Flux RSS
Infrastructure serveur

2924 documents trouvés, affichage des résultats 1401 à 1410.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(22/04/2009 12:52:02)
Sun-Oracle : les technologies convoitées, les abandons possibles
Java et Solaris sont les deux principales raisons pour lesquelles Oracle a racheté Sun, de l'aveu même de son PDG Larry Ellison. Dans ces conditions, on peut s'interroger sur le devenir des processeurs Sparc, des serveurs, du stockage ou de la gestion des identités. On peut aussi se demander comment OpenSolaris et Java mobile évolueront. Et quid de la cohabitation entre les SGBD Oracle et MySQL ? Solaris et OpenSolaris Oracle supporte Solaris depuis de nombreuses années. Pour Larry Ellison, ce système d'exploitation est « de loin la meilleure technologie Unix du marché ». Et même si l'offre matérielle de Sun n'a pas le poids de celle d'IBM, Oracle va pouvoir constituer un modèle matériel/logiciel qui se rapproche de celui de Big Blue, son concurrent sur le marché des bases de données. « Nous allons intégrer étroitement Oracle Database avec les fonctions haut de gamme spécifiques à Solaris », a promis Larry Ellison qui parle de livrer des solutions complètes, « de la base de données jusqu'aux disques ». Une méthode en vogue si l'on observe les annonces récentes de datacenters intégrés de Cisco et HP. Oracle est un fervent partisan de Linux et les analystes se demandent s'il n'envisage pas une harmonisation avec OpenSolaris, la version libre et gratuite de Solaris. Il y a deux semaines, Edward Screven, architecte en chef et spécialiste de Linux chez Oracle, déclarait qu'Oracle aimerait que Linux devienne l'OS par défaut des datacenters, pour que la question ne se pose plus. Pour David Mitchell, analyste chez Ovum, il est pourtant tout à fait improbable, qu'Oracle lâche la version commerciale de Solaris pour Linux, en raison notamment des revenus de maintenance et de services qu'elle génère. « C'est une activité extrêmement profitable, précise-t-il ». Il prédit qu'Oracle continuera à faire évoluer Solaris, plus adapté aux applications critiques, notamment dans le secteur des télécommunications. Toutefois, selon David Mitchell, l'apport de certaines fonctions d'OpenSolaris à Linux est une option sur laquelle les développeurs ont déjà travaillé. Pour l'instant, les licences des deux OS restent incompatibles, comme le note Stephen O'Grady, analyste chez RedMonk (CDDL pour l'un, GPL pour l'autre), mais Oracle pourrait modifier celle d'OpenSolaris pour permettre un transfert de fonctions entre les deux. Java mobile Parlant de Java, le patron d'Oracle considère qu'il s'agit de « l'actif le plus important » jamais racheté par sa société. Ni plus, ni moins. Il a déclaré que, désormais, l'activité Oracle Fusion middleware basée sur Java, déjà renforcée par l'acquisition de Bea, est sur les rails pour devenir aussi importante pour Oracle que son activité base de données. Mais c'est l'utilisation de Java en entreprise qui l'intéresse le plus. A l'inverse, la plateforme Java mobile ne sera sans doute pas une priorité, comme le subodore l'analyste Jack Gold, de J.Gold Associates, en ajoutant qu'elle ne l'était déjà pas pour Sun. Le rôle de Java dans les téléphones portables pourrait décliner à mesure que baisseront les prix des Smartphones qui les remplaceront, même si cela prend plusieurs années. La vague suivante arrivera avec la prochaine plateforme Java FX conçue pour les smartphones. Sparc Autre interrogation lourde, à la suite du rachat de Sun, le support de serveurs à base des processeurs Sparc du constructeur. Solaris étant disponible à la fois pour ces systèmes et ceux à base de x86. Jim McGregor, analyste chez In-Stat, rappelle que les parts de marché des systèmes Sparc se sont réduites au profit des serveurs sous Unix de HP et IBM. Le nouveau propriétaire de ces architectures pourraient ainsi arrêter le développement autour de ces processeurs spécifiques ou vendre l'activité. « Un certain nombre de ce type d'offres Unix se sont concentrées sur des marchés de plus en plus petits, tels que l'informatique haute performance, et cela n'a pas beaucoup de sens que trop d'acteurs s'investissent encore longtemps sur ces architectures », juge Jim McGregor. Et de citer Silicon Graphics et Cray qui sont passés sur des technologies x86, Intel