, la pratique de la date anglo-saxonne, qui fait que le mois précède le jour, indique une curieuse coïncidence : le père de la relativité est né un 3/14... qui n'est autre que le début de Pi (rapport constant entre la circonférence d'un cercle et son diamètre) ! Il n'en fallait pas davantage aux mathématiciens pour se saisir de ce chiffre magique et en faire, en forme de clin d'oeil, une journée tout entière dédiée à Pi et à la science. De nombreuses universités (notamment américaines) rivalisent d'ingéniosité pour célébrer l'événement mais, curieusement, les Français ne s'étaient pas encore lancés dans cette drôle de compétition. Le 14 mars 2007, l'Institut National des Télécommunications vient de réparer l'oubli. « A notre connaissance, nous sommes les premiers à organiser en France un Pi Day », indique Assia Bahri, membre du club de sciences de Télécom Int, ravie de l'adhésion et de la bonne humeur des participants. Cette grande école d'ingénieurs d'Evry a concocté un programme festif autour de Pi et d'Einstein : petit déjeuner avec des tartes « apple-pie », concours de récitation du plus grand nombre de décimales après 3,14, chaîne humaine en forme de Pi, meilleur cercle parfait dessiné à main levée sur une tablette graphique, conférence sur « Einstein et l'univers » par Jean-Claude Boudenot, scientifique de grand renom... Gageons qu'en 2008, pour fêter les 129 ans d'un des mathématiciens les plus fantasmés depuis Pythagore, d'autres grandes écoles entreront dans cette compétition amicale avec Télécom Int. (...)
(13/03/2007 17:29:57)Learning Tree et Open Wide s'associent autour de Linux
Open Wide (intégrateur dans le domaine Open Source) et Learning Tree (formations aux technologies et au management) viennent de signer un partenariat exclusif autour de Linux. Ces formations sont déclinées sur trois aspects : Linux embarqué, Linux noyau et développement de pilotes et Linux temps réel. Stratégiquement, ce partenariat « réciproque et exclusif », comme l'indique Patrick Bénichou, président fondateur d'Open Wide, est une première qui permet à Open Wide et Learning Tree d'augmenter leur visibilité et d'attaquer le marché des bureaux d'études, et plus généralement des industriels, qui conçoivent des produits nouveaux et complexes avec Linux. Des formations destinées aux ingénieurs et développeurs Linux Les bureaux qui travaillent pour l'aéronautique, l'électronique et les équipementiers télécoms sont concernés par ces formations disponibles à Paris, Toulouse et Lyon et qui devraient également être dispensées à l'international en raison de l'originalité et de la valeur ajoutée des programmes dont Linux est la référence. Ils sont destinés à être opérationnels et immédiatement transférables en entreprise. « Linux embarqué » est destiné aux ingénieurs de développement produits souhaitant une compétence sur Linux en environnement industriel contraint. Outre les fondements techniques de base permettant d'appréhender cet environnement, la formation s'accompagne de cas pratiques (depuis la prise en main jusqu'à la construction d'un exemple de système Linux embarqué). « Linux noyau et développement de pilotes », de son côté, s'adresse aux ingénieurs de développement produits sous Linux pour du développement de pilotes de périphériques. Enfin, « Linux temps réel » se tourne vers les ingénieurs de développement produits qui veulent acquérir les compétences nécessaires à la mise en oeuvre et au développement de solutions temps réel dur basées sur Xenomaï (historiquement RTAI (Real Time Application Interface) /fusion). (...)
(13/03/2007 17:21:11)Atelier « Java-Geronimo » le 15 mars
Anaska (formations Logiciels Libres) et Silicon Sentier (association soutenue par la Ville de Paris, regroupant des entreprises spécialisées dans les NTIC pour faciliter leur développement) proposent le 15 mars à 18h un atelier Java. Celui-ci met en lumière le serveur d'application J2EE Open Source Geronimo, au coeur de la solution « IBM WebSphere Application Server Community Edition » (WSASCE). L'idée est de définir Geronimo (origine, architecture), de connaître ses différences avec ses concurrents directs (Websphere, Weblogic, Jonas, Jboss) et d'évoquer des cas concrets d'utilisation, de Geronimo ou de WSASCE, en production. Ce rendez-vous technique mais « autour d'un verre » sera animé par un formateur et architecte Java/J2EE. (...)
