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(21/04/2008 12:05:26)
Google explose le compteur au premier trimestre
Les résultats trimestriels de Google dépassent les attentes : le moteur de recherche affiche un chiffre d'affaires de 5,19 Md$, en hausse de 42% par rapport au premier trimestre 2007, et un bénéfice net de 1,3 Md$ (+30%). Les deux tiers des revenus sont générés par les bannières publicitaires Adwords (+49%), qui apparaissent sur les propres pages de Google ainsi que sur les sites dont il est propriétaire (comme YouTube), en hausse de 49%. Le reste des revenus provient des liens contextuels Adsense, à savoir des publicités placées sur des sites partenaires - un service que Yahoo est d'ailleurs en train de tester.
Google emploie actuellement plus de 19 000 personnes dans le monde, soit 2351 de plus que l'an dernier. Le groupe précise que le rachat de DoubleClick, une régie de publicité en ligne (pour 3,1Md$), n'a pas affecté son activité. Google a toutefois licencié 300 personnes dans sa nouvelle filiale, soit environ 10% des effectifs de celle-ci.
Lutte antipiratage : Christine Albanel répond au Parlement européen
La tension monte entre le ministère français de la Culture et le Parlement européen. Alors que ce dernier a taclé - sans le désigner spécifiquement - le projet de riposte gradué à la française la semaine dernière, Christine Albanel a fermement réagi quelques jours après. « Le Parlement européen n'a pas une bonne compréhension de ce que nous allons faire et nous allons le leur expliquer. Le système n'est pas basé sur la répression », a-t-elle déclaré. Le 10 avril, les eurodéputés adoptaient un amendement, déposé notamment par Michel Rocard, à un rapport sur les industries numériques en Europe. Le texte enjoint l'exécutif européen à « éviter l'adoption de mesures allant à l'encontre des droits de l'Homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif, telles que l'interruption de l'accès à Internet ». C'est précisément ce que prône le rapport Olivennes à l'encontre des internautes s'adonnant au téléchargement illicite. Soucieuse de ne pas laisser sans réponse cette pique dirigée contre les desseins de Paris, la ministre de la Culture a donc rapidement réagi. La ministre a encore précisé que le projet de loi censé contenir la mesure décriée par Strasbourg devait idéalement être présenté aux députés français avant l'été. (...)
(18/04/2008 16:12:45)Yahoo et Google prolongent leur accord
Yahoo envisage de prolonger son partenariat avec Google, initialement prévu pour une durée de deux semaines, selon le Wall Street Journal. Yahoo teste depuis le 9 avril dernier le service AdSense de Google. Les publicités contextuelles du moteur de recherche s'affichent dans 3% des pages de résultats générées par Yahoo, et ce uniquement aux Etats-Unis. Si Yahoo avait précisé que ces essais ne mèneraient pas forcément à une relation commerciale entre les deux sociétés, le test paraît être concluant. Ce prolongement de partenariat est surtout une manière pour Yahoo de signifier clairement à Microsoft qu'il refuse encore et toujours son offre de rachat jugé inamicale, et sous-estimant la valeur de la société (44,6 Md$). Microsoft a qualifié ce partenariat « d'anticoncurrentiel sur le marché de la publicité en ligne ». Google et Yahoo pourrait contourner ce problème, en limitant leur collaboration à des groupes spécifiques de recherche. Microsoft prêt à débourser plus pour retenir les cerveaux Microsoft n'entend pas lâcher le morceau si facilement. Selon le New York Times, le géant de Redmond serait prêt à débourser un ou deux milliards de plus pour convaincre les cerveaux de Yahoo de ne pas quitter le navire en cas de réussite de l'OPA. Microsoft n'en serait pas à son coup d'essai dans cette pratique. En mai 2007, l'éditeur a racheté Tellme Networks, qui conçoit des logiciels de reconnaissance vocale, pour un montant de 800 M$. Il a mis sur la table 100 M$ supplémentaires pour retenir 330 salariés, soit plus de 300 000 $ par personne. Toujours selon le NYT, 95% d'entre eux sont toujours dans l'entreprise à ce jour. En février dernier, Yahoo avait confectionné un parachute doré à ses salariés, en modifiant leurs conditions de départ au cas où l'OPA de Microsoft aboutirait. Jerry Yang, PDG de Yahoo, avait annoncé qu'en cas de rachat, le montant des indemnités de départ serait revu à la hausse et que la couverture santé serait maintenue. La bagarre qui oppose Microsoft et Yahoo se déroule dans un contexte où la fuite des cerveaux devient une vraie problématique pour les grandes entreprises. Douglas Merrill, ancien DSI et vice-président chargé de l'ingénierie chez Google, a récemment quitté son poste pour devenir président de la maison de disques EMI. (...)
