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Middleware et serveurs d'application
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(18/06/2008 17:07:55)
Red Hat rend JBoss disponible sur Amazon EC2
Un peu plus de 6 mois après son Linux, Red Hat met désormais son serveur d'applications Java Open Source JBoss sur la grille en ligne d'Amazon, EC2. L'Elastic Compute Cloud d'Amazon est une offre d'informatique à la demande, permettant d'utiliser une infrastructure matérielle et logicielle pour une tarification à l'usage. Le serveur d'applications JBoss pourra ainsi être facturé 119$ par mois, ou bien à partir de 1,21$ par instance et par heure, en sus des frais facturés par Amazon pour l'utilisation de la bande passante et des capacités de stockage. Les clients actuels de JBoss pourront aussi choisir de payer leur licence et d'héberger l'application sur la grille d'Amazon. Côté tarifs, explique Sacha Labourey, directeur technique de la division middleware de Red Hat, « la facture sur un an est évidemment plus élevée que si on achetait tout soi-même, mais avec environ 15 000 dollars pour un an d'utilisation du matériel, de Linux et du serveur d'applications, nous restons dans des prix tout à fait abordables. » La promesse d'affecter souplement de nouvelles ressources à une application De toute façon, l'ambition de cette offre n'est absolument pas de remplacer tous les usages du middleware Java. « Nous n'avons pas encore complètement codifié tous les cas d'utilisation pour le 'cloud computing', mais il y en a déjà un certain nombre », avance Sacha Labourey. Qui cite « toutes les tâches limitées dans le temps comme, par exemple, la billetterie de l'Euro 2008. Cela dure quatre mois, donc est-il nécessaire d'investir ? Probablement pas. » [[page]] Les solutions d'informatique à la demande telles qu'EC2 permettent en effet de créer ce type d'application sans investir outre mesure. En outre, les capacités peuvent être étendues simplement pendant les heures où sont prévues les pics d'affluence. « On ne parle pas de milliseconde, précise Sacha Labourey, mais le provisioning [réservation des ressources, NDLR] est très rapide. » Plutôt pour des besoins précis et des applications autonomes L'offre est donc plutôt destinée à des applications autonomes, dans des start-up ou de grandes entreprises souhaitant tester un projet ou déployer rapidement une application pour un besoin précis. « Il serait vain d'imaginer pouvoir sauter dans le cloud avec des données qui resteraient à des milliers de kilomètres de là dans un progiciel », reconnaît le directeur technique de JBoss. Toutefois, l'application peut aussi être ouverte aux échanges de données : tout dépend, explique Sacha Labourey, d'une chose, le temps de latence. « Si c'est un élément critique, alors il sera probablement difficile de déployer l'application dans le 'cloud'. » Cette offre de JBoss à la demande est aujourd'hui en bêta. Cela dit, EC2 lui-même est un service proposé en bêta par Amazon. A noter, EC2 héberge un autre système d'exploitation Open Source que Red Hat : OpenSolaris de Sun. (...)
(16/06/2008 15:49:20)Le couple IT et métier, vecteur essentiel du déploiement des SOA
Les déploiements d'architectures orientées services (SOA) s'accélèrent : 50% des entreprises interrogées déploient des SOA, 27% ont des projets pilotes, 42% indiquent que les SOA représentent la dépense prioritaire en logiciels pour 2008 et 49% disent avoir augmenté leur budget SOA de 10 à 20% entre 2007 et 2008. Il s'agit des principales observations d'IBM, qui dévoile une étude commandée à The Link Group, et réalisée auprès d'un peu plus de 300 entreprises présentes... à Impact, la conférence d'IBM sur son offre SOA ! Il est bien évident que les entreprises ayant envoyé des délégués à Impact s'intéressent fortement aux SOA. Toutefois, certains résultats de l'enquête de The Link Group mettent aussi en lumière la façon dont les SOA sont perçues au sein de l'entreprise. Ainsi, à la question « quel est le profil le plus important pour implémenter les SOA », seuls 22% des répondants citent les informaticiens ; 70% votent pour une combinaison entre gens de l'informatique et du métier. Visiblement, l'évolution a été forte en un an, puisque 73% expliquent que cette exigence a été renforcée entre 2007 et 2008. 96% des personnes interrogées disent que leur dernier projet SOA était une réussite Du côté du fournisseur, il semble que la même exigence prévale : 52% disent que le critère le plus important dans le choix d'un éditeur de solutions SOA est une expertise à la fois technique et métier. [[page]] Cette complémentarité se retrouve aussi au niveau de la direction. The Link Group a ainsi demandé si le PDG de la société comprenait la valeur métier des SOA. 51% étaient « tout à fait d'accord » avec cette affirmation, et 22% simplement « d'accord ». La moitié des sondés (49% exactement) a aussi indiqué que le service informatique se réunissait avec les responsables métier au moins une fois par mois. Côté résultats, 96% des personnes interrogées disent que leur dernier projet SOA était une réussite. Parmi les bénéfices, 27% citent un meilleur alignement entre IT et métier, 17% des réductions de coût, et 17% encore une plus grande réactivité. Des résultats à mettre en regard des dépenses engagées : 40% des répondants ont indiqué avoir dépensé entre 10 et 29% de leur budget IT 2006 sur leurs projets SOA uniquement. Et les dépenses ont sensiblement augmenté en 2007 : seuls 34% n'ont pas accru leurs dépenses, 34% les ont augmentées de 10%, 19% de 20% et 13 % de 30% ou plus. (...)
