Flux RSS
Internet
5069 documents trouvés, affichage des résultats 3101 à 3110.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(26/05/2008 13:56:38)
Microsoft arrête les frais pour Live Search Book
Microsoft met un terme à ses projets Live Search Books et Live Search Academic, lancés en 2005. L'éditeur arrête la numérisation d'ouvrages censée alimenter ces deux services. Riche de 750 000 livres numérisés et de 80 millions d'articles, la base actuelle restera accessible dans les résultats fournis par le moteur Search. Microsoft reconnaît qu'il n'est pas parvenu à trouver un modèle économique rentable pour ce type de service. En 2005, le lancement de Google Book avait suscité beaucoup de réactions, dont celle de Microsoft qui avait réussi à convaincre des éditeurs et différentes bibliothèques, dont la British Library de s'associer avec lui. Yahoo et Amazon y étaient aussi allés de leurs annonces, mais sans résultats à la hauteur de Google Book. L'Europe, également en retrait En Europe aussi, le soufflet est tristement retombé. Jean-Noël Jeanneney, à l'époque encore président de la Bibliothèque nationale de France, avait écrit "Quand Google défie l'Europe : plaidoyer pour un sursaut" et appelé à une réaction à la mesure de la dimension culturelle de l'Europe en lançant l'idée d'une BNUE (Bibliothèque numérique de l'Union européenne). La Commission européenne a confié l'avenir de celle-ci à un comité de 20 experts créé en avril 2006. On y notait l'absence de Jean-Noël Jeanneney et la présence de Google. Depuis, le comité a abouti et mis un nom officiel sur le projet, Europeana, et promet une ouverture pour novembre 2008... De son côté, la BNF a confié fin 2007 la réalisation de son projet de numérisation franco-français à un "groupement de compétences" composé de Safig, Banctec, Spigraph, Isako et de Diadéis. On notera l'absence d'entreprises d'envergure multinationale. Intéressé un temps, IBM avait jeté l'éponge. Faute de concurrent sérieux, Google Book s'est finalement imposé sur ce créneau de la libraire numérique en ligne. (...)
(23/05/2008 09:33:45)Sous la pression, Yahoo repousse la réunion de son conseil d'administration
Face aux attaques sur son conseil d'administration, Yahoo a finalement repoussé à fin juillet la réunion annuelle de celui-ci prévue initialement le 3 du même mois. Il a aussi annoncé la démission d'un de ses membres. Cette réunion annuelle prévoit la réélection de l'ensemble du conseil. Or, l'investisseur milliardaire Carl Icahn a prévenu Yahoo qu'il avait sélectionné 10 candidats pour remplacer tous les membres du conseil. Il espérait ainsi relancer les discussions avec Microsoft qui a récemment retiré son offre d'achat sur Yahoo. Selon Karsten Weide, analyste pour IDC, le report de cette réunion signifie sans doute que Yahoo a besoin de plus de temps pour élaborer ses discussions avec Microsoft. Ce dernier rachètera Yahoo de toutes façons, toujours selon l'analyste, même si il a retiré son offre et a dit travailler sur un autre type de transaction avec le même Yahoo. Ce dernier a donc également annoncé la démission de Edward Kozel de son conseil d'administration. Dans un document de la SEC (Securities and Exchange Commission), l'entreprise explique que celui-ci avait prévu de quitter le conseil en février mais était finalement resté pour suivre la proposition de rachat par Microsoft. Après ce départ, Yahoo a officiellement réduit la taille de son conseil de dix à neuf membres. D'évidentes dissensions au sein du conseil d'administration face au refus de l'offre de Microsoft Les raisons de cette démission sont officiellement familiales mais selon Karsten Weide il y aurait une autre explication : « cela signifie qu'il y a des dissensions au sein du conseil. » Selon l'analyste, il se pourrait qu'Edward Kozel n'ai pas été d'accord avec le refus d'une négociation avec Microsoft et aurait même craint une action en justice contre le conseil pour avoir failli à son devoir. Yahoo a recruté Edward Kozel au sein de son conseil d'administration en 2000. Il avait passé 11 ans chez Cisco où il a aussi été membre du conseil d'administration après avoir assuré les fonctions de directeur technique (CTO). Il avait auparavant travaillé chez Boeing et McDonnell Douglas, et comme 'managing partner' pour Open Range Ventures, un venture capitalist privé. Le 1er février, Microsoft avait proposé 44,6 Md$ en cash et en actions pour racheter Yahoo avant d'abandonner 3 mois plus tard face au refus de Yahoo. Après son retrait, le géant de Seattle a affirmé pouvoir gagner davantage de parts de marché sur le moteur de recherche par ses propres moyens. Mais, dernier épisode du feuilleton, dimanche dernier, il s'est dit de nouveau ouvert à une négociation , mais cette fois pour racheter seulement une partie des activités de Yahoo. (...)
(22/05/2008 15:25:36)MySpace veut éliminer le spam de ses pages
Le réseau social MySpace continue sa chasse au spam. Conforté par sa victoire contre deux spammeurs - Sanford Wallace et Walter Rines - qui avaient utilisé les identifiants de ses utilisateurs pour leurs envois, il s'attaque au front technologique de la lutte. Le président de MySpace, Tom Anderson, a décidé de changer les règles pour les applications développées par des utilisateurs de la plateforme. Désormais toute fonction d'auto-promotion qui pourrait générer un comportement intrusif et tendancieux sera interdite. Le blog des développeurs précise les nouvelles règles : il ne doit pas y avoir de bonus donné à un membre pour envoyer un message, un bulletin, un commentaire ou tout autre forme de communication. Les liens pour communiquer doivent être très clairs, par exemple « envoyer un commentaire » ou « envoyer un bulletin », etc. Les règles interdisant les pop-ups valent aussi pour les fenêtres de messagerie. Ces dispositions s'appliquent immédiatement pour les nouvelles applications. Quant à celles qui existent déjà sur MySpace, leurs développeurs ont jusqu'au 03 juin prochain (deux petites semaines) pour les mettre en conformité avec ces nouvelles obligations. (...)
(22/05/2008 11:10:53)Zend et Dojo marient PHP et Ajax
Zend et Dojo ont annoncé hier un partenariat non exclusif, qui devrait grandement simplifier la réalisation de sites en Ajax construits avec le langage PHP. En ingénierie logicielle, le rôle des 'frameworks' (cadres applicatifs) et autres 'toolkits' (boîtes à outils) est de simplifier la tâche des développeurs, en leur fournissant, tout prêts, des composants et des structures génériques. Zend fournit cela pour le développement en PHP, tandis que Dojo l'offre pour la réalisation d'interfaces en Ajax (qui recourt notamment au Javascript pour rendre plus dynamiques les interfaces HTML). Les deux ont décidé d'associer leurs forces, explique sur son blog Andi Gutmans, cofondateur et directeur technique de Zend : « Afin de fournir une solution prête à l'emploi, Zend Framework inclura le Dojo Toolkit ainsi que certains composants spécifiques à Dojo. » Il ajoute que les deux partagent la même idée du style architectural, et sont soumis à la même licence BSD, dite « business-friendly », car elle permet à des tiers d'en utiliser le code dans un projet sans mettre la totalité de ce projet en Open Source. Andi Gutmans précise toutefois que ce « partenariat stratégique » n'a rien d'exclusif, et que chaque projet, Zend et Dojo, restera agnostique et utilisable avec une autre solution. (...)
(22/05/2008 09:59:14)La taxation d'Internet évoquée par la commission Copé
L'idée de taxer des acteurs du Web au profit de France Télévisions fait son chemin. La commission Copé, chargée de plancher sur l'avenir de la télévision publique, s'est réunie hier 21 mai et a évoqué trois projets de financement pour compenser la suppression des recettes publicitaires des chaînes publiques. Parmi les hypothèses présentées figure la création d'une taxe sur les revenus des FAI et des opérateurs mobiles, semblable à celle imaginée par Nicolas Sarkozy début janvier. Une mesure à laquelle Jean-François Copé accorde sa préférence. Le projet avancé par Président de la République repose sur « une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires des nouveaux moyens de communication ». A cette imposition, la commission Copé suggère d'adjoindre une enveloppe de 100 M€ issue de la redevance sur les fréquences radio-électriques. Les autres projets reposent sur l'augmentation du montant de la redevance audiovisuelle, qui ne serait alors plus calée sur l'inflation, et sur la taxation des produits électroniques grand public. Rappelons que le projet élyséen de taxer Internet, désormais repris par la commission Copé, soulèverait d'importants obstacles juridiques. C'est du moins ce qu'indiquaient en avril deux éminents professeurs de droit, selon lesquels la taxation des FAI et des opérateurs risquerait d'être censurée par le Conseil constitutionnel. De plus, la mise en place de ce mécanisme nécessiterait l'accord de Bruxelles, ce qui devrait générer d'autres difficultés si l'on s'en tient aux propos de Viviane Reding, la Commissaire à la Société de l'information : « On ne peut travailler à résoudre le problème du haut débit en France et en même temps ajouter une taxe supplémentaire. » (...)
(22/05/2008 09:24:26)Microsoft paye les internautes pour qu'ils surfent sur Live Search
Cherchez, vous êtes payé. Verser de l'argent aux internautes pour qu'ils effectuent leurs recherches sur le moteur Windows Live, c'est l'initiative que vient de prendre Microsoft pour refaire une partie du terrain le séparant de Google et Yahoo. L'idée ne vient pas directement de l'éditeur mais du site Jellyfish.com, racheté en octobre 2007 par Microsoft. Le mode de fonctionnement de Jellyfish, repris à son compte par le géant de Redmond, propose aux internautes de leur reverser une partie des sommes qu'ils ont dépensées lors de leurs achats en ligne. Les produits trouvés lors d'une recherche sur Live Search seront spécifiquement identifiés parmi les résultats lorsqu'ils donnent lieu à un remboursement, c'est-à-dire quand le vendeur a signé un partenariat avec Microsoft. Pour l'heure uniquement proposé aux Etats-Unis, le système permet aux internautes de recevoir le montant des remboursements lorsqu'il atteint 5 $. Microsoft leur verse alors la somme par chèque, virement bancaire ou Paypal.[[page]] Ce mécanisme est également intéressant pour les annonceurs, qui ne payent que lorsqu'ils réalisent une transaction. C'est une partie de la somme dont ils s'acquittent auprès de Microsoft qui est, par la suite, reversée aux internautes. Cela peut donc devenir une aide bienvenue, soulignent les analystes, à de petits cybermarchands - tout dépendra du succès de Microsoft dans la recherche sur Internet. Ce mécanisme illustre en effet clairement la volonté de Microsoft, à la traîne dans le domaine de la recherche - et donc de la publicité - en ligne. Fin 2007, le groupe présidé par Steve Ballmer totalisait 9,8% des recherches, contre 22,9% pour Yahoo et 58,4% pour Google. Un retard qui s'est également concrétisé par la tentative, jusqu'à présent vaine, de rachat de Yahoo par Microsoft. Persuader les internautes de changer de moteur de recherche n'est pas une chose facile, les habitudes en ce domaine étant tenaces. Le ralentissement économique nord-américain pourrait toutefois jouer en faveur de l'éditeur en incitant les consommateurs - notamment les moins riches - à se tourner vers le système de remboursement issu de Jellyfish. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |