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(03/02/2006 16:45:26)

Huawei et Nortel pensent convergence

Huawei Technologies et Nortel ont signé un protocole d'accord dont l'objectif est la création d'une société spécialisée dans l'accès à haut débit. Nortel, qui sera actionnaire majoritaire, mettra tout d'abord en avant les solutions d'accès large bande de pointe de Huawei. En combinant ces dernières aux technologies vocales et de réseaux à haut débit de Nortel, des solutions communes verront prochainement le jour. Derrière ce rapprochement, les deux équipementiers anticipent l'envolée de la convergence fixe et mobile. Leurs produits permettront aux fournisseurs de services de faire converger la voix, la vidéo, la data, ainsi que les réseaux fixes et mobiles au sein d'une unique plate-forme IP. C'est au cours du troisième trimestre 2006 que la joint venture et les produits conjointement développés verront le jour, à Ottawa. (...)

(03/02/2006 16:37:36)

Des résultats records pour Alcatel

"Alcatel réalise un quatrième trimestre record. Les revenus et la rentabilité atteignent des niveaux significatifs" a déclaré, heureux, Serge Tchuruk, PDG du groupe Alcatel. L'équipementier affiche une hausse de 7,6% de ses revenus (4,094 MdE) sur le dernier trimestre. Sur l'année, ils progressent de 7,3% et atteignent 13,135 MdE. Le résultat net pour l'ensemble de l'année 2005 est de 930 ME en hausse de 61% par rapport à 2004. Serge Tchuruk ajoute "la position de trésorerie nette à 1,5 MdE est renforcée, conséquence d'un cash flow libre de 0,9 MdE générés sur le trimestre". Le triple play et les solutions IP ont drainé la croissance du groupe. D'autre part, les activités réseaux mobiles sont en croissance continue et soutenue (+15,2%). Point faible : l'activité satellites. En 2006, Alcatel mise toujours sur les offres IP (IP TV, services aux opérateurs et ToIP en entreprise). Toutefois, "le potentiel de croissance de l'année dépendra des décisions des autorités de régulation en matière de déploiements de fibre optique, de déploiements de la 3G en Chine et de la rapidité du passage à l'IP des réseaux des opérateurs" a-t-il expliqué. Alcatel perçoit des potentialités en ToIP dans les secteurs du transport, de l'énergie et de la Défense. Le groupe devrait ainsi continuer sa croissance sur le premier trimestre 2006 (+10%). (...)

(01/02/2006 17:05:13)

France Télécom : départ du numéro deux, arrivée de Gervais Pellissier

A l'heure où France Télécom entend mettre les bouchées doubles à la mise en oeuvre de son plan NexT (Nouvelle expérience de télécommunication), le groupe réduit la taille de son équipe de direction et en évince l'ex bras droit du PDG Didier Lombard. Pour accompagner le changement de stratégie de l'opérateur historique autour du plan NExT, Didier Lombard insuffle un vent nouveau au sein du comité de direction générale. Une évolution qui prend des allures de cure amincissante : de 23 membres, l'équipe sera désormais resserrée autour de huit personnes. Fait marquant de cette réorganisation, Michel Combes, le numéro deux du groupe et responsable des finances de l'opérateur, souvent présenté comme le bras droit de Didier Lombard, quitte le groupe. Gervais Pellissier le remplacera à la direction financière et siègera au comité de direction générale restreinte. Celui-ci a occupé la même fonction chez Bull, puis en prit la présidence après le décès de Pierre Bonelli en avril 2004. L'opérateur historique n'a pas précisé les raison de l'éviction de Michel Combes. Tout juste a-t-il expliqué qu'il entend focaliser son équipe de direction "sur la transformation du Groupe et sur sa performance opérationnelle". (...)

(25/01/2006 18:05:00)

L'Aforst réclame le dégroupage de la future boucle locale en fibres optique

Lors des voeux 2006 de l'Aforst, l'Association Française des Opérateurs de Réseaux et de Services de Télécommunications, Richard Lalande, président de l'association, a interpellé l'autorité de régulation des télécoms (Arcep), pour demander dors et déjà l'ouverture aux opérateurs alternatifs des futures fibres optiques que France Télécom prévoit de déployer pour raccorder ses abonnés, en remplacement de l'actuelle paire de cuivre. Avec assez de peu de retenu à l'endroit de l'opérateur historique, Richard Lalande a ainsi estimé que « l'évolution du réseau d'accès de FT pour soutenir le haut débit, qui d'ailleurs n'est pas à proprement parler une innovation, ne doit pas être le prétexte à ne plus dégrouper les câbles, parce qu'ils seraient en fibre et non en cuivre, même si nous concevons que le prix pourra en être différencié pour tenir compte du supplément d'investissement qu'ils représentent ». Et d'appeler de ses voeux une régulation qui « accompagne l'innovation, l'évolution des techniques et des services, sans les brider ». Et à ceux qui seraient tentés d'enjoindre aux opérateurs alternatifs, innovants par nature selon Richard Lalande, de déployer eux-mêmes des fibres, le président de l'Aforst répond sans ambages qu'il « est absurde de dupliquer » le réseau d'accès des opérateurs historiques, mais aussi de « ne pas partager les câbles [...] quand c'est possible et économiquement utile. » Selon lui, France Télécom doit gérer son réseau d'accès « de manière ouverte pour le compte de tous. » Et de recommander une « séparation fonctionnelle entre sa gestion et le reste de ses activités de services ». (...)

(27/02/2006 17:27:24)

Amen ramène l'hébergement mutualisé sous Windows au prix de Linux

Amen propose désormais l'hébergement de Web en serveurs mutualisés au même prix de 70,8 E HT/an, en environnement Linux comme en environnement Windows. Néanmoins, l'offre de l'hébergeur diffère légèrement d'un environnement à l'autre avec un service de redondance réseau en environnement Linux mais seulement 100 comptes de messagerie électronique (POP3 et IMAP4) dans cet environnement, contre un nombre illimité sous Windows (POP3 seulement), notamment. L'enregistrement d'un nom de domaine est compris dans le prix. Amen propose une réduction jusqu'à 30 % pour des abonnements sur 2, 5 ou même 10 ans. (...)

(18/01/2006 17:52:28)

Tableau de l'Arcep : six fois plus de lignes totalement dégroupées en 2005

Près de 600 000. C'est le nombre de lignes en dégroupage total au 31 décembre 2005. Ce sont autant d'abonnés qui ne souscrivent plus les services de France Télécom. Tel est le principal enseignement du tableau de bord du dégroupage en France, présenté par l'Arcep. Le nombre total de lignes dégroupées s'élève à 2,82 millions, soit 76,5 % de plus que les chiffres présenté par l'Autorité pour l'année 2004. L'Arcep souligne particulièrement la forte croissance du dégroupage total, ainsi que le rôle grandissant des autorités locales. Sur les 2,82 millions de lignes dégroupées, 592 000 le sont totalement. Un total qui a été multiplié par six en l'espace d'un an. Dans le même temps, le nombre de lignes partiellement dégroupées ne progressait que de 48 %. Les taux de croissance constatés au quatrième trimestre 2005 illustrent le dynamisme du dégroupage total : ce dernier affichait une croissance de 64 %, contre seulement 3,5 % pour le dégroupage partiel. Si le nombre de lignes dégroupées progresse rapidement, la couverture de la population adopte une croissance qui n'est que marginale : en un an, la proportion des abonnés pouvant s'affranchir de l'opérateur historique n'a gagné que deux points, à 54 %. A la fin 2005, 1107 sites de dégroupage ont été livrés* par France Télécom aux opérateurs alternatifs, dont 168 au cours de l'année. L'Arcep a souligné l'importance du rôle joué par les collectivités locales pour atteindre ce chiffre. Selon l'autorité de régulation, "plus des trois quart [des 168 sites livrés en 2005] l'ont été grâce à l'intervention des collectivités". Quatre projets de réseaux à l'initiative des pouvoirs publics locaux ont particulièrement contribué à la livraison de sites l'an dernier, en Alsace, dans le Loiret, l'Oise et les Pyrénées Atlantique. * Selon l'Arcep, "la livraison d'une site signifie la réception par un opérateur d'un emplacement mis à disposition par France Télécom dans un répartiteur". (...)

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