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(12/05/2010 15:14:47)
Selon le CEO d'EMC, Joe Tucci, les clouds publics se compteront par centaines
A l'instar d'Amazon avec EC2 et S3, EMC développe sa propre offre de cloud public baptisée Atmos Online. Depuis mai 2009, cette dernière propose, en libre-service, du stockage et des capacités de serveurs en ligne. Mais EMC concentre la plupart de ses efforts à aider ses clients à construire des clouds privés qui pourront interagir avec des nuages publics. « Nous avons des dizaines de milliers de nuages privés et des centaines de nuages public », a déclaré Joe Tucci. Ce dernier précise que certains observateurs de l'industrie prédisent que le marché des clouds publics sera composé de seulement deux ou trois réseaux de nuages majeurs (Amazon, Google et Microsoft pour ne pas les citer), mais EMC a «une vision très différente du marché ... avec des datacenters internes pour les clouds privées et des centres de calcul externes, via des fournisseurs de services, pour les nuages publics, et ils vont travailler ensemble. "
Atmo Online, le cloud public d'EMC se compose d'un service de stockage aujourd'hui parfaitement fonctionnel et d'une offre de serveurs, encore en phase de test. «Nous avons de vrais clients qui travaillent avec nos solutions, et nous peaufinons à présent nos offres commerciales », précise le dirigeant d'EMC. Ce dernier a fourni ses explications lors d'une séance de questions/réponse avec les journalistes présents à EMC World. Il n'a toutefois pas révélé grand-chose sur les projets d'EMC quant à la technologie Atmos Online, mais a déclaré que la compagnie allait s'appuyer sur des partenaires pour renforcer son offre de serveurs. EMC est évidemment une entreprise de stockage, mais Joe Tucci précise qu'« il y a très peu d'applications où vous avez seulement besoin de stockage. La plupart [des entreprises, ndlr] ont à la fois besoin de capacités de stockage et de calcul ».
Crédits photo : EMC
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Pour la partie serveur poursuit-il, « je préfère le faire avec nos partenaires. Je ne veux pas entrer en concurrence avec ces derniers. Je préfère travailler avec des fournisseurs de services qui possèdent ces ressources. » Joe Tucci explique encore que le groupe et ses partenaires finiront par offrir des services cloud plus complets que ceux d'Amazon car nous « pouvons supporter toutes les charges de travail existantes dans les environnements virtualisés». EMC, rappelons-le, est propriétaire de VMware, qui propose une plate-forme de virtualisation très souvent décrite comme un nouveau type de système d'exploitation pour les réseaux de clouds. Et selon le CEO d'EMC, ces derniers s'appuieront presque exclusivement sur les systèmes x86, qui sont virtualisés par VMware, plutôt que sur les plates-formes Unix ou Mainframe. Avec les derniers processeurs x86 d'Intel pour serveurs, les Xeon 7500, « sur une seule machine, vous pouvez travailler avec un maximum de 1 To de mémoire vive par socket. (...) et avec huit sockets vous obtenez jusqu'à 8 To de mémoire. Ces processeurs sont incroyablement puissants ».
Les serveurs UCS (Unified Computing System) de Cisco, et d'autres technologies seront également essentiels à la construction de clouds privés, poursuit-il. « Si vous cherchez tous les éléments pour construire un cloud privé, EMC ne pourra pas tous vous les fournir. Nous ne fabriquons pas de serveurs. Nous ne construisons pas de solutions réseau ».
Il est par contre resté intraitable sur les questions de sécurité en spécifiant, « nous devons avoir le même niveau d'exigence de protection dans le monde virtuel que dans l'univers physique ».
