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(03/11/2011 17:00:20)
Facebook, facilement infiltré par des robots pour la récolte de données
Pour leur test, qui s'est étalé sur une période de huit semaines, une équipe de chercheurs(Yazan Boshmaf, Ildar Muslukhov, Konstantin Beznosov, et Matei Ripeanu) de l'Université de Colombie Britannique a construit un réseau de 102 robots chargés d'imiter le comportement humain sur les réseaux sociaux, et les a introduits sur Facebook avec la mission de se faire autant d'amis que possible et de collecter des informations privées. « Pour créer un compte utilisateur sur un réseau social en ligne, il faut trois choses : fournir une adresse courriel opérationnelle, créer un profil utilisateur, et parfois résoudre un Captcha ('un test de défi-réponse utilisé dans le domaine de l'informatique, ayant pour but de s'assurer qu'une réponse n'est pas générée par un ordinateur') [...]. Nous affirmons qu'un attaquant peut entièrement automatiser le processus de création du compte, » ont écrit les chercheurs dans un document qu'ils comptent présenter à la 27e édition de l'Annual Computer Security Applications Conference qui se tiendra le mois prochain.
Ce type d'attaque n'est pas nouveau : des malwares comme Koobface utilisent depuis longtemps des comptes créés automatiquement pour répandre des liens malveillants par spamming. Cela avait déjà incité Facebook à développer, au fil du temps, des mécanismes de détection spécialisés. Malheureusement, selon des chercheurs de l'UBC, ces systèmes de défense ne sont pas assez efficaces. Les robots sociaux qu'ils ont lancés contre Facebook ont envoyé des demandes à 5 053 utilisateurs ciblés de manière aléatoire « pour devenir leur ami ». En moyenne, 20% des individus ciblés ont accepté, les bots utilisant des profils féminins ayant eu plus de succès. Mais le taux a triplé quand des bots ont commencé à cibler les amis de ceux qui avaient accepté leurs demandes.
Après avoir lié d'amitié avec les nouveaux utilisateurs, les programmes automatisés ont commencé à explorer leurs profils, les flux de nouvelles et les messages postés sur le mur pour soutirer des informations personnelles. Dans les données recueillies, les bots ont pu trouver leur genre masculin ou féminin, leur date de naissance, leur lieu de travail, le nom des écoles fréquentées, la ville de naissance, la ville de résidence, l'adresse postale, l'adresse courriel, le numéro de téléphone, les identifiants de comptes de messagerie instantanée et la situation familiale.
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Les chercheurs ont cessé leur test au moment où le trafic Internet généré est devenu trop lourd à gérer. En huit semaines, le réseau de robots sociaux a envoyé 3 Go de données et en a reçu environ 250 en retour. Pendant ce temps, le système de protection en temps réel de Facebook n'a bloqué que 20 des 100 faux profils. Et après une enquête plus approfondie, les chercheurs ont constaté que ces profils avaient, en fait, été marqués comme spam par d'autres utilisateurs. « Nos résultats montrent que les réseaux sociaux en ligne comme Facebook, peuvent être infiltrés avec un taux de réussite de près de 80% ; en fonction des paramètres de confidentialité des utilisateurs, une intrusion réussie peut entraîner des atteintes à la confidentialité et les données utilisateurs sont encore plus exposées, comparées à un accès public ; dans la pratique, les systèmes de défense des réseaux sociaux en ligne, comme le Facebook Immune System, ne sont pas assez efficaces pour détecter ou stopper une infiltration à grande échelle, comme cela s'est produit lors de notre test, » ont indiqué les chercheurs.
Facebook améliore sa sécurité
Les experts en malware reconnaissent les efforts faits par Facebook pour bloquer les tentatives de création automatisée de compte sur son réseau social. Selon le vendeur de solutions antivirus BitDefender, les menaces pouvant résulter de ces techniques ont été considérablement réduites au cours de ces deux dernières années. « Ce changement est principalement dû au fait que Facebook ne cesse de travailler sur l'amélioration de la sécurité du réseau. Certes, peu importe l'effort, les escrocs du Net trouvent toujours des moyens pour se faufiler entre les mailles du filet, » a déclaré le porte-parole de BitDefender, Bogdan Botezatu.
Cependant, il y a toujours un nombre significatif de malware qui tirent profit de comptes déjà compromis pour se répandre sur le réseau social. « Il existe de nombreuses variantes de zombies qui tentent de s'introduire dans Facebook pour diffuser des adwares ou des logiciels non désirés, » a déclaré Adam Thomas, un chercheur de GFI Software spécialisé dans les questions de sécurité. Afin de protéger à la fois leurs informations privées et leurs ordinateurs, les utilisateurs des réseaux sociaux devraient éviter d'accepter des demandes d'amis de personnes inconnues et toujours se méfier des liens qui leur sont envoyés, même quand la personne qui les a envoyés est un ou une amie.
Le chinois Alibaba investit 157 millions de dollars dans un moteur de recherche
Lancé l'an dernier, le moteur de recherche eTao n'est qu'un site parmi d'autres du groupe chinois Alibaba, également propriétaire de Taobao Mall et de Taobao Marketplace, deux des plus grands sites de vente de détail en ligne du pays. Jusqu'à récemment encore, le groupe Alibaba et ses filiales ont été très discrets sur le nouveau moteur de recherche d'achat en ligne. En septembre, cependant, Jack Ma, le CEO d'Alibaba, avait déclaré que sa société avait décidé de lancer eTao pour faire en sorte que son concurrent, le moteur de recherche leader en Chine, Baidu, « passe de mauvaises nuits ». « Si Baidu dort bien, alors les utilisateurs d'Internet en Chine ne vont pas bien dormir », avait ajouté le CEO d'Alibaba lors de son discours.
Baidu détient actuellement 80% du marché de la recherche chinoise, et Google le suit loin derrière, selon le site d'analyse CNZZ.com. Baidu s'est également placé dans le secteur de l'e-commerce chinois avec sa propre ligne de sites de vente au détail. Pour sa part, eTao ne va pas se limiter au rôle exclusif de moteur pour les produits offerts par les sites d'Alibaba. Au contraire, « eTao vise à devenir une plate-forme de recherche pour tous les sites chinois de vente en ligne, » comme l'a déclaré son président Wu Yongming.
Un partenaire ou un concurrent ?
Actuellement, le site indexe les produits de 5 000 sites Business-to-Consumer (B2C) en Chine. Mais tous n'ont pas accueilli l'approche d'eTao favorablement. Ainsi, la semaine dernière, le PDG du site de vente en ligne 360buy, s'est plaint dans un blog qu'eTao utilisait les notations de ses produits sans son autorisation. Selon Alibaba, « 360buy et deux autres détaillants chinois ont même bloqué eTao, pour empêcher le moteur de pomper des informations sur leurs sites. » En guise de réponse, le président Wu Yongming a déclaré que les détaillants chinois essayaient encore de comprendre si eTao était un rival ou un partenaire. « Cela va leur prendre un certain temps. Mais eTao est un partenaire, » a-t-il affirmé.
Le président d'Alibaba a également souligné qu'eTao voulait offrir aux utilisateurs la meilleure expérience de shopping en ligne, non seulement au regard des prix des produits, mais aussi de la qualité globale du service proposé. « Les consommateurs n'auront pas seulement accès aux meilleurs sites de e-commerce. À travers eTao, ils pourront facilement avoir accès à tous les produits disponibles. » « Les 1 milliard de yuans investis dans le moteur de recherche eTao vont aussi permettre aux fournisseurs indexés sur le site une meilleure exposition, » a-t-il ajouté. Puisque eTao prévoit d'utiliser l'argent pour des campagnes marketing et publicitaires.
Depuis le mois de juillet, eTao est une société distincte dans le groupe Alibaba, indépendante de Taobao Marketplace et de Taobao Mall.
(...)(03/11/2011 11:13:46)L'Asie, fortement consommatrice d'Internet mobile selon Forrester
Selon une récente étude publiée par le cabinet Forrester Research, la France est un pays où la consommation d'Internet mobile est très faible par rapport à d'autres pays, notamment d'Asie. Ainsi, la moitié de la population urbaine japonaise et chinoise accède à l'Internet mobile au moins une fois par mois contre 28 à 36% pour la plupart des pays occidentaux (Etats-Unis, Australie, Suède, Royaume-Uni, Pays-Bas). La France est en queue de peloton avec 18%.
Assez logiquement, l'accès aux médias sociaux via mobile est beaucoup plus développé dans les métropoles de Chine (34%) qu'en France (11%) ou même aux Etats-Unis (25%) ou au Royaume Uni (22%).