ou AMD. Larry Ellison a d'ailleurs sous-entendu lundi que l'offre Solaris était plus importante que le Sparc. MySQL [[page]] MySQL Conséquence de taille de l'opération Oracle/Sun, la base de données Open Source la plus populaire du marché, MySQL, cohabitera avec Oracle Database, la base relationnelle qui génère le plus de revenus dans le monde. Cette dernière a rapporté 22 Md$ à son éditeur entre 2005 et 2007, soit plus du double des ventes de base de données DB2 du principal rival, IBM. De son côté, MySQL a été téléchargé plus de 100 millions de fois, selon Sun. Le constructeur avance 70 000 téléchargements quotidiens et 12 millions de bases en production, notamment chez Google, YouTube, Yahoo... Cette juxtaposition entraîne-t-elle une situation anti-concurrentielle ? Certes pas. Si Oracle Database joue bien un rôle de locomotive, « elle est loin de constituer un monopole », rappelle Curt Monash, de Monash Research Today. En 2007, Oracle s'octroyait 44,3% du marché des bases de données, mais IBM en détenait 21% et Microsoft 18,5%. Quant aux 38 M$ de revenus générés par MySQL en 2007, ils plaçaient l'acteur au 19e rang selon IDC, derrière des vendeurs comme Siemens, Unisys, Hitachi et même Apple avec Filemaker. Le risque d'un monopole aurait été autrement plus important, si IBM avait racheté Sun, sur le marché des serveurs sous Unix, leurs ventes combinées dans ce domaine atteignant 11,2 Md$. Kenneth Chin, analyste chez Gartner, rappelle que ce sont d'abord les revenus financiers que les autorités de régulation surveillent de près : « l'Open Source apparaît moins dans leur radar ». A propos de MySQL, Kenneth Chin pense que les clients les plus prompts à réagir pourraient donner de la voix si Oracle vient à hausser les tarifs de support. Mais il note aussi qu'Oracle ne s'est pas mêlé des processus de vente/marketing autour des bases Open Source qu'il a déjà rachetées, BerkeleyDB et InnoDB. Si Sun fonctionne comme une entité séparée, MySQL pourrait rester suffisamment loin d'Oracle pour ne pas être touché par d'éventuelles augmentations. Stockage Depuis septembre 2008, Oracle propose en collaboration avec HP la Database Machine, une solution matérielle conçue pour les applications de datawarehouse qui embarque des serveurs de stockage Exadata. Avec l'absorption de Sun, le voilà à même de réaliser d'autres systèmes de ce type. « La plateforme Open Storage de Sun est très similaire à la plateforme Exadata », a déclaré le président d'Oracle, Charles Phillips. Toutes deux utilisent des serveurs standards, des disques et des connexions InfiniBand ». Jim McGregor, du cabinet In-Stat, estime qu'Oracle a suffisamment d'envergure pour se permettre de débarquer ainsi sur le segment du matériel. Mais il reconnaît aussi que « ce n'est probablement pas la meilleure opportunité » pour la société de Larry Ellison. Gestion des identités Sun et Oracle font partie du Top 5 des solutions de gestion des identités avec IBM, CA et Novell. Ils ont tous deux procédé à des rachats qui entrainent aujourd'hui des recouvrements. Thor, Bridgesteam, Phaos, OctetString pour Oracle, Waveset et Vaau pour Sun, notamment. Ils ont aussi tous deux développé des produits dans le domaine (Sun Access Manager, Federation Manager, Role Manager...) « Oracle va devoir faire des choix délicats », entrevoit Jamie Lewis, président du Burton Group. Selon lui, le chevauchement le plus évident se situe sur les produits de gestion des accès et de réservation des ressources (provisioning). Andre Duran, PDG de l'éditeur Ping Identity, ne se prive pas d'un pronostic : « Déterminer ce qui doit rester [dans les deux catalogues], ce qui doit être abandonné et intégrer les éléments conservées va constituer une tâche énorme qui va immanquablement entraîner des conséquences pour les bases installées ». Pour compliquer les choses, sur les solutions d'annuaire Sun s'est résolument impliqué dans l'Open Source, lâchant du lest sur son offre Directory Enterprise Edition en faveur de la plateforme OpenDS. « Les produits se concurrencent, ils ne pourront pas tout garder, affirme sur ce point Don Bowen, qui a quitté Sun il y a à peine un an pour participer au lancement de UnboundID, une solution basée sur OpenDS. Cela dit, les produits de gestion des identités sont loin d'être stratégiques dans le rachat de Sun. (...)
