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Infrastructure serveur

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(23/11/2005 17:42:48)
Marché des serveurs : Windows en tête des OS, IBM talonné par HP
Pour la première fois, les ventes en valeur de serveurs Windows ont dépassé les ventes de serveurs Unix au troisième trimestre, un résultat atteint dans un contexte de forte croissance des revenus (+8,1% sur un an). Selon les chiffres publiés par IDC, les entreprises ont repris leurs investissements dans des serveurs après des années de réduction de coûts, dans l'objectif de préparer leur infrastructure au support de nouvelles charges de travail. Les chiffres d'IDC sont appuyés par ceux de Gartner qui de son côté évalue à 5,6% la croissance des ventes de serveurs au troisième trimestre. Selon Gartner, cette croissance a notamment été tirée par les ventes de serveurs d'entrée de gamme (moins de 25000$). Selon IDC, les ventes de serveurs Windows ont représenté 36,9% du chiffre d'affaires des constructeurs au cours du trimestre écoulé, contre 31,7% pour les serveurs Unix et 11,5% pour les serveurs sous Linux. Pour Matt Eastwood, un analyste de la firme, les entreprises utilisent de plus en plus Windows pour leurs applications critiques comme les ERP. Les migrations depuis Windows NT vers des versions récentes de Windows Server ont aussi contribué à doper les ventes. Les données de Gartner confirment celles d'IDC. Le cabinet d'étude estime ainsi que les ventes de serveurs Windows ont représenté plus de 37% du marché au dernier trimestre. Côté constructeurs, IBM, Hewlett-Packard et Dell ont tous connu une progression plus rapide que celle du marché, ce qui a permis à Dell de dépasser Sun au troisième rang mondial, après plusieurs trimestres de quasi-égalité. IBM détient désormais 32,4% du marché mondial en valeur avec un CA de 4,07 Md$. HP conforte son second rang avec une part de marché de 28,07% à 3,5 Md $. Dell, de son côté affiche un CA de 1,27 Md$ et contrôle 10,16% du marché, devant Sun avec 1,05 Md$ et 8,45% du marché. Sun, dont la gamme de serveurs Opteron "Galaxy" n'a fait ses débuts qu'en septembre, et dont les livraisons n'ont commencé que ce mois-ci, voit ses ventes en valeur reculé de 7,57% sur un an, malgré une hausse de 2,32% de ses livraisons. Selon Eastwood, "Sun a tardé à réagir à la montée puissance des serveurs x86. Il a désormais une offre (...) mais il lui faudra quelques trimestres pour faire passer son message" Il est à noter qu'IBM a profité d'un bond de 12,6% de ses ventes Unix alors que elle de Sun et HP reculaient respectivement de 12,6% et de 5,14%. HP reste toutefois numéro un mondial de la discipline avec 32,7% du marché devant les 31,2% d'IBM et les 27,5% de Sun. Dernier point intéressant, les ventes d'AMD ont continué de progresser. Les serveurs Opteron ont ainsi représenté 10,7% des ventes de serveurs x86, contre 4,3% l'an passé... (...)
(18/11/2005 16:27:01)Sun supporte PostgreSQL et publie le code source de ZFS
Tout à sa stratégie Open source, Sun annonce l'intégration de la base de données libre PostgreSQL à Solaris 10, ainsi que l'ouverture du code de ZFS (Zettabyte File System - Système de fichier) inclus à OpenSolaris, son OS Open source. L'ajout de PostgreSQL à Solaris intervient alors qu'Oracle et Sun viennent de renforcer leur partenariat technologique, Oracle ayant sélectionné Solaris comme plate-forme par défaut pour ses architectures x64 et pour ses systèmes UltraSparc. Une infidélité ? Non, répond Sun, qui aurait préféré inclure une version open source de la base Oracle. Encourageant ainsi la société de Larry Ellison à réfléchir à un modèle libre. Outre l'intégration immédiate à son OS, Sun assurera le support 24/24 de PostgreSQL. Il est à noter PostgreSQL, actuellement en version 8.1, est bien moins populaire que MySQL, fleuron de la base de donnée libre, actuellement en version 5. Sun a également annoncé ouvrir le code de ZFS, système de fichier prévu pour Solaris mi-2006, avec OpenSolaris. ZFS, explique le constructeur, est un système de fichier 128 bit, censé revisiter la gestion du stockage de données et serait doué notamment de possibilités d'auto-médication. ZFS est actuellement disponible pour la communauté avec la Build 27 d'OpenSolaris. Sun livre en avant première une version de son système de stockage de données, bien avant l'arrivée de WinFS de Microsoft (actuellement en béta), initialement prévu avec LongHorn , puis reporté à 2007. (...)
