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Gouvernance de la DSI
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(06/12/2006 18:10:59)
Yahoo entend les critiques et se réorganise en trois divisions
Le "manifeste du beurre de cacahuète", lancé il y a moins d'un mois par un vice-président de Yahoo pour alerter sur les carences organisationnelles du groupe, semble avoir porté ses fruits. Le concurrent malheureux de Google vient en effet d'annoncer une réorganisation d'envergure en trois divisions principales ainsi que le départ du directeur général Dan Rosensweig. Une réforme qui vise à recentrer le groupe sur les trois secteurs clés : les consommateurs - en d'autres termes la course à l'audience -, la publicité et les éditeurs. Après que Yahoo fut devenu un des acteurs incontournables du Web et de Wall Street - accédant au sacro-saint top 3 des sites les plus consultés - l'entreprise n'a su s'adapter au paysage Internet changeant, contrairement à son rival Google, et prendre le train des tendances porteuses de réussite. "Une tartine de beurre de cacahuète sur une myriade d'opportunités", résumait ainsi Brad Garlinghouse, l'auteur du mémo frondeur ayant fait couler tant d'encre. Le "nouveau" Yahoo reposera dorénavant sur les groupes Audience, Publicité & Editeurs, et Technologie. Chacun d'entre eux dépendra directement du PDG Terry Semel. Le premier - Audience - s'attachera aux produits destinés au grand public. C'est notamment le cas de la recherche, des webmails et de l'agrégation d'informations. Ce groupe sera également chargé de s'attarder sur les réseaux sociaux et le contenu axé mobilité. Le groupe Publicité & Editeurs travaillera sur les relations entre Yahoo et les annonceurs, ainsi qu'avec les éditeurs de contenus. Il devrait notamment constituer un réseau global de publicité visant à la fois les sites Yahoo et ceux n'appartenant pas au moteur. Si le groupe n'a pas précisé la façon dont il compte s'y prendre pour mettre sur pied ce réseau, rappelons qu'il a récemment signé un partenariat avec des journaux de presse papier américains afin de leur fournir des annonces publicitaires visant un marché local. La directrice financière Susan Decker supervisera cette division. Enfin, la division Technologie mettra en place et assurera la maintenance de l'infrastructure censée servir de base aux initiatives précédentes. Elle continuera en outre de développer le projet Panama, nom de code donné au nouveau système de régie publicitaire prévu pour rivaliser avec Adwords de Google. Le CTO Farzard Nazem prendra la direction de ce groupe. Cette réorganisation prendra effet dès le 1er janvier 2007 et Dan Rosensweig quittera le groupe en mars. Le nom de son successeur n'a pas été communiqué. (...)
(04/12/2006 17:37:29)L'interactivité au sein des entreprises en retard sur les pratiques des jeunes générations
Alors que sept cadres sur dix sont amenés à travailler hors du bureau de manière occasionnelle voire régulière, à peine une entreprise sur dix aménage pour eux l'accès à l'e-mail nomade. Signe, parmi d'autres, du retard pris par les entreprises européennes dans l'analyse et la prise en compte des nouveaux comportements et modalités de travail induits par l'usage intensif des technologies de l'information. D'où le signal d'alerte tiré conjointement par Xerox et le cabinet Forrester Research, comme suite à l'étude menée auprès de 1600 entreprises de 16 pays européens: il est grand temps pour les employeurs de miser sur de meilleures conditions d'accueil des jeunes générations de cadres, déjà rompues aux conséquences de l'accès à l'information instantanée. Faute de quoi, les entreprises s'exposent au risque de perdre rapidement la face, y compris vis-à-vis de leurs clients, fournisseurs et partenaires. En effet, selon l'étude Xerox-Forrester, au delà de l'accès à un portail d'entreprise et de l'impression sur papier sans limitation dont font mention 61% des entreprises, rares sont les sociétés qui ont d'ores et déjà intégré dans leur fonctionnement les moyens de tirer partie de cette flexibilité accrue. La collaboration via le web, avec les fournisseurs et partenaires