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Formation

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(01/03/2006 00:00:00)

Témoignage : Cent heures pour se former dans le temps de travail

« Sans la période de professionnalisation, je n'aurais suivi que le cursus initialement prévu pour les chefs de projet. Par ailleurs, je n'aurais pas pris le temps de réfléchir à d'autres besoins de formation ». Céline Rauscher, 31 ans, chef de projet chez Unilog fait partie des salariés qui ont profité des périodes de professionnalisation pilote menées au sein de la SSII en 2005. Elle travaillait à moment là sur le projet de refonte des systèmes d'information des guichetiers de la Poste. Elle a été choisie comme bénéficiaire du programme parce qu'elle réintégrait une mission après six mois d'absence liés à un congé de maternité ; ce qui correspond à l'un des critères légal d'éligibilité pour une période de professionnalisation. Elle avait par ailleurs un niveau de chargée de projet et envisageait d'évoluer vers le poste de chef de projet. Elle s'inscrivait ainsi dans l'un des profils cibles LIEN « évolution professionnelle » définis par Unilog pour les périodes de professionnalisation. Elle avait enfin démarré un cycle de formation de neuf jours destiné aux chefs de projet (commerce, management et développement personnel) chez Unilog IT Training. Or, pour accélérer le déploiement des périodes de professionnalisation pilote, il était intéressant de partie d'un parcours en partie construit et objectivé. Céline Rauscher a défini la suite du parcours de formation en collaboration avec une responsable des ressources humaines. Elle a par exemple demandé un enseignement sur le suivi financier de projet, pour répondre à l'un de ses objectifs de progression, fixé lors de son dernier entretien annuel. Elle l'a complété par deux autres sessions en communication (« comment faire passer des messages difficiles à son équipe ») et sur la conduite d'entretiens annuels et l'évaluation. Au total, elle a suivi un parcours d'une centaine d'heures étalé sur l'année. Bien que les périodes de professionnalisation permettent de mettre en place des cursus plus longs (jusqu'à 600 heures), aller au delà ne lui a pas semblé souhaitable. « Des cours supplémentaires n'auraient pas été faciles à gérer avec mon emploi du temps, ni à justifier vis à vis de mes collaborateurs qui n'ont pas autant de formation », souligne Céline Rauscher. Elle précise en outre que 100 heures de cours apportent déjà un contenu consistant à absorber, d'autant qu'elles font aussi l'objet de cas pratiques. « Dans le cadre de ma fonction de chargée d'encadrement de juniors, je me suis attachée à guider un ingénieur qui avait du mal à trouver sa place sur un projet et mettre en place un système de délégation avec son manager », explique-t-elle. Le bilan de l'expérience est positif. Céline Rauscher a bénéficié d'un parcours de formation plus étoffé et encadré qu'elle n'aurait eu sans période de professionnalisation, en raison de financements limités. Ce qui a constitué un bon départ pour une jeune chef de projet. En tant que manager, elle pourra maintenant aider les ingénieurs qu'elle encadre à voir si le dispositif peut être pertinent pour eux. Elle en mesure aussi la difficulté. « Le défi est de repérer les bons profils, les potentiels et les axes de progression chez ses collaborateurs. Il faut savoir prendre le temps de se projeter à moyen terme, alors qu'habituellement les formations se décident plutôt lorsqu'un un besoin se manifeste sur un projet ». (...)

(28/02/2006 00:00:00)

Professionnalisation : une bouffée d'air financière pour le développement des compétences