(16/11/2005 17:38:01)AMD promet un opteron Quadri-coeur d'ici 2007
AMD prévoit de produire des processeurs Opteron embarquant quatre c?urs à l'horizon 2007. Ces nouveaux processeurs pour serveurs exploiteront les c?urs des actuels Opteron et Athlon 64. Les quatre c?urs des futurs Opteron seront connectés à une nouvelle version du bus Hypertransport et supporteront la mémoire DDR3. AMD compte également leur apporter un cache de troisième niveau afin de permettre leur utilisation dans des serveurs à 16 voire 32 processeurs. Ce cache supplémentaire permettra la coordination des requêtes entre processeurs, sans qu'il soit nécessaire de recourir à une électronique supplémentaire, contrairement à ce qui est le cas avec les Opteron actuels. Courant 2006, AMD ne prévoit en revanche pas d'évolution significative de ses gammes Opteron et Athlon 64, sinon le support de la mémoire DDR2 et l'introduction d'un nouveau socket, baptisé M2. Ce dernier doit permettre aux cartes mères de supporter une mise à jour avec les Opteron quadri-c?ur prévus pour 2007. (...)
(15/11/2005 17:25:58)IBM garde la main mise sur le marché des supercalculateurs
BlueGene semble s'installer durablement à la première place des supercalculateurs les plus puissants au monde. Le machine d'IBM vient ainsi d'être classée première des 500 plus rapides supercalculateurs pour la troisième fois consécutive. Ce classement est publié deux fois par an. En outre, BlueGene a été mis à jour en octobre dernier. Avec 65 536 processeurs, il a atteint la puissance de 280,6 Teraflops, deux fois plus que son itération précédente. Mais IBM ne s'en tient pas à ce seul résultat. La seconde place du classement est également occupée par un supercalculateur signé Big Blue, le Watson Blue Gene eServer, avec une puissance de 91,3 Teraflops. En troisième position, encore une machine IBM : l'ASCI Purple, construit à partir de serveurs pSeries 575, pour une puissance de 63,4 Teraflops. Il faut attendre la quatrième position pour espérer rencontrer un concurrent d'IBM, en l'occurence Silicon Graphics, avec un calculateur affichant 51,9 Teraflops. Dell arrive en cinquième position, avec une machine à 38,3 Teraflops, et Cray, à la sixième place, avec 36,2 Teraflops. En septième position, l'Earth Simulator de Nec arrive avec une puissance 35,9 teraflops. Ce supercalculateur avait trôné en tête du Top 500 cinq fois de suite avant d'être doublé par BlueGene. IBM revient en huitième et neuvième places avec le MareNostrum installé en Espagne à 27,9 Teraflops, et un autre calculateur BlueGene eServer installé aux Pays-Bas et doté d'une puissance de calcul de 27,4 Teraflops. Plus bas dans la liste, Big Blue reste bien présent : 43,8 % des 500 plus rapides supercalculateurs au monde sont à porter à son crédit. Pour autant, les processeurs d'IBM n'équipent que 73 de ces machines, contre 333 pour Intel et 55 pour AMD. (...)
(15/11/2005 17:32:06)CAWorld 2005 : Unicenter reste la pièce maîtresse du nouveau CA
John Swainson a utilisé son discours d'ouverture de CAWorld 2005 pour annoncer la mise à la trappe officielle de Computer Associates au profit d'une nouvelle marque, "ca" et d'un nouveau logo. Le CEO de CA a aussi confirmé sa stratégie de concentration sur quelques secteurs clés comme l'administration, le stockage ou la sécurité, dans le cadre de sa nouvelle stratégie baptisée EITM (Entreprise IT management), littéralement gestion des systèmes d'information d'entreprises... Cette décision devrait se traduire par la mise en sommeil ou la cession progressive de près de 600 produits sur les plus de 1200 actuellement au catalogue de l'éditeur. Prudent, CA est toutefois resté vague sur le sort de ces produits. Jeff Clarke, le COO, se contentant de dire que CA continuerait à assurer le support des produits matures afin de protéger l'investissement de ses clients, mais en précisant toutefois que l'essentiel des investissements iraient désormais aux produits jugés clés. Unicenter, clé de voûte de la stratégie d'intégration de CA Dans le Sands Convention Center de Las Vegas, CA a réuni cette année près de 6000 visiteurs, contre plus de 10 000 au sommet de la gloire de CAWorld. Ce recul de la fréquentation est sans doute lié aux turbulences qu'a connues la société mais aussi au délai qui s'est écoulé depuis le dernier CAWorld (à l'origine l'éditeur n'avait pas prévu de salon avant le printemps 2006). Ces participants ont pu découvrir près de 26 nouveaux produits entrant dans le cadre de la nouvelle stratégie EITM, dont la plupart liée à ce qui reste le produit phare de CA, Unicenter. Pour le lancement de la version 11 du framework d'administration, CA a mis l'accent sur l'intégration de ses différents composants, mais aussi sur des points clés comme la centralisation des événements et informations dans une base CMDB unique, la gestion des services, le reporting... Unicenter 11 est fourni avec ce que CA appelle des EITM accelerators, en fait des plans types dont l'objectif est d'aider les clients à déployer le logiciel selon des pratiques établies. Le catalogue d'accélérateurs devrait s'enrichir au fil du temps. Quelques produits ont été mis en avant par la firme comme l'outil de BI et de reporting Asset Intelligence qui permet aux dirigeants d'obtenir des rapports détaillés sur les performances, la conformité de leur infrastructure. CA a aussi mis en avant le support des environnements virtualisés. Dans une interview avec Lemondeinformatique.fr, Yogesh Gupta, le CTO de la firme a expliqué que ce support devrait s'enrichir au fil du temps pour prendre en compte les nouveaux environnements de virtualisation x86 comme les hyperviseurs. Selon lui, ces nouveaux environnements devraient ouvrir des possibilités originales en matière d'administration des performances, mais aussi de gestion de la sécurité. La sécurité et le stockage restent des points clés pour l'éditeur CA a aussi profité de CAWorld 2005 pour faire le point sur l'intégration de Netegrity. L'éditeur a notamment annoncé CA Identity Manager, le résultat de la fusion d'IdentityMinder de Netegrity et de eTrust Admin. Selon Bilhar Mann, le directeur de la division eTrust de CA, cette intégration devrait permettre de simplifier la gestion des identités au sein des grands comptes. Notons enfin que CA est aussi revenu sur sa participation dans Aperi, le nouveau consortium d'administration open source du stockage annoncé en fanfare avec IBM lors du dernier salon Storage Networking World Aperi. Samuel GreenBlatt, le monsieur open source de CA, nous a ainsi expliqué dans un entretien que CA est l'un des trois éditeurs qui ont lancé l'initiative Aperi. Selon Greenblatt, l'immaturité des standards dans le monde du stockage forçait CA à dépenser un quart de son budget R&D dans des agents de bas niveau, une situation qui devenait intenable. Aperi devrait résoudre ce problème, tout en accélérant l'adoption et l'évolution du standard d'administration ouvert SMI-S de la SNIA... Selon Greenblatt, d'importantes contributions de code source seront effectuées par trois membres clés au cours du premier trimestre 2006. Le consortium dévoilera alors ses plans produits pour les années à venir... (...)
(14/11/2005 17:14:37)Dell à la peine au troisième trimestre
Conformément à ce que nous annoncions la semaine dernière, Dell n'est pas parvenu à atteindre ses objectifs au troisième trimestre. Le chiffre d'affaires progresse de 11 % sur un an, à 13,9 Md$, mais reste inférieur à la prévision du groupe, qui tablait sur des revenus compris entre 14,1 et 14,4 Md$. Le bénéfice atteint 606 M$. Comparé aux 846 M$ réalisé il y a un an, il affiche un recul de 28 %. Une charge de 442 M$, liée au remplacement d'Optiplex défaillants et à des licenciements au Texas et au Royaume-Uni, explique en grande partie cette contre-performance. Mais sans cette somme le bénéfice n'aurait progressé que de 12%, contre 18 % au troisième trimestre 2004. Les services et les serveurs, deux secteurs à forte rentabilité, voient leurs revenus gagner respectivement 12 % et 16 %. Les PC de bureau voient quant à eux leur revenu perdre 2 %, alors que les ventes d'ordinateurs portables gagnent 14 %. Enfin, le secteur des serveurs rapporte 35 % de plus qu'un an auparavant. C'est en Asie que Dell a constaté la progression la plus importante : le revenu y a progressé de 20 % au cours du trimestre, dont 29 % pour la seule Chine. En Emea, la croissance a atteint 19 %, et dans la zone Amériques elle s'est établi à 10 %. Le groupe prévoit, pour son quatrième trimestre, un chiffre d'affaires compris entre 14,6 et 15 Md$. Une faible fourchette qui semble signifier que Dell a définitivement abandonné l'objectif qu'il s'était fixé au mois d'avril : atteindre un CA annuel de 60 Md$. (...)
