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(14/06/2010 10:48:39)
Algos Network ajoute la destruction de données à son catalogue (MAJ)
Si l'activité de base de l'intégrateur francilien Algos Network est bien le stockage en réseau, l'entreprise se positionne également sur une « niche » : la destruction de données. L'enjeu de ce service est des plus sérieux, puisqu'un grand nombre d'organismes et d'entreprises tiennent absolument à ce que les données sensibles stockées dans les matériels dont ils se séparent soient définitivement irrécupérables. « Il ne s'agit pas d'un changement de métier, mais d'un développement », explique Harold Coudeyras, Pdg d'Algos Network. En janvier 2010, le dirigeant avait déjà racheté en son nom le grossiste spécialisé AdStore (voir Distributique du 9 avril dernier), ce qui lui permet notamment d'élargir la distribution de la marque de solutions de stockage en réseau « Algostor ».
Le VAD dispose désormais d'un site de vente en ligne qui a une vocation nationale, alors qu'il avait auparavant un rayonnement régional (le siège historiquement basé à Cholet, Maine-et-Loire, a été transféré aux Ulis, en région parisienne). Son catalogue va également s'élargir aux solutions logicielles dédiées à la récupération ou à la destruction de données.
Stockage, réseaux, serveurs... Dell renforce ses gammes
Pour améliorer son offre entreprise, Dell étoffe justement sa gamme de stockage issue du rachat d'EqualLogic, annonce la version 5 du firmware de ces produits, dévoile des serveurs lame et rack 2U bi sockets et ajoute des switch Juniper rebadgés à son catalogue. Une montée en puissance progressive pour accompagner la transformation des datacenters vers le cloud.
Déjà associé à plusieurs équipementiers comme Brocade ou Blade Technologie, Dell qui a annoncé un partenariat avec Juniper en octobre dernier, a dévoilé cette semaine ses premiers produits basés sur JunOS, à savoir les core switch PowerConnect J-EX8208 et J-EX8216, un commutateur empilable, le J-EX4200, et l'appliance d'administration PowerConnect J-SRX100. Ces produits Juniper rebadgés Dell sont attendus en juillet prochain à des prix non communiqués. L'intégration de ces produits permet à Dell de proposer un choix plus large à ses clients. La société a également étoffé sa gamme issue de son partenariat avec l'équipementier de San Jose, avec l'annonce de son premier commutateur de coeur de réseau Brocade, le B-RX16 (38 500 $), et du PowerConnect 8024 (15 000 $), le premier switch 10 Gigabit Ethernet au catalogue de la compagnie texane. Deux cartes Fibre Channel 8 Gigabit, les Brocade 815 et 825 complètent le tableau.
Dans le même temps, Dell a présenté ses baies de stockages hybrides et un nouveau firmware pour sa gamme NAS iSCSI EqualLogic. « Disponible gratuitement pour tous les clients qui bénéficie d'un contrat de support, le firmware 5.0 peut être intégré sans interruption de service » précise Pierre Fournial, responsable de l'activité stockage chez Dell. Il suffit de procéder un contrôleur après l'autre. Cette version 5 apporte, par exemple, l'équilibrage de charge automatique entre les SSD et les disques durs rotatifs. La baie SAN hybride PS6000XVS, justement dévoilée, tire partie de cette fonctionnalité et permet aux entreprises de répartir « intelligemment » les données entre SSD et disques durs. La baie analyse en fait les données les plus souvent demandées pour les placer sur le support le plus rapide. En utilisant un algorithme très fin, le firmware peut changer les données plus fréquemment que la plupart des d'autres systèmes de gestion des ressources de stockage, nous explique Pierre Fournial.
Illustration : baie de stockage SAN PS6000XVS, crédit Dell
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Dell proposait déjà des baies équipées de SSD, mais la série PS6000XVS permet de combiner les deux technologies (disques rotatifs à 15 000 t/m et mémoire Flash) pour permettre aux entreprises d'introduire progressivement les supports SSD. Deux modèles sont en fait proposés par Dell, le PS6000XVS d'une interface iSCSI à 1 Gigabit, et le PS6010XVS à 10 Gigabit. Disponibles début aout, ces produits seront commercialisés à partir de 50 000 $.
Le firmware 5.0 d'EqualLogic apporte également une intégration plus étroite avec les plates-formes de virtualisation de VMware. Un client de Dell qui a été déjà testé le nouveau firmware sur ses baies EquaLogic estime que cela renforce considérablement l'efficacité. Selon Joshua Wright, DSI de la société Bomgar, ce firmware 5.0 a permis de décharger VMware de certaines fonctions clefs. Surtout, il permet la création et le clonage de machines virtuelles au sein de la baie de stockage où elles sont hébergées. Bien que ces machines virtuelles ne contiennent généralement que le système d'exploitation, Windows 2008 OS occupe une grande partie de l'espace (jusqu'à 15 Go), souligne Joshua Wright. Et lorsque l'hyperviseur VMware ESX travaille sur ces questions, il exige de grosses ressources sur les serveurs et sur le réseau. En déchargeant, VWmare de ces fonctions, les opérations se déroulent beaucoup plus rapidement et l'hyperviseur comme le réseau peuvent être utilisés pour d'autres choses.
« Quel système est mieux optimisé pour l'exécution d'une tâche particulière? Il est évident qu'une baie de stockage va être le meilleur système pour effectuer des opérations de stockage, » avance le responsable informatique. La société Bomgar, qui emploie 145 personnes à Ridgeland dans le Mississippi, prévoit de déployer sur toutes ses baies le nouveau firmware dès qu'il est disponible. Dell a annoncé qu'il sera disponible mi-juin pour tous les clients EqualLogic.
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Le texan a également mis à jour sa gamme de stockage d'entrée de gamme avec les baies MD3200 SAS (Serial-Attached SCSI) et MD3200i (iSCSI) qui remplacent les MD3000 et MD3000i. Elles seront également disponibles mi-juin à disponibles la semaine prochaine à partir de 11 000 $ environ.
Terminons avec les annonces serveur et la version 3.0 de l'outil d'administration CMC. Après les lames quadri sockets, Dell commercialise la M710HD une lame demi-hauteur bi sockets Intel Xeon 5600 équipée de 18 connecteurs Dimm. En complément, la compagnie propose la M610X, une lame pleine hauteur avec des ports PCI Express pouvant accueillir des GPU pour le calcul intensif. Enfin, le serveur 2U R715 renforce la présence d'AMD chez Dell avec un système bi socket Magny-Cours doté de 18 slots Dimm. « Un bon rapport coût/prix » précise Pierre Fournial, « d'autres systèmes AMD sont également prévus en fin d'année. »
Avec cette salve d'annonces, Dell marque au plus près ses principaux concurrents. Et grâce à ses partenariats avec Juniper et Brocade, Dell est plus en mesure de se battre à armes égales avec les grands fournisseurs de datacenters que sont Cisco et Hewlett-Packard.
(...)(07/06/2010 17:44:05)Le marché du stockage rebondit selon IDC
Le chiffre d'affaires des fabricants de disques durs a augmenté de 18,8 % par rapport à l'année dernière pour s'établir à 6,7 milliards de dollars, estime le cabinet d'études IDC. Ces chiffres comprennent le stockage interne - au moins trois disques dans un serveur - et les systèmes externes. Cette étude intègre également les périphériques de type SSD, qui commencent à devenir une véritable alternative aux traditionnels disques durs.Pour ce qui concerne spécifiquement les solutions externes, les recettes ont augmenté d'environ 17 % pour atteindre 5 milliards de dollars.