Sur un autre sujet, Joe Tucci a expliqué comment une évolution vers un stockage centralisé accélérera l'évolution à venir d'un bureau rigide vers une expérience informatique personnelle mobile. Avec des informations stockées de manière centralisées, peut-être dans un service cloud, les utilisateurs seront libres de choisir le dispositif le mieux adapté à leur environnement. Certains voudront un iPad et un smartphone, d'autres pourront choisir un ordinateur portable et un téléphone mobile. « Je pense que le concept d'un ordinateur personnel va radicalement changé. Évidemment, tout va être beaucoup plus mobile. Et il y aura toutes sortes de combinaisons. Je regarde par ici, et il y a un nombre étonnant d'entre vous qui ont des ordinateurs, avec un smartphone juste à côté. »
PagesJaunes confie son CRM en ligne au cloud d'Amazon
Dans un univers où les clients, leurs besoins et leur mode de communication évoluent profondément, les entreprises - même de taille modeste - doivent pouvoir adapter la gestion de leur relation clients (CRM). Dans ce cadre, PagesJaunes Marketing Services propose un service de mailing commercial intitulé Marketing Connect et disponible sur Internet. Il a été présenté lors d'une conférence organisée par la société de conseil Ysance en partenariat avec l'éditeur Open Source SugarCRM.
PagesJaunes Marketing Service compte aujourd'hui 150 collaborateurs, gère 150 millions d'adresses hébergées et route 46 millions d'emails par an. Cette filiale du groupe PagesJaunes s'adresse essentiellement aux TPE et aux PME qui veulent accroître leur réseau de clientèle et en améliorer la gestion. A ce titre, Marc Vallée, directeur informatique de PagesJaunes Marketing Services, confirme que « le site marchand MarketingConnect.fr a été créé pour répondre aux besoins spécifiques des petites et moyennes entreprises qui souhaitent communiquer pour générer du trafic sur leurs sites web, leurs points de vente et développer leur chiffre d'affaires ». Il ajoute que PagesJaunes Marketing Services s'engage à les « aider à identifier leurs contacts, à collecter l'information sur ces contacts et à optimiser le reporting. » De plus, il indique que « le client peut décider soit d'utiliser sa propre liste de contacts, soit d'en acheter une à PagesJaunes Marketing Services qui gère actuellement 26 millions d'adresses. »
Illustration : Marc Vallée, DSI de PageJaunes Marketing Services lors de la présentation de l'offre de service de mailing commercial.
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Une des originalités de ce service c'est que les services web de la solution CRM sont totalement hébergés dans le cloud d'Amazon. A notre connaissance c'est une grande première en France pour un service d'une telle importance pour le développement commercial d'une entreprise. Les chiffres annoncés par la direction de Pages Jaunes Marketing Services sont d'une centaine de milliers de clients d'ici la fin de l'année. Les services proposés sont Mail Performance, un outil de gestion des emails, Mappy, ou encore un outil de comptabilité et le moteur de recherche Exalead.
Selon Marc Vallée, l'installation de la solution de gestion de relation clients est rapide et l'utilisateur peut facilement la personnaliser en fonction de ses besoins. Techniquement, l'outil Marketing Connect a été conçu, en seulement cinq mois, sur la base du produit de CRM en Open Source SugarCRM, que PagesJaunes Marketing Services a adapté et auquel il a ajouté des fonctionnalités. SugarCRM est utilisé par la solution Marketing Connect pour son Backoffice mais aussi pour la recherche de prospects.
(...)
Microsoft Office 2010 face aux Google Apps dans l'entreprise
Microsoft Office 2010 arrive. La disponibilité commerciale du produit sera effective le 12 mai pour les entreprises (et mi-juin pour le grand public). Face à lui, Google agite ses 'Apps'. Toutefois, pour régner demain sur les outils bureautiques des entreprises, il reste encore quelques points à régler dans le face à face qui oppose ces deux grands acteurs.
