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Formation
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(08/02/2007 17:08:49)
La collecte du 1% formation sous le feu critique de la Cour des Comptes
Sur les 24 milliards d'euros que pèse la dépense nationale (rapport de la Dares, Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) pour la formation professionnelle continue et l'apprentissage, plus du quart (5,14 milliards) relève de la collecte par les OPCA (organismes collecteurs agréés). Pour les entreprises, l'effort de financement a nettement progressé, bien au delà de l'obligation légale (de 0,55% à 1,6% de la masse salariale selon la taille de l'entreprise) pour franchir le cap des 3% de la masse salariale (tous secteurs confondus) depuis 2004 (selon la Dares). Et pendant ce temps là, la collecte des OPCA a progressé au rythme de 12% l'an (moyenne de la progression entre 2000 et 2005). « Quatre fois plus vite que le PIB », note la Cour des Comptes dans son rapport annuel. Mais une progression qui s'est fait via «des modes de collectes trop complexes et mal contrôlés », résume l'un des chapitres du rapport remis à l'Elysée ce jeudi 8 février. Au total, pas moins de 98 OPCA de branches et deux réseaux inter-professionnels (Opcareg et Agefos-PME) se partagent les subsides que leur confient les entreprises. Ce n'est pas une obligation. Mais force est de constater que les achats directs de formation se réduisent (-4,3% en 2004 selon l'étude de la Dares) au profit du rôle croissant des OPCA auprès desquels les entreprises externalisent la négociation et la gestion des relations avec les prestataires de formation. C'est ainsi que les OPCA de branches (dont le Fafiec pour le secteur informatique, SSII, études et conseil) se retrouvent à la tête de 77% des fonds collectés, le reste relevant de la collecte interprofessionnelle. Sans doute, tous ces organismes ne sont-ils pas à loger à la même enseigne concernant la qualité et l'efficacité de leur gestion. Mais la disparité des frais de gestion (de 5 à 12% selon l'organisme), les dérives de certains (doublement des effectifs au siège, modalités de délégation de paiement peu sûres, ratés des projets d'équipement informatique notamment à l'Agefos-PME) suffisent à la Cour pour tirer la sonnette d'alarme. Et de constater la responsabilité de l'Etat dans cette situation, avec des services de contrôle en sous-effectif chronique (150 personnes à la DGEFP pour 180 000 entreprises et 50 000 organismes de formation). A titre d'exemple, entre 2001 et 2003, seuls 12 OPCA (sur la centaine) ont pu faire l'objet d'un audit-contrôle. Quant au bien fondé de l'utilisation des fonds et aux mécanismes de contrôle que doivent mettre en place à leur niveau les OPCA, là aussi la carence est flagrante. S'y ajoute, selon la Cour, un manque de transparence du financement du paritarisme (chambres patronales, syndicats). Au total, bien du pain sur la planche des gestionnaires de ces fonds, pour que dans son rapport 2008, la Cour des Comptes puisse inclure parmi les satisfecit de son suivi, une amélioration de cet aspect de la formation professionnelle. (...)
(07/02/2007 17:53:17)François Loos veut donner une visibilité internationale aux Ecoles des Mines
François Loos, ministre délégué à l'Industrie, retient cinq axes du rapport de Grégoire Olivier sur les orientations stratégiques des Écoles des Mines que ces établissements devront mettre en oeuvre : « plus d'international, plus de recherche, plus d'élèves dans les écoles, plus d'actions vers les PME et plus de social ». Et le ministre de marteler un message fort : « Si ces écoles possèdent de solides atouts, plusieurs défis sont à relever, en particulier la visibilité et la reconnaissance internationale ». Les Ecoles des Mines : une compétence du ministre de l'Industrie ou de celui de l'Enseignement Supérieur ? C'est en février 2006 que François Loos, ministre délégué à l'Industrie a chargé Grégoire Olivier, Président de Faurecia, la mission de lui proposer des axes de développement pour les sept Ecoles des Mines (Paris, Saint-Etienne, Alès, Nancy, Douai, Nantes, Albi-Carmaux) et de se pencher sur leur regroupement. Le groupe des Ecoles des Mine rassemble aujourd'hui près de 1 000 enseignants-chercheurs, 6 200 étudiants dont 1 000 en formation doctorale, 43 laboratoires de recherche et 16% d'étudiants étrangers. A priori, il n'eut donc pas été illogique de voir ce dossier suivi non pas par François Loos mais par François Goulard, ministre délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche. Mais en réalité, les Ecoles des Mines ont une situation originale par rapport à d'autres grandes écoles, puisque ce sont des établissements publics dépendant du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Il est vrai que la fuite des cerveaux, conjuguée à des analyses allant dans le sens d'un nécessaire rapprochement entre recherche publique et industrie, sont au coeur de la réflexion des différents ministères. Pour ce faire, un véritable regroupement du GEM (Groupe Ecoles des Mines) va se créer, dont Paris prendra la tête. Autres annonces faites par le ministre : une politique d'ouverture accrue à des coopérations avec d'autres organismes de formation et de recherche est préconisée. Outre les partenaires étrangers, les réseaux d'écoles proches du GEM devraient être privilégiés ainsi que la participation des écoles des Mines aux projets des réseaux territoriaux (PRES, Ecoles doctorales, Université numérique). Le rapport recommande également qu'un mode de coopération durable s'établisse, au-delà de la participation de l'école des Mines de Paris avec ParisTech. Enfin, François Loos a rappelé la nécessité d'un partenariat accru avec les entreprises et une présence internationale. Pour montrer sans doute que les grandes écoles françaises doivent aussi s'exporter. (...)
(07/02/2007 17:52:24)« Sciences Po » milite pour la diversité et le management interculturel
L'idée que les entreprises et les organisations publiques sont de plus en plus confrontées aux défis de la diversité (origines, âges, sexes) est chère à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris. En 2001 déjà, sous l'impulsion de son directeur Richard Descoings, l'IEP avait révolutionné les codes par la signature des « conventions ZEP ». L'objectif était une sorte d'appel à la discrimination positive, par l'intégration d'étudiants brillants, mais issus de quartiers défavorisés, dans la prestigieuse école sans qu'ils soient obligés de passer par la voie traditionnelle du concours. Six ans plus tard, l'institut poursuit son implication dans cette démarche en s'adressant cette fois à ceux qui doivent gérer des équipes où la diversité est le point qui peut poser problème. Elle rejoint d'autres initiatives qui se développent en ce moment comme celle sensibilisant les futurs managers à l'emploi des personnes handicapées. Science Po ouvre donc un cycle destiné aux responsables des ressources humaines, dirigeants et managers, consultants internes et externes, responsables opérationnels, fonctionnels ou politiques des secteurs associatif ou public, en lien direct avec la gestion de la diversité culturelle, ainsi qu'à ceux qui auront à mettre en place en 2008 leur propre charte de la diversité. Sociologues, juristes et consultants sont les formateurs qui proposeront des pistes de réflexion et une grille de compréhension des réalités interculturelles afin que les participants puissent élaborer un plan d'action pour favoriser la diversité au sein de leur environnement professionnel. Nul doute aussi que les expériences de CV anonymes seront au coeur de débats contradictoires sur les approches réalistes de la diversité sous toutes ses formes. Le cycle de formation est composé de trois modules complémentaires de deux jours, pouvant se suivre aussi indépendamment : - 22 et 23 mars 2007, « Les politiques de la diversité : ce qu'il faut en attendre », - 18 et 19 juin 2007, « Discriminations et gestion de la diversité : du risque à l'opportunité », - 2 et 3 octobre 2007, « Mobilité internationale et management des équipes diversifiées ». Programme et bulletin d'inscription (...)
(06/02/2007 17:14:39)Du neuf dans les opérations portes ouvertes des écoles d'ingénieurs et de management
Quelles énergies pour les transports de demain ? Quelle implication peut avoir une école dans la dynamique des pôles de compétitivité, et quelle incidence pour le parcours des étudiants ? Quelle place accordée à l'imagination technologique pour répondre aux défis socio-économiques, à la globalisation ? Quelles sont les nouvelles dominantes qui «assurent» dans les cursus proposés par les écoles d'ingénieurs ? A quoi ressemble la vie d'un élève-ingénieur qui n'a pas (encore) choisi de se spécialiser ? Pour avoir une idée de ce que concocte l'enseignement supérieur français pour répondre à ces interrogations, il suffit d'observer la diversité et l'inventivité des « opérations portes ouvertes » organisées par les écoles. Qu'il s'agisse de l'Estaca (école d'ingénieurs des industries du transport) ou des écoles d'ingénieurs en électronique et en informatique (ISEN, ISEP, ECE, ESIEE), les anciens sont mis à contribution pour présenter leur parcours professionnel et la réalité de leur métier dans les secteurs les plus divers. Démos à l'appui (l'avenir de la voiture électrique ou des énergies propres, par exemple, à l'Estaca). Classique ! Sachant cependant, que ces contributions alimentent aussi, dans la plupart des cas, les sites Internet des écoles. L'ECE (école centrale d'électronique) y met une touche d'originalité en insistant sur l'initiative pédagogique destinée à encourager les étudiants à profiter de cette période liminaire pour perfectionner leur expression (partenariat avec la presse écrite notamment). Réseaux d'écoles L'union faisant la force et la visibilité, les établissements qui partagent des affinités ont désormais tendance à se présenter au public (futurs étudiants, entreprises, sponsors éventuels) sous une même bannière (l'association ParisTech, par exemple, qui représente onze des grandes écoles de la région Ile-de-France). En cette fin de semaine (le 9 février), quatre écoles d'ingénieurs généralistes (EIGSI de La Rochelle, HEI de Lille, EPF de Sceaux, Esigelec de Rouen) lancent ainsi leur marque commune : Ingéfrance. Un regroupement qui signifie la proposition de passerelles entre cursus, la possibilité de renforcer l'enseignement de telle ou telle « dominante » dans un des établissements (la mécatronique à La Rochelle, par exemple), la mise en commun de partenariats à l'international, une mutualisation des moyens pour les relations avec les mondes de la recherche et de l'entreprise, et pour la promotion du métier d'ingénieur auprès des générations montantes. A cet égard, le succès rencontré par l'opération ESSAI (Et Si Seulement j'Aimais l'Ingénierie) à l'EPF (87 lycéens accueillis en immersion pendant deux jours à l'école, avec échantillon de cours en anglais, accès aux salles d'informatique et autres labos, etc.) incite cette école de la région parisienne à réitérer l'opération avec deux sessions de 48 élèves de Terminales accueillis pendant les vacances de février (les 19 et 20 févier, et les 22 et 23 février). Par ailleurs, les écoles de management ne sont pas non plus en reste, pour la promotion de leurs débouchés. Signalons notamment l'initiative des anciens de l'Ifag (réseau de 8 écoles, instituts de formation aux affaires et à la gestion, à Paris, Lyon, Toulouse, Montluçon, Auxerre, Angers, Rennes et Nîmes) qui propose, répartie sur sept sites Web, une typologie des 36 métiers et débouchés de leurs cursus sur la base de témoignages d'anciens diplômés. (...)
(06/02/2007 15:35:22)L'industrie des jeux vidéo dessine l'informatique de demain
L'informatique ubiquitaire, les objets intelligents, le groupware en «grande largeur», mais aussi une économie de projet et une organisation spécifiques, sur fond de méthodes agiles : autant d'avancées caractéristiques de la conception vidéoludique dont s'inspirent désormais, volontairement ou indirectement, les acteurs de l'informatique en général. Telle est la démonstration ouverte au débat, par les spécialistes des jeux vidéo et du « Serious Game » (type Second Life), lors de la soirée du 12 février (18h30) à la maison des arts et métiers (Paris 16e). A l'heure où nos parlementaires approuvent la décision gouvernementale d'un crédit d'impôt soutenant la création de jeu vidéo, cette conférence-débat organisée à l'initiative des anciens élèves de trois écoles spécialisées se présente comme une contribution à la reconnaissance respective de secteurs grands consommateurs de technologies. Comme en témoignent, par ailleurs, les attributs professionnels des intervenants de cette réunion : Stéphane Natkin, directeur de l'école du jeu et des médias interactifs (Enjmin) et professeur au Cnam (Laboratoire Cedric, équipe Réseaux, systèmes et multimedia), Pascal Estraillier, directeur du laboratoire d'informatique et d'imagerie industrielle à la Rochelle, mais aussi les chefs d'entreprises José Sanchis, DG de Lexis Numérique (agence de communication interactive), Geoffroy Sardin, DG d'Ubisoft (éditeur de jeux), Olivier Lombart, dirigeant de NetDivision (Web Design et e-marketing). Avec l'ancrage un peu plus affirmé de ce secteur dans l'économie nationale (pôle de compétitivité, partenariats technologiques divers), ce type d'échanges informels contribue à lever un peu plus les barrières entre secteurs producteurs d'innovations. Les enseignants-chercheurs en informatique ne s'y trompent d'ailleurs pas. C'est ainsi que le dernier congrès annuel du Specif (association des personnels-enseignants chercheurs en informatique), réuni à Bordeaux les 11 et 12 janvier, s'est intéressé aux « nouvelles frontières de l'informatique » afin de « démêler dans tout ce qui se fait, ce qui est (encore) du ressort des informaticiens, et ce qui est désormais du ressort d'autres disciplines ». Avec, au coeur de cette réflexion, une visite guidée (par Stéphane Natkin) de « l'univers des jeux vidéo » en tant que révélateur d'usages de plus en plus sophistiqués des technologies qui se retrouvent dans d'autres industries (architecture de réseaux collaboratifs, synthèse d'images et de sons, interfaces, systèmes génératifs, etc.). (...)
(31/01/2007 15:36:20)Une certification pour les professionnels des Data Centers
A la formation (en ligne) au sujet des bonnes pratiques des «pro» de l'infrastructure physique, APC ajoute désormais un accès à une certification («Associate Certification»). Destiné à valider les compétences des concepteurs, installateurs et responsables de sites de production/exploitation informatique, cet examen à base de tests (confié à l'organisme international Thomson Prometric) porte sur les connaissances de base en matière d'alimentation, de câblage, de montage des racks, du refroidissement, de protection et sécurisation des installations et de l'administration à distance. Cette qualification, indépendante de toute marque de constructeur, se veut un aiguillon pour le renforcement des compétences, face à une réduction annoncée du nombre de professionnels expérimentés dans ce domaine. Pénurie de spécialistes La filiale de Schneider Electric (l'acquisition d'American Power Conversion date d'octobre 2006) reprend, en effet, au bond un signal d'alerte de l'Afcom (Association internationale des professionnels du Data Center) estimant qu'avant 2015, les effectifs de professionnels seniors se seront réduits de 45%. Selon cette association, la pénurie de compétences dûment qualifiées est déjà sensible autour des mainframes et pourrait bien s'étendre à l'ensemble des métiers des sites de production informatique. Et ce, alors que d'ici à 2010, la moitié des data centers existants devraient être soumis à une transformation majeure (relocalisation, outsourcing, plan de continuité de service, etc). Bien évidemment, en amont de la procédure de certification, APC propose un entraînement, via sa DCU (Data Center University) qui couvre par une série de quatorze cours en ligne les diverses thématiques de la conception/réalisation/fonctionnement des data centers. Depuis leur lancement en janvier 2006 (au printemps 2006 pour la France), ces cours en ligne, gratuits, ont enregistré des dizaines de milliers d'inscriptions à travers le monde « soulignant le besoin réel de formation, face à l'augmentation de la densité des serveurs et du coût de l'énergie ». (...)
(30/01/2007 14:17:58)L'Esigetel va consacrer les meilleurs projets des futurs ingénieurs
A l'instar d'autres écoles qui organisent des rencontres à l'issue de leur cycle d'études, l'Esigetel donne rendez-vous le 1er février 2007 à tous les étudiants, futurs ingénieurs et professionnels pour découvrir les travaux des troisièmes années. Des soutenances et démonstrations s'enchaîneront au cours de la journée, à l'issue de laquelle la meilleure équipe projet se verra récompensée par un jury. Les quinze projets en lice recoupent des univers où l'informatique est présente mais de manière totalement différente. Parmi les plus attendus, Perseus (définition de la chaîne de transmission des télémétries pendant la phase de lancement), projet du CNES division lanceur et destiné à étudier un lanceur pouvant mettre en orbite un micro satellite de 10 kg sur une orbite polaire à 250 km. Mais les autres concurrents ont aussi des atouts : la « carte d'asservissement robot e=m6 », projet de conception d'une carte mère contenant des éléments de bases ; un programme pour le suivi d'objets avec camera ; une machine pour les paiements effectués à la cafétéria de l'école et un trombinoscope pour les étudiants et personnels administratifs de l'Esigetel ; deux applications différentes en java pour les téléphones portables ; un système de chat réalisé en utilisant Ruby on Rails (framework orienté développement web). Dans le domaine « radiocommunications et mobiles », la planification radio-cellulaire GSM, GPRS et UMTS sous Atoll sera au programme. Enfin, dans celui de l'administration des systèmes et des réseaux , le public découvrira l'étude comparative des produits VMware Server, Microsoft Virtual Server et Xen, mais aussi la mise en place d'une architecture de messagerie sécurisée à base de logiciels libres, une autre architecture d'accès clients légers (Citrix Access Essentials avec Citrix Password Manager) et l'étude technique des solutions de virtualisation applicative, de machines et de systèmes d'exploitation. Mais nul doute que le projet n°7 intitulé « étude technique Windows Vista » intéressera au plus haut point ceux qui s'interrogent sur le nouveau fleuron de Microsoft, à l'heure de sa sortie... (...)
(30/01/2007 14:10:30)Observatoire des logiciels libres : MySQL est utilisé à 70% en dehors du Web
A l'occasion du salon Solutions Linux qui s'est ouvert ce 30 janvier au Cnit-Paris La Défense et se terminera le 1er février, Anaska et Ib-Groupe Cegos dévoilent un outil qui est utilisé pour la première fois en France : un observatoire des logiciels libres/baromètre des tendances 2006. Celui-ci a été créé grâce à la mise en commun des informations respectives des deux sociétés spécialisées dans la formation et via le regroupement de leurs données chiffrées qui servent d'indicateurs qualitatifs sur l'Open Source. Ainsi, la progression et la régression des différentes solutions ont été étudiées. D'un point de vue méthodologique, l'ensemble des indicateurs est fondé sur la comparaison d'un volume d'activité entre 2005 et 2006. Les formations permettent en effet de mesurer l'intérêt réel, à un instant précis, des entreprises pour un logiciel ou pour une catégorie de technologies. « Analyser le volume et le contenu des formations dispensées au cours d'une année permet d'obtenir une image qualitative plutôt que quantitative du marché des logiciels Open Source en France » explique Cyril Pierre De Geyer, co-fondateur d'Anaska et auteur du livre « PHP 5 avancé » (Eyrolles). Le volume de formations Linux a progressé de 30% entre 2005 et 2006 Fin 2006, IDC annonçait que les ventes mondiales de serveurs sous Linux avaient progressé plus vite que tous les autres systèmes d'exploitation. En 2006, le marché Linux a atteint 1,5 Md$ (+5,4% sur un an) et les serveurs Linux représentent désormais 11,8% du marché total des serveurs. Quant au volume de formations Linux, il a lui aussi fortement augmenté : +30% entre 2005 et 2006, comme Openoffice.org dans le domaine de la bureautique. Le baromètre Anaska- Ib-Groupe Cegos indique également qu'entre 2005 et 2006, PHP a progressé de 20% (25% des formations chez Anaska sur un catalogue de 50 formations et 40% des demandes de certification), alors que Java ne progresse que de 5% (deux fois moins de formations que PHP chez Anaska). L'explication ? Pour Anaska, Java est une technologie (langage et plateforme) établie, largement enseignée en formation initiale ; les équipes qui se forment sont donc de plus en plus rares. Le record : les formations MySQL avec 50% de progression Mais la surprise vient surtout des bases de données avec MySQL : +50% en un an, c'est un record. Selon les analystes de cet observatoire, « chez un généraliste comme Ib-Groupe Cegos, MySQL représente déjà 15% des formations SQL Serveur et environ 20% des formations Oracle. Le volume de formation augmente très rapidement : il est de 50 % chez Anaska et 115% chez ib-Groupe Cegos depuis la sortie de MySQL 5. Preuve s'il en est que cette version était particulièrement attendue par les entreprises. Comme pour PHP (et la plateforme Lamp en général), MySQL s'impose peu à peu comme une institution en entreprise avec de nouveaux cursus destinés aux utilisateurs avancés. En revanche, contrairement à l'image qui colle à MySQL, 70% des stagiaires MySQL ne travaillent pas sur des projets associés au Web. » (...)
(29/01/2007 17:45:34)Les infrastructures informatiques - et SOA - au menu des élèves-ingénieurs de l'ESIEE
Parrainé par IBM, depuis novembre 2006, un nouveau module de formation sur les "infrastructures des systèmes d'information" est proposé aux étudiants du cursus ingénieur de l'ESIEE (école d'ingénieurs sise à Noisy-le-grand) et de l'ISTM (Institut supérieur de technologie et management, du même groupe ESIEE). L'accord signé en janvier 2007 entre les deux écoles de la CCI Paris et IBM reconduit cette initiative de formation pour l'année 2007 et inclut, pour les enseignants-chercheurs, l'accès aux logiciels d'IBM et aux supports de cours correspondants. Tout comme y ont accès, depuis 2003, dans le cadre du programme mondial "Academic Initiative", près de 150 universités et grandes écoles de l'Hexagone. Sachant, cependant, que Big Blue est de longue date l'un des quatorze membres actifs du Club ESIEE-Partners qui couvre l'ensemble des échanges (recherche, enseignement, accueil de stagiaires, co-développement) des écoles du groupe francilien avec le milieu industriel. Avec le nouveau module "Infrastructures SI" inclus au programme de dernière année du cursus ingénieur (niveau bac+5), une trentaine d'heures d'enseignement théorique sont assurées par des intervenants d'IBM, pour initier les étudiants aux problématiques du choix des infrastructures, de l'architecture de stockage, des architectures des serveurs (processeurs), de la virtualisation, de l'architecture de haute disponibilité et de la continuité informatique. Les thèmes abordés dans ce cursus "sur mesure" - comme l'approche SOA (architecture orientée services), les applications types (ISVs) ou la démarche ITIL - inscrivent ce partenariat dans une optique d'orientation et de développement de compétences, vers des débouchés particulièrement porteurs, et en forte demande actuelle y compris pour les débutants. (...)
(29/01/2007 17:42:08)SAP, partenaire de recherche en sécurité logicielle de l'école d'ingénieurs Eurecom
Quatre thèses couvertes par un contrat Cifre (convention industrielle de formation par la recherche) et l'embauche d'un maître de conférence spécialiste de la sécurité (sous l'angle logiciel) : telles sont les premières composantes de l'accord de partenariat académique conclu en janvier 2007, et pour trois ans, entre SAP et l'institut Eurecom. L'école d'ingénieurs télécom accueille, à Sophia Antipolis, des étudiants de niveau master (160 élèves-ingénieurs issus des écoles du GET, Telecom Paris, ENST Bretagne, INT, de Polytechnique Lausanne, Zurich, Turin ou de l'université d'Helsinki) pour une ou deux années d'études (selon leur établissement d'origine). S'y ajoute une soixantaine de thésards, dont une quinzaine en contrats Cifre avec divers industriels. Par ce nouvel accord, Eurecom prolonge, en l'officialisant, une collaboration entretenue depuis 2002 avec le centre de recherche SAP Labs France. Installée depuis 2001 sur la technopole de Sophia Antipolis, l'antenne R&D de l'éditeur s'est rapidement impliquée dans l'animation et la collaboration de projets "académiques", tant avec l'université et les écoles d'ingénieurs locales qu'avec l'Inria. Pour les équipes de recherche d'Eurecom (19 enseignants-chercheurs et leurs doctorants), cette collaboration a pris forme au sein de plusieurs projets européens (Witness, Mosquito, eJustice, R4eGov), financés notamment par le PCRD (programme-cadre de la Commission). La nouveauté, dans cet accord qui couvre le co-encadrement de thèse (école et entreprise) comme le veut la convention Cifre, est de donner un peu plus d'assise encore au renforcement des échanges entre Eurecom et les universités allemandes (Munich, Darmstadt, Stuttgart, Manheim) mais aussi leurs partenaires industriels. Pour le professeur Ulrich Finger, directeur de l'institut Eurecom, lui-même originaire de Stuttgart, "ce partenariat s'inscrit dans une stratégie d'ouverture à l'Allemagne, afin de former des ingénieurs franco-allemands". Une ligne tactique qui vise notamment à décider l'Université technique de Munich à entrer dans le GIE de l'Institut dont font déjà partie sept écoles et universités européennes (France, Suisse, Italie, Finlande) et une dizaine d'industriels. (...)
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