(14/11/2005 17:16:29)Sun prépare le lancement officiel de Niagara
Sun procèdera au lancement officiel de l'UltraSparc T1, aussi appelé Niagara, le 6 décembre prochain. Ce nouveau processeur doit animer une nouvelle gamme de serveurs Sun Fire dès le début 2006. L'UltraSparc T1 sera disponible en versions à quatre, six et huit c?urs cadencés à 1 ou 1,2 GHz. Chaque c?ur pourra gérer simultanément quatre fils logiciels. Selon les versions, de deux à quatre contrôleurs mémoire DDR2 seront intégrés. Sun a doté son UltraSparc T1 de sa technologie CoolThreads. Celle-ci doit permettre à Niagara de ne pas consommer plus de 70 Watts d'électricité ; de quoi en faire le premier processeur « éco-responsable », selon Sun. L'UltraSparc T1 sera produit par Texas Instruments pour Sun, avec une gravure en 90 nm. (...)
(14/11/2005 17:12:54)Intel : VT fait ses premiers pas sur les puces pour stations de travail
La technologie de virtualisation intégrée d'Intel (VT), en gestation depuis deux ans, débarque enfin sur le marché des processeurs. Et comme indiqué lors de l'IDF 2005, c'est bien sur le segment des puces pour postes de travail qu'elle fait son entrée. Un lancement qui précède -et de loin-, son intégration au sein des puces pour serveurs Xeon et Pentium D, davantage mûres pour les technologies de virtualisation, prévue mi-2006. Et surtout avant l'annonce officielle du lancement de Pacifica d'AMD. Le constructeur fond ainsi sa technologie VT dans les prochains modèles 672 et 662 de ses puces mono-coeur Pentium 4. "Des processeurs quasi-identiques aux 670 et 660, à l'exception de transistors optimisés pour les applications de virtualisation", souligne Intel. Les prix (respectivement 605$ et 401$) et les performances, quant à eux, restent inchangés. VT, pourtant activée dès la sortie des puces, fonctionnera dès que les éditeurs en auront intégré le support dans leurs applications. Soit, selon Intel, "pas avant début 2006". Microsoft, VMWare et Xen devraient également à cette période mettre à jour leurs solutions de virtualisation. Bref, VT n'offrira ses pleines capacités qu'en 2006, tant pour les stations de travail que les serveurs. Intel explique que ce lancement inhabituel sur le segment des postes de travail répond davantage à un souhait du marché, "pour tester la technologie". Peu de constructeurs ont pour l'heure opté pour VT. Seuls Lenovo, Acer, Founder et TongFang, spécialistes de PC grand public, ont décidé d'intégrer les Pentium 662 et 672 dans leurs offres. Dell et HP préférant, quant à eux, attendre les versions serveurs...en 2006. (...)
(09/11/2005 18:08:57)Gartner Symposium : Scott McNealy vante les mérites d'un Sun de nouveau compétitif
Dans un keynote de 45 minutes, le patron de Sun a tenté de convaincre les CIO des mérites de l'offre de Sun tout en brocardant joyeusement ses concurrents IBM et HP. La clé de l'intérêt de Sun : un respect des standards, un rapport performance/prix retrouvé et une vision efficace et pragmatique des problèmes des entreprises. Selon Scott McNealy, Sun a ce qu'il appelle des iPod moments, en fait des axes clés de développement pour les mois à venir. Le premier est la conversion à l'Opteron pour ses serveurs x86. "Nous étions n°99 mondial des serveurs x86 il y a 2 ans, Avec l'adoption de l'Opteron, nous sommes désormais numéro 4", a ainsi expliqué le patron de Sun. "Nous venons de lancer nos serveurs galaxy.et nous sommes désormais le seul fournisseur a avoir des serveurs x86, notre propre OS et une couche complète de middleware. Personne pas même IBM n'a cela[sur x86]" a -t-il ajouté. Scott McNealy a aussi souligné le retour à l'open source la société. "Nous étions le RedHat de l'Unix lorsque nous avons lancé Solaris" a t-il affirmé avant d'annoncer que Sun entend à terme donner l'ensemble de ses logiciels. "Notre objectif est d'avoir tous nos logiciels sur un CD open source et gratuit, libre d'utilisation et on va le faire avec tous nos logiciels. On va fournir des contrats de supports pour ces logiciels adaptés à tous les types de besoin de la PME au grand compte avec des besoins critiques". Se gaussant de Red Hat, Scott McNealy a expliqué qu'il ne croyait pas au modèle Linux où selon