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(11/01/2007 17:47:44)

HP-UX 11i v3.0 attendu pour mars

Quelques semaines après avoir doté HP-UX 11i d'outils de sécurité nouveaux, HP laisse filtrer quelques informations sur la version 3 de son système d'exploitation basé sur Unix. Les principales évolutions devraient concerner la virtualisation et l'administration des systèmes. Ainsi dans cette nouvelle mouture, il sera plus facile d'attribuer un rôle précis à un serveur ou à une partition. Cela se fera par l'application d'un « annuaire » à l'ensemble des serveurs, et non à l'aide de scripts par un administrateur humain. La conséquence principale de ce système est qu'il sera possible de changer les attributions d'un serveur sans le déconnecter du système puis le relancer. Il suffira juste de changer ses paramètres dans l'annuaire. Les serveurs devraient être moins sujets aux pannes, grâce à une meilleure gestion des entrées/sorties. Ce système I/O a été modifié de façon à permettre aux données d'avoir plusieurs chemins d'entrées/sorties, répartissant ainsi mieux la charge de travail entre chacun d'entre eux, pour aller plus vite mais aussi pour éviter certaines interruptions de services. Attendue à l'origine pour 2003, cette nouvelle version devrait être disponible d'ici au mois de mars. Outre divers efforts non concluants pour intégrer certaines parties de Tru64 dans HP-UX et l'attente d'un Unix unique pour processeurs Itanium et PA-Risc, cette longue attente s'explique par les multiples changements apportés au noyau de HP-UX. Selon Mel Lewandosky, directrice marketing des produits Unix, « quand vous reconstruisez votre noyau, vous avez la possibilité de l'adapter aux modifications à court terme, mais aussi à long terme. » Une idée que les 500 000 propriétaires de licences HP-UX apprécieront peut être en attendant la version 4 de ce système prévue pour l'instant vers 2009. (...)

(10/01/2007 16:54:46)

Pour Sun, l'adoption des lames passe par les services

Sun Microsystems ajoute un nouveau serveur lame à sa gamme Blade 8000 modular systems basée sur les processeurs Opteron d'AMD et lancée en juillet dernier. Baptisé Sun Blade 8420, ce serveur est composé de quatre processeurs Opteron 8216 à 2,4 GHz pour une mémoire vive totale de 8 Go, et coûte 13 095 dollars (pour un châssis de 4 995$ commun à toute la gamme). Les processeurs Opteron 8218 à 2,6 Ghz et Opteron 8220 à 2,8 Ghz peuvent également être utilisés à la demande du client. Et ces nouveaux serveurs peuvent s'intégrer dans un même châssis aux côtés de serveurs lames Blade 8000 acheté en juillet. Les Blade 8000 peuvent se brancher très rapidement sur n'importe quel emplacement PCI car, à la différence d'autres serveurs lames, ils ne sont pas reliés directement à telle unité de stockage ou telle partie du réseau informatique. Toutes ces informations sont gérées au niveau du châssis suivant les besoins. Pour faciliter encore plus la gestion de son parc de serveurs, Sun propose un service sur abonnement, baptisé Refresh Service. Celui-ci comprend la location pour 42 mois d'un châssis complet Blade 8000 avec dix serveurs lames installés, Solaris 10, Java Enterprise System et une unité de stockage. Durant cette période, l'utilisateur pourra automatiquement renouveler trois fois ses serveurs lames à mesure que des modèles plus récents seront commercialisés. Seul un changement de processeurs est pris en compte - et qui ne soit pas qu'un simple changement de fréquence. Coûtant 23 000$ par mois, ce service ne concerne pour l'instant que les serveurs Blade 8000 aux Etats Unis. Il sera étendu au reste du monde et aux autres serveurs Opteron et Ultra-Sparc IV de Sun dans le courant de l'année. (...)

(10/01/2007 11:22:36)

Le Département de l'Energie américain offre du temps-machine pour la recherche

Grand consommateur de calculs informatiques, le Département de l'Energie (DOE) américain se retrouve parfois avec des temps morts durant lesquels les super-ordinateurs de ses laboratoires ne sont plus utilisés. Pour leur éviter de rester inactifs et de consommer de l'électricité inutilement, le DOE annonce, chaque année, un quota d'heures-machines mis à la disposition des universités et entreprises privées à des fins de recherche fondamentale. Lancé en 2003 avec seulement cinq millions d'heures, ce programme INCITE (Innovative and Novel Computational Impact on Theory and Experiment) devra répartir 95 millions d'heures cette année entre 45 projets. Parmi ceux-ci, onze émanent de sociétés privées telles que Boeing, Dreamworks ou Procter & Gamble. Le reste allant à des universités ou à d'autres laboratoires gouvernementaux. En contrepartie de ce don de temps-machine, tous les résultats obtenus devront être rendus publics. (...)