(12/03/2007 16:06:01)La gestion du risque mise en chaires à Polytechnique, Dauphine et l'Ecole des statistiques
Avec la Fondation du risque, inaugurée le 7 mars à Paris, c'est à la fois la communauté de la science du risque (cindynique) et l'école française de mathématiques appliquées et d'informatique, bien connue des salles de marché et de l'actuariat des compagnies d'assurances (application de méthodes statistiques pour la simulation, la modélisation, etc.), qui prennent position pour assurer « un rôle pérenne dans le développement et le rayonnement de la recherche française » dans ce domaine. Et ce, sous le statut privé de fondation qui garantit une certaine souplesse d'initiative et l'apport de moyens conséquents. A la dotation en capital d'un million d'euros constituée par les quatre firmes fondatrices, AGF, Axa, Groupama et la Société Générale, s'ajoute une dotation pour le fonctionnement de 5 millions d'euros par an. De quoi organiser, dans un premier temps, quatre chaires d'enseignement et de recherche orientés vers la finance et l'assurance, qui pourront ensuite s'étendre à d'autres types de recherche (environnement, gestion des risques sur les territoires, etc.). Ces chaires concrétisent la mise en commun des savoirs et savoir-faire amorcée, depuis 2004, entre quatre institutions : le Centre d'études actuarielles, l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique (Ensae), l'école Polytechnique et l'université Paris-Dauphine. Au programme, la multidisplinarité et la transversalité. Finances, santé, risques majeurs, comportements Les travaux sur le risque nécessitent en effet la contribution de compétences en mathématiques, en droit, en économie, en sciences de la vie et sciences de l'ingénieur, comme l'illustrent, d'ailleurs, les thèmes des chaires. A savoir : - les « risques financiers » ou la prise en compte des fluctuations des marchés qui donnent lieu, déjà, à deux masters organisés par Polytechnique et l'université Paris-VI, et par l'Ecole des Ponts et Chaussées et l'université de Marne la Vallée ; - « l'évaluation et la gestion des risques » qui vise une formation organisée au Centre d'études actuarielles, ouverte à des étudiants et des professionnels ayant une solide culture mathématique et économique ; - la chaire « assurance et risques majeurs » (catastrophes naturelles, terrorisme, risques sanitaires) qui concerne le management des entreprises d'assurance (calcul des réserves, etc.) et les mécanismes de capitalisation associés ; - « les particuliers face aux risques : analyse et réponse des marchés », un thème impliquant des capacités de modélisation et d'analyse des comportements, qui associe des compétences en math/informatique, en psycho-sociologie, en marketing et en économie ; - la chaire « santé, risques et assurance » qui a son siège à Paris-Dauphine, sous la direction du professeur Claude Le Pen. Dans sa vocation de diffusion des connaissances et de la pédagogie du risque, cette fondation s'apprête déjà à accueillir de nouvelles contributions, établissements d'enseignement supérieur (Idei, institut d'économie industrielle de l'université de Toulouse-1, les écoles de Paristech) et entreprises (dont la Scor, société de réassurance). A noter que se prépare également, dans la même lignée de prise en compte du risque, un rapprochement entre l'Ecole nationale d'administration (ENA) et l'EISTI (école d'ingénieurs en informatique de Cergy Pontoise) pour le lancement à la rentrée de septembre 2006 d'un mastère spécialisé en « gestion des risques sur les territoires et cindynique urbaine appliquée ». Cette formation s'inscrit dans le cadre d'un pôle européen d'administration publique (PEAP) dont l'ENA est membre fondateur, auquel sont associés une vingtaine d'instituts, universités et organismes publics de divers pays de l'Union. (...)