En premier lieu, en dépit du prix attractif des logiciels Google Apps et des deux millions d'entreprise qui, selon Google, les utilisent déjà, la société de Larry Page et Sergey Brin est encore très loin du compte par rapport à Microsoft. Le taux d'adoption de ses outils le place également derrière des suites comme OpenOffice et Lotus Symphony, d'IBM. On peut estimer, selon nos confrères de CIO.com, que Google a généré en 2009 quelque 50 millions de dollars avec ses 'Apps', soit 0,2% de son chiffre d'affaires total sur l'année (23,6 milliards de dollars).
Microsoft, de son côté, se doit bien sûr de fournir une réponse concurrentielle avec les Web Apps livrées au sein d'Office 2010 (ou accessibles gratuitement pour le grand public sur Windows Live). Mais pas trop, puisque ces applications en ligne vont vraisemblablement rapporter beaucoup moins que la traditionnelle suite Office. Sur son exercice 2009, la division Business de Microsoft, au sein de laquelle Office constitue une pièce majeure, a généré 18,9 milliards de dollars. L'éditeur de Redmond doit maintenant convaincre qu'il évolue dans le cloud de la même façon que Google.
Les analystes pensent que s'il existe un acteur doté de la puissance financière et de l'image de marque suffisante pour prendre le pas sur Microsoft, c'est bien Google. Le chemin est encore long, toutefois.
Forrester souligne la faible pénétration des Google Apps
L'entreprise d'aujourd'hui se voit certes offrir une pléthore d'outils de productivité. Outre Microsoft et ses challengers comme Symphony, on trouve donc des produits uniquement accessibles sur le Web, comme les Google Apps et la suite Office de Zoho. Pourtant, même si le navigateur web est devenu l'outil le plus répandu, le recours aux outils bureautiques dans le cloud reste faible, comparé à l'usage de Microsoft Office, selon une récente enquête de Forrester Research. En mars, le cabinet d'étude a consulté 115 responsables des choix technologiques dans des entreprises situées en Europe et en Amérique du Nord. Seuls 4% d'entre elles utilisaient les Google Apps tandis que 81% s'appuyaient sur Office 2007. Plus encore, un tiers des personnes interrogées prévoyaient de migrer vers la version 2010 d'Office l'année suivante, et un quart dans les deux ou trois ans. [[page]]Dans ce contexte, Google a-t-il une chance face à MS Office dans l'entreprise ? Peut-être pas tout de suite, mais les analyses pensent qu'il figure en bonne position pour creuser son sillon à mesure que les entreprises glissent vers le Web.
« Google est un acteur du Web et c'est lui qui a le plus de ressources pour amener l'entreprise sur ce terrain, affirme Sheri McLeish, analyste chez Forrester Research. Les environnements mixtes dans lesquels Google complète Microsoft représentent l'avenir ». Malgré tout, Sheri McLeish n'est pas encore convaincue du total engagement de Google à l'égard des entreprises. Elle considère que l'interface claire et simple de ses outils qui, de fait, convient au grand public, pourrait s'avérer trop limitée pour une utilisation professionnelle. « Google Wave, par exemple, semble être une bonne idée, mais cet outil a besoin d'une masse critique et il ne l'atteint pas ».
Microsoft a scellé ses fondations dans l'entreprise
Les Google Apps sont tarifées 50 dollars par utilisateur par an avec 25 Go de stockage pour la messagerie Gmail et les outils de sécurité Postini. La conservation des archives est facturée en sus (de 13 à 33 dollars selon la durée). Le mois dernier, Google Docs a été mis à jour : plus rapide, il a amélioré ses capacités de collaboration en temps réel, terrain sur lequel Google dispose justement d'un atout face à Office. Et pour marquer les esprits, le géant des moteurs de recherche a convié 400 CIO pour leur présenter la nouvelle version de son traitement de texte en ligne.