(09/01/2007 17:17:21)

CES: Intel présente des quadricoeurs pour serveurs d'entrée de gamme

A l'occasion du Consumer Electronic Show de Las Vegas, Intel annonce la commercialisation de trois nouveaux processeurs Core 2 quadricoeurs, dont deux Xeon X3200. Disponibles immédiatement, ces processeurs concernent les serveurs d'entrée de gamme destinés à des applications basiques comme la messagerie électronique, l'hébergement de pages Web ou l'impression. Moins que leurs performances multimédia, Intel mise sur les économies pour séduire les constructeurs. A des prix de 690 dollars pour le Quad-Core Xeon X3210 (à 2,13 Ghz) et 851 dollars pour le Quad-Core Xeon X3220 (à 2,4 GHZ), ces processeurs viennent rejoindre les Intel Xeon 5300 dédiées aux serveurs bi-processeurs et les Intel Core 2 Extreme QX6700 réservés aux applications multimédia. Avec cette annonce, Intel espère battre de vitesse son rival AMD qui n'annoncera pas de processeurs Opteron quadricoeurs avant le second semestre 2007. Et cacher le fait que ces nouveaux quadricoeurs Core 2 ne sont en fait que de deux processeurs bicoeurs accolés et légèrement modifiés pour supporter une puissance électrique deux fois plus importante : près de 130 watts. Intel a également profité de ce salon pour présenter son premier processeur quadricoeur destiné au grand public. Avec une fréquence de 2,4 GHz, le Q6600 est une déclinaison grand public du Core 2 Extreme Q6700 tournant lui à 2,66 GHz. (...)

(09/01/2007 10:09:30)

L'EPA travaille à un label Energy Star pour les serveurs

Pour reconnaître les serveurs les plus économes en énergie, va-t-il falloir chercher le label « Energy Star » comme sur les moniteurs ? Peut être. En tout cas, le congrès a adopté le 20 décembre dernier une loi demandant à l'Agence pour la Protection de l'Environnement (EPA), créatrice du label, d'étudier la consommation en énergie des centres de données américains, qu'ils soient privés ou fédéraux. Attendu mi-mai, ce rapport devra déterminer la consommation en énergie totale de ces centres et l'impact des différentes techniques d'économies d'énergie, ainsi que proposer des recommandations pour les industriels, à la manière d'"Energy Star". Selon Andrew Fanara, directeur du programme Energy Star à l'EPA, les gouvernements chinois et européens seraient prêts à « supporter le développement de mesures d'efficacité énergétique avec l'EPA. » (...)

(08/01/2007 17:41:47)

CES : Entretien avec Bill Gates, à 18 mois de la retraite

Quelques heures avant sa présentation, Bill Gates a consacré du temps à nos confrères d'IDG News Service. Un entretien au cours duquel le patron de Microsoft est revenu sur l'évolution de ce que son groupe appelle le divertissement en mode connecté. Il a également évoqué les leçons qu'il tire de ses années d'expérience, alors qu'il entame ses 18 derniers mois à la tête du géant du logiciel. IDGNS : Vous développez l'IPTV depuis quelques temps maintenant. L'annonce d'aujourd'hui concerne les fournisseurs de services qui vont faire de la Xbox un terminal de télévision sur IP : les choses semblent donc s'accélérer. Pouvez-vous développer la façon dont ce projet est né : que s'est-il passé d'un point de vue technique et d'un point de vue business pour que ceci devienne une réalité ? Bill Gates :C'est manifestement le succès de la 360 - qui offre les meilleurs jeux en HD et permet aux utilisateurs de profiter du online pour trouver leurs amis, les affronter, être spectateurs - qui en est la clé. En parallèle au développement de la Xbox 360, des gens comme ceux d'AT&T et d'autres ont misé sur l'offre vidéo dernier cri et nous sommes ainsi devenus leur partenaire pour fournir la plateforme logicielle. Ils ont donc passé 2006 à faire marcher tout cela ensemble. Au cours des deux prochaines années, ils vont en augmenter considérablement l'étendue. Nous pensons que l'idée de relier leurs offres à la Xbox sera très attirante. En quelque sorte, on peut parler de périphérique convergent. Il vous permet d'accéder à n'importe quel PC de la maison via le terminal placé dans le salon. Il vous permet de télécharger des vidéos en haute définition. Il vous permet d'utiliser des jeux vidéos et maintenant, avec l'IPTV, de profiter de la télévision dernier cri. Donc, toutes les choses que vous désirez dans votre salon ne nécessitent pas cinq télécommandes et plusieurs interfaces utilisateur. De toute évidence, grâce aux incroyables volumes, nous nous orientons vers un prix à la baisse pour un terminal qui aura pourtant plus de capacités que ce que le mot "terminal" a jamais signifié. Vous utilisez le mot convergence. Comment le Home Server s'inscrit dans votre vision du divertissement domestique connecté ? Existe-t-il un scénario dans lequel une maison pourrait disposer d'un Home Server, une Xbox, un PC Media Center et un Zune ? Comment fonctionnent-ils tous ensemble ? A chaque fois qu'on connecte plusieurs périphériques, reliés à plusieurs PC et qu'on veut échanger des informations, cela s'avère difficile. Laissez-vous ces PC allumés et faites-vous des connections PC à PC ? Nous avons besoin d'un appareil qu'il faut simplement brancher, qui soit très simple et qui ne permette pas seulement un accès depuis la maison, mais aussi à distance ; c'est sur cela que nous travaillons. Nous avons de bons partenaires, HP en est le principal. Nous avons rendu les choses terriblement simples et dans un environnement multi-PC, cela devrait s'avérer populaire. A l'heure où de plus en plus de gens téléchargent des logiciels sur le Web, pensez-vous que Vista et Office seront les dernières sorties "traditionnelles", lancées en grande pompe ? Voyez-vous, dans le futur, les grandes mises à jour à disposition sous la forme d'une série de téléchargements ? Vous pouvez télécharger Vista en tant que mise à jour ; vous pouvez télécharger Office en tant que mise à jour. Ce sont des choses que nous avons rendues possibles. De nombreuses fonctionnalités de base sont disponibles en continu à la seule condition d'être connecté. Environ tous les trois ans, nous allons sortir des mises à jour importantes pour Office et Windows. L'importance des mises à jour est évidente quand on veut modifier le système d'allocation des ressources, quand on veut ajouter des fonctionnalités de visio ou de contrôle vocal, quand on veut que les périphériques soient tous détectés. Sur la base des investissements que nous avons réalisés pour Vista, nous serons prompts à agir pour les futurs composants. Pendant des années, les dirigeants de Microsoft, dont vous, ont semblé vouloir éviter le marché du hardware. Cela est en train de changer. Vous avez le Zune et la Xbox. Prévoyez-vous la conception d'autres produits en développant à la fois la partie logicielle et matérielle, quitte à passer par un co-contractant pour la fabrication ? [c'est notamment le cas pour les smartphones avec HTC, NDLR] Le côté conception a toujours été réalisé en collaboration avec les fabricants de PC. C'était le cas avec HP - pour l'écran tactile qu'ils ont mis au point avec l'équipe Vista - ou pour le nouveau Sony Media Center, ou le portable Toshiba qui ne réclame pas d'être connecté à un dock. Je ne vois pas d'autre domaine pour lesquels nous devrions faire du hardware. Mais je pourrais être surpris. Ne voulez-vous pas vous lancer dans les téléphones par exemple ? Non, non, non. On aime la diversité et l'innovation que nos partenaires apportent au monde de la téléphonie. Regardez toutes les façons dont vous pouvez accéder aux fonctions de géolocalisation, de paiement en ligne ou aux médias, et toutes les tailles d'écran différentes. C'est très bien que Windows Mobile sorte pour des centaines de supports. Une seule et unique société n'aurait pas pu parvenir à ça. Passer à la nouvelle interface d'Office était risqué. Quels sont les autres prises de risque qui vous empêchent de dormir la nuit ? Ce qui est drôle dans ce métier, c'est qu'il change sans arrêt et implique donc de faire des paris. On a fait celui de l'IPTV il y a longtemps et ça commence tout juste à payer. On a fait le pari de la Xbox et les gens commencent tout juste à réaliser que nous sommes très bien positionnés dans ce domaine. Le pari des Tablet PC, beaucoup ne le voient pas encore très bien. Le Media Center, certains y croient, d'autres pas. Je pense que certaines des choses qui sont encore en développement - la visio, la reconnaissance vocale - seront réellement importantes. On a misé gros, elles entreront dans le champ des fonctions classiques d'un PC. Les nouvelles façons de programmer pour l'informatique parallèle : c'est une chose très importante pour nous que les nouvelles puces disposent d'autant de coeurs ; Microsoft possède les réponses appropriées : le bon OS, les bonnes application, les bons outils de développement pour montrer comment écrire pour cette nouvelle génération d'applications. Pour cela on recrute les meilleurs éléments et nous avons toujours d'incroyables concurrents... Ca maintient un côté très amusant à ce business. Vous avez mentionné le Tablet PC. Il semble cher à vos yeux depuis des années... Absolument. ...et WinFS. Alors que vous vous préparez à vous éloignez de Microsoft, y a-t-il des aspects de votre groupe dont vous voudriez rester proche, des projets qui vous intéressent particulièrement ? J'arrêterais de travailler à plein temps mi 2008. La supervision technique et stratégique globale sera prise en charge par Ray Ozzie et Craig Mundie. Ces deux-là et Steve Ballmer décideront quels projets me seront affectés pour mon temps partiel. Il a de grandes chances qu'ils m'attribuent des choses en lesquelles j'ai toujours cru et pour lesquelles j'ai montré de la passion. Le Tablet PC est un bon candidat sur cette liste. Alors que vous vous plongez de plus en plus dans la philanthropie, quelle grande leçon - qui guiderait votre action caritative - pensez-vous avoir tirée de votre passé de chef d'entreprise ? Que garderez-vous du monde du business qui puisse influer sur votre approche de la philanthropie ?/ L'optimisme original qui était le mien quand Microsoft a été lancé - si vous avez un groupe de personnes intelligentes, donnez leur une mission claire, pas mal de moyens et ils peuvent faire des choses incroyables - est, je pense, une des choses les plus puissantes que j'ai retenues pour des défis comme le vaccin contre le Sida ou le paludisme. [...] Cela a été une formule magique pour Microsoft. J'espère que ça fonctionnera aussi bien pour ces domaines délicats. (...)