Les applications téléchargées sur mobiles sont très populaires partout dans le monde mais il y a cependant de véritables différences selon les pays. Si la météo est en tête aux Etats-Unis, les jeux constituent la catégorie la plus fréquente en Europe comme en Asie. L'Europe privilégie ensuite la navigation/cartographie alors que l'Asie préfère la musique. Quantitativement, 90% des utilisateurs d'Internet mobile ont téléchargé une application aux Etats-Unis durant les trois derniers mois contre 61% en Europe (62% en France).
L'étude publiée ne met malheureusement pas en corrélation ces différences avec
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Google aide à porter des sites web sur mobiles
En lançant GoMo, Google souhaite aider les entreprises à basculer leurs sites web vers des applications mobiles. Grâce à une fonctionnalité baptisée GoMoMeter, les utilisateurs peuvent entrer l'adresse de leur portail et obtenir une analyse gratuite pour savoir s'ils sont en mesure de passer au format mobile. L'outil permet également de connaître le temps de chargement des sites sur mobiles, de savoir si les images s'affichent correctement, si le texte peut être lu sans réduction ni zoom et si les liens et onglets sont facilement accessibles. Il livre également une image visuelle sur la façon dont les utilisateurs de mobiles voient actuellement leur site.
Nos confrères d'IDG News Service ont toutefois relevé des lenteurs dans l'application. Il leur a fallu plus de 40 minutes pour télécharger le site d'actualités de la BBC avec l'outil GoMoMeter.
Après avoir pris connaissance des plus et des moins de la version mobile de leurs sites web, les utilisateurs ont accès à une liste d'éditeurs spécialisés dans le développement de sites web mobiles, comme Netbiscuits, Mobify, Unbound Commerce et... Google Site Builder. GomoMeter propose aussi d'utiliser plusieurs options pour savoir quel montant on est prêt à engager pour maintenir la version mobile du site, combien de temps on prévoit d'attendre pour qu'il soit construit, si l'on souhaite le développer soi-même ou passer par une autre entreprise.
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Gmail étend à tous les utilisateurs son interface simplifiée
Cette version relookée de Gmail s'adapte automatiquement à la taille de la fenêtre, s'orne de nouveaux thèmes et propose un formulaire de recherche détaillée encore plus précise. L'ensemble reprend beaucoup des codes graphiques de l'interface de Google+, à commencer par les photos des profils des correspondants qui apparaissent désormais à côté des messages de la boite de réception.
Cette interface peut d'ores et déjà être activée directement via une petite fenêtre, en bas à droite de l'écran d'accueil de Gmail. SI tous les comptes passeront automatiquement à cette version dans les jours qui viennent, les utilisateurs pourront toujours revenir à l'ancienne mouture s'ils le désirent.
(...)(02/11/2011 14:35:28)Adobe s'offre Auditude, spécialiste de la gestion des annonces vidéo
Adobe a annoncé hier qu'il avait racheté Auditude, un spécialiste américain de la gestion des annonces vidéo pour un montant non divulgué. Dans un communiqué, l'éditeur a indiqué qu'il était « maintenant bien placé pour fournir une offre de vidéo de bout en bout qui devrait permettre à ses clients de bâtir leurs activités sur du long terme en diffusant des contenus vidéo de qualité. » « Cette acquisition permettra désormais à Adobe de fournir une plate-forme pour créer, distribuer, analyser et monétiser des vidéos numérique depuis n'importe où, en simplifiant les process », a déclaré David Wadhwani, vice-président senior et directeur général de la division Digital Media d'Adobe.
Basée sur une architecture ouverte, la plate-forme développée par Auditude aide les éditeurs et les sociétés de communication à créer des services publicitaires sur différents types d'équipements dans le but de fidéliser les consommateurs et d'attirer les annonceurs de grandes marques. La solution, qui s'intègre aisément dans la gestion de contenu et d'autres systèmes vidéo, possède des capacités optimisées de ciblage. Elle place les annonces et produits de façon flexible, gère les droits, propose d'accéder et de contrôler les demandes croissantes d'annonces publicitaires et autorise les processus entre différents types d'équipements.
Intégration avec les technologies vidéo d'Adobe
Le service d'Auditude s'accorde avec les technologies vidéo d'Adobe, comme Flash Media Server 4.5 et Pass. La gamme de produits Flash Media Server supporte de multiples plate-formes - y compris Flash, HTML et d'autres applications natives - et propose un large choix de protocoles qui réduit significativement les coûts liés à la bande passante et allége la charge du réseau. En outre, la solution TV Everywhere permet aux éditeurs de contenus premium de publier d'importants catalogues de programmation en ligne.