Côté Microsoft Office, outre-Atlantique, le tarif s'étage entre 150 et 680 dollars selon les versions. La version 2010 apportera des déclinaisons Web de Word, Excel, PowerPoint et OneNote, mais qui ne disposeront pas de toutes les fonctions des versions pour poste de travail. Il existera deux versions des Web Apps. Celle destinée au grand public, gratuite, comportera des messages publicitaires. Celle qui s'adresse aux entreprises se déploie dans un environnement SharePoint, accessible dans le cloud via les Online Services de Microsoft. L'entreprise peut aussi choisir un déploiement interne sur ses propres serveurs SharePoint.
Quant aux Online Services, ils rassemblent un véritable arsenal d'applications dans le cloud : le portail collaboratif SharePoint Online, le serveur de messagerie Exchange Online, les fonctions de messagerie instantanée et d'indication de présence OCS et les outils de webconférence Live Meeting. Le tout pour 10 dollars par utilisateur et par mois.[[page]]La difficulté pour Google, c'est que face à lui, Microsoft a acquis une expérience considérable dans le support aux entreprises, insiste Sheri McLeish, de Forrester Research. « Microsoft a scellé ses fondations dans l'entreprise. Cela signifie qu'il peut continuer à demander des tarifs élevés pour les versions complètes d'Office alors même que les Google Apps sont moins chères ou même gratuites ».
Microsoft ne manque pas une occasion de rappeler qu'il s'est construit en travaillant avec les entreprises alors que Google s'est développé avec le grand public.
Google a forcé Microsoft à transformer son modèle économique
Toutefois, même si la présence de Google est faible en entreprise, ce groupe n'en est pas moins devenu un géant qui s'est forgé un nom internationalement connu et des produits qui sont devenus familiers au plus grand nombre, en particulier Gmail. Il ne représente peut-être pas un danger véritable pour Microsoft dans l'entreprise, mais il l'a malgré tout forcé Microsoft à transformer son modèle économique. Ce dernier a dû créer des versions en ligne de ses logiciels bureautiques, baisser les prix, et expliquer aux utilisateurs pourquoi ils devaient débourser autant pour Office et Exchange alors qu'ils pourraient tout simplement passer à Google et réduire ainsi leurs dépenses.
Ce qui constituerait le pire scénario pour Microsoft
« Cette nouvelle dynamique a posé un dilemme à Microsoft qui a dû promouvoir des applications dans le cloud au détriment de ses solutions traditionnelles », réitère l'analyste Roger Kay, vétéran du secteur IT et fondateur d'Endpoint Technologies. Lui aussi considère que Microsoft doit convaincre avec ses Web Apps, mais pas trop. « Il ne tirera pas autant de revenus de ses applications dans le cloud. Il doit donc en faire des outils suffisamment légers que les gens voudront améliorer en accédant au produit le plus coûteux. Microsoft sera réticent à abandonner ce qui lui rapporte. » Ce n'est pas un problème facile à résoudre. Pour Roger Kay, le pire scénario pour la société de Steve Ballmer serait que les Office Web Apps décollent, de même que Exchange et Sharepoint Online, et finissent par cannibaliser les versions classiques d'Office, tout en ne parvenant pas à éliminer les Google Apps.
