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Gouvernance de la DSI
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(06/06/2006 17:52:06)
La direction de CA continue de se déliter
L'hémorragie continue pour CA. Après avoir perdu son directeur général, son directeur financier et son directeur technique depuis le mois d'avril, l'ex Computer Associates se sépare désormais du directeur des ventes. Gregory Corgan, un ancien d'IBM, avait rejoint le groupe il y a trois ans après 26 années passées chez Big Blue et, précise CA dans un communiqué, ne sera pas remplacé, la direction préférant mettre en place une équipe de cinq responsables chargés de gérer les ventes sous la coupe directe du nouveau DG, Michael Christenson. La semaine dernière, CA avait annoncé un retard dans la publication de ses résultats annuels et une révision de ceux du troisième trimestre en raison d'une sous évaluation des commissions sur les ventes. Si la responsabilité de Gregory Corgan n'est pas attestée, ni même évoquée, la proximité entre son départ et l'annonce des soucis comptables du groupe semble plus que fortuite. (...)
(19/05/2006 17:29:26)JavaOne 2006 : Schwartz : "les 13 Md$ de CA de Sun proviennent de Java"
lemondeinformatique.fr : Vous avez récemment pris la tête de Sun. Que faites vous différemment de Scott Mc Nealy ? Jonathan Schwartz : J'ai le privilège d'être assis sur les épaules de géants. J'ai aussi l'opportunité de pouvoir m'appuyer sur des gens comme James Gosling qui ont fait un vrai travail de pionnier avec Java. Ce que je fais à la tête de Sun n'est pas différent de ce que faisait mon prédécesseur, c'est à dire faire honneur aux innovateurs et aux innovation qui créent nos opportunités d'affaires. Ceci dit, j'ai une coupe de cheveux différente de Scott, je n'aime pas les mêmes sports, Pour Scott tout vin qui sort d'une bouteille est un vin fin, ce qui n'est pas mon cas, bref nous avons des personnalités différentes. Ce qui devrait nous différencier est que je vais me concentrer plus sur les communautés de développeurs que Scott, alors que Scott s'est plutôt concentré sur les CEO. Mon challenge est de faire en sorte que nous rapprochions les deux de façon à ce que les CIO et CEO comprennent les tendances qui parcourent l'industrie informatique, tout en aidant les développeurs à identifier de nouvelles opportunités de marché. Quel est l'intérêt économique de Java pour Sun et quels revenus en tirez-vous ? Je pense que c'est la question à laquelle je vais avoir à répondre au cours des dix prochaines années. [Schwartz se lève et montre une prise électrique] Vous voyez cette prise, comme elle pour l'électricité, je crois que Java est la standardisation de l'accès à l'Internet. Demander à Sun la valeur de Java pour notre business est comme demander à un fabricant de turbines électriques la valeur de cette prise électrique pour leur business. Cela permet la standardisation du marché de telle façon que vous pouvez croître au-delà de votre propre marché. Un autre exemple de cela : tout opérateur mobile dans le monde perd de l'argent en vous vendant un téléphone. La raison est qu'il veut vous attirer pour que vous vous abonniez, et une fois que vous avez un téléphone, il peut vous fournir des services qu'il monétise. Bien sur, certains analystes financiers pourraient raisonner qu'il n'est pas sain de vendre des téléphones à perte, car on perd de l'argent et qu'il faut cesser immédiatement. La conséquence pour Verizon, NTT DoCoMo ou Vodafone serait l'arrêt de la croissance du nombre d'abonnés et à terme la faillite (...) Vous m'avez demandé quelle est la valeur de Java pour Sun. Je pense que les 13 milliards de revenus de Sun cette année proviennent de Java. Nous demander la valeur de Java dans notre business est comme nous demander la valeur d'Internet. Nos systèmes comptables sont sophistiqués, mais je crains qu'ils ne soient pas assez intelligents pour répondre à cette question. Vous vous êtes beaucoup exprimé sur la fracture numérique. Qu'est ce que Sun peut faire pour contribuer à sa résorption ? Je crois que Sun est une force de démocratisation de la technologie. Nous aidons à abaisser le