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(08/02/2005 18:43:25)
IBM, Sony et Toshiba lancent un défi à Intel avec Cell
Si les rêves d'IBM, Sony et Toshiba sont exhaussés, la plus grande menace dans les années à venir pour Intel pourrait ne pas être AMD mais l'architecture processeur Cell, codéveloppée par les trois géants de la microélectronique.
Cell, en développement depuis 4 ans dans les laboratoires d'IBM et Sony, est une puce multicoeur optimisée pour les applications multimédias intensives. Le processeur est architecturé autour d'un coeur principal 64 bit Power (le processing Element ou PE) distribuant les tâches à huit unités d'exécution séparées (baptisées synergistic processing elements ou SPE).
Chacune de ces unités est en fait un processeur à part entière embarquant une unité de calcul vectoriel d'une puissance de 32 Gflops, épaulée par des unités de calcul entier capables elles aussi de traiter 32 milliards d'opérations par seconde.
Ces huit unités sont reliées au coeur Power par des bus à très haut débit, FlexIO, conçus par Rambus. Le bus FlexIO peut être cadencé jusqu'à 6,4 GHz et fournit une bande passante 4 fois supérieure aux meilleurs bus processeurs actuels. Au total, le débit des liaisons entre le PE et les différentes APE peut atteindre 100 Go/s. Pour approvisionner le tout, Rambus a aussi conçu une nouvelle interface mémoire, la XDR capable de supporter des fréquences de 3,2 à 8 GHz.
Grâce à cet arsenal technologique, les performances en traitement de flux de Cell devraient être plus qu'impressionnantes et les trois concepteurs de la puce n'hésitent pas, comme autrefois Apple pour le G4 à parler de "Supercomputer on a Chip", littéralement un supercalculateur sur une puce. Selon IBM, Cell afficherait ainsi des performances plus de dix fois supérieures aux meilleures puces d'Intel sur certains traitements multimédias. Et pour ceux qui veulent se prendre à rêver, il est possible d'insérer plusieurs puces Cell dans un même système.
Un autre avantage mis en avant par les trois fondeurs est l'aptitude de Cell a supporter simultanément ou séparément plusieurs systèmes d'exploitation dont Linux, des OS temps réel ou d'éventuels autres OS. La production de Cell devrait débuter cette année.
Les premières puces Cell seront produites en volume cette année par IBM dans son usine East Fishkill au nord de New-York, et par Sony dans son unité de production de Nagasaki. Les puces seront notamment utilisées dans la future Playstation 3, ainsi que dans une future station de travail multimédia signée IBM. On devrait aussi les voir apparaître dans des serveurs multimédias pour la maison, des TV haute définition et dans des décodeurs multimédias. Les trois partenaires indiquent aussi que Cell pourrait être utilisé pour la conception de supercalculateurs. (...)
AMD, HP et Microsoft veulent favoriser la migration des entreprises vers les plates-formes 64 bit
Microsoft s'apprête à déployer des serveurs x86 64 bit dans ses centres de technologies (MTC) à travers le monde. Ces serveurs seront signés HP : il s'agit des ProLiant DL145 et DL585 animés par le processeur Opteron d'AMD. Microsoft entend ainsi permettre à ses clients de tester et valider leurs applications 64 bit et préparer une éventuelle migration. Dans un communiqué, Adam Hecktman, directeur du MTC de Chicago, explique que la présence de la technologie AMD64 dans les MTC permet en outre à ses équipes « d'aider les clients à optimiser leurs applications .Net 32 bit et 62 bit sur une unique plate-forme ». James Mouton, vice-président de HP pour les serveurs industriels, voit quant à lui le moyen, dans cette initiative, de fournir "aux clients une autre voie d'accès aux systèmes, services et support dont ils ont besoins alors qu'ils migrent vers les plateformes 64 bits".
Dans le même communiqué, Adam Hecktman souligne que le choix des Opteron d'AMD "était évident puisque ces centres ont été conçus pour mettre les meilleurs matériels, logiciels et la meilleure expertise au service de nos clients". (...)
HP lance son site français de calcul à la demande
HP a annoncé l'ouverture de son centre de calcul informatique à louer français. Situé sur le site de Teratec conçu par la direction des applications militaires du CEA à Bruyères-le-Châtel en Île-de-France, HPC1 offre une puissance de calcul brute supérieure au Teraflop et une capacité de stockage en réseau de 2 To.
HPC1 a pour but d'offrir de la capacité de calcul à la demande aux entreprises et laboratoires de recherche pour des besoins tels que le calcul intensif, l'optimisation ou la simulation applicative. Le centre est aussi pour HP un centre de compétences pour l'Open Source (bases de données, serveurs d'infrastructure, postes de travail) et pour le calcul intensif et il est à même d'assurer des formations liées aux particularités du calcul intensif et des logiciels Open Source. HPC1 a aussi pour vocation d'accompagner les partenaires et clients d'HP dans l'optimisation de leurs codes de calcul sur les supercalculateurs. L'un des enjeux est notamment d'optimiser des codes historiques conçus pour les supercalculateurs vectoriels pour prendre en compte les nouvelles architectures de calcul massivement parallèle.