(21/04/2009 17:57:03)Avec vSphere 4, VMWare englobe la virtualisation du stockage et du réseau
VMWare annonce que vSphere 4, le successeur de Virtual Infrastructure 3 (VI 3) sera disponible en juin. Autour d'un hyperviseur ESX 4.0 entièrement refondu, l'éditeur décrit un environnement, lui aussi, profondément modifié. Pour résumer, là où VI 3 était centré sur les serveurs, vSphere 4 étend les avantages de la virtualisation à l'ensemble des ressources annexes, autrement dit le stockage et le réseau. Cette avancée dans la décorrélation entre les couches matérielles et logicielles devrait contribuer, selon Réza Malekzadeh, directeur produits et marketing senior chez VMware EMEA, à libérer les directions informatiques du poids du coût d'entretien de l'existant. Aujourd'hui, elles ne peuvent consacrer que 5% de leur budget à l'amélioration de leur infrastructure alors qu'elles doivent en dépenser 43% à sa maintenance. Les 53% restants étant dédiés aux applications (30% pour leur maintenance et 23% pour leur amélioration). Si les premiers éléments de vSphere arrivent en juin, ils ne seront pas tous là ensemble. VMware entretient soigneusement le flou sur les fonctionnalités qui seront totalement opérationnelles au début de l'été et les autres. "Toutes les fonctionnalités de vSphere seront livrées d'ici à la fin de l'année, indique Réza Malekzadeh. D'ici là, les autres produits de VMware seront aussi mis à niveau pour vSphere." Entrée en scène de la notion de cloud computing Notons que le terme de VDC-OS (Virtual data center OS) a disparu au profit de celui de cloud OS. L'éditeur le préfère au précédent, car il lui permet d'intégrer la virtualisation dans la notion plus large de cloud, qui englobe aussi les ressources mises à disposition par des prestataires extérieurs. Bien qu'elles soient toutes liées aux caractéristiques de l'hyperviseur ESX 4 (voir tableau), les fonctions de vSphere 4.0 sont découpées en trois segments : vCompute, vStorage et vNetwork. vCompute est au coeur de l'hyperviseur tel qu'on le connaît déjà. Ses capacités d'optimisation des ressources CPU et mémoire (par l'entremise du DRS, Distributed Resource Scheduler) sont étendues. DPM (Distributed Power Management) peut activer ou désactiver des serveurs sous vSphere en fonction de la charge de traitement. A cela, s'ajoute une dimension pour l'optimisation des ressources de stockage et réseau qui donne naissance à vStorage et à vNetwork. vStorage annonce l'ajout à l'hyperviseur de fonctions pour gérer la surallocation de volumétrie (thin provisioning). Elles dispensent donc d'utiliser les outils proposés par les fournisseurs de stockage. vNetwork étend à toute une infrastructure virtualisée le rôle joué par le switch virtuel présent dans ESX 3.5. Le vNetwork Distributed Switch permettra à une VM de conserver ses attributs réseau en se déplaçant d'un serveur à un autre virtualisé sous vSphere. Le Cisco Nexus 1000V, qui peut jouer le rôle d'un vNetwork Distributed Switch, présente aussi l'avantage d'être administrable par les responsables réseau comme ils le font avec d'autres produits Cisco. La haute disponibilité grâce à des environnements virtualisés en miroir Parmi les autres améliorations apportées par vSphere, on notera VMware Fault Tolerant. Alors que HA (High Availability) de VI 3 permettait de relancer des VM en cas de défaillance, Fault Tolerant va un cran plus loin : il crée un environnement à tolérance de panne entre des configurations matérielles classiques (sans redondance ni cluster) en maintenant deux environnements virtualisés en miroir. Le volet le moins précis de l'annonce de vSphere est celui qui porte sur la sécurité. Même si le jeu d'API VMsafe est disponible depuis plusieurs mois, McAfee semble être le seul à proposer un produit finalisé. (...)