Adobe prévoit également d'intégrer Auditude à sa suite Digital Marketing, et à ses outils intégrés d'analyse et d'optimisation pour que les entreprises puissent identifier les stratégies de diffusion de contenu et les emplacements publicitaires et, ainsi, créer des expériences clients pertinentes, personnalisées et cohérentes sur de nombreux canaux (site web, vidéo, affichage, e-mail, réseaux sociaux et mobiles).
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La mise à jour de Google Reader ne fait pas l'unanimité
La pétition «Don't kill Google Reader» lancée par l'étudiant américain Brett Keller en appelle au «sauvetage» de l'agrégateur de flux RSS de Google. A en croire le portail Mashable.com, cette pétition rencontrerait un franc succès, avec déjà plus de 10'000 signatures.
Que s'est-il passé ? Google Reader a subi un lifting pour le rendre plus sobre et élégant que son prédécesseur. Très bien. Sauf que Google en a profité pour éliminer certaines fonctionnalités de partage dont certains internautes faisaient une utilisation intensive. D'où leur irritation.
Un «-1» pour GoogleParmi les fonctionnalités évincées, la possibilité pour un utilisateur de partager un article avec d'autres internautes, ainsi que l'option de s'abonner au flux d'un utilisateur. En lieu et place, Google propose l'utilisation du +1, qui permet de faire suivre des articles à des cercles formés dans Google +. L'arrière-pensée de Google est claire: le géant de la recherche souhaite ainsi donner un coup d'accélérateur à son réseau social Google+, appelé à devenir omniprésent dans tous les services proposés par Google.
Martin Weigert de Netzwertig.com se montre très critique face à cette modification: «L'atout principal des fonctionnalités de partage n'était pas le partage en lui-même, mais la capacité de pouvoir conserver les articles partagés par d'autres utilisateurs dans un flux séparé au sein du Reader ou des apps RSS qui lui sont liées, comme Reeder. Ce n'est désormais plus possible».
#OccupyGoogleReaderCertains utilisateurs ont été durement touchés: selon TechCrunch.com, en Iran par exemple Google Reader fait partie des services internet les plus répandus. Selon le site américain, «il y a en Iran des super-utilisateurs comme VahidOnline qui ont plus de 7500 followers».
La vague de protestation a également trouvé une résonance sur Twitter: sous le sigle #OccupyGoogleReader, des centaines d'utilisateurs expriment leur colère. Cela suffira-t-il à faire reculer Google? Rien n'est moins sûr.
ICTJournal.ch
Très haut débit : Alcatel Lucent scrute les zones les moins denses
C'est une démarche inhabituelle pour Alcatel-Lucent. Le groupe a commandé et rendu publique une étude sur le déploiement du très haut débit dans les zones les moins denses du territoire. Celles où les opérateurs ne veulent pas mettre les pieds et où le plan gouvernemental n'apporte pas de réponse claire aux collectivités locales. L'équipementier n'a pourtant pas d'intérêt commercial sur le sujet, mais il a dans son staff (*) Gabrielle Gauthey, toujours attentive à ce débat.
Une démarche d'autant plus intéressante qu'elle s'appuie sur un Livre Blanc et une méthodologie, celle de la modélisation. C'est le cabinet Tactis qui a réalisé cette partie. Le Livre Blanc modélise ainsi trois types de territoires : la zone montagneuse bien peuplée, mais sans agglomération importante; une plaine à dominante rurale, centrée autour d'une agglomération dynamique ; une région qui complète l'offre d'un opérateur pour assurer un accès aux services identique pour tous les habitants.
A chaque fois, deux scénarios sont proposés : celui d'un déploiement fibre à l'abonné et celui d'un déploiement mixte, montée en débit et FTTH. L'idée est de privilégier le premier tout en gardant l'option du second pour un passage plus gradué.
Le Livre Blanc est agrémenté de multiples explications économiques ou techniques qui rendent le sujet très abordable.
(*) Depuis trois ans, elle est vice-présidente chargée des affaires publiques et gouvernementales, auparavant membre du collège de l'Arcep, elle fut également directrice des NTIC à la Caisse des dépôts.
Illustration : La couverture du livre blanc : "Territoires et routes du Très Haut Débit" (source : Alcatel-Lucent) (...)
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