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(28/01/2009 16:48:35)
Wikipedia fait un pas vers la modération d'articles a priori
Ted Kennedy est mort. Son collègue au Sénat américain, Robert Byrd, aussi. C'est du moins ce qu'ont affirmé les articles de Wikipedia consacrés à ces personnalités, avant que des internautes ne s'empressent de faire disparaître ces informations erronées et de rétablir la vérité : ces deux célébrités vivent toujours. Face à des erreurs qui se multiplient et érodent la légitimité de Wikipedia, son fondateur a décidé de réagir. Si la célérité des utilisateurs de l'encyclopédie libre a permis de ne laisser les informations fallacieuses que quelques minutes en ligne, ces deux exemples mettent en lumière les errements auxquels Wikipedia est immanquablement sujet. Puisque le service permet à quiconque d'apporter sa contribution, il autorise automatiquement la mise en ligne de contenu erroné. C'est ce qu'avaient démontré des étudiants de Sciences Po en 2007, dans le cadre d'un travail conduit par leur professeur Pierre Assouline. La modération a priori, déjà expérimentée pour les germanophones Pour que la crédibilité de Wikipedia ne s'en trouve pas trop écornée, l'encyclopédie envisage une validation obligatoire des modifications soumises sur certains types d'articles. Dans ce système, préconisé par Jimmy Wales, le fondateur de Wikipedia, tous les utilisateurs continueraient d'avoir le droit d'amender les articles, mais ces modifications seraient placées dans une file d'attente. Charge ensuite à des 'éditeurs de confiance' d'approuver les changements proposés avant que ceux-ci ne soient effectivement mis en ligne. Un tel système est déjà en cours d'évaluation sur la version germanophone de l'encyclopédie. Les délais de mise en ligne des corrections s'en trouvent largement allongés - il faut parfois compter trois semaines avant de voir une modification validée - mais Jimmy Wales estime qu'en assermentant suffisamment de super-utilisateurs, ce laps de temps pourrait ne pas dépasser une semaine. Avec ce dispositif, dit 'Flagged revision', « les inepties [concernant Ted Kennedy et Robert Byrd] auraient été évitées à 100% », argumente Jimmy Wales. Soucieux de conserver son principe de fonctionnement reposant sur les contributions des internautes, Wikipedia a mis en place une consultation pour recueillir leur sentiment sur ce procédé. Pour l'heure, 60% des participants se sont prononcés en sa faveur. (...)
(28/01/2009 12:05:45)Annuels Yahoo: des pertes mais toujours pas d'envie de vendre
Deux semaines après son arrivée à la tête de Yahoo, Carol Bartz a dû se plier à un exercice difficile : annoncer les résultats peu reluisants de l'année 2008, et présenter les perspectives pour l'avenir. La nouvelle patronne du portail Internet a d'ailleurs réaffirmé à cette occasion qu'elle n'avait pas accepté le poste dans le but de vendre l'entreprise (son prédécesseur, Jerry Yang, avait fermement refusé toutes les offres de Microsoft). En revanche, Carol Bartz s'est dite ouverte à d'éventuels partenariats. Les résultats financiers montrent en effet que Yahoo doit infléchir sa tactique. Le portail a terminé l'année sur un trimestre en baisse de 2%, à 1,37 Md$ (frais de commissionnement déduits), ce qui est en ligne avec les projections des analystes. De même, la perte nette de 303 M$ n'est pas une bonne nouvelle (comparée aux 206 M$ de bénéfice net du dernier trimestre 2007), mais elle est due à des frais exceptionnels, et elle reste en phase avec les attentes du marché. Le dernier trimestre a été marqué notamment par un important plan de suppressions de postes - Yahoo est passé de 15 200 à 13 600 collaborateurs - et Carol Bartz vient juste d'annoncer un gel des salaires. 487 M$ de frais d'amortissement et 107 M$ de frais de restructuration Sur l'année, le chiffre d'affaires a légèrement augmenté, à 7,2 Md$ (+3%). La croissance est un peu plus forte lorsqu'on considère le CA après déduction des frais de commissionnement (la rémunération des partenaires): +6% à 5,4 Md$. Le bénéfice net est quant à lui en baisse de près de 36% à 424 M$. Une chute expliquée par des frais d'amortissement (487 M$) et des frais de restructuration (107 M$). Pour 2009, Carol Bartz annonce un premier trimestre dont le chiffre d'affaires devrait se situer entre 1,52 et 1,72 Md$, un chiffre qui ne tient pas compte, précise-t-on chez Yahoo, d'éventuelles charges de restructuration dans le cadre du plan d'économies en cours. La nouvelle CEO de Yahoo, connue pour être une femme à poigne, a expliqué qu'elle entendait s'attaquer très rapidement à plusieurs chantiers, dont celui de l'organisation de la société, qu'elle juge inutilement complexe. Elle a en revanche soigneusement évité de donner des indications précises sur la stratégie à venir, se contentant de formules marketing habituelles: « Nous devons rendre notre stratégie plus transparente, alimenter l'innovation, être focalisés de façon obsessionnelle sur nos utilisateurs et leurs usages, et toujours nous rappeler que ce sont les produits géniaux qui amèneront les utilisateurs et les annonceurs à Yahoo. » (...)