coût et la complexité pour ceux qui souhaitent se raccorder au réseau. Regardez le succès d'OpenOffice et Staroffice, de Java, de Netbeans et d'OpenSolaris. Ce sont des preuves que nous sommes réellement engagés au sein du mouvement open source. La fracture numérique existe, car le réseau est aujourd'hui trop complexe et donc trop coûteux. On travaille avec des gouvernements à travers le monde pour résoudre ce problème. Récemment, j'étais au Brésil où j'ai rencontré le président Lula et nous partagions cette volonté que les brésiliens soient en ligne que les colombiens se raccordent que l'ensemble du monde soit connecté. Ceci dit, nous sommes une compagnie rare au sens ou quand nous faisons du bien pour le monde et quand nous aidons à lutter contre la fracture numérique nous contribuons aussi à la bonne santé de notre business. Car plus il y aura de brésiliens en ligne, plus ils se connecteront aux systèmes de nos clients qui se tourneront vers nous pour mettre en place des infrastructures informatique adéquates. L'exemple que j'ai utilisé au Brésil est celui d'une banque pour laquelle nous travaillons. Elle a 22 millions de clients, dont 5 millions qui font de la banque en ligne. Aux Etats-Unis, la quasi-totalité des clients font de la banque en ligne. Ce n'est pas le cas au Brésil car la fracture numérique a un impact sur la faculté qu'ont les clients à se connecter au réseau. Mon point au président Lula, qui s'étonnait de notre intérêt à voir tant de gens se raccorder au réseau est d'imaginer l'opportunité que représente pour Sun, l'arrivée de 15 millions des clients de cette banque en ligne en terme d'infrastructure Le mouvement open source semble pendre partout à travers le monde. Pouvez-vous nous donner votre avis à ce propos ? Chaque nation comprend la valeur des standards ouverts. Tout client comprend le sens du mot gratuit. Chaque étudiant ou créateur d'entreprise comprend qu'en utilisant OpenOffice, il économise quelques centaines de dollars par poste, qu'il peut investir de façon plus utile dans son entreprise. Je vois les gouvernements considérer les technologies réseaux comme un outil de progrès social autant que comme un outil de progrès technique. Et je vois de plus en plus cette tendance dans les pays en cours de développement s plus qu'En Europe ou aux Etats-Unis. Où en êtes vous de vos opérations de réduction de coûts? Je crois qu'aucune société n'a jamais atteint la grandeur en se coupant les membres un à un. La meilleure façon de se bâtir un futur est de faire croître le marché comme vous pouvez le voir ici à JavaOne. Nous allons continuer à travailler sur trois axes. Premièrement, nous allons continuer à innover pour faire croître notre CA. Deuxièmement, nous allons continuer à améliorer notre efficacité et à améliorer nos marges. Troisièmement, nous allons continuer à couper dans tout ce qui n'est pas stratégique pour notre futur. C'est ce que nos clients attendent de nous : avoir une roadmap pour aujourd'hui et une roadmap d'innovation pour le futur. (...)
(19/05/2006 12:18:42)Gartner : le Web 2.0, un Eden mal appréhendé
Le web 2.0, mal compris par les entreprises? Le cabinet d'études jette une pierre dans la mare lors de son Symposium. Selon lui, d'ici 2008, les entreprises franchiront bien le pas technologique du Web 2.0, mais manqueront, pour la plupart, d'adapter leur modèle économique aux nouvelles contraintes et fonctionnalités "sociales et collaboratives". Résultats : effets à retardements sur leur écosystème, et une rentabilité à plus long terme. "Le défi du web 2.0 n'est pas uniquement technologique, mais possède une dimension sociale -nouveau modèle économique, un contenu basé sur les communauté d'utilisateurs, et des données contextualisées- , des process plus ouverts voire décentralisés, et une ergonomie simplifiée", commente le cabinet. Et d'ajouter: "s'en emparer implique de repenser l'architecture de son système et certainement sa cible ". Pis, les entreprises risquent gros : "les communautés web offrent de fortes interactions entre employés, partenaires et clients qui peuvent, selon leur gestion, soit servir l'entreprise, soit la menacer." (...)