Google lui-même concède que, pour lui, un succès immédiat dans l'entreprise est quelque chose d'irréaliste. Même s'il reste complètement axé sur cette voie et s'il souligne son avancée rapide sur ce terrain en trois ans. « Les Google Apps sont sortis en 2007. Nous sommes partis de zéro pour atteindre 2 millions d'utilisateurs professionnels aujourd'hui, insiste Rajen Sheth, le responsable produit des Google Apps. Il y a un tel potentiel dans ce domaine et nous sommes sur ce marché pour longtemps. »
Microsoft minimise les avantages du VDI
« Dans l'ensemble, comparée à un environnement de bureau bien géré, une VDI s'avère généralement 9 à 11% plus chère que l'environnement PC correspondant,» écrit ainsi Gavriella Schuster, responsable du groupe de gestion commerciale des produits Windows. Celle-ci fait également remarquer que les utilisateurs de bureaux virtuels se plaignent d'une « expérience... peu satisfaisante», en particulier du fait que « la performance des applications est directement liée à la connectivité du réseau. »
« Ce message a pour but d'aider les clients à décider dans quelles circonstances ils doivent utiliser la VDI, la virtualisation client ou les applications virtualisées, » a déclaré Gavriella Schuster dans une interview. « Microsoft fera payer les droits de licence du système d'exploitation, quelle que soit la manière dont l'OS est déployé, l'éditeur laissant toute liberté à ses clients quant au mode de redistribution de l'OS à leurs utilisateurs, » a t-elle ajouté. «Nos clients professionnels travaillent dans des environnements complexes avec des types d'utilisateurs très différents. Il y a donc des situations où l'application du VDI est évidente, » explique t-elle. « Chaque client aura une VDI, et nous essayons de les aider à comprendre à quoi elle peut servir et quand elle n'est pas adaptée. »
Quant aux estimations de coûts, établies sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de clients ayant échangé leur expérience de déploiements VDI avec Microsoft, tous n'arrivent pas aux mêmes conclusions. Ainsi, « Computer Sciences Corp a comparé les coûts de fonctionnement de 5 000 ordinateurs de bureau avec 5 000 instances VDI pour constater que, dans l'ensemble, un bureau virtuel coutait 20 % de moins, » a déclaré dans une récente interview Phil Grove, directeur mondial des services de virtualisation de bureau pour l'utilisateur final chez CSC. Cette entreprise gère environ 1,2 million de postes de travail pour ses clients, dont quelques uns sous forme de bureaux virtuels. « Dans certains cas, la VDI peut même être plus rapide que les ordinateurs de bureau, selon le réseau et le datacenter, » a déclaré Phil Grove. Dans d'autres cas, en raison des besoins en bande passante et des capacités de traitement, il faut admettre que certains utilisateurs « auront toujours besoin d'un poste de travail. »
Illustration Microsoft, crédits D.R.
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Microsoft a récemment établi un partenariat avec Citrix afin d'offrir des solutions VDI. Mais le message de Gavriella Schuster conseille de n'utiliser la VDI que « dans des cas spécifiques. » Par exemple, la VDI va de soi quand les salariés ont besoin d'avoir accès à deux ordinateurs de bureau dans deux endroits différents. Il semble également logique pour la répartition du travail quand un seul PC est partagé par plusieurs employés. Son message va aussi à l'encontre de certaines hypothèses communément admises sur les avantages du VDI, notamment dans les utilisations professionnelles ordinaires : « certes, la VDI réduit les coûts en matériel, mais elle accroît les coûts en logiciels. Elle réduit les coûts d'assistance, mais augmente les coûts d'ingénierie, » fait valoir Microsoft.
Dans son interview, Gavriella Schuster indique également que Windows 7 « annule beaucoup de motifs » qui pourraient inciter les entreprises à envisager de passer à la VDI, en particulier avec leurs copies de Windows XP ou Vista. L'une des raisons pour lesquelles les gestionnaires informatiques ont été amenés à considérer la VDI, c'est qu'elle réduit le nombre de système d'exploitation différents à prendre en charge et à maintenir, puisqu'un seul OS peut être utilisé pour plusieurs clients. Mais la gestion image de Windows 7 a été simplifiée afin que les administrateurs n'aient pas à générer d'image pour chaque machine, réduisant de fait le nombre total d'images à maintenir. Seven offre également de nouvelles fonctionnalités pour aider dans la répartition des ressources et l'assistance à distance, deux autres points forts généralement attribués aux VDI.
