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(04/01/2012 16:30:02)
Yahoo nomme DG, Scott Thompson, l'ancien patron de Paypal
Le conseil d'administration de Yahoo a donc mis fin à 4 mois de recherche pour remplacer Carole Bartz, limogée en septembre dernier. L'heureux élu est le CEO de Paypal, Scott Thompson. Il commencera le 9 janvier prochain, date à laquelle il obtiendra également un siège au conseil d'administration de l'entreprise. Tim Morse, directeur général par intérim de Yahoo, va pouvoir retourner à son poste de directeur financier.
Sous la direction de Scott Thompson, PayPal est devenue ces dernières années une filiale importante en termes de revenus pour Ebay. Le chiffre d'affaires annuel du site de paiement électronique est passé de 1,8 milliard de dollars à 4 milliards.
« Scott Thompson apporte à Yahoo une expérience avérée dans la construction de bases solides à partir des ressources existantes pour relancer l'innovation et stimuler la croissance. Exactement ce qu'il faut à Yahoo », a déclaré Roy Bostock, président du conseil d'administration de Yahoo. Les défis de Scott Thompson sont multiples et d'abord de clarifier la stratégie des actionnaires de Yahoo. Plusieurs acteurs IT se sont déclarés intéressés par le rachat du géant du web, Alibaba, Microsoft qui détient un partenariat fort, etc... Mais le nouveau patron devra aussi s'atteler à redorer le blason technologique de la firme, enrayer la baisse des audiences, développer des activités comme le cloud computing ou le mobile.
Comment protéger sa réputation professionnelle sur Facebook
La fonction Timeline (Journal sur la version française du réseau social) de Facebook n'est pas disponible pour les entreprises, et Facebook n'a pas annoncé que les pages pro pourront basculer vers le nouveau profil. Pour autant, cela ne signifie pas que cela ne vous concerne pas, ni votre entreprise. Avec Journal, Facebook apporte à ses membres une nouvelle manière de présenter leur profil. Comme l'a déclaré Mark Zuckerberg, la Timeline « permet d'afficher l'histoire de sa vie sur une seule page ». En un mot, toute sa biographie, depuis la dernière mise à jour, jusqu'à sa naissance si vous le souhaitez. Journal est aussi un bon moyen de se présenter aux autres et d'afficher ses antécédents professionnels. Voici quelques astuces pour faire en sorte que ce Journal montre le meilleur de vous-mêmes sans nuire à votre carrière.
Adapter les paramètres de confidentialité en fonction des messages
Quand on commence à se familiariser avec le Journal, la première étape, la plus évidente, est de regarder attentivement l'histoire que l'on va publier et de s'assurer que celle-ci ne comporte aucune information qui risque de heurter ses collaborateurs, ses clients ou ses employeurs potentiels - comme des photos embarrassantes ou des commentaires privés. Il est possible d'éviter cet écueil en faisant défiler manuellement la Timeline, et d'éditer ou de supprimer des messages ou des événements.
Mais si l'on est pressé, il est possible de passer par la nouvelle fonction « Activity Log » ou « Journal d'Activité », une sorte de tableau de bord qui permet de voir rapidement tous les événements inscrits dans son historique. On peut alors éditer les paramètres de confidentialité de chaque événement, au lieu de les supprimer purement et simplement. Cela permet, par exemple, de conserver sa galerie de photos en la réservant uniquement aux copains d'école, et sans que ses collègues de bureau puissent y avoir accès.
Ajouter son historique professionnel
Il ne faut pas considérer cette fonction seulement avec méfiance. En effet, la Timeline peut être un excellent moyen de faire connaître votre activité et communiquer sur votre expérience professionnelle. En ajoutant des événements liés à votre activité, à votre entreprise ou à votre carrière, le Journal peut rendre votre page Facebook attrayante et intéressante, et vous permettre de partager des informations sur votre entreprise avec des clients et des collègues.
Imaginons par exemple que vous vouliez inclure dans votre scénario l'histoire de la naissance de votre entreprise. Commencez par faire défiler la Timeline en arrière jusqu'à la date de sa création. Ensuite, en survolant le scénario lui-même qui se déroule au milieu de la page, vous pourrez voir un petit + apparaître. En cliquant à l'endroit où se trouve le symbole +, un menu déroulant permet d'ajouter un nouvel événement à votre scénario. Sélectionnez « Événement de vie » ou « Life Event » pour avoir accès à un nouveau menu et ajouter « Expérience professionnelle et Formation » ou « Work and Education » à la liste des types d'évènement. À partir de là, il est possible d'ajouter des informations, et de préciser la date exacte de l'événement, le nom de l'entreprise, et d'autres détails éventuels, ou encore de joindre des photos liées à cet évènement ou à son histoire.
Il faut cependant garder à l'esprit que, même si votre page de Journal est excellente, la nécessité d'avoir une page professionnelle indépendante sur Facebook reste essentielle. Facebook ne permet pas de faire la promotion de son activité directement sur la Timeline. Pour les informations concernant son activité, il faut donc préférer dans le cadre du Journal une approche du type « les faits et seulement les faits », et ensuite ajouter les liens vers sa page professionnelle, si elle existe.
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Chercher du travail avec son Journal
Dans la mesure où ce Journal raconte votre histoire passée et actuelle, il peut s'avérer très utile aux personnes à la recherche d'un emploi et les aider à illustrer leur passé professionnel. Si vous cherchez du travail, il faut concevoir ce Journal public comme un nouveau CV. Par exemple penser à y inclure des informations pertinentes sur les emplois occupés, sur son expérience, sa formation et son cursus éducatif, sans oublier ses talents et ses centres d'intérêt. Bien sûr, il faut faire en sorte que tous ces éléments soient visibles à tous les contacts professionnels, même pour ceux qui ne sont pas encore vos amis sur Facebook. Cela ne veut pas dire que vous n'êtes pas autorisé à vous amuser avec votre Journal, mais il est important de bien contrôler ces paramètres de confidentialité.
Prendre le point de vue des autres
Si vous voulez être sûr que votre patron, vos partenaires commerciaux ou vos clients potentiels voient ce que vous souhaitez qu'ils voient dans votre Journal Facebook, essayez la fonctionnalité « Afficher » ou « View ». Cela vous permet de voir votre Timeline comme la verrait n'importe lequel de vos amis sur Facebook. Cela permet de se rendre compte exactement de ce qui est ou n'est pas visible pour eux.
Pour accéder à « Afficher en tant que » ou « View As », cliquez sur l'icône en forme de roue dentelée à côté du bouton « Journal d'activité » ou « Activity Log », puis sélectionnez « Afficher en tant que » ou « View As » dans le menu déroulant. Vous verrez apparaître une nouvelle version de la Timeline avec un petit message et un champ de texte, juste au-dessus de la page habituelle. Entrez simplement dans ce champ le nom de n'importe lequel de vos amis Facebook pour voir votre Journal à travers à leurs yeux virtuels !
(...)(03/01/2012 15:28:43)La Biélorussie restreint l'accès aux sites web étrangers
La Biélorussie a adopté une loi qui impose des restrictions quant à l'utilisation et la consultation des sites web étrangers par les citoyens et résidents du pays. C'est ce qu'a fait savoir le Global Legal Monitor, une publication en ligne de la Bibliothèque Juridique du Congrès (Washington D.C). Selon cette loi qui entrera en vigueur le 6 janvier, les transactions depuis la Biélorussie avec le site d'une société étrangère présente sur Internet, comme Amazon par exemple, vont devenir illégales. « La loi prévoit que l'entreprise peut être poursuivie pour violation du droit national, » a déclaré Peter Roudik, l'auteur de la loi.
Cette république de l'Europe de l'Est, autrefois intégrée à l'Union soviétique, fait partie de la liste des « pays mis sous surveillance » par Reporters sans Frontières pour la censure qu'ils exercent sur la toile. La loi, publiée le 21 décembre, oblige toutes les entreprises et toutes les personnes inscrites comme entrepreneurs en Biélorussie à utiliser des noms de domaine Internet nationaux pour proposer leurs services en ligne, vendre leurs produits, ou échanger des messages par courriel, selon Global Legal Monitor. « Les requêtes commerciales depuis la Biélorussie ne peuvent être relayées par Internet si le fournisseur utilise des services en ligne situés à l'extérieur du pays, » a ajouté Peter Roudik. « Les autorités fiscales, en collaboration avec la police et les services secrets, sont autorisées à initier, à enquêter et à poursuivre de telles violations, » a-t-il précisé.
Les cybercafés sont également sous tutelle
La future loi prévoit également des amendes et des fermetures de cybercafés, ou de tout autres espaces offrant un accès à Internet, s'il apparaît que les utilisateurs des services Internet de ces espaces consultent des sites situés hors du Bélarus. « Le cybercafé a obligation de repérer, consigner, signaler un tel comportement aux autorités, » indique encore Global Legal Monitor. La loi stipule aussi que cette disposition peut s'appliquer à des personnes privées, si elles permettent à d'autres personnes d'utiliser leurs ordinateurs à domicile pour naviguer sur Internet. La loi met en oeuvre le décret 60 de février 2010 signé par le Président du Bélarus Loukachenko, et intitulé « Pour l'Amélioration de l'usage de l'espace national de l'Internet », entré en vigueur en juillet 2010.
Selon Reporters sans Frontières, le décret oblige les fournisseurs de services Internet à s'enregistrer auprès des autorités, de fournir des détails techniques sur les réseaux à l'intérieur du pays, sur les systèmes et les ressources, et également d'identifier tous les matériels, ordinateurs et téléphones mobiles en particulier, utilisés pour se connecter à Internet. « Le Décret 60 exige également des utilisateurs qui se connectent depuis un cybercafé ou qui utilisent une connexion partagée, dans une copropriété par exemple, de s'identifier eux-mêmes auprès des autorités, et de conserver l'historique de toutes leurs connexions en ligne pendant une année, » indique l'association qui défend la liberté de la presse.
« Le gouvernement a également mis en place un système de filtrage et de blocage de sites web considérés comme dangereux, comme des sites «extrémistes», ceux liés au trafic d'armes, de drogues ou de personnes, et ceux à caractère pornographique ou incitant à la violence, » a ajouté Reporters sans Frontières.
(...)(02/01/2012 15:03:39)Un réseau satellitaire de hackers pour lutter contre la censure
Des pirates auraient l'intention de se battre contre la censure sur Internet en mettant en orbite leurs propres satellites de communication et en développant un maillage de stations au sol pour les suivre et communiquer avec eux. L'information est tombée alors que le secteur des technologies marque son opposition au projet de loi SOPA (Stop Online Piracy Act). Selon BBC News, le projet « Hackerspace Global Grid » de mise en orbite d'un premier satellite a été récemment présenté au Chaos Communication Congress qui s'est tenu la semaine dernière à Berlin.
À ceux qui n'apprécieraient pas trop que des hackers puissent être capables de mieux communiquer entre eux, le pirate activiste Nick Farr répond que « la connaissance est la seule motivation de ce projet. » Il ajoute que le programme comprend également le développement de nouveaux produits électroniques capables de fonctionner dans l'espace, et la mise au point de lanceurs pour les récupérer. Nick Farr et ses supporters travaillent sur le projet de satellites dans le cadre du programme de recherche aérospatial allemand Constellation, lui-même lié à des projets de recherche menés par des étudiants.
Des solutions pour pallier au manque de budget
On pourrait penser que le lancement de satellites n'est pas à la portée de tous, mais ces dernières années, des passionnés et des amateurs ont réussi à utiliser des ballons pour mettre un tel engin en orbite. Cependant, sans l'aide financière conséquente des agences nationales ou de grandes entreprises, le suivi des engins est très compliqué. Pour mieux localiser leurs satellites, le groupe de pirates allemands a eu l'idée de mettre au point une sorte de GPS inversé qui utilise un réseau de stations au sol bon marché. Ces stations meuvent être construites ou achetées par des particuliers. Normalement, ces stations seraient capables de localiser les satellites à un moment donné et amélioreraient aussi la transmission de données depuis les satellites vers la Terre.
L'espace n'est pas à l'abri des gouvernements
Mais le projet n'est pas sans contraintes. À commencer par le fait que les satellites en orbite basse ne restent pas à un endroit fixe. Ensuite, n'importe quel pays pourrait décider de les désactiver, même si, juridiquement, l'espace n'est pas sous l'autorité du pays au-dessus duquel il se trouve.
Cette idée, émise par les pirates, fait suite au débat en cours au Congrès américain sur la Loi Stop Online PIracy Act (SOPA), beaucoup estimant qu'elle est une menace pour la liberté de l'Internet. Comme l'a déclaré Tony Bradley de PCWorld, ce projet de loi qui vise à combattre de manière excessive le piratage sur Internet est soumis à l'appréciation d'élus qui ne connaissent pas la différence entre le DNS, la messagerie instantanée, et le MP3. En bref, SOPA est une « loi draconienne qui dépasse de loin son champ d'application, et menace les droits constitutionnels des citoyens respectueux des lois, » écrit-il.
Apparemment, ceux qui, habituellement, ne respectent pas la loi - les pirates - pensent qu'ils peuvent faire quelque chose à ce sujet. Un projet qui rappelle d'ailleurs les tentatives de créer un pays indépendant sur une plate-forme pétrolière désaffectée.
(...)(02/01/2012 12:20:15)400 millions d'inscrits à Google+ en 2012, selon Paul Allen
quelque 625 000 inscriptions supplémentaires par jour, selon les estimations de Paul Allen. Le PDG des sites Ancestry.com et FamilyLink.com a indiqué, sur son blog, que le réseau lancé l'été dernier par Google compterait 400 millions de membres d'ici la fin de l'année prochaine, contre plus de 800 millions d'utilisateurs actuellement pour son concurrent Facebook.
Pour le dirigeant, la hausse du nombre d'inscrits est peut-être due aux vacances, aux publicités télévisées, à Android 4 ou tout simplement à la popularité et l'attrait de la marque, du bouche à oreille positif, ou d'une combinaison de tous ces facteurs.
Toutefois, les estimations précédentes de Paul Allen se sont avérées trop ambitieuses. En octobre dernier, il avait indiqué que le site compterait 50 millions d'inscrits, alors qu'une semaine plus tard, Larry Page, PDG de Google, parlait lui de seulement 40 millions de membres.
Pas de données sur les membres actifs
Pour réaliser ses statistiques, Paul Allen utilise une liste de noms communs et les données de recensement sur la part de la population américaine qu'ils représentent. Il effectue ensuite des recherches sur Google + pour obtenir le nombre de comptes en fonction de chaque nom, puis multiplie le tout et obtient ainsi l'ensemble de la population du site. La méthode d'Allen, cependant, omet de préciser de quelle façon les utilisateurs sont actifs ou s'ils sont tous actifs.
Paul Allen pense donc que le jeune réseau social atteindra 65,8 millions d'utilisateurs d'ici la fin du mois, et 85,2 millions en février 2012. Même si Facebook rejette d'emblée la menace de son concurrent, le site de Mark Zuckerberg s'est pourtant inspiré de ce dernier, en mettant au point une application permettant aux utilisateurs de rassembler leurs amis en cercles, exactement comme dans Google+,
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Navigateurs web : Internet Explorer décline, Google croît
Selon la société Net Applications qui calcule les pourcentages d'utilisation des différents navigateurs, Internet Explorer a perdu huit dixième de point au mois de décembre pour atteindre 51,9%. Au mois de novembre, l'usage du navigateur de Microsoft était resté stable. Sur l'ensemble de l'année, IE a perdu 7 points, ce qui fait dire à Net Applications qu'IE pourrait passer sous la barre des 50% au mois de mars prochain.
Dans le détail, IE9 détenait une part de 11,5% au mois de décembre, une augmentation de 1,2 point par rapport à novembre. IE8 est resté navigateur le plus populaire de Microsoft et de loin avec une part de 27,3%, soit plus de la moitié de toutes les versions du navigateur. La version 7 est tombée à 4,8% et la 6 avec 7,3% de parts de marché montre que le cadavre bouge encore, malgré la volonté de Microsoft de le supprimer.
Chrome jubile, Firefox trébuche
C'est Chrome de Google qui profite du déclin d'IE, en gagnant 0,9 point pour atteindre un part d'usage à la fin 2011 de 19,1%. Chrome devrait dépasser la barre des 20% soit ce mois ou en février. Il ravirait alors la seconde place du classement détenue par Firefox. Ce dernier est passé de 23,7% en janvier 2011 à 21,8% en décembre 2011. La fondation paye peut-être le changement de fréquence des mises à jour de son navigateur, mal accepté par les entreprises.
Safari d'Apple est resté stable à 5% en décembre. De son côté, l'utilisation d'Opéra a progressé d'un dixième de point, pour atteindre 1,7%.
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Très bonne et heureuse année 2012
LeMondeInformatique.fr vous souhaite une bonne et heureuse année 2012. Et surtout beaucoup de réussite dans vos projets informatiques !
N'hésitez pas à utiliser l'adresse de la rédaction (redac_weblmi@it-news-info.fr) ou notre espace commentaires pour nous faire part de vos attentes et de vos avis.
Encore une fois, meilleurs voeux pour 2012. (...)
Cinq technologies Open Source pour 2012 (1ère partie)
L'année prochaine, si tout se passe comme prévu, Red Hat deviendra le premier éditeur Open Source à générer plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires annuel. Cela constituera un tournant pour le monde de l'Open Source qui a longtemps considéré son approche du développement « communautaire » comme une alternative viable, voire supérieure, aux notions traditionnelles régissant l'écriture de logiciels. Jim Whitehurst, PDG de Red Hat, estime que l'on assiste à un changement fondamental sur l'origine de l'innovation. Pour lui, celle-ci est passée des laboratoires de quelques éditeurs vers l'Open Source où se déploient des efforts considérables.
De fait, l'Open Source a bousculé le monde du logiciel propriétaire ces dernières années, à mesure que Linux, le serveur web Apache, ou encore Perl, OpenOffice, Hadoop, GIMP et des dizaines d'autres programmes empiétaient sur le terrain de leurs équivalents commerciaux. Mais quels seront les poids lourds de demain ? Voici cinq projets à regarder de près en 2012. Ils pourraient constituer une base pour de nouvelles activités. Ou tout au moins séduire les développeurs et administrateurs en facilitant les façons de faire, ou en réduisant les coûts.
1 - Nginx, serveur web pour les sites à fort trafic :
Sur la décennie écoulée, le choix du serveur web a été relativement stable. On trouvait Apache sur la majorité d'entre eux tandis qu'Internet Information Services (IIS, ex Internet Information Server), de Microsoft, était à l'oeuvre sur les autres. Toutefois, au cours des dernières années, une troisième option est apparue avec Nginx (prononcez « engine-x »), en raison de la capacité de ce dernier à contrôler des trafics importants.
Nginx gère déjà 50 millions de noms de domaines, soit 10% de la totalité d'Internet, selon les estimations de ses développeurs. Il est particulièrement utilisé sur les sites web à fort trafic, tels que Facebook, Zappos, Groupon, Hulu, Dropbox et WordPress. Son créateur, Igor Sysoev, l'a conçu en 2004 pour gérer un grand nombre d'utilisateurs simultanés, jusqu'à 10 000 connexions par serveur. Son architecture est assez réduite, selon Andrew Alexeev, co-fondateur de la société, qui propose une version commerciale du produit.
L'année qui s'annonce devrait être bonne pour Nginx qui a récupéré 3 millions de dollars de différentes sociétés de capital risque, l'une d'elles étant soutenue par Michael Dell, le PDG de Dell. L'éditeur de Nginx a noué un partenariat pour fournir son serveur dans le package de Jet-Stream, un acteur de la diffusion de contenus (content delivery network). Il travaille aussi avec Amazon pour adapter son logiciel au service de cloud AWS.
En dehors du recours à Nginx dans les opérations web de grande ampleur, Andrew Alexeev voit l'utilisation de son serveur sur le marché du cloud computing et des services partagés. « C'est là où nous pourrons apporter le plus de bénéfice », estime-t-il en indiquant que la prochaine version importante, attendue en 2012, sera plus flexible pour les environnements d'hébergement partagés. Il précise qu'elle affrontera mieux les attaques distribuées en déni de services (DDoS) et comportera des fonctions de sécurité supplémentaires.
OpenStack, page 2
Stig, page 3
2e partie : Linux Mint et GlusterFS
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2 - Le projet de cloud OpenStack :
Le projet OpenStack est arrivé relativement tard dans la sphère du cloud computing, mais il a apporté une fonctionnalité indispensable : l'extensibilité. « Nous ne parlons pas ici de gérer un cloud de 100 ou 1 000 serveurs, mais des dizaines de milliers de serveurs », explique Jonathan Bryce, qui préside le bureau du projet. Selon lui, les autres choix actuellement disponibles ne prennent pas véritablement en compte cette échelle.
Depuis son lancement en juillet 2010, OpenStack a rapidement gagné de nombreux soutiens de la part d'acteurs IT intéressés par le cloud, comme Hewlett-Packard, Intel et Dell. Les inconditionnels de cette brique IaaS (Infrastructure as a service) aiment à présenter leur travail comme le projet Open Source au développement le plus rapide, avec l'implication de plus de 140 entreprises et de 2 100 participants. Sous le nom de Dell OpenStack Cloud Solution, le Texan a lancé un package qui l'associe à ses serveurs et logiciels. HP a également lancé, en bêta, un service de cloud public utilisant cette technologie.
Le noyau de traitement d'OpenStack a été développé au centre de recherche Ames de la NASA, pour les besoins d'un cloud interne destiné à stocker de très importants volumes d'imagerie spatiale. A l'origine, les administrateurs de la NASA ont essayé d'utiliser la plateforme Eucalyptus, mais ils ont rencontré des limites à dimensionner le logiciel aux échelles requises, selon Chris Kemp, qui supervisa le développement du contrôleur de cloud OpenStack lorsqu'il était directeur informatique de NASA Ames.
Pour favoriser une plus large adoption, OpenStack a été complété d'autres fonctionnalités afin d'être mieux accepté par les entreprises, explique John Engates, directeur technique de l'hébergeur Rackspace. L'un des projets, appelé Keystone, permettra par exemple aux entreprises d'intégrer OpenStack avec leurs systèmes de gestion des identités, basés sur Active Directory, de Microsoft, ou sur d'autres annuaires LDAP. De la même façon, les développeurs travaillent aussi sur un portail pour les logiciels. Rackspace, qui a d'abord collaboré avec la NASA pour packager OpenStack pour un usage général, poursuit par ailleurs le projet de façon séparé et indépendante, en espérant constituer ainsi une option attractive pour davantage de fournisseurs de cloud.
« 2011 a été l'année de construction pour la base du produit, mais je pense que 2012 sera celle où nous commencerons vraiment à utiliser cette base pour de nombreux clouds publics et privés », estime le directeur technique de Rackspace.
Nginx, page 1
Stig, page 3
2e partie : Linux Mint et GlusterFS
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3 - Stig, une base de données orientée graphe
Au cours de l'année écoulée, le recours à des bases de données non relationnelles s'est développé de façon importante, avec des solutions comme Cassandra, MongoDB, CouchDB et bien d'autres encore. Toutefois, lors de la conférence NoSQL Now, en août, il fut beaucoup question d'une base qui n'était pas encore disponible : Stig. Avec un peu de chance, on devrait la voir en 2012.