lui lorsqu'un bug est détecté on le poste sur le web et on attend sa résolution. Sun, a-t-il expliqué, maîtrise l'ensemble de son code, du noyau (pour Solaris) au middleware, et peut donc s'engager en terme de contrat de support et de réactivité vis à vis de ses clients.". Répondant à une question d'un analyste de Gartner sur les dangers du gratuit pour son chiffre d'affaires, McNealy a expliqué "qu'il y a des modèles gratuits magnifiques,(...) à l'exemple de Google. Il suffit de trouver la façon de les monétiser. (...) Une des jolies choses avec ce modèle du gratuit est que l'on ne peut pas télécharger de serveur gratuitement sur l'Internet". Selon lui, une partie du budget que les sociétés économiseront sur le logiciel permettra d'investir sur des infrastructures matérielles plus performantes. "Ne confiez pas les clés de votre IT à IBM" Assimilant le SI à un camion, McNealy a expliqué que les CIO ont d'abord essayé d'assembler eux même leurs camions, puis qu'il sont passé à une approche best of breed en couplant le file système de Veritas, l'annuaire de Novell, le serveur d'application de BEA et la base de données d'Oracle avant "de devoir faire appel à IBM Global Services pour faire fonctionner ce bordel"... "Nous essayons de désormais d'expliquer à nos clients qu'ils peuvent nous acheter un camion prêt à l'emploi. Nous avons des architectures de références pour la messagerie d'entreprise, SAP... (...)Nous tentons même de les faire passer à un quatrième niveau qui consiste à nous donner les clés du camion. Nous sommes plutôt bons à l'exploitation des SI de nos clients. Mais quoique vous fassiez, ne confiez jamais les clés du camion à IBM Global Services" a lancé Scott McNealy. "Vous connaissez l'histoire du punk bardé de tatouages et de piercing auquel vous confiez votre Mercedes toute neuve et qui vous la rend à l'Etat d'épave. Ce n'est rien par rapport à ce que peut faire notre concurrent [avec votre SI], a également plaisanté Scott Mc Nealy, sous les rires et applaudissements des DSI présents. In fine, l'ambition de Sun est de migrer ses clients vers un cinquième modèle qui consiste à louer de la puissance CPU et des applications sur une grille. Quand Sun lancera-t-il son programme d'hébergement ? Réponse inattendue du PDG De Sun : "il se trouve que le programme était prêt à être lancé et nous avons lancé un défi en interne à nos ingénieurs en leur demandant de le tester et d'essayer de le casser. (...)La mauvaise nouvelle est qu'ils y sont parvenus" a alors expliqué un Scott McNealy hilare, avant d'ajouter plus sérieusement que "la bonne nouvelle est que cela avait permis de renforcer significativement l'offre, au pris toutefois d'un retard sur le calendrier prévu". L'offre devrait débuter dans les prochaines semaines. Un message de responsabilité Sur un plan plus général, Scott McNealy a laissé entendre que la société allait mettre en avant un message plus écologique et plus respectueux de l'environnement dans les mois à venir. Faisant allusion à l'utilisation par la compagnie de processeurs efficaces comme les Opteron ou les futurs Sparc T1 (nom de code Niagara), mais aussi à son soutien continu des technologies de clients léger (Sun Ray, Tarantella), ainsi qu'à la volonté de Sun de rendre open source l'ensemble de ses technologies, Scott McNealy a résumé la stratégie de la compagnie par un message simple :"Nous voulons contribuer à éliminer la fracture numérique sans faire flamber la planète au passage. Nous professons l'utilisation de technologies efficaces [ d'un point de vue énergétique], (...)de standards et (...) partageons nos connaissances et savoir-faire". Revenant plus tard sur le sujet lors d'une session de questions/réponses avec la presse, Scott McNealy a précisé son propos en affirmant qu'à son avis, la meilleure façon de résoudre la fracture numérique et les problèmes qui se posent à la planète, n'était pas de mettre un PC consommant 200W entre les mains de 6 milliards de personnes. Autant dire que Scott McNealy n'a pas oublié ses rêves de clients légers. Il faut dire qu'il a aussi inventé le concept "The Network is the computer"... (...)
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