(10/06/2008 12:21:33)Index Freelance.com : la demande en administrateurs confirmés sur AIX, Unix et Websphere reste soutenue
L'index Freelance.com des compétences recherchées est marqué cette semaine par le retour des spécialistes de DB2, la bases de données d'IBM. Dans cette catégorie, les analystes programmeurs représentent deux tiers de la demande. Les compétences XML font par ailleurs leur entrée à la huitième place du palmarès, avec une recherche orientée en grande majorité vers des développeurs.
En tête du classement, Unix, Oracle et SAP campent, sans surprise, sur les mêmes positions depuis plusieurs semaines. Les spécialités les plus recherchées sont les administrateurs Unix et AIX (l'Unix d'IBM). Les candidats devront être confirmés et maîtriser Websphere Application Server (WAS). Des profils ayant une expérience significative du pilotage et du tuning des systèmes AIX/Unix, ainsi que des candidats expérimentés dans la mise en oeuvre de Websphere Extended Deployment (XD) et dans la gestion et la mise en oeuvre d'AIX sont également demandés.
Applications sous Oracle, connaissance de VBA et d'OWB
Sur Oracle, les préférences des recruteurs vont aux administrateurs des bases de données (DBA). Il s'agit de profils confirmés, certifiés (Oracle) et connaissant VBA (Visual Basic for Applications). Leur mission pourra consister à optimiser et renforcer le mode de fonctionnement d'une application développée sous Oracle (aspects fonctionnels et techniques), auditer l'architecture et analyser le système de gestion des utilisateurs et des habilitations. Les offres des recruteurs concernent aussi des administrateurs ayant suivi les formations d'Oracle et ceux qui maîtrisent l'ETL OWB (Oracle Warehouse Builder).
Enfin, sur Java /J2EE, les connaissances techniques exigées concernent, outre ces deux langages et les frameworks associés, C#, PHP, HTML Unix, Linux, et Windows.
Méthodologie
les pourcentages indiquent la proportion des offres nécessitant la spécialité ou la compétence donnée dans l'ensemble des offres à pourvoir. Panel représentatif des 478 offres de projets informatiques disponibles au 9 juin 2008.
(...)
Informatica injecte du temps réel dans l'intégration de données
Exclusivement spécialisé dans les solutions d'intégration de données, Informatica annonce une mise à jour notable de sa plateforme unifiée. La version 8.6 d'Informatica permet en effet d'automatiser l'intégration de données en temps réel ou en mode continu, grâce à la brique PowerCenter Real Time Edition. Cette dernière repose sur un moteur d'intégration en temps réel que l'éditeur proposait jusque-là en option et sur un outil permettant de suivre de façon continue les changements opérés sur les sources de données. S'y ajoutent des outils de BPEL (business process execution language) et de BPMN (business process modeling notation) pour orchestrer les tâches d'intégration sans programmation spécifique. La plateforme d'Informatica, éditeur indépendant (et qui prétend pour l'instant le rester) - concurrente d'offres telles que celles d'Ascential ou Sunopsis aujourd'hui rachetées respectivement par IBM et Oracle - est conçue pour fonctionner dans de multiples environnements, avec diverses solutions middleware et applications. Adaptée à la constitution d'entrepôts de données pour le décisionnel, elle convient plus généralement à tout projet de migration ou de consolidation d'applications. Echanger des données non structurées en B2B [[page]] Parmi les nouveautés d'Informatica 8.6 figure également une solution d'échange de données non structurées (fichiers Word ou Excel, par exemple), B2B Data Transformation, qui conviendra aussi aux échanges basés sur les standards sectoriels semi-structurées comme Swift (secteur financier) et Hipaa (santé). En complément, la brique B2B Data Exchange fournit des outils d'orchestration pour automatiser les échanges entre partenaires. Qualité des données et intégration 'on demand' La plateforme renforce aussi sa gestion de la qualité des données. Rappelons que, dans ce domaine, Informatica a racheté en avril dernier l'éditeur Identity Systems et sa technologie de réconciliation de données d'identité multilingue (60 langues reconnues). Nouvelles fonctions qui sont intégrées à Data Quality 8.6. Le prix d'entrée de la plateforme Informatica 8.6, disponible ce mois-ci, démarre à quelque 150 000 dollars. Enfin, Informatica livre un troisième service d'intégration de données en ligne pour l'application de CRM (gestion de la relation client) hébergée de Salesforce. Le service Data Loader facilite aux utilisateurs de Salesforce l'intégration entre leurs données sur site et hors site. Des services 'On Demand' que l'éditeur propose de découvrir sur son site. (...)
(03/06/2008 16:04:01)Microsoft promet des éclaircissements sur son projet Oslo pour les SOA
Microsoft devrait donner quelques détails sur Oslo dans les heures qui viennent, à l'occasion de sa conférence développeurs américaine (TechEd Orlando). Oslo est une vaste initiative, annoncée en octobre dernier, destinée à orienter l'ensemble de l'offre de Microsoft en direction des architectures orientées services (SOA). D'après Jon Perera, un des responsables de la plateforme middleware de Microsoft, l'impact d'Oslo sur Visual Studio, l'atelier de développement de Microsoft, se concrétisera par l'apparition d'outils de modélisation à l'intention des architectes. L'éditeur a également indiqué qu'il donnerait des éclaircissements sur le langage de description des processus qu'il compte mettre en oeuvre : Microsoft avait formé la Business Process Alliance pour bien montrer son intention de faire les choses en concertation avec les partenaires, et pas seul dans son coin comme cela lui est souvent reproché. A noter que ce TechEd devrait donner lieu à l'un des derniers keynotes de Bill Gates dans ses fonctions officielles à Microsoft. (...)
(21/05/2008 18:16:09)Sapphire : SAP presse ses clients vers les projets SOA
SAP enchaîne les conférences utilisateurs. Deux semaines à peine après le Sapphire américain d'Orlando, l'éditeur allemand de progiciels de gestion a réuni ses clients et son écosystème à Berlin (environ 9 000 personnes du 19 au 21 mai). Désormais reconnu aussi comme fournisseur d'infrastructure avec sa plateforme NetWeaver lancée en 2003, SAP a une fois de plus insisté sur les bienfaits de l'architecture orientée services (SOA). Henning Kagermann, co-PDG de SAP (en photo), l'a illustré en montrant comment on pouvait transformer rapidement un processus métier en modifiant l'enchaînement des services Web invoqués, y compris en incluant dans le processus des services Web proposés par des fournisseurs. L'éditeur prépare pour le deuxième semestre de nouveaux outils de gestion des processus et des règles métiers (projet Galaxy) qui, couplés avec son environnement de composition d'applications composites, viendront s'appuyer sur le référentiel de services (Enterprise services repository) pour intégrer des services SAP et non SAP. 1,2 millions de membres sur SAP Developer Network Au niveau mondial, 10 000 clients de l'éditeur ont désormais migré sur ERP 6.0 qui repose sur une architecture SOA, et quelque 38 700 