Stig est spécialement conçue pour prendre en charge les traitements liés aux sites de médias sociaux, expliquent ceux qui y travaillent. Elle a été créée au sein du réseau social Tagged par le développeur Jason Lucas. Celui-ci présente sa technologie comme une base de données distribuée orientée graphe. Elle a vocation à supporter les applications web de type social qui sont fortement interactives. L'architecture de stockage des données permet d'effectuer des recherches déductives, à travers lesquelles les utilisateurs et les applications peuvent prendre en compte les connexions entre des éléments d'information disparates. Parce qu'elle a été écrite, en partie, avec le langage de programmation fonctionnel Haskell, elle peut répartir facilement sa charge de travail entre plusieurs serveurs.
La base Stig reste encore un peu mystérieuse, puisqu'elle n'est pas sortie. Mais les observateurs prédisent qu'elle pourrait jouer un rôle dans les réseaux sociaux et les applications qui exploitent une large étendue de données. Par nature, les besoins des services liés aux réseaux sociaux sont différents d'autres catégories de traitements et ils tireraient profit d'une base qui leur soit ajustée, explique Jason Lucas. « Dans ce domaine, vous ne pouvez pas apporter de réponse pertinente si votre service n'est pas capable de s'étendre à l'échelle planétaire ».
Stig fonctionne actuellement sur un serveur au sein du réseau social Tagged, mais la société pense étendre son utilisation jusqu'à en faire sa seule base de données. Au départ, les développeurs prévoyaient une sortie en décembre, mais celle-ci a été repoussée à 2012. « Ce que j'ai pu en voir m'a semblé très intéressant », a indiqué Dan McCreary, un architecte en solutions sémantiques pour la société de conseil Kelly-McCreary & Associates. Il a apprécié l'architecture basée sur un langage fonctionnel qui devrait faciliter le déploiement de la base de données à travers plusieurs serveurs.
Nginx, page 1
OpenStack, page 2
2e partie : Linux Mint et GlusterFS
Apple prépare bien des TV 32 et 37 pouces pour 2012
Il semblerait que le projet de télévision par Apple prenne la forme d'une véritable TV et non plus d'un boîtier qui permet de communiquer sans fil entre son ordinateur et son téléviseur, comme c'est le cas actuellement.
Le site asiatique Digitimes.com relaie plusieurs médias coréens qui font état d'une collaboration d'Apple avec Samsung pour toute la partie électronique, et avec Sharp pour la dalle LCD. Ce projet s'inscrit dans la tendance d'une télévision désormais vouée à être de plus en plus connectée à l'instar de la GoogleTV ou de Netflix qui font tant peur aux chaines européennes peu habituées à la consommation à la demande des ressources disponibles sur Internet. La firme de Cupertino pourrait bien sûr proposer son catalogue de films et de séries déjà présents sur iTunes mais également des fonctions avancées de partage et d'enregistrement de programmes
(...)(27/12/2011 11:22:24)Les 10 films les plus piratés en 2011 sur BitTorrent
Pour 2011, les internautes adeptes de BitTorrent, protocole d'échanges pair à pair, ont privilégié l'action motorisée de Fast & Furious 5, téléchargé 9,3 millions de fois. La fable écologique Avatar de James Cameron avait régné sur l'année précédente, avec un total de 16,58 millions de téléchargements.
Very Bad Trip 2 occupe la deuxième position, suivi de Thor etSource Code. Les pirates ont opté cette année pour des productions hollywoodiennes, certes, mais qui n'ont pas rencontré un succès faramineux au box-office. Numéro quatre,Sucker Punch, 127 heureset Rango se placent dans le corps du classement.
Le top 10 s'achève sur Le Discours d'un roi, souverain de la dernière cérémonie des Oscars, et Harry Potter et les Reliques de la mort - Partie 2, arrivé tardivement sur les sites de téléchargements illégaux.
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