(08/01/2007 11:07:28)

APC dévoile son data center mobile

Allant plus loin que le projet BlackBox de Sun Microsystems qui fait tenir un data center dans un container de navire, APC le rend mobile par ses propres moyens. Baptisé InfraStruXure Express, ce data center est contenu dans un poids lourd. D'une surface totale de 232 m2, il est entièrement climatisé, rechargeable en deux heures, et peut contenir jusqu'à 12 racks de 42U, soit 504 serveurs 1U. Vendu 1,5 M$, ce data center n'a qu'un défaut. C'est un modèle unique qui ne peut être utilisé qu'aux Etats-Unis ou au Canada. (...)

(05/01/2007 16:36:43)

Un mainframe IBM est moins coûteux que 300 serveurs Linux, selon Illuminata

Quel système permet de faire de 30 à 60 % d'économie par rapport à des serveurs Solaris ou Linux ? Selon Wayne Kernochan, analyste chez Illuminata, il s'agit des séries Z d'IBM. Pour Wayne Kernochan, « cela n'a plus de sens pour une grande entreprise de mesurer le TCO en se basant strictement sur un ratio d'une application par serveur. » Il a donc comparé le travail multiapplicatif effectué par un seul mainframe à celui effectué par 30 serveurs Solaris ou 300 serveurs Linux. Et en a conclu qu'à l'usage, les series Z sont plus rentables pour quatre raisons: premièrement, doté d'un meilleur système de refroidissement, un mainframe demande moins d'électricité et d'air conditionné qu'une série de serveurs 1U en rack. Deuxième raison, lorsqu'il s'agit de faire tourner plusieurs applications, le personnel nécessaire à la maintenance d'un mainframe est nettement moins important que celui pour un système distribué. Au passage, Wayne Kernochan note que durant les dix dernières années le coût de personnel est passé de 14 à 43% du coût total, tandis que le prix du matériel a baissé de 65 à 20% du total. Troisième raison, les prix des logiciels pour mainframes sont devenus comparables à ceux des autres plate-formes lorsqu'il s'agit de faire tourner de 10 à 50 applications en simultané. Un coût qui devrait encore baisser si IBM arrive au bout de son plan quinquennal lancé en octobre dernier afin de simplifier l'administration de ses séries Z, en utilisant des automates similaires à ceux déjà présents dans les environnements distribués. Enfin, le prix de la mémoire des mainframes a considérablement chuté ces dernières années. Des arguments qui auraient pu être percutants si Wayne Kernochan ne s'était pas basé sur des données fournies par IBM pour effectuer son analyse. (...)

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