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(31/10/2011 10:21:00)
Un groupe immobilier va racheter Rueducommerce
Rueducommerce est en passe d'être vendu par ses deux fondateurs, Gauthier Picquart l'actuel P-dg et Patrick Jacquemin, co-fondateur (ce dernier s'était éloigné de la direction opérationnelle il y a trois ans). Apax Partners leur est associé dans la direction et dans cette vente. Ces trois partenaires, qui représentent 28,64% du capital actuel, vont céder leurs parts. C'est la première partie de l'opération. Ensuite, le nouvel acquéreur procédera au lancement d'une OPA sur le reste du capital.
Ce rachat est mené par un inconnu dans le monde de l'IT, le groupe immobilier Altarea Cogedim. S'il est inconnu dans l'IT, Altarea Cogedim ne l'est pas tout à fait dans le monde du commerce, du moins indirectement, puisque c'est un opérateur immobilier de centres commerciaux. Altarea Cogedim va agir par l'intermédiaire d'une filiale : Altacom.
Dans un premier temps, Altacom va prendre 24,13% du capital de rueducommerce. En complément, Gauthier Picquart et Patrick Jacquemin vont apporter des actions à Altacom et prendre 20% du capital de cette société. Altacom détiendra alors 28,64% du capital de l'opérateur de e-commerce, soit les parts actuellement détenues par les trois cédants. Gauthier Picquart restera P-dg.
Opa déclenchée mi-décembre
Dans un deuxième temps, Altacom va déclencher une OPA (du 16 décembre au 19 janvier) sur le reste du capital du site de vente en ligne. A 9 euros l'action, pour un quart du capital, cette opération valorise rueducommerce à 100 millions d'euros (M€). A la clôture de son dernier exercice annuel, le 31 mars dernier, la société affichait un chiffre d'affaires de 380 M€ (312,4 M€ pour le site et 73 M€ pour la galerie).
Les dirigeants d'Altarea Cogedim disent vouloir installer un modèle de croissance multicanal entre les centres commerciaux et la vente en ligne. Il reste évidemment à connaître plus en détail ce projet.
L'opération financière elle-même est à l'état de lancement. L'action rueducommerce cotait aux alentours de 6 euros vendredi matin, le prix d'achat est de 9, sera-t-il suffisant pour intéresser les actionnaires actuels ? Autre question : la dispersion du capital actuel peut-elle entraver l'opération ? Que feront Parinvest et Financière de l'Echiquier ?
La composition actuelle du capital :
(en gras, les cédants)
Patrick Jacquemin, 8,29%
Gauthier Picquart, 2,25%
DGPDG, sarl de G Picquart, 6,31%
Groupe Apax, 11,79%
Parinvest, 10,08%
Financière de l'Echiquier, 6,63%
flottant, 54,64%
Illustration : le site de Rueducommerce.fr (...)
Petite mise à jour pour Google+
Google a étoffé son réseau social en lui ajoutant notamment un outil permettant de suivre et mesurer la viralité d'un post et une suite de retouche d'image. Les utilisateurs de Google Apps peuvent désormais se connecter à partir de leurs comptes universitaires, professionnels ou personnels.
Crédit photo : Google (...)
Recap IT : Changements chez IBM et HP, la revanche de Samsung et Android, Floraison sécuritaire
La semaine a été très animée sur le plan économique et stratégique pour les acteurs de l'IT. Oracle a ouvert le bal en annonçant l'acquisition de RightNow pour la somme de 1,5 milliard de dollars. La firme de Redwood entend bien concurrencer Salesforce.com dans le domaine du CRM en mode cloud. Sur le plan des acquisitions, on peut souligner l'intérêt de Quest Software et de Citrix pour les solutions d'aide à la migration applicative, avec les rachats respectifs de ChangeBase et App-DNA.
IBM a créé la surprise en annonçant la nomination de Virgina Rometty au poste de CEO. Elle prendra son poste le 1er janvier prochain, il s'agit de la première fois que Big Blue nomme une femme à ce poste. Toujours dans les changements, mais cette fois sur le plan stratégique, Meg Whitman, PDG d'HP a décidé de ne pas céder, ni filialiser l'activité PC du groupe, comme cela avait été prévue par son prédécesseur Leo Apotheker.