(21/04/2009 15:58:25)HP joue son Bladesystem Matrix contre Cisco
A l'occasion de sa conférence utilisateurs Technology@work qui se tient du 21 au 23 avril à Berlin, HP a présenté de nouvelles offres de stockage et surtout une solution intégrée pour le datacenter. Même si le Californien s'en défend, son BladeSystem Matrix a tout l'air d'une réponse à Cisco. Il y a à peine plus d'un mois, ce dernier a en effet agacé la planète des constructeurs de serveurs en venant piétiner leurs plates-bandes avec son UCS (Unified Computing system), une version intégrée du rack pour datacenter. BladeSystem Matrix regroupe dans un chassis prêt à l'emploi un ensemble de lames serveurs standard Proliant, de lames de stockage et de modules réseau Virtual Connect Fibre Channel 8Gb et Ethernet Flex10. Matrix Orchestration Environment (MOE), technologie issue du rachat du spécialiste de l'automatisation de datacenter Opsware en 2007, couronne le tout en assurant la réservation de ressources, la gestion de profils d'utilisateurs ou encore la consommation énergétique. HP annonce pouvoir gérer jusqu'à un millier de serveurs physiques ou virtuels au sein de son nouveau produit. Et pour se différencier, le géant de Palo Alto propose des modèles d'applications préconfigurées pour une quantité de ressources adaptées (puissance, mémoire, stockage, etc). La configuration de base du Matrix est un châssis C700 (10U et jusqu'à 16 lames). Cisco et Oracle/Sun, deux nouveaux concurrents de taille sur la route de HP Du côté stockage, HP offre trois nouveautés à son Matrix. Le San Lefthand P4000 est issu du rachat l'an dernier par HP du fournisseur de stockage iSCSI clusterisé, Lefthand. La configuration de ce module démarre avec 16 disques pour un total de 4,8 To en iSCSI 1 Gbps. Le StorageWorks SB40c avec le logiciel de Virtual SAN P4000 s'intègre lui à des configurations de serveurs virtuels. Enfin, HP propose un nouveau DAS (Direct-attached storage), le StorageWorks MDS600 (Modular Disk System) qui peut être alloué dynamiquement et rapidement à chaque lame du système. Malgré des similitudes évidentes avec l'UCS de Cisco (même si ce dernier a opté pour un accès en FCoE au stockage externe et au réseau), Francesco Serafini, directeur général de HP EMEA et VP du groupe Technology Solutions EMEA, balaie cette nouvelle concurrence d'un revers de main « Cisco est un acteur important, concède-t-il. Mais nous avons 60% de part de marché dans les lames, 45% dans les serveurs standards, ... Avec notre annonce, nous intégrons serveurs, stockage et réseau, et nous relions l'ensemble au logiciel. Nous somme très forts dans tout cela. » Il ajoute néanmoins, beau joueur : « la concurrence est un levier essentiel pour tout le monde. » Le DG EMEA ne commente pas davantage l'acquisition de Sun par Oracle, venue éclipser l'annonce de Matrix. « Trop tôt pour donner un avis ». Mais avec Cisco, et désormais Oracle, HP -qui doit encore digérer EDS- trouve deux nouveaux mastodontes sur la route jusque-là bien maîtrisée des serveurs. Et sur le tout nouveau marché du datacenter intégré et prêt à l'emploi. (...)
(17/04/2009 17:49:04)NetApp, premier fournisseur officiel du stockage d'UCS de Cisco
Le spécialiste du stockage NetApp est le premier acteur de ce secteur à proposer son offre dans le cadre de l'architecture UCS de Cisco . Présenté mi-mars, celle-ci se différencie par un accès unifié au réseau et au stockage qui repose sur FCoE (Fiber Channel over Ethernet). Or, NetApp a aujourd'hui un peu d'avance sur la concurrence dans ce domaine. Il semble être le seul à soutenir nativement cette interface. Emulex, QLogic et Brocade n'ont pas encore de produits disponibles. Mais les choses devraient évoluer très rapidement. L'annonce la semaine prochaine de vSphere par VMware sera sans doute l'occasion de présenter de nouvelles offres. En particulier chez EMC, la maison mère de l'éditeur. En attendant, Cisco a validé l'offre de NetApp et les deux sociétés ont annoncé se lancer dans une vaste campagne promotionnelle commune sous le vocable « unified storage architecture ». NetApp met en avant les qualités de son offre, dont NetApp SnapManager et la gestion de la surallocation des capacités de stockage. Deux éléments importants en environnement virtualisé. (...)