(18/05/2006 12:43:28)L'ONU prépare les futurs travaux du Forum sur la gouvernance d'Internet
Kofi Annan, le secrétaire général des nations unies, vient d'annoncer la création d'un groupe consultatif chargé de préparer les travaux du Forum sur la gouvernance d'Internet. C'est à l'occasion de la journée mondiale sur l'information que Kofi Annan a indiqué la constitution du comité, composé de 46 membres censés représenter l'ensemble des acteurs du web : société civile, gouvernements, secteur privé, communautés techniques. Il sera dirigé par Nitin Desai, conseiller spécial du secrétaire de l'ONU pour le Sommet mondial sur la société de l'information. C'est dans le cadre du dernier SMSI, tenu en novembre 2005 à Tunis, que les participants s'étaient entendus sur la création d'un organisme chargé de la gouvernance d'Internet. Si sa composition et son rôle sont légitimes - réfléchir sur des thèmes aussi divers que la sécurité, la stabilité ou le développement du web - il n'empiètera cependant pas sur les prérogatives de l'Icann, qui restera donc le seul véritable organisme de gouvernance sous tutelle de l'administration américaine. A Tunis, les participants s'étaient prononcés en faveur d'une internationalisation des autorités de régulation mais, les Etats-Unis étant particulièrement attachés au rôle central de l'Icann, le SMSI n'avait abouti qu'au tiède compromis consistant en la création du Forum. Le groupe consultatif annoncé par Kofi Annan préparera les futurs travaux du Forum, dont son agenda et le programme de sa première session, du 30 octobre au 2 novembre à Athènes. Nitin Desai et ses collaborateurs se réuniront les 22 et 23 mai à Genève. (...)
(12/04/2006 12:21:53)HP France : l'accord sur l'aménagement du temps de travail sur le point d'être signé
L'accord sur l'aménagement du temps de travail (ARTT) devrait être signé par quatre syndicats de HP-France - l'entité commerciale du groupe - indique l'AFP. La CFTC, la CFE-CGC, la CGT et FO "ont manifesté leur intention de signer cet accord" selon Jean-Paul Vouiller, délégué CFTC. Une position confirmée par Michel Soumet, responsable CGT, qui se félicite du retrait d'une clause litigieuse concernant la cinquième semaine de congés payés. Une réunion consultative des comités d'entreprises de HP-CCF - rassemblant les activités internationales du groupe - se tiendra ce 13 avril et, là aussi, les syndicats semblent s'orienter vers un accueil favorable à l'ARTT. Un accord "gagnant-gagnant" estime Didier Pasquini, délégué CFE-CGC qui précise que si son syndicat n'avait pas signé la première mouture du projet en raison, notamment d'un cadrage du forfait-jour "totalement débridé", la nouvelle version "permet un aménagement plus facile du temps de travail : un certain nombre de congés pourront être épargnés voire donner lieu à rémunération. Notre accord ne laisse planer aucun doute". En contre-partie du réaménagement du temps de travail, et d'un nombre de jours de travail accru - il passe de 206 à 214 sur l'année - le plan de sauvegarde de l'emploi prévoit des suppressions d'emplois moindres. Devant concerner initialement 1240 postes, les licenciements devraient être ramenés à 886. (...)