Unilog s'empare des périodes de professionnalisation, l'une des mesure clés de la réforme de la formation professionnelle. La SSII a lancé 60 dossiers relatifs à la mise en place de ce dispositif pour ses collaborateurs depuis le début de l'année 2005. Sur les soixante, une cinquantaine a été validée par le fafiec (l'organisme paritaire collecteur de la branche ) qui prend en charge 100% des frais de formation engagés pour chacun. Avec cette opération, Unilog assure donc la formation de cinquante de ses collaborateurs sans peser sur ses budgets de formation. Elle profite par la même occasion des sommes qu'elle a versé au fafiec au titre de sa cotisation légale de 0,5% de sa masse salariale (lire l'encadré ci dessous) et qui servent un fond mutualisé. Avec cinquante dossiers, elles estime qu'elle peut récupérer plus d'un tiers des sommes investies. Et son objectif est de pouvoir profiter d'un montant équivalent à 100% de ses cotisations en 2006, en multipliant le nombre des périodes de professionnalisation. L'enjeu est fort pour y parvenir, il faut mobiliser tant les salariés que les managers et les équipes des ressources humaines sur une vision à moyen terme du développement de compétences de leurs collaborateurs, indispensables pour la bonne conduite des parcours de professionnalisation. Il faut également travailler en collaboration avec le fafiec (l'organisme paritaire collecteur agréé de la branche) afin de maîtriser la partie administrative du dispositif et s'assurer de son soutien financier. « Le dossier était complexe », affirme Jenny Jourdanet, responsable de la formation. « Six mois ont d'ailleurs été nécessaires, ainsi qu'environ un tiers de mon temps et un investissement de nos responsables de ressources humaines pour constituer et faire valider les périodes pilotes ». La SSII a pris en charge le dossier de la professionnalisation en 2005. Elle a organisé des rencontres entre le fafiec et ses responsables des ressources humaines pour que chacun prenne la mesure du travail de l'autre et de son fonctionnement pour une collaboration efficace. Elle a établi des profils type de salariés bénéficiaires du dispositif au regard des critères réglementaires posés et de ses besoins. Elle en a défini trois : les jeunes informaticiens ayant environ un an d'expérience (six mois de stage et six mois d'embauche) qui doivent développer leurs compétences ; les personnes en évolution professionnelle qui ont pour objectif d'évoluer en terme de poste et de prendre de nouvelles responsabilités ; les salariés en reconversion qui changent de métiers par exemple parce que leurs connaissances technologiques initiales correspondent moins aux besoins des clients. Unilog a aussi lancé des périodes de professionnalisation pilote pour ces trois profils. Un exercice qui lui a permis de valider les procédures de constitution des dossiers, d'élaboration des parcours de formation et d'échanges avec le fafiec. La SSII a ensuite communiqué auprès de ses managers en s'appuyant sur son réseau de responsable ressources humaines, pour entrer dans une phase plus industrielle de périodes de professionnalisation. Pour l'heure, il y a encore beaucoup à faire pour que les populations concernées s'approprient le dispositif et pour bien anticiper les formations. La SSII demeure aussi vigilante concernant le respect de ses engagements financiers du fafiec, puisqu'elle s'est beaucoup investi dans le dispositif. Mais les périodes de professionnalisation ont déjà permis de dynamiser la formation chez Unilog. Certaines entités ont mis en place davantage de cursus qu'elles ne l'auraient fait sans professionnalisation. Des formations qui n'entament pas les marges financières Bonne nouvelle pour les salariés, les périodes de professionnalisation amènent une bouffée d'air financière dans les budgets formation des entreprises. Les coûts engendrés par ces temps de formation qui peuvent s'étaler entre 100 à 600 heures sont en effet remboursés par l'organisme paritaire collecteur de la branche, le fafiec, avec des tarifs forfaitaires attractifs (40 ou 50 euros de l'heure). Si les frais engagés par l'entreprise ne dépassent pas ces forfaits, sa dépense est nulle. Mieux, elle y gagne puisqu'elle bénéficie d'un salarié qui a développé ses compétences, sans avoir grevé ses budgets et ses marges. Elle récupère parallèlement et de façon in directe une partie des 0,5% de sa masse salariale qu'elle est tenue d'investir chaque année au titre de la professionnalisation et du DIF (droit individuel à la formation). Ces fond sont versés au fafiec qui les mutualise pour l'ensemble des sociétés de la branche quelque soit leur contribution. Ils les rétrocède aux entreprises sous forme de financements, sur présentation de dossiers relatifs à la mise en place des dispositifs de professionnalisation qu'il reconnaît comme éligible aux critères légaux. (...)

(27/02/2006 00:00:00)

Intégration : CGBI Team Partners forme ses jeunes diplômés au Mainframe

La SSII CGBI Team Partners a mis en place un cursus de formation aux technologies Mainframe et Java pour ses jeunes diplômés. Elle prévoit une dizaine de sessions cette année avec environ dix personnes pour chacune. Elle l'ouvre à des ingénieurs non informaticiens issus d'écoles généralistes et présentant d'autres spécialités scientifiques (électronique, physique). La SSII estime en effet qu'il est parfois plus facile d'amener des ingénieurs ayant d'autres cultures que la programmation objet aux environnement Mainframe, que des jeunes qui sont initiés aux nouvelles technologies. Cette démarche lui offre de surcroît davantage de possibilités pour faire connaître ses sessions et les remplir. Pour attirer les jeunes, elle a en effet conçu un parcours complet qui s'étale sur deux à trois mois, au cours desquels les participants sont payés à 100% de leur revenu - soit entre 31 et 33 keuros brut mensuels pour les ingénieurs informaticiens et un peu moins pour ceux ayant une formation généraliste. Celui-ci démarre par des cours généralistes sur les systèmes d'information et le cycle de vie d'un projet (3/4 jours) et par des tests de niveau destinés à affiner les contenus pédagogiques qui suivent. Il se poursuit par des sessions sur les technologies Java ou Mainframe (9 jours) puis sur les bases de données (7 jours). Il s'achève par un mois en immersion sur un projet et une demi-journée pour s'exercer à la présentation en clientèle. Il est ponctué par des points de suivi réguliers des jeunes qui ont trois entretiens pendant la période et un bilan de fin de formation. Cette encadrement permet à la SSII de bien connaître les nouveaux arrivants, d'identifier leurs points forts et de les orienter sur les missions en conséquence. Mainframe ou Java, la spécialité dominante du cursus de formation est définie avant chaque session par CGBI Team Partners en fonction de ses besoins. Lorsqu'elle procède à ses recrutements, la session est déjà planifiée, elle peut donc informer les candidats potentiels. Les futurs recrues pourraient par ailleurs profiter de sessions aux contenus affinés par la SSII, selon les contextes technologiques de clients. L'un des prochains cursus pourraient par exemple intégrer des cours sur les outils d'extraction et de chargement de données ETL. (...)

(24/02/2006 00:00:00)

Témoignage: "J'ai doublé mon salaire en 2 ans"

Sabrina fait partie des premiers jeunes diplômés qui ont été embauchés avec le contrat « première chance » de la SSII nantaise Proservia. Elle est aujourd'hui analyste d'exploitation à la Macif, avec une solide expérience sur les grand systèmes d'IBM. « Les premiers mois ont été un peu difficiles sur le plan financier. Mais cette expérience m'a permis de bien progresser professionnellement ». Sabrina, une jeune informaticienne de 24 ans tire un bilan très positif des deux ans qu'elle vient de passer au service informatique de la Macif à Niort. Elle y est employée par la SSII Proservia, dans le cadre d'un contrat d'assistance technique. En deux ans, elle a doublé son salaire et acquis un bonne expérience sur les grands systèmes, un domaine particulièrement recherché par les recruteurs. Cette réussite, elle l'a doit notamment au choix qu'elle a fait en sortant de l'école, en septembre 2003, avec son BTS d'informatique de gestion en poche. A l'époque, Sabrina a deux possibilités d'emploi. Elle peut d'un côté rejoindre les rangs d'un éditeur de logiciels spécialisés sur le marché des collectivités locales, avec 1200 euros bruts par mois, une voiture de fonction et une promesse de toucher 2000 euros brut au bout de deux ans. De l'autre, elle a une offre de la SSII nantaise Proservia. Celle-ci lui propose de rejoindre une mission de long terme en assistance technique à la Macif. La compagnie d'assurances a besoin de techniciens d'exploitation pour travailler en informatique de production (traitement de données clients reçues par Batch, etc) sur les grands systèmes d'IBM. Les conditions de recrutement sont celles ce que la SSII appelle aujourd'hui " « un contrat première chance » . Elles prévoient pour les jeunes, une période de formation à l'environnement du client, ici MVS et le développement JCL et une rémunération qui apporte 900 euros net par mois, les six premiers mois. Le salaire passe à 1200 brut à l'issue de cette période. Entre les deux offres, Sabrina tranche en faveur de Proservia. Elle est séduite par perspective de travailler à la Macif, une structure qui peut, de part ses moyens et ses ressources informatiques, offrir de nombreuses perspectives d'évolution professionnelle. Au début de sa mission, Sabrina passe donc quinze jours en formation au sein de la compagnie d'assurances avec douze techniciens de Proservia embauchés pour le même projet. Cette période est suivie par trois mois de travail très encadrés. Les jeunes sont répartis en groupe de trois. Ils sont formés et suivis par des analystes d'exploitation avec lesquels ils font des bilans du chemin parcouru chaque semaine. A l'issue de cette période, ils intègrent le service « pilotage » de la Macif sous la responsabilité d'un chef de service et poursuivent leurs échanges entre eux, pour continuer à progresser. Sabrina retient de cette période, une expérience où elle a beaucoup appris grâce au transfert de compétences des analystes de la Macif. Au bout de six mois, son salaire mensuel est passé à 1200 euros, puis à 1400 euros brut au bout d'un an. Aujourd'hui, elle est analyste d'exploitation junior et touche 2000 euros brut par mois depuis le premier janvier 2006. Pour étoffer ses compétences, elle vient de demander des formations sur Unix et sur Business Objets à Proservia qui a accepté. Son objectif est d'intégrer la Macif, ce qui s'est produit pour deux de ses collaborateurs venus de chez Proservia. Quoiqu'il advienne, Sabrina bénéficie d'une bonne carte de visit. Pour elle, le contrat première chance est intéressant pour les jeunes sans expérience, quand il s'accompagne d'une vision claire sur les postes qui les attendent. « Je ne serais pas entrée à la Macif sans ce contrat, puisque la compagnie d'assurances a choisi Proservia comme prestataire, sur cette proposition », explique-t-elle. Et quant aux questions salariales des débuts ? « On peut mal vivre un salaire assez bas, surtout lorsqu'il rend difficile le fait de se loger. Mais la somme de 900 euros accompagnée d'aides financières aux logements était suffisante pour louer un appartement à Niort». (...)

(17/02/2006 00:00:00)

Gestion de carrières : une école pour s'approprier les outils et les communautés du libre

Le monde de l'open source a désormais son école : l'EOF (école ouverte francophone), une association qui a lancé sa première session de formation au mois de janvier. Cette formation se déroule entièrement à distance, selon le même mode de fonctionnement que les communautés du logiciel libre. Elle s'adresse essentiellement à des informaticiens qui peuvent la suivre en formation continue. « Notre cursus est par exemple particulièrement adapté, pour un responsable informatique habitué à des environnements propriétaires qui doit conduire des projets de migration open source. Il lui apportera tous les fondamentaux pour maîtriser cette mission, même si il s'appuie sur un prestataire pour sa réalisation », explique Alix Mascret, président de l'EOF. Comme l'indique ce dernier, l'école a pour vocation de donner à ses étudiants les connaissances pour participer à un projet open source. Elle vise aussi à enseigner et promouvoir l'utilisation de ressources éclatées entre différents environnements distants. « Cette capacité à travailler en réseau est un facteur de compétitivité », justifie Alix Mascret. « En intégrant les ressources de communautés virtuelles, un informaticien seul dans une PME, fait bénéficier à son entreprise de l'aide de beaucoup d'autres informaticiens ». L'EOF propose un périple pédagogique de 300 heures -à mener au rythme d'une quinzaine d'heures par semaine- dans le monde du libre, avec un enseignement répartis en modules (usages, de l'Internet, systèmes, réseaux et sécurité, intégration et développement d'applications, etc). Les étudiants se voient proposer un tutorat quotidien par l'équipe pédagogique (14 professionnels de SSII ou de l'enseignement) qui n'est constituée que de bénévoles, sur cette session. Ils travaillent seuls ou par projets et communiquent via tous les outils fournis par l'Internet : IRC, messageries instantanées, forum, etc. La « promo » 2006 est constituée de onze élèves, ayant différents profils. Il y a notamment des informaticiens salariés dans des SSII, un enseignant, un étudiant en licence informatique et deux créateurs d'entreprises, soucieux d'appréhender le travail à distance avec les communautés libres. Tous ont dû s'acquitter d'un coût pédagogique allant de 1500 (financement privé) à 3000 euros (financement par un organisme collecteur de branche professionnelle). Suite à cette première session, l'objectif de l'EOF est d'en ouvrir une deuxième d'ici au mois de juillet, avec quinze à vingt personnes maximum. L'école travaille aussi à la mise en place d'un « conseil scientifique » avec des représentants du monde du logiciel libre en vue de faire reconnaître sa formation et réfléchit à l'éventualité d'en faire un diplôme universitaire. Son président est aussi attaché à tirer très vite des bilans avec ses premiers étudiants afin d'apporter des adaptations jugées intéressantes à son cursus. Passionné d'open source, Alix Mascret, informaticien et enseignant, porte ce projet depuis 2003. Son idée s'est concrétisée notamment grâce aux subventions -98 000 euros- décrochées en 2004 suite à un concours organisé par la Région Limousin et l'Europe pour aider des actions innovantes. Ces fonds lui ont permis d'accélérer le développement des fondements de l'EOF : la plate-forme de formation à distance Amarante, mise au point en partenariat avec l'ENST (Ecole nationale supérieure des télécom) et ses contenus pédagogiques, élaborés notamment avec Oasif, un outil de scénarisation et de modélisation de sessions de formation. (...)

(16/02/2006 00:00:00)

Grandes Ecoles : les ressources pédagogiques de onze prestigieux établissements en ligne

Les techniciens et les ingénieurs peuvent désormais revoir quelques uns de leurs fondamentaux, voire s'initier à des domaines de compétences complémentaires à leur spécialité sur le site web de ParisTech . Ce consortium réunissant onze des plus grandes écoles d'ingénieurs françaises, a rendu accessible en ligne depuis le mois de janvier, environ un millier de documents (polycopiés, recueils d'exercices, simulateurs, animations, vidéos, etc) utilisés par les enseignants de ses établissements pour dispenser leurs cours. Parmi ces documents, les ressources pédagogiques proposées dans l'unité d'enseignement « science et technologie de l'information et de la communication » s'articulent par exemple autour de vingt-neuf thématiques, allant de la cryptologie aux langages de programmation en passant par la communication numérique ou le développement de systèmes numériques intégrés. Leur accès est gratuit, conformément aux objectifs que poursuit ParisTech, qui ne sont pas de vendre un service de téléenseignement, ni des supports exhaustifs, mais de promouvoir les enseignements dispensés dans les écoles françaises afin d'attirer des étudiants et des stagiaires de la formation continue, notamment des étrangers. A côté des supports de cours, le groupement d'écoles met aussi à disposition en ligne un catalogue décrivant près de 2000 unités d'enseignements de ses établissements et le programme des 94 formations proposées, diplômes d'ingénieurs, MBA, mastères spécialisés, etc. Ces documents peuvent intéresser les managers ou les responsables des ressources humaines notamment pour y repérer des viviers de compétences et de stagiaires potentiels. (...)

(16/02/2006 00:00:00)

Recrutement : les compétences et les écoles préférées des employeurs

Sept entreprises sur dix désignent l'architecte en système d'information comme le profil dont elles ont le plus besoin. C'est ce que révèle une enquête réalisée par TNS Sofres pour l'Epita et Le Monde Informatique. L'institut d'études a interrogé 282 personnes (une moitié ayant des profils RH, l'autre étant des DSI ou des responsables informatiques) dans des établissements employant des informaticiens (deux tiers de SSII et d'éditeurs et un tiers d'entreprises d'autres secteurs) sur les compétences techniques qu'elles cherchent le plus. Ce sondage montre que plus de la moitié des interrogés souhaite en priorité des personnes ayant un savoir-faire en sécurité (56%), dans les environnements Java et .Net (55%) et en administration de systèmes (52%). Leurs besoins semblent moins prononcés dans des domaines de compétences plus « classiques », comme les progiciels (41%), la production informatique (35%), la modélisation (30%) et les grands systèmes (21%), qui sont moins fréquemment cités. A côté des connaissances purement techniques, les entreprises plébiscitent particulièrement la capacité à conduire des projets chez leurs collaborateurs. Cette qualité est en effet considérée comme la « compétence méthodologique » la plus cruciale pour 80% des sondés. Ces derniers sont également 30% à attendre des profils ayant des connaissances sur les normes ISO 9001. Près d'un quart des interrogés disent enfin chercher des gens compétents sur la méthode de management des systèmes d'information Itil (24%) et celle dédiée à l'optimisation des développements CMMI (22%). Signe que ces outils récents commencent à envahir les projets informatiques et à devenir stratégiques. L'enquête de TNS Sofres fait parallèlement le point sur les écoles d'ingénieurs vues comme les meilleures pourvoyeurs de compétences en informatique par les entreprises. Parmi elles, Supelec et l'Insa Lyon arrivent en tête, derrière les prestigieuses Ecole des Mines, Polytechnique et Centrale Paris. Globalement, l'enquête met en évidence le plébiscite croissant des grandes écoles généralistes par rapport aux spécialistes en informatique. Deux d'entre elles, l'Ensimag et l'Epita se frayent une place dans le Top dix, à la huitième et à la neuvième place, derrière l'UTC et Centrale Lyon et devant l'INSA Toulouse. Ces deux établissements arrivaient dans les cinq premiers du classement en 2005. (...)

(15/02/2006 00:00:00)

Grandes Ecoles : la protection de données personnelles comme débouché professionnel?

L'ISEP (Institut supérieur d'électronique de Paris) crée un mastère spécialisé en « Management & protection des données à caractère personnel » pour la rentrée 2006. Ce cursus s'adresse à des publics divers : des ingénieurs en fin de cycle scolaire, des étudiants issus d'écoles de commerce ou de formations juridiques et des stagiaires de la formation continue, ingénieurs, juristes et managers. Il prévoit 420 heures de formation via 4 modules, fondamentaux techniques (105 heures), fondamentaux juridiques (84 heures), contexte métier (126 heures) et spécificités sectorielles (63 heures), 4 projets à mener et un stage. Son objectif est de « former ceux qui garantiront que l'informatique d'une organisation se développera sans danger pour les droits des usagers, des clients et des salariés » Cette initiative s'inscrit dans la droite ligne des travaux de l'AFCDP (association des correspondants à la protection des données personnelles) dont l'ISEP fait partie, qui plaide pour la désignation d'un correspondant informatique et libertés dans les organisations, entre autre pour limiter le risque juridique et avoir une relation régulière avec la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés). Avec la multiplication des bases de données dans les entreprises et leur interopérabilité, la question des risques posés par l'utilisation de données relatives aux salariés et aux clients est effectivement de plus en plus critique. Il est indispensable d'informer et de développer la sensibilité des managers et des informaticiens sur ces sujets, notamment par des formations sur des domaines complémentaires à leurs métiers initiaux, par exemple du droit pour les informaticiens ou les commerciaux, etc. Il est même probable qu'un référent qui fasse autorité sur la question soit systématiquement désigné dans beaucoup d'organisations pour donner son autorisation ou sa recommandation en matière d'utilisation de données personnelles. Pour autant, on peut se demander si cette problématique, aussi sensible qu'elle soit, peut conduire les entreprises, à créer une vague de postes sur cette fonction et constituer un débouché professionnel à part entière? Les organisations pourraient aussi faire entrer le domaine de compétences « données personnelles » dans le giron d'un ou plusieurs de leur service, les directions des systèmes d'information, juridiques, commerciales ou de ressources humaines. Cela dépendra de l'organisation interne des entreprises. (...)

(14/02/2006 00:00:00)

Premier emploi : Proservia propose des jeunes diplômés sur-mesure à ses clients

Les entreprises se montrent frileuses vis à vis des informaticiens débutants alors qu'elles se plaignent de ne pas trouver de compétences ? Attachée à la recherche du mouton à cinq pattes, elles ne font pas assez confiance à la personnalité et la motivation d'un jeune? La SSII nantaise Proservia met en place une prestation destinée à déjouer cette tendance en adaptant gratuitement le profil des jeunes diplômés aux besoins de ses clients. Cette offre est baptisée « contrat première chance ». Elle est mise en oeuvre dans le cadre de prestations de services proposées en assistance technique, pour des jeunes à la recherche d'une première expérience professionnelle. Concrètement, lorsqu'une entreprise fait appel à Proservia pour un besoin de compétences, la SSII lui demande de participer à la sélection du candidat. A l'issue de cette démarche, le candidat -embauché en CDI par Proservia- est formé par la SSII selon un cursus (d'une quinzaine de jours en moyenne) défini avec le client en fonction de ses besoins. Cette formation est gratuite pour le client. Elle est suivie d'une période de formation pratique au sein de son équipe, qui lui est également non facturée. Elle fait office de période d'essai pour le jeune technicien. A l'issue de cette phase d'intégration, le client bénéficie d'un tarif préférentiel, pendant les trois premiers mois de la prestation, l'informaticien continuant à se former. Le coût de la prestation évolue ensuite en fonction du niveau d'expertise et de responsabilités que prend le collaborateur chez le client. . L'informaticien touche de son côté un salaire inférieur aux 1400 à 1500 euros brut que Proservia propose aux débutants de niveau bac + 2, pendant trois mois. Il retrouve ensuite un salaire plus élevé et voit sa rémunération évoluer en fonction de sa mission et du plan de progression défini avec la SSII, dans le cadre d'un PCP (plan de carrière prédéfini, il s'agit d'un cursus de formations réparties sur trois ans, NDLR). Cette initiative permet à Proservia de se différencier de ses concurrents. Certains peuvent y voir une embauche au rabais, mais cette situation est temporaire. Elle offre de plus une position stable aux informaticiens concernés et incite enfin les sociétés à s'ouvrir à des profils jeunes et moins normés. Vingt-cinq informaticiens de niveau bac + 2 ou sortis d'une formation professionnelle de type Afpa en ont pour l'heure profité. Proservia a placé dix-huit personnes à la Macif de cette façon. Ce client avait notamment besoin de compétences sur Mainframe, qu'il avait du mal à trouver. La SSII lui a proposé des jeunes informaticiens qu'ils ont recruté ensemble et qu'elle a formé au mainframe. Forte de cette expérience, elle s'apprête maintenant à lancer cette offre, d'abord mise en ?uvre dans la région Ouest auprès de ses clients parisiens. (...)

(10/02/2006 00:00:00)

Grandes Ecoles : Télécom Paris organise son 8e prix des technologies de l'information

Une occasion de rencontrer le gotha des télécoms....Le 4 avril au Sénat, l'école Télécom Paris et l'AIST, l'association de ses ingénieurs, organisent la 8ème édition du Prix des Technologies et de l'Information. Cette manifestation a pour vocation de récompenser les acteurs et les projets ayant marqué l'univers des technologies de l'information via trois prix : celui du promoteur de la société de l'information, celui du manager et du créateur d'entreprise. Le jury est composé de 13 personnalités de l'univers des TIC dont Jean-Michel Hubert (Ambassadeur Délégué pour le Sommet Mondial de la Société de l'Information), Thierry Gattegno (Directeur Général de SFR), Claire Paponneau (Directeur International Carrier Services and Sales de France Telecom), Armand Lévy (Directeur de la Recherche de Télécom Paris), Jean-François Abramatic, (Responsable Produits d'Ilog) le lauréat du prix du promoteur de la société de l'information 2005. L'année dernière, les prix du manager et du créateur d'entreprise ont été attribués respectivement à Jacques Veyrat, Président et Fondateur de NeufTelecom et à Michel Alard et Aram Hékimian, fondateurs de Wavecom. (...)

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