(17/04/2009 17:32:24)Deuxième bêta pour la plateforme de gestion d'identités du cloud de Microsoft
Une nouvelle bêta de Geneva, la plateforme de gestion d'identités destinée au cloud Azure de Microsoft, devrait arriver en mai en attendant une version définitive pour la fin 2008. Cet outil devrait être un des éléments phares du prochain TechEd organisé à Los Angeles par l'éditeur du 11 au 15 mai prochain. John Chirapurath, directeur du groupe « identité et sécurité » de Microsoft a confirmé que plusieurs séries d'annonces autour de Geneva auraient lieu à cette occasion. Le produit comprendra des outils de développement, des passerelles et le support du protocole SAML 2.0 (Security assertion markup language), un standard de Single Sign On sur le Web. La technologie de Geneva fait partie intégrante de la nouvelle stratégie de sécurité annoncée jeudi par Microsoft, avec Active Directory et Forefront. Elle s'appuie sur un modèle à base de règles et de rôles ainsi que sur la technologie STS (Security token service). Il comprend le Geneva Server, anciennement ADFS 2.0 (Active Directory Federation Services), le client CardSpace (une version plus rapide et plus légère de la gestion de l'identité client disponible dans Vista) et le framework Zermatt. La plateforme intègre aussi Microsoft Service Connector, la Microsoft Federation Gateway et le .Net Access Control Service, tous conçus pour bâtir une colonne vertébrale de gestion d'identité et de connexion au cloud. L'objectif est de créer un moyen standard de partager des "claims" (des demandes et des autorisations d'authentification) et de se connecter aux services de cloud de Microsoft et à ceux d'autres fournisseurs. Les « claims" sont un ensemble de déclarations qui identifient un utilisateur et fournissent des informations spécifiques sur son profil telles que le titre ou le pouvoir de décision sur les achats, par exemple. (...)
(17/04/2009 12:28:28)Valtech Technology aide les entreprises à adopter le cloud
Valtech Technology étoffe ses activités en lançant une offre de conseil, d'intégration et de mesure du retour sur investissement (ROI) pour les entreprises qui décident de se lancer dans le cloud computing. Pour la SSII, il s'agit d'un prolongement logique de ses autres activités menées dans les domaines des architectures orientée services (SOA) ou des méthodes agiles. « Les problématiques et les enjeux du cloud sont similaires à ceux de la SOA, explique Pascal Ognibène, directeur technique chez Valtech. Le cloud contribue à lever des freins à la mise en production itérative de projets réalisés en cycles courts ». Valtech procède en deux étapes. Une vingtaine de consultants « urbanistes » aident les clients à établir une cartographie de leur système d'information afin d'identifier les données et les applications susceptibles d'être « envoyées dans le nuage » avant de procéder à l'intégration. « Il n'est pas pertinent, voire dangereux, de tout externaliser dans le cloud », précise Pascal Ognibène. En dehors d'Amazon, qui possède en Europe une ferme de serveurs consacrée au cloud, la plupart des données sont en effet hébergées aux Etats-Unis, ce qui peut entraîner des soucis techniques (rupture d'un câble, lenteur des échanges de données si le trafic est trop important) et légaux (certaines informations ne doivent pas quitter l'Union Européenne). Pour vaincre les dernières réticences des entreprises, Valtech leur propose d'évaluer avec précision les économies qu'elles peuvent réaliser (électricité, bande passante, infrastructure, flexibilité des ressources...). En décembre dernier, Valtech a également présenté une offre de tierce recette applicative déjà opérationnelle en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Inde mais qui n'existait pas en France. Valtech Technology emploie 1 200 personnes dans le monde (dont 300 en France) et a réalisé un chiffre d'affaires de 100,6 M€ en 2008 dont 39 M€ en France. (...)