HPC1 s'appuie sur 53 serveurs quadriprocesseurs 64 bit Opteron (Proliant DL585) hébergeant jusqu'à 64 Go de mémoire. Le tout est interconnecté par une infrastructure réseau Gigabit, Ethernet 100 et Infiniband (Voltaire). Des partenaires d'HP tels que Genomining ou Platform y proposent aussi leur expertise dans des domaines tels que le calcul appliqué aux sciences de la vie ou à l'analyse de risque ou la modélisation en milieu bancaire... (...)
MandrakeSoft et HP signent un accord de distribution sur la France
L'éditeur Linux français MandrakeSoft et le constructeur HP ont signé un accord de distribution pour la France.
Selon les termes de l'accord, HP commercialisera, à partir de février 2005, des machines Linux, « de l'ordinateur portable au serveur », intégrant une version préinstallée de MandrakeLinux. HP indique également que d'autres applications de la marque française, Corporate Server, Corporate Desktop ainsi que Multi Network Firewall, pourront s'y greffer. Principale cible visée : les entreprises.
MandrakeSoft, de son côté, a entamé un programme de certification du matériel HP. Les deux partenaires précisent qu'ils assureront un support technique commun. L'accord pourrait s'étendre à l'Europe. (...)
Dell lance ses portables Sonoma et de nouveaux services
Dell vient de présenter ses premiers portables embarquant l'architecture Sonoma d'Intel, les Latitude D410, D610 et D810. Tous trois sont animés par un processeur Pentium M cadencé à un maximum de 2,13 GHz avec un bus principal à 533 MHz et 2 Mo de mémoire cache de second niveau. Ils intègrent des interfaces PCI Express, Wi-Fi et Bluetooth. En option, ils peuvent recevoir un module Bluetooth 2.0, plus rapide. Ces trois portables sont construits à partir d'un châssis en alliage de magnésium.
Le D410 est un ultra-portable affichant moins de 2 Kg sur la balance pour une autonomie évaluée par le constructeur à 7 heures. Il est commercialisé à partir de près de 1 700 $. Un peu plus lourd à 2,12 Kg, le D610 se veut polyvalent. Il est commercialisé à partir de 1 384 $. Le D810 est destiné aux personnes qui recherchent une solution de remplacement à un ordinateur de bureau sans trop de compromis avec un écran 15 pouces, une carte graphique dotée de 128 Mo mémoire vive dédiée et de la mémoire DDR2. En version de base, il pèse près de 3 Kg et est proposé à partir de 1 549 $.
Dell vient en outre de lancer deux stations de travail mobiles, les Precision M70 et M20. Toutes deux sont animées par un Pentium M épaulé par un maximum de 2 Go de mémoire vive DDR2 et une carte graphique nVidia Quadro FX Go 4100 256 Mo PCIe pour la M70 et Ati Mobility FireGL V3100 64 Mo PCIe pour la M20. La station de travail Precision M20 intègre un écran 14,1 pouces pour un poids d'environ 1,73 Kg. La M70 est quant à elle équipée d'un écran 15,4 pouces pour un poids d'environ 50 % supérieur. Premiers prix : 1 650 $ pour la M20 et 2 100 $ pour la M70.
Parallèlement, Dell a présenté deux nouveaux services censés faciliter le renouvellement technologique pour les PME : le Weekend Notebook Exchange et le Computrace Complete Recovery Guarantee. Le premier permet de faire assurer par Dell de transfert de ses données d'un ancien portable à un nouveau portable durant un week-end. Le second consiste en un service de récupération de données en cas de perte ou de vol de portable avec une indemnité de 1 000 $ si l'appareil n'est pas retrouvé dans les 60 jours. (...)
HP annonce avoir trouvé un successeur au transistor
Hewlett-Packard aurait trouvé une alternative au transistor. Dans un article publié dans le "Journal of Applied Physics", trois chercheurs du groupe de recherche quantique de HP indiquent avoir mis au point un appareil nanométrique capable d'assurer l'une des fonctions logiques essentielles à l'informatique. Ce résultat ouvre de nouvelles perspectives d'intégration encore plus poussée pour la production de composants électroniques.
Ces trois chercheurs ont mis au point un appareil d'une taille de seulement quelques nanomètres capable de réaliser l'opération logique de base NOT. Le dispositif consiste en un simple fil croisé avec deux autres fils avec des liaisons à l'échelle moléculaire à leurs intersections. L'application d'impulsions électriques permet de faire appliquer l'opération NOT.