(18/04/2008 12:22:55)Silverlight supportera les DRM avant la fin de l'année
Sur le Web, l'offre de monétisation n'est jamais loin de l'offre technologique. Afin de faire de son client riche Silverlight le support idéal pour des accords commerciaux avec des producteurs de contenu, Microsoft a annoncé le support des DRM « plus tard dans l'année ». Le système de protection du contenu numérique (DRM, Digital rights management) concernera « uniquement le mode connecté pour l'instant », prévient Marc Jalabert, directeur de la division Plateforme et Ecosystème, autrement dit la vidéo en streaming et en téléchargement progressif. L'offre, intitulée 'Silverlight DRM, Powered by PlayReady', est compatible avec Windows Media DRM 10. Elle est en démonstration cette semaine au NAB Show 2008 de Las Vegas, qui réunit les créateurs, producteurs et distributeurs de contenu. Plusieurs partenaires de Microsoft ont déjà exprimé leur intérêt, dont Paramount Pictures. Avec Silverlight, Microsoft joue pour une fois les challengers face au mammouth du secteur, Flash d'Adobe. Marc Jalabert reste humble devant la base installée de Flash, qui équipe la quasi-totalité des PC dans le monde, mais précise que le plug-in Silverlight est téléchargé au rythme de 1,5 million d'exemplaires par jour. (...)
(18/04/2008 09:43:44)TF1 s'attaque maintenant à Youtube
Après Dailymotion, TF1 s'en prend à Youtube. La première chaîne vient ainsi, selon Les Echos, de poursuivre la plateforme de partage de vidéos pour contrefaçon. En réparation du manque a gagner qu'auraient engendré les centaines de clips issus des programmes du TF1 mis en ligne sur Youtube, le groupe audiovisuel réclame 100 M€, dix fois le montant des revenus engrangés par la filiale de Google en 2006. Cette plainte couvait depuis quelques mois déjà. Fin 2007, TF1 avait indiqué vouloir ester contre Dailymotion et Youtube pour « contrefaçon, concurrence déloyale et parasitisme ». Si la plainte contre le premier a bien été déposée le 17 décembre - assortie d'une demande de dommages et intérêts évaluée à 39,7 M€ - la seconde « a pris beaucoup plus de temps que prévu car il a fallu [l'adresser] directement aux Etats-Unis », indique une source proche de l'affaire aux Echos. Pour autant, le dossier sera jugé en France, par le TGI de Paris. Et quelque soit la décision finale, nul doute qu'elle viendra obscurcir encore davantage une jurisprudence déjà floue, hésitant entre la condamnation des plateformes de vidéos ou leur relaxe. Dernier exemple en date : la déclaration de non-culpabilité de Dailymotion dans un litige qui l'opposait à l'humoriste Jean-Yves Lafesse, au motif que le site devait être considéré comme un hébergeur et ne pouvait, dès lors, endosser la responsabilité d'un éditeur. Une décision qui respecte la lettre de la LCEN (Loi pour la confiance dans l'économie numérique) mais qui contraste avec d'autres affaires, notamment celle ayant opposé le même Dailymotion au réalisateur du film Joyeux Noël. Cette fois, le site avait été condamné. Deux députés ont déposé, cette semaine, un rapport dressant un bilan de la LCEN, quatre ans après son adoption. Ils y déplorent particulièrement cette incertitude jurisprudentielle due, selon eux, à « l'explosion en vol de la notion d'éditeur » en raison de l'irruption du Web 2.0. Et préconisent une LCEN 2 venant redéfinir ce qu'est un hébergeur et préciser son régime de responsabilité. (...)