pour le développement de produits et services, n'est le fait que de 39% des entreprises. Et si 59% des firmes disent avoir un site Web pour assister leurs clients, 15% seulement d'entre elles proposent un contenu à valeur ajoutée destiné à renforcer les contacts en ligne. Et ce, même si un début de prise de conscience fait que 91% des cadres interrogés reconnaissent les différences dans le style de collaboration des nouvelles générations. Multitâches, habitués à recevoir et à traiter des informations de sources diverses, avec une prédilection pour le travail collaboratif sans hiérarchie, les générations montantes de cadres devraient inciter les entreprises à rompre avec leur "dyslexie numérique". Certains secteurs d'activité (le secteur financier, par exemple) et certains pays (Portugal) semblent plus avancés que d'autres dans cette prise de conscience. Pour autant, le constat d'ensemble est sévère. "Les méthodes de travail, les relations clients, les processus métiers ne correspondent pas aux attentes des jeunes professionnels", résume Richard Peynot, senior analyste de Forrester. Miser sur l'informatique sociale L'informatique sociale ("social computing") que les analystes de Forrester définissent comme "une structure sociale dans laquelle la technologie place le pouvoir entre les mains de communautés" et qui souligne l'importance prise par la médiatisation de la relation entre l'entreprise et son écosystème (clients, fournisseurs, partenaires, concurrents) mais aussi de l'interaction entre salariés, n'est pas encore une réalité admise par les employeurs. Loin s'en faut. "La majorité des décideurs actuels n'a pas grandi avec les blogs, PDA, webcasts, et autres outils totalement nouveau pour eux. Il leur faudra du temps pour s'adapter", reconnaît Jacques Guers, pdg de Xerox France. En revanche, préparer le terrain pour et par les jeunes générations peut se faire dès à présent. Le tandem Forrester-Xerox recommande notamment trois pistes possibles: 1) miser sur la possibilité de "jouer" avec les nouvelles technologies, à ceux qui, déjà habitués à aborder par eux-mêmes les usages des nouvelles technologies, peuvent suggérer comment ceux-ci pourraient être utiles à l'entreprise; 2) lancer des expériences de collaboration, d'acquisition et de partage des connaissances (communautés axées sur la pratique, jeux de groupe, forums); 3) introduire rapidement de nouvelles technologies dans certains processus métiers. La DRH étant, à cet égard, une fonction-cobaye toute désignée. Au delà des modalités de recrutement, déjà largement transformées par le web, pour Xavier Farret, DRH de Xerox France, à la tête d'un service supervisant la gestion d'une population de commerciaux et technico-commerciaux, cela passe notamment par un suivi beaucoup plus interactif, au fil de l'eau, des salariés, en relation directe avec leurs équipes. (...)
(15/11/2006 16:50:02)Gartner alerte sur l'importance croissante des réseaux d'entreprise
Le constat semble sans appel : les réseaux des entreprises ont toujours été chaotiques et vont le devenir encore plus, selon David Willis du cabinet Gartner. L'analyste étaye son propos en pointant du doigt le rôle de plus en plus important que prennent les réseaux : l'unification des communications, le développement d'applications Web toujours plus riches et la virtualisation des ressources du système d'information. Du coup, Jeff Snyder, également analyste au Gartner, recommande aux entreprises de ne pas adopter précipitamment la voix sur IP mais d'attendre d'avoir une bonne raison pour cela, l'actualisation d'une infrastructure de télécommunications vieillissante ou la mise en oeuvre d'un centre d'appel distribué, par exemple. Profitant du sommet sur les réseaux d'entreprise qui se déroule actuellement à Las Vegas, Cisco et SAP ont enfoncé le clou sur le rôle croissant des réseaux. Selon eux, la gestion de la conformité, des risques et de la gouvernance se joue là : les applications ne peuvent pas empêcher la violation de règles ou de règlements tels que la loi américaine Sarbanes-Oxley ; c'est au réseau de le faire car c'est par lui que tout transite. (...)
(15/11/2006 14:22:04)Du renfort sur le front de la sécurité informatique
La prise en compte tardive, en France, de l'importance d'organiser la diffusion des bonnes pratiques en matière de sécurité informatique, a pour effet de concentrer sur cette fin d'année 2006 une série d'initiatives qui tendent à combler ce manque. Ainsi, en prélude au salon Infosecurity (les 22-23 novembre à Paris), l'organisme certificateur LSTI -premier français du genre- à l'origine de référentiels de sécurité dans des domaines inusités jusque là (personnalisation de cartes à puce, systèmes embarqués)- annonce l'intensification de son action en direction des auditeurs (certification de compétence ISO) et de la qualification des prestataires de services de confiance. L'Afai (association française des auditeurs), forte du bilan de 250 auditeurs certifiés CISA en France (Certified Information Systems Auditor, 12 000 certifiés dans le monde) y ajoute la préparation à la certification CISM (Certified Information Security Manager) qui assure aux responsables sécurité et autres consultants une reconnaissance de leurs compétences sur un plan international. Deux millions de spécialistes sécurité en 2010 Pour le consortium international de certification (ISC)², le front de défense de la sécurité se déplace nettement vers l'Est. Selon le recensement effectué par IDC publié ce 25 octobre, les effectifs des professionnels de la sécurité informatique marquent une progression de 8,1% cette année. D'environ 1,5 million de spécialistes dans le monde, ils devraient passer à 2 millions d'ici à 2010. Le taux de croissance est de 10,6% en Asie-Pacifique, contre 8,9% en Europe et 5,7% en zone Amériques. Les assises de la sécurité (fin octobre à Monaco) ont fourni l'occasion de constater les différences d'approche de ces spécialistes selon leur origine. A noter, par exemple, selon l'analyse menée par la société Cyber Networks, l'intérêt des anglo-saxons pour la justification des coûts, tandis que les latins insistent sur la prise en compte du facteur humain (avec une mention particulière des français branchés sur la protection des données personnelles). La France se distingue aussi par une école de mathématiques qui s'est penchée très tôt sur les pratiques avancées de la cryptographie. Une journée de présentation de travaux sur ce thème est organisée le 1er décembre à l'université de Limoges. (...)
(09/11/2006 16:54:40)Vers une montée en grade des "digital natives" au sein des directions informatiques
Moins de répression. Plus de collaboration avec les utilisateurs avertis. Selon les analystes du Gartner, c'est l'attitude qui doit désormais prévaloir chez les informaticiens garants de la cohérence des systèmes d'information des entreprises. A l'heure où la frontière entre usages privés et professionnels de l'informatique devient de plus en plus floue, "il serait vain de résister aux changements fondamentaux qu'apportent la messagerie instantanée, le pair-à-pair, les wikis et autres modes de collaboration réactifs, dans la marche des entreprises", insiste Steve Prentice, senior analyst du Gartner lors du ITXpo à Cannes. "La répression est la graine de la révolution", rappelle-t-il en citant Woodrow Wilson. Et, puisqu'au fil des années la charge des informaticiens n'a cessé de s'alourdir de nouvelles responsabilités (sécurité, organisation, support, accompagnement des utilisateurs) au delà de leur rôle de spécialistes des technologies, au point d'accaparer près de 80% de leur budget (et de leur temps), il est grand temps de lâcher un peu prise de ce côté. D'autant que les nouvelles générations, nées avec Internet et autres avancées de la technologie, les "digital natives", selon le Gartner, arrivent en âge de prendre en mains leurs usages dont dépend leur efficacité professionnelle. Déjà, 29% des salariés avouent avoir connecté sur le réseau de leur entreprise des outils (mobiles, PDA, PC portables, etc) qui ne relèvent pas du choix de leur employeur, et, selon le Gartner, ce taux devrait monter à 42% d'ici à 2008. "Ce qui ne veut pas dire laisser place au chaos", ajoute Steve Prentice. Distinguer le contrôle central et l'auto-contrôle des utilisateurs Les architectes des systèmes d'information, notamment, ont plus que jamais à tenir leur rôle en pleine conscience de cette percée de l'informatique privée dans la sphère de l'entreprise. Construire et faire évoluer les infrastructures (ERP compris) afin d'en tenir compte. Même chose pour les DSI, directeurs de projet, responsables de maîtrise d'oeuvre et autres responsables de la sécurité: réguler plus que contraindre et miser sur l'auto-régulation des utilisateurs. Soit autant de ressources dégagées pour faire autre chose que de la maintenance. (...)
(19/10/2006 17:34:32)INS s'inquiète du peu de cas fait de la gestion des adresses IP
Selon Rick Blum, directeur senior en charge du marketing stratégique d'International Network Services (INS), « une gestion sans faille des adresses IP est critique pour le maintient de hautes performances dans les services IP [...], tout spécialement dans les grandes entreprises et administrations. » Et de relever qu'au-delà de 1000 adresses IP, la gestion précise de l'adressage IP est un processus « extrêmement complexe et consommateur de temps. » Las, selon un sondage conduit par INS auprès de 125 DSI du monde entier, 42 % des adressages IP sont gérés avec des feuilles de calcul, contre seulement 30 % avec un outil spécialisé. Le coût de ces outils constituerait un frein pour 39 % des sondés. Près de la moitié des sondés cherchent à améliorer leur gestion de l'adressage IP mais leur démarche est entravés par d'autres projets, plus prioritaires. Reste que 39 % des sondés ne disposent pas, en interne, des ressources nécessaires pour améliorer leur gestion de l'adressage IP et que, dans 37 % des cas, la direction ne se rend pas compte des enjeux liés à cette gestion. (...)
(18/10/2006 17:41:22)Des polytechniciens branchés "règles métiers", mais c'est à Singapour
Les systèmes de gestion de règles métiers d'Ilog servent de support à une initiative originale de formation visant une population de 2100 élèves-ingénieurs de Singapour à former dans les trois ans à venir. Avec l'école Polytechnique de Nanyang et la société Singapore Computer Systems, le champion français du BRMS (Business Rules Management Systems) se propose d'initier ces futurs diplômés au développement et à la maintenance d'applications sur la base de cas pratiques. "L'une des missions essentielles du nouveau centre de formation sera de monter des projets « proof-of-concept », qui démontreront la valeur économique et opérationnelle des technologies de BRMS. A mesure que ces « proof-of-concept » seront réalisés et validés, les règles métier des différents secteurs seront stockées dans un référentiel centralisé, afin d'aider les entreprises à accélérer les premières étapes de la création de leurs nouvelles applications", explique l'éditeur. Depuis cet été, une vingtaine de maîtres de conférence de cette école polytechnique ont été formés à Gentilly et à Mountain View, les sièges français et américains de l'éditeur. Pour preuve de faisabilité (proof of concept), trois des enseignants singapouriens déjà formés ont développé, en trois mois, une application de gestion des demandes d'achats pour une banque locale, soit la moitié du temps nécessaire à des programmeurs pour coder en dur l'application. Une initative justifiée par le fait que "dans de nombreux secteurs, les BRMS sont considérés comme des solutions de base pour relever les défis engendrés par l'accélération des cycles opérationnels et par le vieillissement des architectures logicielles qui ne peuvent plus faire face au changement suffisamment rapidement". Selon le cabinet IDC, le segment de marché des BMRS devrait poursuivre sa croissance à un taux de croissance annuelle composite de 16,6% d'ici à 2009, pour atteindre un chiffre d'affaires supérieur à 300 millions de dollars en 2009. A quand des X (ou des Gadzarts ou des Enarques) branchés sur les systèmes de règles métiers? (...)
(18/10/2006 17:49:04)Ingres s'implante en Inde
Poursuivant sa stratégie de développement mondial, Ingres vient d'ouvrir des bureaux en Inde. L'éditeur vient de recruter Vivek Bhatnagar pour diriger sa nouvelle implantation de New Delhi. Vivek Bhatnagar est un ancien d'Informatica. Il sera chargé de développer l'activité d'Ingres sur le sous-continent indien. Sur place, l'éditeur a déjà conclu des partenariats avec des prestataires de services locaux dont, notamment, Cognizant et netCustomer. Hors des Etats-Unis et outre l'Inde, Ingres dispose de bureaux en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Mais Ingres cherche désormais à toucher les marchés émergents, notamment l'Inde, le Brésil et l'Europe de l'est. En juillet, Ingres a procédé à sa première acquisition depuis son indépendance en novembre 2005 avec le rachat de Thinking Instruments. Cette opération a permis à l'éditeur de s'ouvrir l'Europe centrale. Ingres entend reproduire l'expérience sur d'autres marchés, notamment européens. (...)