(...)(11/05/2010 12:18:18)Roland-Garros 2010, à l'heure du Web 2.0 avec IBM
Alain Bénichou, président d'IBM France, et Gilbert Ysern, directeur général de la FFT, ont profité d'une exposition de la photographe Loan Nguyen consacrée à Roland Garros - « Regards croisés » - pour revenir sur ce partenariat. Accord financier mais également technologique avec l'apport de solutions maison pour fournir un système d'information qui doit faire face à l'explosion du Web 2.0 et des accès depuis des smartphones. « Avec un client ou un partenaire comme la FFT, les choses naissent en discutant », explique Alain Bénichou. « C'est un rendez-vous important pour des millions de passionnés, le projet doit donc démarrer à l'heure en toute sécurité. Et comme chaque année, nous apportons notre lot d'innovations, un green datacenter 2009, et pour cette édition, une application de réseau social Web 2.0 pour iPhone et un passage à des serveurs animés par des puces Power7 pour consolider la plate-forme de Roland-Garros. » Avec cette solution, les machines consomment jusqu'à 50% d'énergie en moins et permettront de faire face à une hausse significative de la fréquentation du site web de Roland-Garros (www.rolandgarros.com), 9,4 millions de visiteurs uniques en 2009 contre 6,2 en 2008.
Depuis quinze ans, IBM et la FFT travaillent sur l'amélioration de ce site qui est aujourd'hui disponible en trois langues, français, anglais et espagnol." L'image du tournoi est excellente pour IBM. Une image du sport comme on l'aime, nette», avoue sans détour le président d'IBM France. Big Blue mesure bien sûr précisément le retour en termes d'image pour évaluer le bienfondé de son investissement. 1 100 personnes sont ainsi attendues en 2010 sur le village et dans les loges d'IBM à Roland-Garros.
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La société fournit également de précieuses informations statistiques aux amateurs de tennis grâce à ses outils d'analyse décisionnelle. « 64% des décisions sont aujourd'hui basées sur des données fausses, on faire dire ce qu'on veut à des données partielles sous la pression de faits émotionnels », souligne Alain Bénichou. « Pour Roland-Garros, nous mettons à la disposition du plus grand nombre des informations sophistiquées pour les suivre les matchs. »
Sur le même registre, le tennisman Fabrice Santoro, également présent à cette conférence de presse, nous a expliqué qu'il disposait également d'outils statistiques pour analyser et comprendre le jeu de ses adversaires. « Avec André Agassi par exemple, je savais comment il allait jouer aux moments importants. Jamais d'aces par exemple quand il était en difficulté mais toujours la balle dans le même carré. Sur un revers, il renvoyait toujours la balle de la même façon. » Mais comme finit par l'avouer l'ex-joueur de tennis français, l'analyse est une très bonne chose toutefois sans une très bonne condition physique, impossible de suivre le rythme et de profiter de sa connaissance du jeu de l'adversaire pour anticiper ses coups.
Illustration : Fabrice Santoro, crédits photo Loic Baratoux/DPPI
(...)(10/05/2010 17:16:28)VPlex, la vision fédérative du stockage d'EMC a un nom
La question des serveurs de stockage virtuel est essentielle dans le cadre d'un cloud privé. Une problématique supplémentaire se pose quand les éléments de stockages sont éloignés les uns des autres et qu'ils doivent dialoguer et échanger (transfert d'applications, mise en place de VM sur des sites distants, récupération de données en cas d'accident, etc.). Il reste que cette discussion est soumise à des contraintes physiques comme la capacité de transférer de grandes quantités de données dans un temps de réponse réduit. Pat Gelsinger, COO d'EMC, a avancé la solution d'une fédération qui consiste dans un premier temps à collecter l'ensemble des dispositifs de stockage au sein d'un même équipement. Deuxièmement, on créé une fédération laquelle serait composée de pools de stockage, traités de manière uniforme, créant ainsi plus d'agilité pour les sous-systèmes de stockage. Mais le grand concept qui est mis en avant est la géo-fédération, cette capacité de mettre en cache les données des serveurs distants. L'ancien responsable d'Intel a donc dévoilé le fruit technique de cette réflexion, VPlex. Certains y voient une certaine analogie avec la solution d'IBM, Syplex, technologie regroupant les mainframes. Il s'agit en fait d'un appliance qui s'intègre dans les datacenters.
Des appliances dédiés
VPlex combine le déploiement des clusters et un espace tampon pour les données avec une cohérence de cache distribuée intelligente. La solution proposée par EMC se décline en deux solutions : VPlex Local et VPlex Metro. La première est chargée de consolider les éléments de stockage au sein d'un datacenter, tandis que le deuxième gère le lien des ces mêmes éléments entre deux datacenters (à moins de 100 km de distance). Cette limitation de distance s'explique selon Michael Gallagher, responsable produit VPlex, par les limites du protocole de cache utilisé, ainsi que pour éviter une trop grande dégradation de la bande passante. Tous les deux reposent sur la même architecture technologique, comprenant deux VPlex Director avec des processeurs Intel Xeon multicoeur, 32 Go de cache intelligent et une connectivité Fiber Channel de 8 Gbits. Pour le « Local », les fonctionnalités du boîtier unique avec 4 Vplex engines (soit 8 directors) pourront supporter jusqu'à 8000 serveurs stockage virtuel. Pour le « Métro », les deux boîtiers pourront accueillir à travers 4 Vplex engines chacun, jusqu'à 16 000 serveurs de stockage virtuel.
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Michael Gallagher, CTO d'EMC, a assuré que les différents équipements et technologie sont « Array Aware ». c'es à dire qu'ils s'intègrent dans l'existant qu'ils soient EMC ou non. Dans le cadre de la solution « Metro », elle s'appuie sur VMotion de VMWare pour migrer les machines virtuelles sur des sites distants avec différentes applications Microsoft, SAP et Oracle. Elle est également compatible avec Windows Server 2008 R2, Hyper V et Live Migration pour assurer cette migration. L'interopérabilité s'étend à Oracle VM 2.2 avec Oracle Entreprise Linux , mais aussi Red Hat Linux.
VPlex Geo, qui permet le dialogue en mode asynchrone entre des datacenters situés sur des continents différents et VPlex Global, qui sera capable de gérer les données stockées en mode synchrone et asynchrone n'importe où dans le monde, viendront compléter cette gamme d'appliance au début de l'année 2011.
Le prix des produits présentés débutent à partir de 77.000 dollars. Il sera aussi possible d'acheter une licence logicielle pour le prix de 26.000 dollars.
(...)(07/05/2010 17:21:31)Jusqu'à 12 coeurs pour le prochain Westmere-EX d'Intel ?
Le fondeur de Santa Clara a annoncé que ses prochaines puces Westmere-EX offriront plus de coeurs et des fréquences plus rapides. Gravés en 32 nm, contre 45 pour les Nehalem-EX, les processeurs Westmere-EX cibleront les serveurs à quatre sockets et plus, a déclaré Stephen Smith, vice-président chez Intel, lors d'un discours retransmis sur le web.
Introduites en mars dernier, les puces Nehalem-EX, disponibles sous les appellations commerciales Xeon 7500 et 6500, sont destinées aux serveurs haut de gamme qui nécessitent performances et temps de disponibilité élevé. Pour répondre ces besoins, Intel a intégré à ses puces des fonctions de correction d'erreur et des facilités de maintenance (RAS). Augmenter le nombre de coeurs est aujourd'hui une des solutions retenues par la société pour améliorer les performances tout en essayer de réduire la consommation des puces. En mars dernier, Intel avait également dévoilé sa plate-forme Westmere-MP (Xeon 5600), gravée en 32 nm, et offrant jusqu'à six coeurs par socket. Le fondeur annonçait des performances en hausse de 60% par rapport à la génération précédente.