(11/04/2006 18:09:29)Départ de Renault : Jean-Pierre Corniou ne dément pas
Suite à notre article d'hier annonçant sa disgrâce chez Renault, Jean-Pierre Corniou, le DSI du constructeur automobile, préfère ne pas commenter la rumeur. Même s'il ajoute : « voici 16 ans que je suis DSI (dont 6 chez Renault, ndlr), j'ai envie de consacrer plus de temps à la recherche et à l'innovation ». Un hobby que le très médiatique président du Cigref entretient déjà sur son blog (http://jeanpierrecorniou.typepad.com. Une façon de laisser entendre que son départ est déjà plus ou moins programmé. Selon nos informations, la DSI du constructeur serait de fait passée sous le contrôle de Jean-Louis Ricaud, DGA, qualité et ingénierie depuis le début janvier. Depuis plusieurs mois déjà, le départ de Jean-Pierre Corniou de la DSI de Renault alimente les conversations. Une séparation qui aurait deux causes, selon les observateurs : l'arrivée de Carlos Ghosn à la tête de Renault et les difficultés que rencontre le groupe avec son infogérance. La DSI de Renault n'obtiendrait pas les résultats attendus du contrat "par silos" de 586,5 M€ signé début 2005 pour 5 ans. Les trois sous-traitants retenus sont HP pour les postes de travail, CSC pour les infrastructures et Atos-Origin pour la partie applicative. Selon nos informations, confirmées par un article de nos confrères des Echos de ce matin, HP aurait connu de gros flottements. Flottements aujourd'hui résolus, selon les dires du constructeur. De son côté, Atos-Origin aurait sous-estimé l'importance du chantier de rationalisation du parc applicatif. Ce volet fait, selon les Echos, l'objet d'un plan de retour à la performance normale, qui doit trouver son aboutissement fin avril. Interrogé sur ces difficultés, Jean-Pierre Corniou rétorque : « on est dans la vie normale de ce type de contrats. L'infogérance, ce n'est pas ce qu'on croit : c'est très difficile. D'abord parce qu'on externalise bien que ce qu'on connaît. Or, au début du contrat, on ne sait pas très précisément ce qu'on attend du prestataire. » Les flottements résulteraient donc d'une incontournable phase de rodage, selon le président du Cigref. « Croire qu'avec l'infogérance, on va se débarasser d'un sujet - l'informatique -, c'est commettre une lourde erreur, reprend Jean-Pierre Corniou. Il faut que l'entreprise et ses prestataires s'apprivoisent, donc créent des liens. Et, après la négociation du contrat, ces liens n'existent pas encore. » Selon le DSI, les contrats signés en 2005 ne reposent pas uniquement sur un espoir de réduction des coûts informatiques, mais aussi sur des métriques de performances précises. Atos-Origin serait ainsi soumis à environ 1 000 jalons par an. Interrogé à la mi-mars sur le déroulement du contrat Renault, Bernard Bourigeaud, président du directoire d'Atos-Origin, avait expliqué au Monde Informatique que ses équipes ne rencontraient pas de « difficultés particulières ». Tout en reconnaissant : « c'est un contrat original. Et, comme dans tout contrat nouveau, il reste des éléments qui doivent se mettre en place. » Bref, tout va bien... mais ça pourrait aller mieux. (...)
(11/04/2006 17:58:41)Patrick Starck parie sur une consolidation dans la gestion d'infrastructure
Patrick Starck a récemment quitté la tête d'HP France pour prendre la tête de la région Europe du Sud pour CA. Dans un entretien avec lemondeinformatique.fr, il explique pourquoi il a choisi CA et fait le point sur les grandes orientations de la société dirigée par John Swainson . En arrivant chez CA, vous passez d'un groupe plutôt spécialisé dans le matériel et l'infrastructure à une société qui tire ses revenus du logiciel ? Pourquoi un tel choix ? C'est à la fois la conjonction d'une analyse du marché de l'informatique et d'un désir personnel. Après 11 ans passés chez Compaq et HP je me suis posé la question du challenge pour les 10 prochaines années. J'ai réfléchi aux évolutions du marché de l'IT. Le premier constat que j'ai fait est que sur le marché du logiciel il y a une accélération de la consolidation. Jusqu'alors, elle s'est faite dans 2 ou 3 grands domaines, dont celui de l'applicatif et de l'infrastructure. Dans l'applicatif, il ne reste plus que deux gros acteurs de poids, SAP et Oracle, et des acteurs de niche. La consolidation est aussi faite, sur le marché des SGBD et du middleware. En revanche sur les autres secteurs, rien n'est fait. Dans le domaine de la gestion