(17/10/2006 17:40:32)Mercury présente les fruits de son mariage avec Systinet
Le mariage entre Mercury, spécialiste du test et des outils de gouvernance du système d'information, et Systinet, éditeur de l'annuaire de services le plus utilisé par les fournisseurs de solutions middleware pour la mise en ?uvre d'architectures orientées services (SOA), vient de donner ses premiers fruits. Mercury, qui a acquis Systinet en janvier dernier, a annoncé à sa conférence utilisateurs Mercury World la sortie de Systinet v2, ainsi que de nouveaux produits de test intégrés à l'annuaire. La version 2 de Systinet se veut à la fois un annuaire référençant les services et un référentiel de métadonnées sur le système d'information. Entre autres nouveautés, le logiciel inclut désormais un tableau de bord pour repérer et suivre ces données et gérer le cycle de vie de ces services (demandes d'approbation, déploiement, disponibilité...). Des rapports prêts à l'emploi sont prévus pour le reporting sur ces services. Les outils de test intégrés à l'annuaire de services La gamme d'outils de test a également été remaniée afin de mieux prendre en compte les caractéristiques des SOA. Elle s'enrichit de Mercury Service Test Management, qui peut s'appuyer sur l'annuaire Systinet répertoriant les services pour élaborer des scénarios de test. Autre nouveauté, Mercury Service Test offre notamment de tester les services dépourvus d'interface utilisateur, sur le plan fonctionnel comme pour la montée en charge (avec sa technologie historique LoadRunner). Parmi les fonctionnalités spécifiques à la SOA ajoutées aux produits Mercury, notons encore dans le module Business Availability Center la capacité de détecter les services non enregistrés (« rogue services »), soit parce qu'ils existaient avant la mise en place d'une procédure d'enregistrement, soit parce qu'ils auraient proliféré de façon incontrôlée. Ils peuvent alors être supervisés au même titre que les autres : relations avec les autres services, performance, etc. Le module est intégré à LoadRunner afin de corréler les données issues des tests et celles issues de la phase de production, pour aider à la résolution des problèmes. Cet ensemble d'outils de bonne gouvernance des SOA ne vaut bien sûr que si l'on s'en sert (intégration des tests plus tôt dans la phase de développement, respect de la procédure d'enregistrement des services, etc.), or rien ne dit que les directions informatiques soient prêtes pour une telle démarche. Comme l'admet Elie Kanaan, vice-président marketing EMEA de l'éditeur, « ce n'est pas parce qu'on vend des machines à écrire qu'on aura de bons auteurs ; là, c'est pareil ». La fusion avec HP devrait conduire à une CMDB fédérée Un autre élément pourrait retarder l'adoption de ces outils de qualité pour les SOA : la prochaine fusion annoncée avec HP (voir l'encadré ci-dessous). L'éditeur de la plate-forme de supervision Openview dispose en effet déjà d'une base répertoriant les éléments matériels et logiciels de l'infrastructure informatique (une CMDB, configuration management database). Pour Elie Kanaan, à y regarder de plus près, cela ne pose pas vraiment de souci : « La CMDB de HP est héritée en fait du rachat de Peregrine, or nous avions commencé à nous intégrer avec Peregrine. Nous avons donc rouvert ce canal. » Et conclu que la meilleure solution consistait à créer une CMDB non pas unique mais fédérée, s'appuyant sur deux CMDB, l'une répertoriant les éléments d'infrastructure, l'autre les services et applications. « Elles fonctionnent sur des critères différents, comme le type ou la fréquence des changements. » Côté gestion d'applications, Elie Kanaan juge également Mercury et HP parfaitement complémentaires, « le premier avec son approche top-down, le second bottom-up ». Selon lui, HP et Mercury partagent beaucoup de clients pour lesquels il fallait réaliser des intégrations au cas par cas. Désormais, ils n'auront qu'un fournisseur, et l'intégration sera déjà faite. (...)
(13/10/2006 17:41:31)Ingres nomme un directeur général pour ses activités en France
Ingres donne du sang neuf à ses activités françaises. L'éditeur de la base de données éponyme nomme un directeur général à la tête de sa filiale française. Eric Soares, ex-Critical Path, aura la charge du développement des activités d'Ingres dans l'Hexagone et en Europe du Sud. Un secteur qu'il connaît bien : il a tenu le poste de directeur région (France, Italie, Espagne et Portugal) chez Novell, avant de rejoindre Critical Path en tant que directeur général France. Ingres poursuit ainsi sa relance. Et mise sur ses activités régionales et sa base installée pour lui donner l'impulsion nécessaire. Une stratégie débutée il y a plus de six mois, en ré-activant son Club utilisateurs en France. A l'époque, l'objectif principal était de renouer la collaboration entre l'éditeur et les utilisateurs (entreprises et éditeurs indépendants) de la base de données. Une tâche que devra certainement coordonner Eric Soares. "Ingres est un acteur capable de faire la différence sur son marché", affirme-t-il dans un communiqué. C'est en effet ce que prétend le cabinet Forrester, qui positionne Ingres comme une des bases de données Open Source les plus intéressantes du marché (devant MySQL), en termes fonctionnels. Allant jusqu'à la recommander aux entreprises cherchant des bases pour des applications transactionnelles à fort volume, ou pour construire des entrepôts de données de taille moyenne. (...)
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