(27/01/2009 18:27:18)Peut-être bientôt des .bzh et des .green
Les rencontres internationales des noms de domaine, qui se sont tenues à Paris les 26 et 27 janvier, ont permis d'attirer l'attention sur la valeur prise par certains noms de domaine au moment de leur revente. Elles ont aussi mis en lumière les enjeux des nouvelles extensions (TLD, top level domain) qui sont envisagées par l'Icann, le régulateur technique d'Internet. Ces deux journées ont été organisées et animées par MailClub (gestionnaire de noms de domaine) et Sedo (place de marché de noms de domaine), en partenariat avec l'Afnic (autorité de nommage pour les domaines de la zone .fr) et l'Eurid (association chargée de la gestion du .eu). La création de nouvelles extensions, au-delà des TLD génériques (.com, .org, .net, etc.) et géographiques (.fr, .de, etc.), a été abordée en juin dernier lors de la 32e réunion publique de l'Icann. L'ouverture des TLD est jugée plutôt séduisante lorsqu'il s'agit d'étendre les extensions aux noms de capitales (Paris, par exemple, est candidate pour le .paris), à certaines régions ou communautés (comme le .bzh pour la Bretagne, à l'instar du .cat créé pour la Catalogne), ou encore à des projets comme le .health pour garantir la sécurité des données médicales, ou le .green pour identifier les initiatives liées au développement durable. En revanche, la possibilité de créer des TLD personnalisés présente aussi le risque de voir se multiplier tous azimuts les noms de domaine, ce qui entraînerait une confusion très dommageable dans le paysage Internet. Certains spécialistes font remarquer que la perspective des revenus générés par le dépôt des dossiers de création de TLD personnalisés (l'Icann demande [mise à jour] 185 000 dollars par dossier) risque aussi d'entraîner une dérive. Le régulateur pourrait être tenté d'accepter un nombre de candidatures trop important. En tout état de cause, les premiers noms de domaine personnalisés ne verront pas le jour avant 2010. « Il y a de fortes tensions entre ceux qui veulent beaucoup d'extensions et ceux qui ne le souhaitent pas, ceux qui comptent en tirer profit et ceux qui veulent les employer à des fins utiles », a reconnu Sébastien Bachollet, vice-président de l'Alac (At Large Advisory Committee), qui participe aux travaux de l'Icann. « Je ne vois pas d'entrée dans la racine de nouvelles extensions avant 2011 », a-t-il estimé. 3 millions de noms de domaine enregistrés en .eu [[page]]Parmi les créations les plus récentes de noms de domaine de premier niveau figure le .eu, lancé en décembre 2005. Marc Van Wesemael, directeur général de l'Eurid, a présenté hier un premier bilan. La barre des trois millions de noms de domaine .eu a été franchie le 11 janvier dernier. Ce TLD a été créé avec l'ambition d'offrir « une seule identité européenne sur Internet aux 500 millions d'Européens répartis dans 27 pays ». A ce jour, c'est l'Allemagne qui en a enregistré le plus grand nombre (916 698), suivie par les Pays-Bas (408 897), le Royaume-Uni (370 517) et la France (243 910), selon les statistiques publiées par l'Eurid. L'intérêt de déposer un .eu réside surtout dans l'identification européenne du site, mais il est tout relatif du point de vue de la génération de trafic. L'utilisation d'un .eu ne renseigne pas, notamment, sur la langue utilisée par le site, alors qu'un .fr ne présente aucune ambiguïté. Ces deux journées parisiennes de décryptage et de discussions autour des noms de domaine ont donné l'occasion d'en savoir un peu plus sur les projets .bzh, .green, .health et .vla (pour la Flandre), respectivement portés par Matthieu Crédou, président de l'association www.bzh, Annalisa Roger, fondatrice de DotGreen Registry Corporation, et Rudy Van Snick, président d'Internet Society Belgium et coordinateur des projets .health et .vla. L'idée du .bzh remonte à 2005. Elle s'inspire de l'aventure du .cat, pour la Catalogne, cette extension ayant suscité l'enregistrement de 38 000 noms de domaine. Cette extension s'adressera tant aux particuliers qu'aux sociétés qui souhaitent associer une image bretonne à leur site et voudront acquérir un nom de domaine .bzh pour s'ancrer dans un marché. « Nous tablons sur un budget de 320 000 euros pour ce projet, dont 200 000 euros juste pour le dépôt du dossier auprès de l'Icann », a indiqué Matthieu Crédou en précisant qu'il leur fallait encore réunir un peu plus de 200 000 euros. Le .green servira à soutenir des causes écologiques ou humanitaires Ambitions philanthropiques pour Annalisa Roger qui porte haut le projet .green dans le cadre d'une association à but non lucratif. Son intention est en effet de reverser des fonds à des causes d'intérêt général, liées à l'environnement, bien sûr, mais aussi aux démarches humanitaires, à l'éducation, au développement durable, à la préservation du climat... « Le mot green est universellement associé aux enjeux environnementaux », rappelle Annalisa Roger. Ce nom de domaine s'adressera à tous ceux qui souhaitent faire progresser leur activité dans l'économie qui se développe autour des thèmes écologiques. « Il vous permettra de renforcer votre présence sur Internet si vous êtes impliqués dans le green et il ajoutera une connotation de responsabilité sociale au nom de votre société ». La fondatrice de DotGreen Registry Corporation ajoute, qu'en outre, le .green permettra à ceux qui le choisiront de s'impliquer dans une initiative philanthropique. « Nous ne ferons pas de profit sur les noms de domaine des organisations qui ont pour objectif le développement durable, précise Annalisa Roger. Nous leur réserverons le nom qui les intéresse et elles le paieront au prix réel. » Pour Rudy Van Snick, coordinateur du projet .health, l'objectif est de parvenir à sécuriser un environnement derrière ce nom de domaine auquel pourraient être associées des informations médicales personnelles, accessibles en cas de déplacement à l'étranger. Il aimerait convaincre le milieu médical et les universités de l'importance du projet. « L'idée est de créer un groupe de partenaires, chacun étant responsable sur son domaine ». (...)
(27/01/2009 13:06:21)L'UE pourrait exiger de Microsoft qu'il propose des navigateurs concurrents avec Windows
Microsoft vient de fournir quelques détails sur le reproche qui lui a été fait le 15 janvier, par la Commission Européenne, de nuire à la concurrence par l'inclusion d'Internet Explorer dans Windows. Dans le document trimestriel que l'éditeur a transmis jeudi dernier à la SEC (l'organisme américain de contrôle des marchés financiers), il explique que la Commission Européenne envisage d'obliger Microsoft et ses OEM, à demander à leurs clients de choisir un navigateur particulier lors de la préparation d'un nouveau PC. Et ce, même si les propriétaires d'ordinateurs et les OEM sont déjà libres de recourir à n'importe quel navigateur sur Windows. Une éventuelle amende basée sur les ventes de Windows Microsoft souligne qu'une telle disposition implique que les OEM distribuent différents navigateurs en accompagnement des PC vendus sous Windows. « Il pourrait aussi nous être demandé de désactiver certaines portions -non spécifiées- du code d'Internet Explorer si un utilisateur choisit un navigateur concurrent, » poursuit Microsoft dans son document adressé à la SEC. L'éditeur précise que la communication des griefs de la Commission Européenne évoque aussi la possibilité de lui infliger une forte amende basée sur les ventes de Windows dans l'Union Européenne. Microsoft ne précise pas quels pourraient être les autres navigateurs imposés par Bruxelles. On peut cependant présumer qu'Opéra pourrait en faire partie puisque c'est une plainte de son éditeur norvégien qui a amené la Commission à réagir. (...)
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