d'infrastructure, aucun acteur n'a pour l'instant pris une position de consolidation globale. Il y a quelque chose qui va se passer dans ce domaine, qui ne pourra durablement échapper pas à une forme de consolidation et de standardisation. Les entreprises veulent qu'on les aide à mieux comprendre leurs clients, à être plus réactives, à mieux accompagner leurs clients. Bien sûr pour faire cela, les acteurs du domaine applicatif ont une réponse, mais les acteurs du domaine de l'infrastructure ont eux aussi une réponse à apporter. CA a une réponse à apporter sur l'intégralité. Il a l'ambition d'être présent sur tous les points de la gestion d'infrastructure. De la gestion de la sécurité à celle des systèmes, du stockage, en passant par tout ce qui concerne la gouvernance et la gestion des services rendus (business system optimisation) Sur ce segment de la gestion d'infrastructure, CA affiche des faiblesses notamment sur la gestion du stockage ou même sur celles des processus, où il est venu tardivement.... Je ne doute pas que la fédération et la consolidation technologique sont en train de se faire. Nous avons une stratégie d'acquisition. Nous avons vocation à être consolidateur technologique sur ce marché. Aujourd'hui les entreprises achètent encore de larges pièces du puzzle à de multiples sociétés. Notre objectif est de simplifier ce travail. Bien sûr la technologie restera complexe. Mais avec l'intégration, le service rendu et la perception du client se trouvent simplifiés. Une de mes priorités sera de porter ce message à nos clients et de leur expliquer cette vocation de CA. Le mouvement a été initialisé avec l'arrivée de John Swainson. Il y a une opportunité à faire de CA le leader du logiciel d'infrastructure. D'ici cinq ans, il ne devrait plus y avoir que deux ou trois grands acteurs sur ce secteur CA a aujourd'hui un modèle largement direct alors que vous venez d'une société qui s'est largement construite sur un modèle indirect... Vous posez la question de notre accès au marché : il y aune impulsion claire et sans ambiguïté d'orienter la stratégie de vente de CA vers un modèle hybride. Les demandes des clients sont hybrides. Ils veulent acheter en direct chez le constructeur ou l'éditeur mais aussi profiter des compétences d'un tiers intégrateur. Notre offre est modulaire et si un client veut acquérir un de nos modules auprès d'un intégrateur pour l'intégrer avec d'autres modules d'un éditeur tiers, il peut le faire. Pour nous, la stratégie indirecte est stratégique. On ne pourra pas devenir leader du marché sans nos partenaires Un autre constat est que CA vend pour l'instant essentiellement aux grands comptes et peu aux PME. Nos principaux clients sont effectivement les grandes entreprises mais nous avons une ouverture aux sociétés de taille plus petite, et l'on vend même aux particuliers, nos offres de sécurité notamment. Oui mais cet effort est aujourd'hui limité à une poignée de produits ... Aujourd'hui, pour se positionner efficacement sur le marché des PME, il faut le faire avec des produits conçus spécifiquement pour les PME et avec le réseau de distribution adéquat. Les besoins d'une PME sont différents de ceux d'un grand compte : Une PME a un SI assez homogène avec des micros des serveurs et du réseau sous toutes ses formes. La problématique d'un grand groupe est que son SI est multiplates-formes, multi-OS et qu'il doit gérer son historique. Dans les PME, le SI peut être totalement cohérent à un instant donné. Les produits ne peuvent donc pas être les mêmes et les besoins d'intégration sont différents. Votre nouvelle fonction a une dimension internationale alors que jusqu'alors vous avez surtout eu des responsabilités nationales. Etait-ce une des raisons du choix de CA? C'était un choix personnel. Il y a avait un élément qui était l'expérience internationale. Manager des structures internationales était quelque chose qui m'attirait. J'ai aujourd'hui en charge la région Europe du Sud. Ce qui vous donne un rôle de consolidation ... L'organisation par pays de CA ne bouge pas. Nous cherchons à développer des synergies par région en partageant des compétences clés entre cinq ou six pays. Mon rôle n'est pas de créer un étage de consolidation, mais bien d'exploiter au mieux ce que nous pouvons partager. Il nous faut trouver l'équilibre entre ce qui se fait le mieux au niveau des pays et ce qui se doit se faire au niveau de la région. (...)