déploiements ont déjà été effectués sur NetWeaver (qui intègre l'outil de portail et permet de mettre en place des applications composites). [[page]] Une fois passé à ERP 6.0, les clients peuvent évoluer à leur rythme en se voyant proposer des packs d'améliorations fonctionnelles (enhancement packages) qu'ils choisiront d'installer en fonction de leurs besoins du moment. SAP fait remarquer qu'en réduisant ainsi le coût des évolutions et en apportant plus de flexibilité dans la transformation des processus métiers, il fait aussi baisser le coût total de possession du système informatique. Il guide donc ses clients dans cette direction. Pour les y accompagner, l'éditeur a annoncé sur Sapphire qu'il renforçait ses prestations de services et de support pour aider les entreprises dans leurs projets SOA. Un « starter kit for enterprise SOA » est notamment mis gratuitement à la disposition des clients sur le réseau SAP Developer Network ouvert par l'éditeur pour favoriser les échanges entre les utilisateurs de NetWeaver. Il s'agit désormais d'un réseau très actif qui compte à ce jour 1,2 millions de membres et sur lequel « une question reçoit en moyenne une réponse en 17 minutes », affirme Vishal Sikka, directeur technique de SAP. Le bon outil d'analyse au bon moment L'un des thèmes favoris d'Henning Kagermann étant la co-innovation, le dirigeant s'est fait un plaisir de présenter aux participants de Sapphire les premiers développements réalisés par RIM, fabricant du smartphone Blackberry, pour exploiter l'application de GRC (gestion de la relation client) de SAP depuis le fameux terminal portable. Accéder à ses contacts, ses dossiers clients et ses rendez-vous depuis le mobile ou y saisir directement de rapides comptes-rendus de visite... Pour avoir vu maintes fois ses équipes commerciales agrippées à leur Blackberry, le PDG ne doute pas un instant du succès de la future application. Enfin, ce Sapphire berlinois avait un caractère particulier. D'une part, il accueillait aussi les utilisateurs de l'éditeur Business Objects, racheté en octobre et désormais entité de SAP. Les premiers packages intégrés avec l'offre décisionnelle de BO ont été livrés et Henning Kagermann ne s'est pas privé de dérouler les écrans d'une SAP Business Suite affichant au bon moment l'outil d'analyse permettant de prendre rapidement la bonne décision (reliant ainsi étroitement stratégie et exécution). Mais, d'autre part, il s'agissait probablement du dernier Sapphire qu'Henning Kagermann présidait en tant que PDG de la société. En avril dernier, le dirigeant a en effet annoncé qu'il quitterait ce poste l'an prochain. Ce faisant, il a souhaité partager pendant une année la direction de l'entreprise avec celui qui doit lui succéder, Léo Apotheker, afin d'effectuer une passation de pouvoir sans à coups. En procédant ainsi, il est assuré que « les décisions prises aujourd'hui seront soutenues par le prochain PDG », confiait-il dans une récente interview. (...)
(07/05/2008 16:17:48)Autodesk s'offre le Français Realviz, spécialiste de l'image 3D
Autodesk annonce aujourd'hui l'acquisition du Français Realviz, éditeur de plusieurs outils de traitement d'images 2D et 3D (le montant de l'opération n'a pas été dévoilé). Le Californien a été séduit par les technologies de cette spin off de l'Inria créée il y a dix ans à Sophia Antipolis. Les logiciels de Realviz réalisent du traitement d'image aussi bien pour les secteurs des médias et du spectacle que pour l'industrie automobile ou aéronautique. Une transversalité indispensable pour Autodesk dont la stratégie consiste désormais à exploiter dans le monde de l'industrie manufacturière les progrès gigantesques de la 3D pour le jeu, le cinéma ou la télévision. L'éditeur d'Autocad, de Maya et de 3DSMax intégrera les trois grandes technologies de base de Realviz dans tous ses produits. Le catalogue du Français comprend en effet Stitcher pour réaliser des panoramas à partir de plusieurs photos, ImageModeler pour récupérer les modèles 3D d'objets du réel à partir de photos ou encore Movimento pour le 'motion capture' (capture de mouvements dans la réalité virtuelle) sans capteurs. Kynogon, acheté en février, devient la division middleware 3D « Nous n'achetons pas Realviz pour son chiffre d'affaires, mais pour son savoir-faire, insiste Marc Petit, vice-président de la division media et entertainment d'Autodesk. Les technologies sont importantes et l'équipe est talentueuse. » Dans le même ordre d'idée, Autodesk avait d'ailleurs acquis en février un autre Français, Kynogon, éditeur d'un outil pointu de middleware destiné à donner une capacité de mouvement et un comportement à des personnages 3D. Là encore, ce sont l'expertise technique et les compétences de l'entreprise qui ont séduit Autodesk. [[page]] Autodesk annonce d'ailleurs que les dirigeants et l'équipe de Kynogon auront la charge d'une nouvelle activité transversale consacrée au middleware de la 3D. « Nous avions fait une petite entrée dans ce monde avec notre offre de simulation corporelle complète Human IK, rappelle Marc Petit. Nous voulons désormais en faire une activité à part entière. » A noter que les équipes de Realviz comme celles de Kynogon resteront en France. Les grands succès du jeu sont réalisés avec des outils Autodesk « C'est dans le jeu que l'on trouve aujourd'hui l'innovation, insiste Marc Petit. Dans le logiciel bien sûr, mais aussi dans le matériel avec l'ultra puissante PS3 par exemple. » Autodesk ne se prive pas de rappeler que ce sont ses logiciels qui ont servi à écrire la plupart des grands succès actuels du jeu. Et qu'il aura, de fait, une longueur d'avance dans la course à l'exploitation des techniques du jeu dans le monde industriel. D'autres s'y essaient néanmoins. Dassault Systèmes, numéro un mondial du PLM, issu du monde de la CAO, ne cesse de caresser le monde des images 3D et de la réalité virtuelle. Mais pour Marc Petit, le Français partant de l'industrie manufacturière et allant vers le jeu, aura une tâche bien plus compliqué qu'Autodesk qui parcourt le chemin inverse. Cela dit, Autodesk ne lâche pas complètement la proie pour l'ombre, l'industrie manufacturière pour le jeu. Pour preuve, il vient tout juste d'absorber, lundi, le très sérieux Moldflow, spécialiste de la simulation de moulage plastique. (...)
(24/04/2008 17:11:53)Les mashups d'entreprise vedettes de la Web 2.0 Expo
La conférence d'O'Reilly consacrée au Web 2.0, qui se déroule en ce moment à San Francisco, tourne cette année essentiellement autour des mashups d'entreprise. Un concept défendu ardemment tant par les éditeurs spécialisés tels Kapow, Nexaweb ou Jackbe, que par les ténors de l'architecture logicielle, comme IBM, Tibco ou Oracle. Pour reprendre une définition communément admise, les mashups (également écrits mash-up) sont des applications composites légères, éventuellement mises au point par des non-informaticiens, combinant des sources de données et/ou des services applicatifs différents afin de fournir un service à valeur ajoutée. Pour la nouvelle version de son site, actuellement en bêta, ViaMichelin a ainsi réalisé un mashup en combinant ses propres services de calcul d'itinéraire et d'information trafic au service de représentation cartographique de Microsoft Virtual Earth. Positionner une information touristique sur une carte est en effet bien plus pratique pour l'utilisateur. Plus de 700 API de mashups identifiées De même, Information Builders propose dorénavant un mashup lié cette fois au service cartographique de Google, « pour développer rapidement des applications composites dotées d'indications géographiques et ne nécessitant aucune formation ou développement spécifique ». John Musser, qui maintient le catalogue en ligne de mashups ProgrammableWeb.com, est venu expliquer le concept sur la scène de la conférence Web 2.0. Il dit avoir ajouté à son catalogue 120 interfaces de programmation pour les trois premiers mois de l'année, ce qui porte le total d'API pour les mashups à plus de 700 (au 24 avril 2008, le total est de 732 API pour 2977 mashups). Pour lui, les entreprises ont quelque 18 à 24 mois de retard sur les particuliers dans l'utilisation de cette technologie. Aucune notion de qualité de service pour les mashups [[page]] De fait, les entreprises ont montré des réticences face à une technologie qui recourt aux protocoles les plus simples du Web (XML, RSS, Atom.) et qui ne répond donc pas aux normes habituelles du développement d'applications transactionnelles (intégrité, sécurité, disponibilité.). Le plus souvent, les services libres d'accès ne sont assortis d'aucune garantie en termes de qualité de service ni d'aucun moyen de supervision. Multiplication des solutions professionnelles de mashups Les barrières sont cependant en train de tomber, pour deux raisons. D'une part, les mashups mis en place rendent le plus souvent un service décorrélé de la notion de transaction, et peuvent donc être gérés de façon plus légère (pas trop non plus : un utilisateur mécontent du service ne reviendra pas ou ne se transformera pas en acheteur). D'autre part, les offres professionnelles se structurent. Au début du mois, IBM lançait son Mashup Center et WebSphere sMash comme une extension naturelle de son offre d'infrastructure SOA (Architecture orientée services). Twinsoft annonce opportunément aujourd'hui le lancement d'une nouvelle version de son Convertigo Enterprise Mashup Server, qui permet d'exposer des services à partir de l'existant, et de les combiner en applications composites. Présent à la conférence O'Reilly, Jackbe a présenté la version 2.0 de Presto, dont le rôle est de convertir des mashups en « mashlets », des composants à utiliser - comme les « portlets » - dans des portails, que ce soit sur PC ou sur mobile. Et Serena a de son côté présenté son projet de place de marché pour les mashups, Mashup Exchange. A noter tout de même, d'après une étude Forrester sur le marché du Web 2.0 publiée juste avant la conférence, le business des mashups devrait représenter nettement moins que celui des réseaux sociaux. (...)
(09/04/2008 12:16:33)Impact 2008 : IBM repeint son SOA en vert
Qu'on se le dise, les architectures orientées services (SOA) peuvent aussi contribuer à lutter contre le réchauffement planétaire. En tout cas, c'est le discours qu'a tenu IBM, qui a placé la deuxième journée de sa conférence utilisateurs sur les SOA (Impact 2008, du 6 au 11 avril à Las Vegas) sous le signe du « Green ». Plusieurs responsables d'IBM ont rappelé les efforts entrepris sur ce thème depuis quelques temps, à commencer par le projet Big Green. Annoncé en mai dernier, Big Green formalise l'engagement de Big Blue de mettre ses datacenters au vert ; concrètement, il s'agit de doubler leur capacité en termes de puissance sans augmenter la consommation énergétique ni l'impact sur l'environnement. « Depuis, est intervenu Rich Lechner, vice-président Systèmes d'entreprise, nous avons aidé 2000 clients à faire de même. [.] Et il est important de noter que pour 1 dollar économisé en énergie, ce sont 6 à 8 dollars économisés sur les coûts opérationnels. » Websphere pour le côté 'green IT', la SOA pour le 'green computing' Dans ce contexte, les SOA auraient un rôle à jouer, tant pour ce qui est du 'Green IT' (en aidant à rendre le service informatique écologiquement correct) que du 'Green computing' (en fournissant les moyens applicatifs de mieux maîtriser son impact sur l'environnement). Côté 'Green IT', IBM met en avant l'édition Virtual Enterprise de Websphere (connu auparavant sous le nom XD, pour Extended Deployment) qui gère les ressources virtualisées, et permet donc une utilisation plus efficiente des serveurs.[[page]] Pour ce qui est du 'Green computing', IBM dit avoir utilisé ses offres de SOA et de BPM (gestion des processus métier) d'abord pour mettre au point des applications de supervision de l'impact environnemental de ses processus, puis pour optimiser certains d'entre eux. John Soyring, vice-président solutions et logiciels, et membre du bureau exécutif d'IBM pour l'énergie et l'environnement, a montré au public réuni dans la salle de spectacle du MGM Grand de Las Vegas des captures d'écran de la console de supervision. il a notamment affiché la consommation énergétique et le degré d'émission de gaz carbonique de chaque processus. Pour lui, il s'agit d'un préalable indispensable : « Si vous ne savez pas ce que consomme un processus, il est certain que votre comportement ne pourra pas changer. » John Soyring a expliqué ensuite comment IBM avait pu réduire sa facture énergétique de sa chaîne d'approvisionnement - mais aussi son efficacité opérationnelle. Un client d'IBM, petit producteur d'électricité du Delaware, a aussi expliqué comment la SOA lui avait permis de suivre en temps réel son activité, et d'ajuster au mieux sa production. Le public a enfin eu droit à l'avant-première du prochain spot télévisé de publicité d'IBM, consacré au 'green IT'. Grand symbole : la couleur y fait son apparition. (...)
(09/04/2008 08:40:42)Impact 2008 : IBM mixe mashups et SOA
Les langages de script, le style Rest et l'assemblage de services (mashups) ont officiellement fait leur entrée dans la famille Websphere. IBM a en effet annoncé lors d'Impact 2008, sa conférence utilisateurs sur les architectures orientées services (SOA), la disponibilité en bêta d'un environnement complet pour produire des services applicatifs de type widgets et permettre à des non informaticiens de les assembler. Un concept déjà exploré par Oracle/BEA, Tibco, Microsoft ou encore dernièrement Serena Software. « Mais avec un atout du côté d'IBM », remarque Mathieu Poujol, consultant chez PAC, présent lui aussi à Las Vegas : sa capacité à manipuler les sources de données grâce aux technologies de sa division Information Management. IBM promet que son Mashup Center, dont la version bêta sortira mi-avril, sera accessible à tout type d'utilisateur métier ayant le désir de créer lui-même une application Web pour un besoin précis. Il devrait être possible, par exemple, d'associer une liste de points de vente avec un service de géolocalisation, sans coder mais en recourant à de simples glisser-déposer. L'idée, explique IBM, est de fournir un outil contrôlé à des utilisateurs qui, sinon, devraient soit attendre le cycle normal des évolutions fonctionnelles, soit passer outre et créer des choses de façon totalement anarchique, donc potentiellement dangereuses. Project Zero débattra des prochaines versions de Websphere sMash Néanmoins, qui dit environnement contrôlé dit aussi participation du service informatique, appelé à exposer les diverses fonctions applicatives et sources de données. Pour les développeurs, IBM propose là encore un outil Web, Websphere sMash (avec un grand M pour bien signifier qu'il s'agit de mash-up). En bêta pour l'instant avant un lancement prévu d'ici juin, sMash est la version 1.0 de Project Zero. IBM avait lancé ce projet en juin 2007, sous forme d'un site Web ouvert à la communauté. Il ne s'agissait pas d'en faire un projet Open Source, mais de recueillir les avis des utilisateurs potentiels, développeurs en entreprise mais aussi éditeurs et intégrateurs. Project Zero restera d'ailleurs ouvert afin de continuer à remplir cette fonction pour les futures versions de sMash. Jason McGee, architecte en chef de Websphere sMash, explique que si la plateforme sMash a été bâtie en Java, il était dès le départ évident qu'elle offrirait aux développeurs la possibilité de coder avec un langage de script. « Pour faire notre choix, explique-t-il, nous avons cherché les communautés les plus nombreuses. Il y en avait deux, PHP et Java. Nous avons donc choisi PHP et Groovy, dont la syntaxe est très proche de celle de Java. » [[page]] Pour Jason McGee, il ne s'agit que d'une étape dans un plan stratégique plus vaste, qui consiste à s'inspirer de ce qui se pratique dans le monde du Web 2.0 pour le diffuser au sein des solutions d'IBM. Y compris dans la famille SOA, d'où cette annonce pendant Impact 2008. « Il a toujours été clair que les SOA étaient bien plus que WS-* », indique ainsi Jason McGee, faisant référence à la pile de standards encadrant les services Web. IBM, grand supporter de ces technologies, s'est mis à apprécier Rest (Representational state transfer), un style de programmation beaucoup moins complexe tirant parti des protocoles déjà en place pour le Web, tels que les liens hypertextes ou les abonnements à des flux XML. « Nous exposerons de plus en plus de services sur un mode Rest, poursuit Jason McGee, qu'il s'agisse d'EJB, de MQ. » IBM adhère maintenant au concept de « Restful SOA » IBM est donc désormais confronté à un double challenge en termes de marketing. D'une part, il lui faut déterminer qui poussera cette solution de mashup auprès des clients, sachant que plusieurs divisions sont impliquées dans sa conception, fait observer Mathieu Poujol : Lotus, pour l'aspect collaboratif, Websphere, pour la plateforme d'exécution, Information Management, pour l'accès aux sources de données (le concept d'Infosphere). Second challenge : le positionnement de cette offre dans une stratégie SOA globale. IBM commence en effet à parler de « Restful SOA », autrement dit de réaliser des développements de type architecture orientée services beaucoup plus simplement que ce qui se fait actuellement. En ce cas, comment justifier les efforts humains et financiers consentis pour mettre un système d'information aux normes de la SOA ? Premier élément de réponse, cette « Restful SOA » ne s'adresse qu'à des applications Web, proches de l'utilisateur. Ensuite, précise Jason McGee, cela convient si le premier critère est la rapidité de développement. « En revanche, si vous misez sur la flexibilité et la longévité, alors cela justifie un temps de développement plus long. » On ajoutera que l'intégrité des transactions, sur laquelle Steve Mills, vice-président d'IBM Software, a lourdement insisté dans son discours d'ouverture la veille, reste l'apanage des solutions de SOA classiques. (...)
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