Samsung et Android au plus haut face à Apple
Les rapports de force seraient-ils en train de changer dans la téléphonie mobile ? Deux informations laissent à penser qu'Apple a eu une petite faiblesse au troisième trimestre 2011. En effet, Samsung a dépassé la firme de Cupertino, mais aussi Nokia sur le nombre de smartphones vendus pendant cette période. Même sur le téléchargement des applications, Android passe devant iOS. En tout cas, l'usage des smartphones ne se dément pas en générant 5% du trafic Internet des grands pays européens. Il reste que ce marché est devenu très concurrentiel et certains acteurs ont décidé de jeter l'éponge. Ericsson a décidé de revendre à son partenaire Sony ses parts de leur entreprise commune.
Bouquet sécuritaire
Une ribambelle de vulnérabilités est venue égayer cette semaine de pré-Toussaint. Ainsi, des pirates allemands ont dévoilé lundi un outil d'attaque par déni de service en contournant le protocole SSL. Puis c'est au tour des télécoms en entreprise d'être considérées comme le maillon faible de la sécurité et les intégrateurs/opérateurs demandent de l'aide auprès du ministère de l'intérieur. Skype et Facebook ne sont pas épargnés avec des failles importantes. Le malware Duqu a été aperçu en Iran et au Soudan. Des chercheurs ont aussi réussi à pirater le cloud d'Amazon via une encapsulation XML. Le XML a d'ailleurs vu son chiffrement compromis.
Les éditeurs de sécurité tentent d'apporter des réponses à ces différents problèmes. Ainsi, Checkpoint a présenté un serveur logiciel dédié à lutter contre les botnets. MacAfee de son côté a détaillé sa collaboration avec Intel.
Des failles majeures sur Facebook et sur Skype
Nathan Power teste les niveaux de sécurité de différentes sociétés pour le compte du cabinet de consultant CDW. Il a découvert une vulnérabilité sur Facebook et l'a signalé au site le 30 septembre dernier. La faille a été publiée sur son blog hier et Facebook a reconnu le problème.
Natahan Power écrit que Facebook n'autorise pas l'envoi d'une pièce jointe exécutable via l'onglet « Message ». Si on essaye quand même, le site indique « erreur de téléchargement : Vous ne pouvez pas joindre des fichiers de ce type. » Le spécialiste de la sécurité indique qu'en analysant la navigation dans « Message » envoyée aux serveurs de Facebook, il a découvert une variable appelée « filename » qui scanne le fichier pour l'autoriser ou non. En modifiant simplement cette requête avec un espace juste après le nom du fichier, un exécutable peut être joint à un message. « Ce fut assez pour tromper l'analyseur » souligne Nathan Power. Le danger est qu'un pirate puisse utiliser des techniques d'ingénierie sociale (usurpation d'identité, piratage de compte) pour amadouer une personne et lui faire distribuer la pièce jointe, ce qui pourrait potentiellement infecter les ordinateurs avec des logiciels malveillants.
L'Inria détecte une faille dans Skype
Le laboratoire de recherche français, l'INRIA, en collaboration avec l'Institut Polytechnique de New York a découvert une faille de sécurité dans le logiciel de téléphonie IP, Skype. Selon les chercheurs Steven Leblond, Arnaud Legout et Walib Dabbous, cette vulnérabilité permettrait de « localiser géographiquement les utilisateurs de Skype grâce à leurs adresses IP ainsi qu'accéder aux fichiers qu'ils auraient téléchargés via des logiciels d'échange Peer-to-Peer ». Dans la pratique, un pirate pourrait utiliser les appels Skype pour créer une passerelle avec les utilisateurs ciblés. Pour les chercheurs même « un appel refusé, permet d'accéder à l'adresse IP du client et à ses activités sur le réseau Internet. Les paramètres de sécurité de Skype ne sont pas capables de bloquer ces connexions dont les utilisateurs ne soupçonnent souvent pas l'existence. » Le laboratoire de recherche indique travailler avec Microsoft pour l'élaboration d'un correctif.
(...)(28/10/2011 12:49:31)Le Dr Watson d'IBM, prêt à exercer dans le secteur de la santé
Lancé par IBM en 2006 comme son futur grand challenge, Watson a été depuis cette date en développement. Le super-ordinateur devait reprendre le flambeau de la plateforme informatique Deep Blue, et effacer l'affront de sa mise en échec par Garry Kasparov lors du World Chess Master 1997. La technologie de Deep Blue a été en partie reprise pour créer le supercalculateur Blue Gene. Mais IBM a aussi développé Watson avec l'idée d'en faire une plate-forme commerciale.
Pendant sa conférence annuelle Information on Demand qui s'est tenue à Las Vegas cette semaine, IBM a déclaré que Watson serait d'abord destiné au marché de la santé, encouragé en cela par des tests déjà réalisés en partenariat avec l'assureur texan Wellpoint spécialisé dans le secteur de la santé. Wellpoint veut utiliser les capacités de traitement et d'analyse de Watson pour réduire les ré-admissions dans les hôpitaux et éviter ainsi les pénalités financières appliquées par le gouvernement aux hôpitaux dans le cas de mauvais diagnostic sur un patient.
Après la santé, la finance et les services à la clientèle
Mais sa carrière ne doit pas s'arrêter là. Selon Manoj Saxena, directeur général de IBM Watson, après le test de la plate-forme et son lancement commercial dans le secteur de la santé, l'objectif sera de pousser le supercalculateur vers les secteurs financiers, les services à la clientèle et d'autres secteurs institutionnels. « 90% des données informatiques mondiales ont été générées au cours des deux dernières années, et les entreprises sont submergées par cet océan d'informations dans leurs systèmes, constitués à 80% de données non structurées, » a-t-il déclaré. Selon lui, la plupart des systèmes qu'ils utilisent sont tout juste adaptés à gérer 20 % de leurs données structurées. « Et c'est là que Watson intervient. »
Watson a été conçu pour comprendre le langage naturel utilisé dans les données non structurées. Et c'est cette capacité qui lui permet d'évaluer le bien-fondé d'un diagnostic médical. Watson sait comparer les antécédents médicaux des patients avec leurs symptômes, leur historique familial retraçant des maladies antérieures, et doit permettre aux praticiens de réaliser le plus précis diagnostic possible. La question reste de savoir si cette automatisation généralisée des soins médicaux, qui permettra certes d'économiser de l'argent à des entreprises comme Wellpoint, n'est pas dangereuse, dans la mesure où Watson, contrairement à un médecin ou une infirmière, ne peut pas voir, sentir ou parler avec le patient reçu dans un cabinet médical. Sur ce point, Manoj Saxena s'est vite employé à apaiser les craintes.
Attention aux mauvais usages
Selon lui, « Watson n'est pas destiné à prendre de décisions à partir d'un diagnostic. Il doit juste contribuer à faire le bon diagnostic. Si l'on compte qu'à l'heure actuelle un patient sur cinq reçoit un diagnostic inapproprié, on peut estimer que Watson, qui officiera comme un puissant analyste de l'histoire médicale des patients, a quelque chose à apporter au secteur de la santé.» Cela dit, rien ne garantit a contrario que le médecin ou l'infirmière ne soient pas tentés de s'appuyer sur Watson pour faire leurs diagnostics, plutôt que de faire confiance à leur expérience médicale.
Watson a déjà montré ses capacités en prime time à la télévision américaine, où il a remporté le Jeopardy contre deux participants de très haut niveau. Quoi qu'il en soit, avant d'en faire un produit commercial qui puisse trouver sa place dans le secteur de la santé, IBM a admis qu'il devait d'abord développer une interface utilisateur facile à utiliser pour les personnels de soins, les médecins et les infirmières.
Crédits photo et vidéo : IBM
L'AFNIC accompagne les entreprises sur les prochaines extensions Internet
Dès le 12 janvier 2012, plusieurs extensions Internet de base pourraient voir le jour. Et l'AFNIC, qui gère le ccTLD .fr, a décidé d'aider à leur création. Les fameux Top Level Domain (TLD) sont actuellement de deux types : les extensions « country code » (ccTLD) nationales ou assimilées (.fr, .eu, .us, .uk...) et les extensions génériques (gTLD) internationales (.com, .org, .net...). Chaque pays a « droit » à son ccTLD, y compris des entités au statut contesté comme la Palestine voire des territoires plus ou moins autonomes comme l'outre-mer français (.re, mq, .gp, .pm...). Mais les autres TLD étaient jusqu'à il y a peu très limités, d'où des querelles durant parfois des années pour obtenir de nouveaux gTLD (.mobi, .xxx...).
Rompant cette tradition remontant aux origines de l'Internet, l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a autorisé en juin dernier la création de TLD reprenant, par exemples, le nom d'un domaine d'activité (comme actuellement le .xxx pour le pornographique), d'une ville (.paris) ou d'une entreprise (.total, .bouygues...). Le gestionnaire du TLD pourra bien entendu créer autant de domaines qu'il souhaite et, le cas échéant, prévoir des bureaux d'enregistrement pour vendre des domaines utilisant l'extension en question.
Les entreprises bientôt propriétaires de leurs propres TLD
Deux types d'utilisateurs peuvent d'ores et déjà être identifiés : d'un côté des organisations qui souhaitent créer un TLD pour leur usage propre, de l'autre des consortiums qui veulent couvrir un secteur d'activité avec des tiers utilisant le TLD pour leurs propres usages. On peut très bien imaginer, par exemple, que les grandes entreprises du CAC 40 ou les multinationales se créent un TLD à leur marque avec un domaine pour chaque filiale. Les grandes villes ou autres collectivités peuvent également vouloir s'offrir une telle possibilité pour marquer leur identité. Paris a d'ailleurs plusieurs fois mentionné son intérêt pour la chose.
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Bertrand Louveau, directeur marketing et innovation de l'AFNIC confirme : « pour l'instant, nous avons des discussions des grandes entreprises internationales du CAC 40 et aussi des collectivités locales, conseils généraux ou régionaux qui souhaitent mettre en oeuvre des TLD linguistiques ou culturels comme la Corse, la Bretagne, l'Aquitaine, la Bourgogne, Paris... » Il reste que créer et administrer un TLD n'est normalement pas au coeur du métier de la plupart des entreprises alors que cela nécessite un savoir-faire précis.
L'AFNIC se lance
Pour aider les (grandes) entreprises ou collectivités à sauter le pas, l'AFNIC a lancé trois offres. Celles-ci comprennent deux prestations distinctes. En amont de l'attribution d'un nouveau TLD, il y a « l'accompagnement des candidatures » auprès de l'ICANN. « Sur les 50 questions posées par l'ICANN, 30 concernent le registre » précise Bertrand Louveau. Cette prestation est annoncée à partir de 30 000 euros, l'AFNIC insistant sur le fait que chaque projet est unique.
Une fois la candidature acceptée, il faut encore gérer le DNS vers lequel le serveur racine de l'IANA (Internet Assigned Numbers Authority) renverra. L'AFNIC propose de le gérer sur les mêmes infrastructures que le .fr et les autres ccTLD dont elle a déjà la charge. Trois offres sont lancées, à partir de 40 000 euros/an pour 1000 noms de domaines, l'engagement avec l'ICANN courant sur au minimum 10 ans.
L'offre gTLD Access s'adresse à de grandes entreprises n'ayant pas forcément une bonne visibilité de ce qu'elles veulent faire à terme mais voulant « occuper le terrain ». Cette offre ne permet qu'une gestion centralisée des domaines, sans bureaux d'enregistrements pour que des tiers puissent disposer d'un domaine sur le TLD concerné.
A l'inverse, les offres gTLD Essor et gTLD Ampleur permettent de disposer de bureaux d'enregistrement. La première s'adresse plutôt à des communautés bien identifiées, la seconde à des TLD devant s'ouvrir largement avec de nombreux domaines. L'AFNIC ne souhaite pas communiquer trop précisément sur une politique tarifaire même si, pour Bertrand Louveau, la réservation d'un TLD ne constitue pas un budget considérable dans les organisations éligibles.
Yoolink Pro détaille les difficultés et les bonnes pratiques d'un RSE
« La question juridique a été un écueil que nous n'avions pas prévu lors de la mise en oeuvre de notre réseau social d'entreprise (RSE) » témoigne Valérie Blondeau, directrice de la communication chez Lagardère Publicité. En l'occurrence, un document interne, diffusé via le RSE, a été récupéré par un salarié mal intentionné et diffusé sur Facebook dans l'intention de nuire à une autre personne. Une procédure disciplinaire interne est en cours, gérée par la DRH, mais cet incident a refroidi l'enthousiasme des utilisateurs du RSE de Lagardère Publicité. La nécessaire promulgation d'une charte explicite de bonnes pratiques pour un outil à usage interne a constitué une surprise non seulement chez Lagardère Publicité mais aussi chez l'éditeur Mondadori. La BNP Paribas Personal Finance (Cetelem) avait, quant à elle, anticipé la question en prévoyant d'entrée de jeu une charte d'usage.
Ces trois entreprises se sont exprimées lors d'une réunion de clients et de prospects du prestataire de RSE en SaaS Yoolink Pro le 25 octobre 2011. Selon ce prestataire, la peur de s'exposer et de révéler des informations de façon inappropriée reste l'un des principaux freins à l'usage d'un RSE par les salariés d'une entreprise. Il n'est donc pas surprenant que l'incident chez Lagardère Publicité ait été mal vécu. De la même façon, le possible flicage des activités des uns et des autres par la hiérarchie via les contributions sur le RSE est un autre frein.
De la paranoïa aigüe
Des crises de paraonïa aigüe sont même parfois constatées. Yoolink Pro recommande donc de stimuler les contributions plutôt que de les modérer, même si une administration a posteriori est nécessaire pour régler le plus rapidement possible d'éventuels incidents. Enfin, bien entendu, le RSE étant synonyme d'exposition publique, un autre frein majeur est la réticence de certains à faire preuve de transparence vis-à-vis des autres services voire des collègues.
Au sein du groupe d'assurances MMA, le RSE a été construit autour de communautés privées pour lever cette peur de s'exposer. On ne peut accéder à une communauté que si on en est membre naturel (membre du personnel d'une direction donnée...) ou si on justifie auprès de l'administrateur de la dite communauté d'une bonne raison pour y accéder. « Nous n'avons recours à de telles communautés privées que dans des cas très limités, en lien avec l'organisation d'évènements par exemple » indique Gratiela Biltoc, responsable de l'innovation marketing stratégique de BNP Paribas Personal Finance.
L'animation et la modération sont à prévoir
Si la modération est bien sûr à prévoir, il convient donc surtout d'animer les communautés sur un RSE. En général, ces tâches d'animation et de modération sont confiées à des personnes membres de la communauté dont ce n'est qu'une fonction secondaire. Selon Yoolink Pro, cette personne n'est cependant pas victime d'un surcroit de travail : ce qui était auparavant mené par e-mail ou via d'autres canaux est simplement transféré sur le RSE avec une efficacité accrue.
Cette animation peut être simplifiée quand le RSE vient doter des communautés pré-existantes d'un outil de collaboration. Ainsi le spécialiste des cadeaux promotionnels Groupe Casaque (Anaïk, Stylea, Goodtime...), implanté mondialement, a-t-il construit un RSE pour que ses différents groupes de travail puissent mieux travailler en structurant les échanges et disposer d'annuaires des participants.
Mais le RSE ne remplace pas l'e-mail. « L'e-mail n'est pas mort » s'est ainsi exclamée Valérie Blondeau. Cependant, le volume des e-mails tend à baisser dans le cadre d'une reconfiguration des modalités d'échanges.
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Cette reconfiguration est d'ailleurs l'un des objectifs de l'installation d'un RSE. Ainsi, chez BNP Personal Finance, le RSE a été mis en place pour partager la veille en innovation au sein d'une communauté réduite d'une cinquantaine d'utilisateurs. L'objectif a été largement atteint et l'appartenance au RSE a été virale, sur invitation, permettant son développement en lien avec beaucoup d'autres sujets d'échanges. Aujourd'hui, le RSE a près de 500 utilisateurs.
Chez Lagardère Publicité, l'objectif de simplification des outils de communication et de leur réduction à une seule plate-forme s'est doublé d'une volonté de décloisonnement entre les services, chacun disposant de son propre outil. Le succès a été largement au rendez-vous : 85% des 700 collaborateurs sont utilisateurs actifs. Il est vrai que l'outil a été lancé avec un déménagement des bureaux. Les informations relatives au déménagement n'étaient disponibles que sur le RSE.
Selon Yoolink Pro, sur 100% de collaborateurs inscrits dans le RSE, on constate en moyenne 90% d'utilisateurs ayant au moins activé leur profil en remplissant leur fiche (notamment en mettant leur photographie). Mais il n'y a que 32% de contributeurs. L'implication dans le réseau est plus importante sur les managers et directeurs que sur les employés : la crainte de l'exposition est clairement ce qui explique cette différence.
Les DSI sont de forts contributeurs.
L'attitude des personnels varie beaucoup également selon le métier exercé. Ainsi, les commerciaux sont rarement contributeurs mais se servent du RSE (réseau social d'entreprise) comme outil de veille sur l'actualité interne. A l'inverse, les directions du marketing, de la communication et des systèmes d'information fournissent les principaux bataillons de contributeurs. En lien avec le niveau hiérarchique des principaux contributeurs, l'âge moyen des plus gros contributeurs se situe entre 35 et 40 ans. La « génération Y » est encore trop jeune, même si ses membres maîtrisent parfaitement ces outils.
Le RSE s'utilise plutôt en début de journée et de semaine. Il vise donc à préparer l'action plus qu'à l'accompagner ou la conclure. L'accès mobile est très marginal.
Enfin, le RSE remet les collaborateurs au centre des échanges, ce qui est symbolisé par le fait que 96% des contributeurs ont inclus leur photographie dans leur fiche. A l'inverse, l'intranet collaboratif ou la GED restent centrés sur les contenus.
La France dispose d'un haut débit au ralenti selon Akamai
Si aux Pays-Bas, 68% des connexions enregistrées par Akamai sont supérieures à 5 Mbt/s, ce chiffre n'est que de 15% pour la France, en queue de peloton européen derrière l'Italie et devant la Turquie. Tous les pays européens ou presque voient néanmoins leur moyenne augmenter avec par exemple l'Italie qui affiche une progression de 5,4%.
Brno, en République Tchèque est la ville la plus rapide d'Europe, sur la base de la vitesse moyenne de connexion avec 8,3 Mbt/s de moyenne, suivi par Genève avec 8,2 Mbt/s et Riga en Lettonie avec 8,1 Mbt/s.
Au niveau mondial, seules neuf villes européennes font partie des cents villes les plus rapides du monde. L'Asie se taille la part du lion, avec pas moins de 59 villes japonaises, 10 sud-coréennes et Hong Kong présents dans le Top 100.
Toutes ces données ont été établies d'après les données collectées par l'Akamai Intelligent Platform, sur laquelle transite près de 30% du trafic internet mondial.
Faute de fonds, Wikileaks suspend ses publications
Le site Wikileaks, spécialisé dans la publication de documents et de notes diplomatiques et financières secrètes, annonce ne plus pouvoir poursuivre son activité après un blocage de ses ressources par les plus grandes institutions financières et moyens de paiement en ligne. Le site en appelle désormais aux dons alternatifs.
Julian Assange et ses collaborateurs accusent ouvertement VISA, MasterCard, PayPal, Western Union et Bank of America de bloquer jusqu'à 95% de leurs dons, ce qui représenterait un préjudice de plusieurs millions de dollars. Pour le site, il n'y a aucun doute que la manoeuvre est politique, et résulte des révélations chocs de ces derniers mois.
En attendant une éventuelle reprise, le site laisse en ligne ce message d'accueil laconique : "Nous sommes forcés de suspendre temporairement les publications, le temps d'assurer notre survie financière. Pendant presque un an, nous avons combattu un blocage financier illégal. On ne peut pas autoriser de grandes entreprises financières américaines décider comment le monde entier utilise son porte-monnaie. Notre combat est coûteux. Nous avons besoin de votre support pour nous battre. Faites un don. Maintenant."
Crédit photo : IDGNS London
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