Avec les opérations AND et OR, l'opération NOT constitue l'une des bases logiques de l'informatique. Du coup, le dispositif développé par les chercheurs de HP pourrait bien servir de base à une nouvelle forme d'informatique, encore plus intégrée que celle utilisant les composants électroniques actuels. D'ailleurs, dans un communiqué, Stan Williams, directeur du groupe de recherche quantique de HP, n'y va pas par quatre chemins : « Nous sommes en train de réinventer l'ordinateur à l'échelle moléculaire. »
De fait, la technologie qui est en train de naître pourrait être utilisée à terme pour compléter, sinon remplacer, les transistors actuels. L'enjeu est de taille : certaines limites physiques devraient être atteintes dans les prochaines années, empêchant la progression des performances des ordinateurs par augmentation de l'intégration et multiplication des transistors avec une gravure toujours plus fine. Les chercheurs de HP estiment que leur technologie pourrait, à terme, permettre de développer des ordinateurs cent fois plus puissants que ceux d'aujourd'hui. Cependant, le terme en question est de l'ordre de 5 à 10 ans, au moins.
Pour l'heure, le groupe de recherche quantique de HP cherche des solutions pour produire de manière économique et à grande échelle des dispositifs comme celui qu'il vient de mettre au point à titre expérimental. (...)
Trois trous dans l'IOS Cisco
Cette fois, c'est - après première publication par l'équipementier bien sûr - ISS qui le premier a réagi. Cisco signale l'existence de trois failles affectant IOS, à savoir et respectivement un « bug MPLS », une faille sur la couche IPv6 de certains routeurs, et une instabilité dans l'implémentation de BGP sur quelques équipements. Les versions de noyaux affectées, les références des modèles concernés et les correctifs d'IOS sont disponibles sur le site Cisco. (...)
(28/01/2005 18:11:50)Dell renforce son offensive dans les serveurs lames
Dell va lancer une offre de services autour de ses serveurs lames pour aider les entreprises à planifier la mise en place de telles machines dans leurs datacenters. Le constructeur texan, dont l'offre de services se développe, entend aider les entreprise à évaluer leurs besoins, mais aussi les assister dans la planification et le déploiement de ces nouveaux serveurs.
Le marché des serveurs lames est actuellement dominé par HP et IBM mais Dell a introduit en novembre sa propre ligne de serveurs lames, les PowerEdge 1855. Ces machines biprocesseurs Xeon s'installent dans un châssis de 7 unités de haut pouvant contenir jusqu'à 10 lames. Le constructeur espère rattraper son retard sur ses concurrents, mais il se pourrait qu'il lui faille pour cela plus qu'une offre de services. Au cours des deux dernières années, HP et IBM ont en effet pu affiner leurs outils d'administration de serveurs lames, des outils que la plupart des utilisateurs et analystes considèrent comme essentiels à la réussite de projets de refonte des datacenters. Ces outils permettent en effet d'administrer les serveurs mais aussi d'instancier à la volée de nouvelles images systèmes, de cloner des serveurs, ou bien encore de piloter les lames spécifiques développées pour les châssis (load balancer, commutateurs Fibre Channel...).
Sur ce front Dell pourrait prochainement dévoiler quelques surprises. Des rumeurs persistantes lui prêtent, en effet, l'intention d'intégrer à son offre les outils de supervision et d'administration de lames de RLX. Le pionnier des serveurs lames a décidé de jeter l'éponge côté matériel pour se concentrer sur les outils logiciels et son PDG, Doug Erwin a récemment annoncé la signature prochaine d'un partenariat avec un fabricant majeur de serveurs. Les outils de RLX sont considérés comme les plus avancés du marché en matière d'administration de serveurs lames et pourraient permettre à Dell d'offrir rapidement une réponse aux outils développés par HP et Big Blue. (...)
STMicroelectronics s'en tient à ses prévisions révisées
STMicroelectronics annonce des résultats conformes à l'alerte donnée le 10 janvier dernier. Si les résultats sont en hausse, les financiers restent déçus par l'ampleur de la progression. Pour le quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s'établit à 2,328 Md$ soit une augmentation de 4,3 % par rapport au trimestre précédent et 10 % de mieux qu'au quatrième trimestre 2003. Le chiffre d'affaires annuel atteint 8,7 Md$, en hausse de 21 % par rapport 2003.
Le groupe franco-italien explique ces bons résultats par une forte demande de produits sans fil, de produits numériques grand public ainsi que des applications dans le secteur automobile. Malgré cette progression de l'activité, les bénéfices du trimestre sont quasi stables (+ 1 %) à 852 M$. La faute notamment à une marge brute qui a reculé à 36,6 % au dernier trimestre 2004 contre 37,9 % au trimestre précédent. Un phénomène que le fondeur explique par la très forte pression sur les prix ainsi que par le taux de change défavorable entre l'euro et le dollar.
STMicroelectronics prévoit pour l'année 2005 une croissance supérieure à la moyenne du marché - qu'il pense aux alentours de 4 %. La politique du fondeur reste tournée vers l'Asie. D'ici fin 2005, STM prévoit de fabriquer 52 % de ses produits à base de silicium sur le continent asiatique. Autre résolution, supprimer plusieurs familles de produits à la rentabilité décevante, en particulier les modems pour l'accès haut débit à Internet. (...)
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