[[page]]«Nous avons toujours dû faire des compromis entre performances brutes et fonctionnalités, en poussant dans un sens ou dans l'autre mais ici nous avons choisi de promouvoir les deux", a expliqué Stephen Smith. Ce dernier a toutefois refusé de révéler la vitesse d'horloge et le nombre de coeurs sur les puces Westmere-EX. La société ne précise pas non plus le trimestre où seront introduits ces processeurs. Le dirigeant indique simplement qu'un rafraîchissement de la gamme processeurs pour serveurs sera réalisé en « milieu de cycle », et qu'elle offrirait une compatibilité descendante pour protéger les investissements des fabricants de systèmes Nehalem-EX. « Nous venons juste de lancer les Nehalem-EX (...) Ces plates-formes ont généralement une durée de vie (...) de deux ans et plus. Le développement a bien avancé et nous sommes confiants. Ce produit va nous donner un coup de pouce au niveau des performances. Et pour préserver les plates-formes et les investissements de nos partenaires OEM, ces puces iront dans les mêmes sockets ».
Plus de coeurs pour gagner en performances
Rappelons qu'Intel a apporté 50 % de coeurs supplémentaires avec ses Westmere-EP, et pourrait faire de même avec la mise à jour Westmere-EX, a souligné Nathan Brookwood, analyste chez Insight 64. Si les puces Nehalem-EX offrent jusqu'à huit coeurs, Intel pourrait monter à 12 avec les Westmere-EX, avance l'analyste. Il ajoute que cela apportera un gain significatif de performances sur les serveurs haut de gamme. Les centres de calcul seraient en mesure de supporter une plus grande charge de travail sans augmenter le nombre de machines. Ces puces contribueraient également à la réduction de la consommation électrique tout en consolidant les serveurs dans des salles plus petites. Westmere-EX permettra également de contrer les prochaines offres d'AMD. « Ce qui est intéressant, c'est qu'AMD a déjà un processeur 12 coeurs, le Magny-Cours, et qu'ils sortiront l'année prochaine un puce 16 coeurs gravée en 32 nanomètres », a précisé Nathan Brookwood. Connue sous le nom de code Interlagos, cette plate-forme reposera sur une microarchitecture baptisée Bulldozer.
La fiabilité et la confidentialité des Google Apps une nouvelle fois remise en cause
Après Yale qui a renoncé le mois dernier à son projet de messagerie Gmail, c'est au tour de l'université de Californie de Davis d'abandonner le webmail de Google utilisé par près de 30 000 personnes sur le campus, essentiellement des professeurs et des salariés des services généraux. Selon le site en ligne Mashable, la raison invoquée repose sans grande surprise sur les problèmes de confidentialités, aggravés par l'arrivée du service collaboratif Buzz. Les membres de la faculté tiennent en effet à conserver un caractère privé à leurs échanges professionnels. Une autre plate-forme hébergée sera utilisée par l'université de Californie pour fournir un service totalement sécurisé à ses employés.
Ces annonces surviennent la semaine où le service calendrier de Google a connu deux pannes majeures. Hier jeudi à 11h30 sur la côte Est des États-Unis, les comptes des utilisateurs étaient en effet devenus inaccessibles selon les informations du tableau de bord de Google Apps. Les Internautes ont dû attendre une heure avant un retour à la normale. Le mercredi 28 avril, Google Agenda a également connu une défaillance et des problèmes de performances qui ont affecté certains utilisateurs pendant environ une heure, après "un nombre inhabituellement élevé" de demandes de synchronisation de la plate-forme mobile Android, selon la firme de Mountain View.
Agenda est proposé comme une application gratuite et autonome pour un usage individuel, et aussi dans le cadre de l'offre Google Apps comme suite bureautique et collaborative pour les entreprises (50 $ par an et par utilisateur environ). La fiabilité des applications hébergées comme Google Agenda est un des points mis en avant par les prometteurs du cloud computing pour encourager les entreprises à simplifier et à réduire les coûts de fonctionnement de leur systèmes d'informations. Reste que les mauvaises surprises ne sont pas absentes et les pannes de messagerie ou de calendrier partagé immédiatement visibles par les utilisateurs.
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