(17/04/2008 17:38:25)Microsoft rejoue Mix au public français
Microsoft a proposé aujourd'hui au public français un « Remix », autrement dit une édition adaptée de l'événement Mix, qui s'est déroulé il y a un mois à Las Vegas. Pas d'annonce à se mettre sous la dent, donc, dans la mesure où les bêtas de Silverlight 2 (et sa déclinaison pour mobiles) et de SSDS ont été lancées le mois dernier. Mais des témoignages clients et des démonstrations à foison. Pour rappel, alors que la première version du plug-in pour navigateur Silverlight se contentait d'offrir un espace d'exécution graphique, la version 2 embarque l'environnement .Net, ce qui ouvre la voie à des applications évoluées offrant une interface de type client Internet riche (RIA, Rich Internet Application). SSDS, de son côté, ou SQL Server Data Services, est une offre en ligne, ou « in the cloud », s'appuyant sur la base de données SQL Server. L'objectif de cette rencontre parisienne est de montrer au millier de designers, développeurs et businessmen inscrits - trois sessions parallèles leur étaient proposées - ce qu'il est possible de faire aujourd'hui avec les technologies Microsoft pour améliorer l'attractivité et in fine la rentabilité des sites Web. Malgré l'offre de monétisation dorénavant mise en avant par Microsoft au même titre que les technologies, certains exemples laissent dubitatifs quant au modèle économique. Seesmic, la plateforme de blog vidéo de Loïc Le Meur, est ainsi un bel exemple d'applications de ces technologies sur le mobile, mais sans indice évident sur le financement. D'autres cas d'utilisation sont une simple transposition du modèle économique préexistant, tel M6Replay, qui permet pendant quelques jours de visionner un programme manqué sur la chaîne en le faisant précéder d'un spot publicitaire. D'autres, comme Quiksilver ou cdiscount, tentent d'innover avec une autre façon de présenter ce qu'ils ont à vendre. [[page]] Deep Zoom pour les photos, Silverlight pour la vidéo Parmi les autres clients de ces technologies, citons pêle-mêle la Fnac, le Cirque du soleil, Coca-Cola, Aston Martin, Gucci, et même Double Click, régie publicitaire désormais sous la férule de Google. Constellation, start-up du programme Idées, montre comment Silverlight peut aussi servir de client de mash-up (combinaison de services Web) : son offre associe son service de guide touristique et de réservation d'hôtels au service en ligne de cartographie proposé par Microsoft, Virtual Earth. Toutefois, lors d'une récente manifestation IBM à Las Vegas, Harley Davidson avait montré un outil similaire, destiné à ses clients bikers, aussi convaincant sans plug-in graphique spécifique pour le client. A noter que parmi ces présentations de cas clients se cache une application d'une technologie tombée dans l'escarcelle de Microsoft lors du rachat de Seadragon (à qui l'on doit PhotoSynth et sa vision à plusieurs angles d'Endeavour) : Deep Zoom. Le Défi Wind de Gruissan, compétition de planche à voile à Gruissan (dans l'Aude), l'utilise pour naviguer au sein de son fonds iconographique, en sus des vidéos. « Ils avaient des centaines de photos haute définition pas exploitées, commente Marc Jalabert, directeur de la division plateforme et écosystème de Microsoft France - et lui-même véliplanchiste compétiteur. Cela donne des idées à beaucoup de monde : rendez-vous dans quelques mois ! » En attendant, le test à grande échelle de Silverlight sera ce que met en place NBC pour les Jeux olympiques de Pékin. Le network américain utilisera le Web et Silverlight pour diffuser en direct (enfin, selon ce que permettront les autorités chinoises...) les compétitions, avec des possibilités de visualisation en plein écran, de modules d'information contextuels, d'incrustation de vignettes vidéo pour suivre d'autres sports, etc. (...)
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