(09/03/2007 15:52:28)Vote ouvert pour le Prix Excellencia 2007 des femmes ingénieurs high-tech
En dépit de la journée du 8 mars, force est de constater que peu de femmes accèdent aux très hautes fonctions. C'est donc pour récompenser les spécialistes les plus reconnues dans 5 domaines des nouvelles technologies que pour la troisième fois, les Français vont élire « les femmes high-tech de l'année ». Un vote en ligne a été ouvert lors de la journée des femmes ; il sera clos en juin. Les trophées seront remis le 15 octobre 2007 pour ces femmes ayant démontré une certaine réussite à la fois sur les plans professionnel et personnel. Les 5 catégories concernent la recherche fondamentale et la recherche appliquée (ingénieur en centre de recherche) ; recherche, développement, marketing de l'innovation (ingénieur chez un fournisseur) ; gestion, production et projets innovants (ingénieur chez l'utilisateur). La dernière catégorie n'est pas la moins intéressante puisqu'elle valorise les étudiantes ou les jeunes filles « ayant pour projet professionnel de s'orienter vers la high-tech ». C'est une manière d'attirer l'attention sur une réalité inquiétante : la proportion de candidates aux concours d'entrée dans les écoles d'ingénieurs ne dépasse pas les 25% ces dernières années. Et une fois diplômées, bon nombre d'entre elles s'éloignent des métiers de l'ingénieur. Et même si selon Eurostat, la France se situe dans le peloton de tête en Europe pour l'éducation des jeunes filles et dépasse sensiblement ses concurrents économiques immédiats (Royaume Uni et Allemagne), selon Excellencia « tous les observateurs s'accordent pour souligner la grande différence avec les pays les plus dynamiques économiquement dans le monde high-tech (Chine, Inde, pays de la zone Pacifique). La forte féminisation des métiers high-tech et des cursus d'ingénieurs y est particulièrement forte et constitue un atout non négligeable pour l'avenir économique de ces nouveaux concurrents. » (...)
(08/03/2007 16:00:17)La femme est (aussi) l'avenir de l'informatique
Cette fois, la cause est défendue sur tous les fronts. Des enseignants et directeurs d'écoles jusqu'à l'Apec, en passant par les officines conseillant nos dirigeants. « Dans un monde où les femmes contrôlent ou influencent 80% des décisions de dépenses, alors que 90% des produits et services sont conçus par des hommes, le hiatus est devenu trop important pour que l'on se permette de négliger son impact sur la marche et les résultats des entreprises », dit le Gartner. L'écho est donné par la Conférence des grandes écoles qui soutient l'argument « Ingénieures : un avenir au féminin » avec une campagne de sensibilisation amorcée aujourd'hui 8 mars, à Paris, à l'ESIEA (école d'ingénieurs informatique et électronique) et à l'Estaca (Levallois, école d'ingénieurs des industries du transport). Jusqu'au 13 avril s'enchaîneront ainsi une dizaine de rencontres-débats avec les parties concernées : conseillers d'orientation, parents d'élèves, enseignants, associations de femmes ingénieurs, anciens des écoles... Parmi les établissements impliqués, se retrouvent la plupart de ceux qui alimentent le vivier des futurs informaticiens et consultants intervenant dans le secteur des technologies de l'information : le 15 mars à l'ENST Bretagne (SupTélécom), le 21 mars à l'institut d'optique (pour les écoles de Paris-Sud, Polytechnique, Supelec, HEC, Ifips d'Orsay), le 21 mars à l'Estaca de Laval, le 24 mars à l'école d'ingénieurs informatique, automatique, électronique de Valenciennes et le 27 mars à Bordeaux, le 29 mars aux Arts et Métiers de Paris (avec l'EPF de Sceaux, l'école d'ingénieurs des technologies de l'information et du management de Villejuif, l'ESIEA d'Ivry, Telecom INT et INT Management), le 31 mars à l'ENS Chimie de Lille et le 13 avril à l'Esigelec de Rouen. De même, la conférence des directeurs des écoles d'ingénieurs (CDEFI) fait de la valorisation des carrières professionnelles des femmes son cheval de bataille pour conforter le taux de féminisation des cohortes d'ingénieurs (20% au début des années 90, 25% en 2005). Le projet européen Prometea que pilote la CDEFI pendant 26 mois (jusqu'en décembre 2007) est une étude qualitative axée sur une comparaison des parcours professionnels des hommes et des femmes dans la recherche et en R&D dans 13 pays du continent, avec la contribution de 18 partenaires académiques, industriels et associatifs. En octobre prochain (les 26-27), un colloque fera le point sur ce thème, avant la publication des résultats de l'enquête prévue pour décembre, à destination des acteurs concernés (pouvoirs publics, financeurs, comités scientifiques, départements R&D des entreprises). 21% de femmes en informatique, 44% dans le secteur études-conseil Pour l'Apec (Agence pour l'emploi des cadres) qui s'est intéressée au sort des femmes de 40-45 ans, celles-ci ont une nette tendance à relativiser l'effet « plafond de verre » qui se traduit par un taux voisin de 10% de femmes aux postes de dirigeants. Elles assument en bloc et en général : - le rejet du carriérisme, ce qui fait de leur parcours une accumulation d'expériences et d'apprentissages plutôt qu'une course à la réussite, une notion qu'elles assimilent d'ailleurs plus à un équilibre entre sphère professionnelle et sphère personnelle ; - des parcours le plus souvent non linéaires, fruit du hasard ou d'un choix au feeling plus que résultat d'un choix stratégique ; - l'importance de leur propre attitude, qu'elles se reconnaissent dans l'un des trois catégories repérées : les pro-actives, les opportunistes ou les suiveuses. Il reste que, d'après le palmarès des taux de féminisation des emplois cadres selon les secteurs d'activité, l'informatique tire encore trop peu parti de cet apport. A l'embauche, la profession compte une femme informaticienne (21%) pour quatre hommes. Pour l'industrie pharmaceutique, le taux est de 54% ; et de 44%, pour la fonction études et conseil. Selon le Gartner, en Europe, à peine 6% des services informatiques des entreprises sont dirigés par des femmes, contre 20% en Amérique du Nord. Et à l'horizon 2012, si rien ne change dans les comportements, 40% des femmes travaillant dans le secteur des technologies de l'information se seront éloignées des voies classiques d'évolution de carrière de ce secteur (chef de projet, etc.). De quoi susciter des actions et réactions... jusqu'au 8 mars 2008 et la prochaine journée des femmes. (...)
(08/03/2007 12:44:05)Les SSII proposent aux 15-24 ans de changer le monde
Des portes ouvertes, des stages et des mini-projets, des jobs de vacances, une compétition en ligne et une mobilisation des services d'orientation (de l'Onisep, notamment) auprès des lycées et collèges : l'offensive lancée par Syntec informatique, à compter du 15 mars, pour mettre les jeunes en contact avec la réalité des métiers des SSII mise sur l'attrait de la découverte. A la fois ludique et pédagogique. Le tout coordonné par un portail : changeursdemonde.com. L'idée de cette campagne part du constat récurrent de déficit d'attractivité du secteur Logiciels et Services. A l'automne 2006, deux tiers des SSII s'inquiétaient ouvertement de leurs difficultés à recruter. Au risque de ne pouvoir satisfaire les prévisions de croissance d'activité du secteur que la chambre patronale évalue autour de 7%. Certes, la filière informatique n'est pas la seule à pâtir de la désaffection des jeunes pour les filières techniques et scientifiques. Mais selon Syntec, s'y ajoute, pour les SSII et éditeurs de logiciels, « une difficulté à communiquer clairement et simplement sur leurs activités et leurs métiers ». Mal connu, mal compris, mal aimé, froid, peu passionnant, laissant peu de place au développement personnel... pour le secteur du service informatique, le levier principal à activer pour rectifier l'idée que s'en font les jeunes générations - et leurs parents - reste, selon Syntec, le contact direct. Et d'inviter les SSII de toutes tailles, et de toutes spécialités, à démontrer comment la diversité de leurs activités contribue à «changer le monde» et à inscrire leurs initiatives d'ouverture aux jeunes sous ce slogan fédérateur. La première phase de cette campagne de séduction lancée le 15 mars est prévue pour durer jusqu'à juin, pour reprendre - après une première évaluation - à la rentrée de septembre. (...)
(07/03/2007 17:33:21)Bill Gates inquiet sur l'avenir des Etats-Unis en matière de performance IT
Bill Gates se dit "profondément inquiet" quant à la capacité des Etats-Unis à conserver dans le futur leur leadership en matière de technologies de l'information. En cause : le système de formation, des investissements erronés en matière de R&D et une politique d'immigration inadéquate. C'est la conclusion d'un témoignage écrit envoyé à la commission sénatoriale américaine pour la santé, la formation, le travail et les retraites dans le cadre d'une enquête sur "la compétitivité américaine pour le 21ème siècle". Selon le président de Microsoft, les Etats-Unis rencontrent de sérieux problèmes de main d'oeuvre qualifiée susceptible de les aider à maintenir leur rang. Bill Gates - devenu la première fortune mondiale en seulement deux décennies - estime que la société sacrifie trop souvent le bien sur le long terme pour des gains sur le court terme. En tête des propositions de Gates : l'objectif d'un nombre plus élevé de diplômés de grandes écoles avec une prééminence qui doit être accordée aux mathématiques et aux sciences. Côté immigration il aborde surtout le cas des étrangers en fin d'étude. Selon lui le système américain actuel conduit plutôt à pousser dehors de bons éléments, avec un nombre de cartes vertes (visa de travail) trop peu important. Dur avec le système éducatif de son pays il affirme que "au regard de l'état de l'enseignement américain il n'est pas étonnant que les sociétés américaines soient confrontées à une pénurie de compétences". Et de citer une étude du ministère de l'enseignement datant de 2005 selon laquelle "seuls 13% des américains d'âge adulte ont le niveau et les compétences nécessaires à une bonne compréhension de la manière de rechercher, d'appréhender et d'utiliser des information dans un cadre informatique". (...)
(07/03/2007 15:26:56)L'Université met la pression sur les présidentiables
"La France doit faire le choix de soutenir enfin ses universités pour se donner une chance de rester un pays qui compte dans le concert des nations." Ces mots ouvrent le rapport de la CPU (Conférence des Présidents d'Université), avec une pique qui n'aura échappé à aucun observateur : "enfin" semble nuancer fortement le travail des ministres qui se sont succédés à la tête de l'Enseignement supérieur. Puis, avant de détailler 20 propositions, la CPU rappelle 4 missions indissociables des universités : - la recherche (fondamentale et finalisée). "L'université est et doit rester la référence et l'opérateur majeur de la recherche. Le seul véritable enseignement universitaire est celui fondé sur la recherche." - La formation générale et professionnelle. "Cette mission de formation exige de faire de l'insertion professionnelle un des objectifs majeurs des universités et de réformer totalement l'accueil et le suivi des étudiants." - La valorisation économique et sociale au plus près du territoire. "L'université doit pouvoir être un acteur majeur de l'émergence des PME innovantes dont notre pays a cruellement besoin." - L'internationalisation et la contribution au rayonnement et à l'attractivité de la France. "Un contrat individuel de réussite" et une majoration des droits d'inscription La France voudrait-elle combler son retard présumé sur les autres nations en matière de recherche ? Il y a quelques mois, le rapport Hetzel insistait sur la nécessité de rapprocher l'enseignement supérieur de l'entreprise et il y a quelques semaines, François Loos annonçait vouloir faire des Ecoles des Mines un exemple sur le plan international. Aujourd'hui, les présidents d'université font preuve d'indépendance par rapport à leurs autorités de tutelle en demandant une enveloppe budgétaire de "10 milliards d'euros pour l'ensemble des activités de l'université, notamment pour assurer une dépense globale de 12 000 € par an et par étudiant. La part de l'Etat doit rester prépondérante dans ce financement." Mais ils font également preuve d'une réflexion à l'égard du système ambiant, en demandant "une majoration et une modulation des droits d'inscription accompagnée d'une révision globale du système d'aides aux étudiants", et la mise en oeuvre d'un contrat individualisé de réussite (CIR) pour chaque étudiant. Une revalorisation de la licence La CPU demande la revalorisation de la licence pour qu'elle devienne "la référence d'un post-bac réorganisé assurant une réelle égalité des chances." Jean-François Giret, chercheur au Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) et co-auteur de l'ouvrage Des formations pour quels emplois ? (La Découverte, 2005) a analysé le parcours de 25 000 étudiants du CAP au doctorat, sortis du système éducatif en 2001 et interrogés en 2004. Il aboutit aux mêmes conclusions que les présidents d'université : "les formations professionnelles sont très appréciées par les employeurs. Par exemple, les diplômés de DUT ont un taux de chômage de 6% comparable à celui des diplômés d'écoles d'ingénieurs. De même, la licence professionnelle confère un net avantage sur le marché du travail au niveau bac +3 : moins de 5% des jeunes qui avaient obtenu ce diplôme dans une spécialité industrielle en 2001 étaient au chômage en 2004." Reste à savoir comment les équipes pédagogiques, les étudiants, les collectivités territoriales et l'Etat parviendront à discuter de ces propositions pour transformer cette équation à plusieurs inconnues, en intégrant les jeunes au marché de l'emploi sans les priver de l'érudition, l'une des spécificités de l'université française ! (...)
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