(10/04/2006 17:22:18)Symbole : Jean-Pierre Corniou, DSI de Renault, sur la touche
La rumeur court depuis plusieurs semaines, elle semble se confirmer. Jean-Pierre Corniou, le très médiatique DSI de Renault et président du Cigref (*) depuis 2000, serait sur la touche. En tout cas, la DSI de Renault traverse une période de turbulences. Elle serait passée depuis le 1ier janvier sous le contrôle de Jean-Louis Ricaud, DGA, Qualité et ingénierie. Cette reprise en main de la DSI de Renault a plusieurs explications. Les proches du dossier constatent de prime abord que Jean-Pierre Corniou et Carlos Ghosn, le président du groupe depuis mai dernier, ont des personnalités divergentes. Sur fond de cette opposition de caractères, la DSI de Renault n'obtient pas les résultats attendus du contrat d'infogérance "par silos" de 586,5 M€ signé début 2005 pour 5 ans. Les trois sous-traitants retenus sont HP pour les postes de travail, CSC pour les infrastructures et Atos-Origin pour la partie applicative. Ce contrat et sa gouvernance innovante, une approche en râteau - pas de chef de file dans les sous-traitants qui rapportent directement et séparément à la DSI- semble ne pas permettre de résoudre les conflits entre les sous-traitants qui se renvoient la responsabilité en cas de dérapage. LMI identifie trois écueils: - Qualité de service sur la partie HP, sous-estimation du chantier sur le volet applicatif et, surtout, difficultés à maîtriser les processus inter-contrats. Dans un discours prononcé en septembre dernier, M. Corniou appelait à " inventer une informatique ultra professionnelle mais aussi ultra rapide, qui permette très vite d'amener, parce que nous l'avons bien identifié et architecturé, le meilleur de la technologie dans les pratiques et dans les usages. " (*) Cigref : Club informatique des grandes entreprises françaises. (...)
(05/04/2006 17:39:45)Infosec: Les stratégies de sécurité doivent rester simples et ciblées
"Choisissez vos batailles", explique Anish Bhimani, DSI de JPMorgan Chase & Co, à l'audience d'une conférence organisée dans le cadre du salon Infosec d'Orlando. Selon lui, il est urgent de ne pas élaborer une « liste de courses » de points de mise en conformité trop précise qu'il sera ensuite difficile de contrôler. Anish Bhimani encourage en revanche à l'établissement d'objectifs « limpides comme de l'eau de roche », verbalisés d'une manière simple à lire et à comprendre par tout un chacun. Et d'expliquer comment JP Morgan Chase a adopté une liste relativement courte de règles de sécurité ne tolérant aucune entorse, assortie d'une seconde liste de règles moins impératives. Charles Pask, directeur général de ITSec Associates, va plus loin : selon lui, les « stratégies de sécurités ne tolèrent aucune entorse » et doivent se limiter aux règles dont le respect est impératif. Philip Maier, vice-président en charge de la sécurité de l'information chez Inovant, la division SI de Visa International, partage ce point de vue. Selon lui, les stratégies de sécurité doivent être facilement applicables pour être efficaces. Il encourage d'ailleurs les entreprises à mettre en place des groupes chargés du contrôle de l'application des règles de sécurité, contrôle associé une validation par des experts. Pour Sandy Bacik, DSI chez Tekelec, il est en outre nécessaire de dissocier les règles de sécurité, qui doivent guider des comportements, des standards et contraintes de sécurité réglementaires qui relèvent, eux, des programmes de gestion de risques. Enfin, Charles Pask souligne la difficulté de rédiger des règles de sécurité dans le contexte d'une entreprise multinationale. Et d'attirer l'attention des DSI sur les problèmes éventuels de traduction et, plus loin, d'adaptation des textes aux environnements culturels et linguistiques pour lesquels ils sont prévus. (...)
(05/04/2006 11:16:07)Réorganisation chez Symantec qui retrouve son ancien CTO
Deux mois après le départ de Gary Bloom, son président, Symantec se réorganise et enregistre le départ de trois dirigeants supplémentaires (après ceux du directeur financier et du PDG) pour une arrivée d'importance : celle d'un nouveau CTO en la personne de Ajei Gopal. Il ne sera pas trop dépaysé, ayant occupé se poste avant que Symantec ne se lance dans la fusion avec Veritas. Il remplace Mark Bregman, lui même nommé au sein de la division services du spécialiste de la sécurité informatique. Ces différents mouvements mettent en perspective les difficultés liées à la réorganisation de la nouvelle entité. Le nombre de division a été ramené de six à trois. Symantec compte désormais une branche grand-public (Consumer Products and Solutions group) menée par Enrique salem, une branche Sécurité des entreprises (Enterprise Security and Data Management) menée par Jeremy Burton et une branche administration de stockage (Data Center Management group) menée par Kris Hagerman. Sur ce sujet voir aussi : Le président de Symantec démissionne Le rachat de Veritas plombe les résultats de Symantec Symantec dévoile ses plans pour Veritas (...)
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