(15/04/2009 15:49:05)Trimestriels : Intel fait meilleure figure que fin 2008
Tout est question de point de vue. Comparé à ceux du premier trimestre de son exercice 2008, les résultats annoncés par Intel pour le premier de 2009 sont en nette baisse. Tant en terme de CA (-26%) que de bénéfice net (- 55%). Mais, ils font bonne figure si on les rapproche de la dégringolade du trimestre précédent, lorsqu'Intel avait affiché un effondrement de 90% de son résultat net sur un CA en baisse de 23%. Paul Otellini, PDG du fabricant de processeurs, se réconforte d'ailleurs en précisant que le résultat net de ce trimestre est en hausse de 176% par rapport à celui du précédent, lequel avait chuté de 90% sur un an... Pourtant, la rentabilité d'Intel continue de s'étioler. La marge brute chute de huit points par rapport au trimestre précédent et de onze points par rapport à la même période en 2008. Le résultat d'exploitation est passé sous la barre des 10% alors qu'il était supérieur à 20% il y a un an. Malgré l'adversité, Intel n'a réduit ses dépenses de R&D que de 13%. Un retour à la normale de la saisonnalité des ventes Officiellement, Intel dit voir le bout du tunnel. Ses clients qui, plutôt que de lui acheter des composants au trimestre précédent, ont puisé dans leurs stocks reviennent maintenant vers lui. Paul Otellini peut donc parler d'un "retour à la normale de la saisonnalité des ventes". Mais c'est surtout le cas pour les composants destinés aux PC de bureau. Sur ce marché en baisse structurelle, le retournement conjoncturel de la fin 2008 a eu moins d'impact. En revanche, sur le marché des composants pour mobiles, en forte croissance structurelle, l'onde de choc se propage jusqu'aux résultats de ce trimestre. La croissance du marché des netbooks prend de plein fouet la crise. Ainsi, le CA généré par les processeurs Atom et leurs jeux de composants baisse de 27% par rapport au trimestre précédent à 219 M$. Bien que Paul Otellini ait affirmé qu'il considérait que les ventes avaient touché le fond au cours de ce trimestre, il s'est refusé à communiquer des prévisions la prochaine période. (...)
(15/04/2009 11:23:30)Les serveurs Sun à base de Xeon 5500 intègrent le réseau
Faisant fi du capotage des négociations avec IBM, Sun continue son bonhomme de chemin en annonçant, à son tour, des serveurs Galaxy à base de processeurs Intel Xeon 5500 (Nehalem). Le constructeur tente de se démarquer en soulignant deux points de différenciation. Le premier concerne l'intégration de la dimension réseau dans les configurations et, le second, celle du stockage flash dans toutes ses machines. Quatre servers en rack et deux lames Six modèles de serveurs bi-Xeon sont présentés, quatre racks et deux lames. Les modèles lames acceptent tous les modèles de Xeon 5500 à l'exception du plus rapide, le W5580 (3,2 GHZ) en raison de la consommation de 130 watts de cette puce. Le Sun Blade X6270 est destinée aux environnements virtualisés. L'autre, le Sun Blade X6275, dopé par un port Infiniband Quad Data Rate (40 Gbis/s), s'adresse aux environnements HPC (High performance computing). Elle se compose de deux serveurs bi-Xeon 5500, chacun avec 96 Go de mémoire, soit la moitié de la capacité maximale des autres modèles annoncés par Sun. Sun a adapté Solaris aux Xeon 5500 et ZFS aux SSD Sun propose donc également quatre serveurs en rack dont deux sont au format 1U (X2270 et X4170) et deux autres au format 2U (X4270 et X4275). L'une des machines 2U est un module de stockage avec 12 baies 3,5 pouces pour des disques SATA ou SAS, soit une capacité maximale de 12 Go. Sun propose tous ces modèles avec des disques flash, de 24 Go pour les lames et 32 Go pour les racks. Sun précise qu'il a optimisé Solaris pour tirer profit de l'architecture des nouveaux processeurs d'Intel. Le gestionnaire de fichiers ZFS a aussi été adapté pour prendre en compte les disques électroniques. Côté réseau, Sun annonce deux lames, le Blade 6000 Virtual Network Express Module (NEM) en 10 Gigabit Ethernet (GbE) et le Sun Blade 6048 InfiniBand (IB) Quad Data Rate NEM (QNEM). Innovation intéressante, le Californien utilise les ports PCI-Express pour les interfaces réseau de ses serveurs et emploie une puce réseau maison. Au final, cela lui permet d'affirmer qu'il réduit de façon notable les besoins en câblage de ses serveurs. Sun souligne aussi le haut niveau d'intégration entre ses serveurs et ses composants réseau. S'il le compare à celui atteint par Cisco dans son offre UCS (Unified Computing System), il dit s'en démarquer par l'ouverture de son produit. Un discours qu'aucun élément matériel ne permet de justifier, les châssis et les lames des deux constructeurs étant tout aussi fermés les uns que les autres. (...)
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |