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(13/12/2006 17:20:45)

Des concours-étudiants qui mènent indirectement à l'emploi

Financer des compétitions estudiantines en tous genres, pour repérer au passage les jeunes talents qu'ils pourraient embaucher, est loin d'être une nouveauté pour les employeurs. Ce qui l'est plus, c'est la dimension de projet (collectif ou individuel) que tendent à valoriser les organisateurs de ces compétitions. C'est le cas avec Solucommunity, Imagine Cup ou Todevone, trois de ces compétitions ouvertes actuellement ou prochainement aux inscriptions. La première, organisée par l'intégrateur Solucom (450 salariés), en est à sa deuxième édition (réception des dossiers du 22 décembre). Tous types de projets étudiants sont bienvenus (humanitaires, défis techno, culturels, etc) à condition de s'inscrire dans un contexte associatif (au sein d'une liste d'écoles définie par Solucom) qui, du coup, donne au projet une dimension pédagogique. En 2007, comme en avril 2006, 25000 euros seront ainsi attribués aux cinq meilleurs projets. Pour Imagine Cup (4ème édition), la compétition est internationale, encadrée par les équipes R&D de Microsoft, d'abord au niveau national, puis par continent. Le coup d'envoi, en France, est donné ce 14 décembre. Avec, cette année, neuf catégories de compétition: conception logicielle, système embarqué et mobilité, développement web, jeu (projet Hoshimi) algorithmes, administration de système (IT Challenge), photographie, film court, conception d'interfaces. Parmi les lauréats des années précédentes, six équipes bénéficient depuis l'été 2006 du parrainage conjoint de Microsoft et de British Telecom pour poursuivre leurs projets éventuellement jusqu'à la création d'une entreprise (Imagine Cup Innovation Accelerator Program). Pas de français parmi eux, bien que, sur les 18 équipes lauréates de l'édition 2006 (pour six catégories, ayant fait concourir 65000 étudiants de cent pays), trois étaient françaises. Les diverses étapes de sélection (nationale, puis internationale) s'étalent jusqu'à août 2007 avec compétition finale à Séoul. Quant au défi national Topdev 2007, concours de programmation multi-langages, multi-environnement (Java, PHP, .Net) qui se veut totalement indépendant de tous éditeurs, sa troisième édition est prévue pour le week-end du 24-25 mars 2007. Inscription en ligne dès janvier. En 2006, plus de 700 candidats de 65 pays y ont participé. Ce défi, sous parrainage ministériel (recherche et enseignement supérieur), sur sujet fixe et sous durée limitée (60 heures) se veut avant tout une rencontre (en ligne) mettant en exergue les compétences personnelles (développeurs indépendants ou en entreprise, ou étudiants) et, éventuellement, la qualité de leur environnement pédagogique (pour les étudiants). Avec, en prime et au delà des 4000 euros de récompense, une labellisation des savoir-faire et une valorisation du CV au regard des recruteurs, soulignent les organiseurs. (...)

(08/12/2006 17:02:22)

Digiteo : La recherche en informatique a désormais un nom

Un récent rapport de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) annonce que la recherche et le développement européens sont en retard par rapport à certains pays émergents. Le texte, daté du 4 décembre 2006, indique que les dépenses américaines en matière de R & D devraient se chiffrer à 230 Md$ à la fin de cette année, devant les investissements chinois à 136 Md$, qui progressent de 20 % par rapport à 2005. Toujours au conditionnel, ceux du Japon pourraient être de 130 milliards de dollars mais la question se pose pour l'UE (à 15 dans ce rapport) qui affecterait seulement 230 milliards de dollars à ce secteur, jugé crucial par tous les analystes dans le domaine du développement économique présent et à venir. La nouvelle tombe au moment où la France, qui a pris conscience du fossé qui risquait de se creuser avec le reste de la recherche mondiale, mise sur les 13 RTRA (réseaux thématiques de recherche avancée), descendants des campus de recherche. L'un d'entre eux, Digiteo, est dédié aux sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC). L'informatique reconnue comme matière d'excellence Le domaine scientifique et technologique du projet Digiteo est la conception et le développement de systèmes à forte composante logicielle, depuis le système sur puce jusqu'au calcul haute performance et aux grandes infrastructures logicielles, en passant par les systèmes embarqués et les robots. D'ores et déjà, six partenaires sont impliqués dans ce projet : CEA ; CNRS ; Ecole Polytechnique ; Supélec ; Inria et Université de Paris Sud-11. Digiteo a une ambition qui se décline en quatre points : dynamiser le potentiel scientifique en mutualisant les forces scientifiques, et en renforçant la formation avec la recherche, tout en encourageant les idées innovantes ; augmenter la visibilité par l'organisation d'événements scientifiques internationaux et la fédération d'un réseau international ; renforcer l'attractivité du projet vis-à-vis des scientifiques de haut niveau ; amplifier l'impact économique du projet par l'accent mis sur le transfert technologique, la valorisation, la création de jeunes pousses et le travail commun avec les industriels. Il est prévu une enveloppe de 300 millions pour financer l'ensemble des RTRA et les autres projets visant à rapprocher les universités entre elles. Digiteo devrait se mettre en place dès la fin du mois de janvier 2007, cependant aucune information n'est encore donnée quant à l'implication concrète des chercheurs dans ce domaine. Seule certitude : la France veut se donner les moyens d'une recherche digne de ce nom. Et pour la première fois, l'informatique en fait partie. (...)

(07/12/2006 17:50:52)

En 25 ans, 1500 docteurs ont fait leurs premières armes en SSII

Le sait-on assez ? Près de mille thèses sont soutenues chaque année en France dans les disciplines relevant des sciences et technologies de l'information. A en croire le bilan d'un quart de siècle de fonctionnement des contrats Cifre (convention industrielle de formation par la recherche), les SSII et les cabinets de conseil absorberaient environ 10% de ce flux. En effet, parmi les 15000 thésards bénéficiaires depuis 1981 de cette modalité d'accueil dans l'entreprise, environ 10% de ces diplômés bac+8, soit environ 1500 docteurs (ou PhD) en puissance, ont pu ainsi financer les trois années de préparation de la thèse en travaillant en SSII. Les cabinets de conseil et les bureaux d'études techniques ont accueilli respectivement près de 4 % et 3 % du flux. Au total, le secteur informatique (éditeurs, SSII et autres entreprises) compte pour 15% de l'ensemble des contrats Cifre. Toutes disciplines confondues, 40% de ces thésards sous contrat poursuivent dans la même entreprise, contre 38% qui se font embaucher ailleurs, 12% qui décrochent un poste dans la recherche publique et 4% qui effectuent un post-doc (à l'étranger). « Le dispositif Cifre fait partie de nos meilleurs outils pour rapprocher entreprises et établissements publics de recherche et pour favoriser l'embauche des docteurs. Sa longévité en témoigne. C'est pourquoi le Pacte pour la Recherche prévoit de faire croître de 10% par an d'ici 2010 les moyens qui y sont consacrés. », a souligné François Goulard, Ministre délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche, ce 7 novembre, pour saluer ce 25ème anniversaire. 1200 boursiers Cifre en 2006 En 2006, l'Etat (par l'Agence ANRT) a financé 1200 conventions Cifre, et 1150 en 2005. Après un rapide calcul, ces deux dernières années, ce serait donc une centaine de jeunes docteurs Cifre qui auraient intégré une SSII (les 40% qui restent dans l'entreprise d'accueil). Bien peu, donc, en regard des 40000 embauches prévues pour cette année par ce secteur. Certes, le couplage d'un travail de thèse avec une activité en SSII n'est pas forcément évident à organiser. Mais le secteur peut beaucoup mieux faire. C'est du moins la conviction de Bruno Carrias, délégué général de la Fédération Syntec (un ancien de Sopra). "Alors que nous sommes confrontés à des changements majeurs dans l'orientation de nos activités, qui rendent pertinentes la recherche de personnes au profil plus spéculatif, plus aptes à gérer l'incertitude, la prise de conscience de cette réalité va sûrement s'accélérer". A l'heure de l'internationalisation du marché de l'emploi, des cursus et des diplômes, où la mention de PhD sur un CV se valorise autant qu'un MBA, et sûrement plus qu'un titre d'ingénieur, mais à l'échelle internationale, il semble bien que les jeunes ingénieurs (50% des contrats Cifre sont issus d'écoles d'ingénieurs) et leurs enseignants (les Mines, notamment, n'hésitent plus à recommander à leurs élèves la poursuite des études jusqu'à la thèse) en sont plus conscients que les employeurs. (...)

(05/12/2006 17:19:46)

L'embauche branchée direct sur les cursus universitaires: 49% donnent suite

L'opération Universyntec, en trois journées d'embauche ciblant les masters (bac+5) des campus de Nanterre, Créteil et Villetaneuse, a permis à onze employeurs du secteur ingénierie-conseil-informatique (listés ci-dessous) d'effectuer sur place 683 entretiens de prise de contact, dont 332 ouvrant sur un second rendez-vous. La quatrième et dernière journée de représentation de la Fédération Syntec au coeur des campus franciliens, avec pour argument 3000 emplois et stages ouverts, se tient ce mercredi 6 décembre à Marne-la-Vallée. Il est donc bien trop tôt pour en tirer quelque conclusion sur l'efficacité de cette démarche quant aux embauches en instance. Mais déjà le taux de transformation (49%) du premier contact satisfait les organisateurs de cette première. Ne serait-ce qu'en termes d'image. "Beaucoup de nos entreprises ont signé la Charte de la diversité. Nous sommes discrets, mais le moment est venu de parler plus haut", souligne Pierre Nanterme, président de Syntec et d'Accenture. "Les chargés de recrutement nous disent avoir rencontré des candidats très intéressants qu'ils ne seraient pas allé chercher par ailleurs", ajoute Anne-Marie Bjornson-Langen, directrice du développement de Syntec et coordinatrice de cette opération. Le défrichage préalable, afin de cibler les invitations vers les étudiants de masters concernés (gestion, économie, math appliquée, informatique, cursus banque-finances), ne restera probablement pas sans suite. Tant il est vrai que rapprocher l'université du monde de l'entreprise est dans l'air du temps. "Entre deux entretiens de recrutement, une discussion de couloir avec les étudiants nous a conforté dans l'idée qu'une bonne part d'entre eux n'a qu'une vague connaissance du fonctionnement de l'entreprise", note Saïd Hammouche, dirigeant de l'association APCR (cabinet de recrutement spécialisé dans la promotion de la diversité). Du côté du Syntec, l'on considère que la rapidité avec laquelle s'est montée cette opération, avec le soutien des présidents des quatre universités, "pour un résultat en rapport avec la logistique mobilisée" (logistique qui, en effet, ne peut guère se comparer avec celle des forums d'embauche dont les étudiants des grandes écoles sont familiers), montre que la volonté d'ouverture, de part et d'autre, est bien réciproque. (...)

(30/11/2006 17:31:13)

Le jeu vidéo au secours de la formation

Difficilement traduisible en français, le deuxième « serious games summit » se déroulera à Lyon le 4 décembre. La région Rhônes-Alpes s'implique dans cette rencontre autour de l'application des jeux vidéos dans le travail quotidien, par des simulations adaptées au secteur d'activité. Né aux Etats-Unis et développé dès le milieu des années 90 par l'US Army, le concept est une adaptation des technologies des jeux vidéo aux marchés traditionnels (administration, santé, défense, industrie, formation). La virtualité s'impose dans des problématiques telles que la maîtrise d'un incendie, la prévision et la gestion du trafic routier à une heure de pointe ou une opération chirurgicale à distance. Les retours d'expériences sur le E-Learning seront décrites par des acteurs économiques aussi différents que L'Oréal, Lego ou SFR/Vodafone. De même, les studios de développement seront présents pour faire part de leurs innovations via des démonstrations aux acteurs du marché. La rencontre sera l'occasion de réconcilier hard-core gamers et monde de l'entreprise dans un face à face improbable, mais qui devrait être instructif pour toutes les parties. (...)

(29/11/2006 17:25:56)

L'intercommunalité en ligne, le sans-fil et le web 2.0 au menu des mairies et collectivités

Sous la bannière des "interconnectés" dressée par l'association Lyon Infocité, l'intercommunalité et ses diverses thématiques (e-administration, développement économique, e-citoyenneté, e-santé/social, e-tourisme) font l'objet d'un intense "réseautage", dont la journée des "3èmes rencontres Intercommunalité et TIC", organisée ce 5 décembre au centre des congrès de Lyon, est témoin. Sur fond de retour d'expériences (couverture de zones blanches, guide de la mobilité et des bonnes pratiques). A Paris, le 11 décembre, ce sont les premières avancées du web 2.0 dans le monde des espaces publics numériques, au service du citoyen, qui catalyseront les échanges entre acteurs concernés. Du centre social de Belleville au service jeunesse d'Orsay, en passant par la communauté virtuelle de Peuplade (soutenu par la ville de Paris), l'accent est mis sur la personnalisation de l'usage et de l'accompagnement des personnes. L'Agence Artesi dédiée aux technologies de l'information pour le conseil régional d'Ile de France a recensé quelques 600 espaces du genre, en s'en tenant à ceux qui donnent accès à Internet au public avec accompagnement. Un projet de portail (rEPrN) est lancé pour le partage de ressources entre ces espaces publics numériques, non limité à ceux d'Ile-de-France (l'Adae, agence nationale de l'administration électronique en aurait repéré plus de 3000 dans l'Hexagone). A Cannes, ce jeudi 30 novembre et vendredi 1er décembre, c'est l'e-administration à l'échelle de l'Europe qui passe au crible de la confrontation d'expérience des représentants des villes numériques (Wireless Cities, un club qui compte quelques 130 villes membres). (...)

(28/11/2006 17:48:21)

VAE : GT'M Ingénierie et le Syntec Informatique veulent évangéliser les entreprises

« La VAE prend difficilement » : tel était le sentiment partagé par Eddy Gaciot, les spécialistes réunis par GT'M Ingénierie et le Syntec Informatique avant l'ouverture d'un séminaire sur le thème « recruter et maintenir les compétences de vos informaticiens : quels dispositifs utiliser ? ». Ces experts avaient pour objectif d'expliciter, avec toute la pédagogie nécessaire, les modalités d'un dispositif qui met du temps à s'imposer dans le monde informatique. Leur cible : les entreprises conviées à ce rendez-vous, et qui précède la prochaine rencontre organisée par l'association Pasc@line. Premiers retours du CQP Are Les raisons de ce manque d'engouement par les candidats et les entreprises ? Un manque certain d'informations et une lourdeur du dispositif qui a peiné à se mettre en place dans la branche informatique (la VAE date de 2002 et le CQF Are est né en 2005). Consultante GT'M Ingénierie, Stéphanie Perez a accompagné les deux premiers candidats au CQP Are qui ont démarré à la fin du mois de mai, constitué un dossier personnel et sont passés devant le jury le 13 novembre. « Il faut bien comprendre qu'il n'y aura jamais deux dossiers identiques car les personnes apprennent des choses différentes dans leur travail ». D'où l'importance d'être suivi pour aller au bout d'un processus chronophage mais ô combien valorisant ! Les raisons de se réjouir de la délivrance du premier CQP Are ? Créé ex nihilo (à la différence des titres et diplômes universitaires), le CQP est délivré par une branche (il faut donc l'accord des instances paritaires) qui permet d'obtenir une qualification reconnue par la convention collective. Le test réussi par les premiers candidats ouvre des perspectives : « Potentiellement, nous avons 1000 collaborateurs qui peuvent passer le CQP », s'est exclamé Dominique Duflo, DRH de Sogeti. Prochaines étapes : le passage devant le jury d'autres candidats inscrits au CQP Are début 2007 et surtout, sur cette lancée, l'annonce imminente d'autres CQP dans la branche informatique : architecture technique ; développement nouvelles technologies et administration de bases de données. (...)

(27/11/2006 16:37:17)

Au Nord, le e-commerce fait fleurir les cursus spécialisés

Avec le chambardement causé par le marketing numérique et la vente en ligne, la grande distribution du Nord (Auchan) et les champions de la VPC (vente par correspondance) revoient leur stratégie d'embauche et de partenariat avec l'enseignement supérieur. En témoignent les lancements de deux nouveaux cursus de troisième cycle (délocalisés) à l'INT d'Evry et à Reims Management School (avec l'éditeur SAS). La demande en compétences de gestionnaire de projets maîtrisant les technologies et systèmes d'information du commerce en ligne s'annonce en forte progression, si l'on en croit les intentions des entreprises concernées dont 80% prévoient des créations d'emploi sur ce créneau (selon la fédération des entreprises de vente à distance, enquête emploi 2006). Saisissant cette perspective de débouchés, l'IEMD (Institut de marketing direct) et l'IAE de Lille s'associent avec l'INT Management (couplé avec l'institut national des télécommunications) pour ouvrir un cursus spécialisé d'une année (début des enseignements en février 207), ouvert aux bac+5 ou bac+4 avec trois ans d'expérience professionnelle. A Reims, une relance est donnée à la chaire Auchan créée en 2002 au sein de Reims Management School avec l'entrée en jeu de l'éditeur SAS, spécialiste de l'informatique décisionnelle, et l'inauguration le 7 décembre prochain du pôle de recherche baptisé International Retailing Center. Au travers de cette collaboration entre enseignants-chercheurs et professionnels qui contribue à la formation de futurs cadres, les travaux des étudiants en fin de cursus de master dédié au management de la distribution sont à l'origine d'études qui, selon SAS, "sont susceptibles d'ouvrir de nouvelles voies au développement d'outils appliqués au secteur de la grande distribution". Un tiers des activités de l'agence Sopra A Lille, après les 150 embauches enregistrées en 2006, l'agence locale de Sopra Group, qui compte 600 salariés, anticipe le plan d'embauche pour 2007 à ce même rythme en organisant ce jeudi 30 novembre une soirée "Outside In" de rencontre avec les étudiants en écoles d'ingénieurs ou de gestion et en Miage et master d'informatique (recueil de CV et speed dating à l'appui) dans un bistrot branché de la métropole nordiste. Selon Michel Attagnant, responsable ressources humaines de la division Nord de la SSII, cet objectif de 150 embauches se justifie notamment par les grands projets en cours dans la distribution (un tiers de l'activité de l'agence), dans le secteur bancaire (un tiers) et chez les grands industriels de la région. Les postes ouverts aux futures recrues, "notamment sur des chantiers de déploiement d'ERP et d'assistance à la maîtrise d'ouvrage", précise le responsable RH, laissent envisager une évolution ultérieure vers des "métiers proches du client", à orientation fonctionnelle. (...)

(24/11/2006 16:38:01)

Microsoft France veut vaincre le chômage des informaticiens par la formation

Sur le thème « mieux financer la formation Microsoft », les entreprises étaient invitées ce vendredi par l'éditeur, afin de découvrir les avancées en matière de formations (et de leur financement). L'Unedic et le Fafiec étaient également présents pour convaincre un public dubitatif et parfois perdu dans le dédale des formations, des avantages à explorer un système en pleine refonte, plutôt que de s'en tenir au débauchage des professionnels compétents. La reprise de l'emploi peut présenter un côté pervers, en particulier dans le monde informatique où les technologies peuvent vite devenir obsolètes :les spécialistes s'arrachent provoquant une inflation parfois démesurée des salaires, tandis que d'autres informaticiens sont toujours en recherche d'emploi. Pierre François de la société Vascoo a ouvert le séminaire par les conclusions d'une étude qu'il a menée : « On compte en France 720 000 informaticiens dont 220 000 sont en infrastructure. 40 000 postes ont été pourvus en 2005 dont 10 000 créations nettes. Rappelons qu'il y avait 15 000 demandeurs d'emplois en catégorie 1 en 2000, 48 000 en 2003 et 28 000 aujourd'hui. Si le chiffre de 15 000 semble incompressible, on peut supposer que 13 000 informaticiens au chômage devraient être aujourd'hui en poste ». Seul levier efficace d'embauche : la formation En excluant les pratiques de débauchage, la réponse au chômage dans l'informatique repose donc aujourd'hui sur la formation. Microsoft s'est beaucoup impliqué dans cette démarche, notamment avec Université.Net. L'avancée devrait toutefois également profiter aux formations concurrentes recherchées, comme J2EE. L'idée est de répartir les informaticiens en 3 cercles : dans le premier, les spécialistes d'une technologie, généralement en poste. Dans le second, ceux qui pourraient être formés en 4 à 6 semaines pour être opérationnels. Dans le troisième enfin, des informaticiens qui pourraient suivre une formation de 3 ou 4 mois. « Nous voulons financer des formations qui aboutissent à l'emploi, on ne fonctionne plus sans les entreprises. Avoir des gens compétents au chômage est inadmissible », a martelé Marc Carmignac de l'Unedic, qui est revenu sur le cadre de la convention du 18 janvier 2006 (relative à la convention de reclassement personnalisé, CRP), signée entre les partenaires sociaux. Résultat : les entreprises ouvrent des postes et confient les recrutements à l'ANPE, qui se charge de sélectionner les candidats (qui appartiennent au cercle 2 ou 3). Ils seront formés en un mois ou plus, dans les centres de formations partenaires et pourront être ensuite embauchés par les sociétés qui les recherchent. L'Unedic aide au financement, et le Fafiec guide et conseille des entreprises dans la recherche de financements. Reste une variable de taille : les entreprises en recherche de compétences informatiques précises adhéreront-elles, et dans quelle proportion, aux propositions que viennent de formuler l'Etat, les partenaires sociaux et la branche ? (...)

(24/11/2006 16:41:12)

Pasc@line s'interroge sur la VAE dans l'informatique

L'association Pasc@line organise un séminaire le 7 décembre sur la mise en place de la VAE (validation des acquis de l'expérience) dans les établissements d'enseignement supérieur. La rencontre se déroulera en deux temps : situer ce dispositif par rapport aux autres, expliciter les enjeux de la VAE et rappeler les textes fondateurs afin de spécifier son champ d'application. Puis découvrir les retours d'expériences (entreprises, auditeurs qui ont bénéficié de la VAE, établissements qui l'ont mis en place). Certes, la VAE (reconnue par le Code du travail depuis 2002 dans le cadre de la Loi de modernisation sociale) permet de faire reconnaître son expérience (professionnelle ou non) afin d'obtenir un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle. Mais l'intérêt majeur de cette rencontre est le retour effectif du terrain, la réalité des expériences des différents acteurs qui permettront d'analyser l'efficacité de la VAE dans le monde informatique, où le dispositif semble peiner à trouver sa place. Le séminaire est ouvert aux établissements d'enseignement supérieur et aux entreprises. Renseignements et inscription auprès de Nadège Poupin : npoupin@syntec-informatique.fr (...)

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