Encore plus importante est la hausse d'une année sur l'autre. Elle s'explique en partie par les très faibles revenus début 2009, au plus fort de la récession, et par le changement radical opéré au dernier trimestre de la même année, explique l'analyste d'IDC Liz Conner. En règle générale, les dépenses de stockage tombent de deux chiffres entre le dernier trimestre d'une année civile et le premier trimestre de la nouvelle, souligne-t-elle. Cette fois, la baisse n'a été que de 7,8 %. Les achats continuellement reportés en 2009 ont finalement été réalisés début 2010. Peut-être le signe que les trésoreries des entreprises étaient particulièrement fournies au premier trimestre, poursuit l'analyste.
Le CA sur ce segment a touché le fond au deuxième trimestre de l'année dernière et s'est stabilisé au quatrième trimestre. Aujourd'hui, Liz Conner ne s'attend pas à ce qu'il retombe dans un proche avenir. De nombreuses entreprises sont prêtes à investir de nouveau. «Surtout que dans le domaine du stockage, elles pourraient ne pas avoir le choix", déclare-t-elle. « Les entreprises sont tellement à l'étroit qu'elles ont besoin de plus de ressource.»
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En fait, la capacité des systèmes de stockage livrés au premier trimestre a augmenté de 55,2 % par rapport à l'année dernière, soit au total 3 397 pétaoctets, selon IDC. La demande en capacité a même augmenté pendant la récession, une situation probablement causée par les utilisateurs qui se sont tournés vers des plates-formes moins coûteuses, souligne Liz Conner. «Nous avons vraiment vu un mouvement descendant, des solutions haut de gamme très onéreuses vers des systèmes moyens et d'entrée de gamme », pointe Liz Conner. « Un grand nombre de produits milieu de gamme sont tout à fait adaptés aux besoins des entreprises ». Il est encore trop tôt pour dire si ce changement présente un caractère permanent ou si l'achat de ces systèmes a permis de parer au plus pressé en raison des conditions économiques, déclare l'analyste.
Toujours au premier trimestre, les revenus ont également augmenté pour toutes les catégories de stockage externe, le SAN (Storage Area Network) comme l'iSCSI (Internet Small Computer System Interface). Les ventes de ces systèmes, qui peuvent également utiliser la technologie Ethernet comme chez Coraid, ont augmenté de 45,7 % par rapport à l'année précédente. Avec 37 % de part en revenus, Dell a contribué à développer le marché des NAS qui connaît aujourd'hui une croissance rapide. Et NetApp est quant à lui le deuxième avec 14%. Mais, EMC reste toujours le leader sur le marché des solutions de stockage externe dans son ensemble, avec près de 25% de part de marché en revenus. IBM et NetApp pointent à égalité au deuxième rang, avec chacun environ 11%. Toujours selon IDC, la troisième place est occupée par Hewlett-Packard et Dell, chacun prenant environ 10% du marché.
Les cinq premiers fournisseurs de stockage externe ont partagé les bénéfices de la reprise au cours du dernier trimestre, selon IDC. EMC a enregistré une croissance de près de 38% par rapport à l'année précédente, tandis que NetApp a vu ses ventes augmenter de plus de 47%. Tous ont gagné des parts de marché, à l'exception de HP, qui est passé de 11 à environ 10%. La société a en effet pâti d'un repositionnement tardif du haut vers le moyen de gamme que demandait le marché, précise Liz Conner.
Silicon Valley 2010 : Pépinière de start-up (3e partie)
Nous poursuivons notre feuilleton dans la Silicon Valley, à San Jose, par la rencontre avec Quantum. Plus vraiment une start-up, mais une compagnie spécialisée dans le stockage sur disque et sur bande qui a réussi à revenir sur le devant de la scène. Plus de disques durs SCSI aujourd'hui, mais des solutions axées sur la déduplication avec les baies DXi 4500 et Dxi 6500 associées au logiciel maison StorNext. Concurrent des solutions de DataDomain, désormais dans l'escarcelle d'EMC, et des produits de FalconStor, Quantum a décidé de transformer la compagnie pour se renforcer sur les systèmes disques et sur les logiciels comme nous l'explique Jerry Lopatin, vice-président exécutif en charge du développement : « avec la déduplication sur disques, nous apportons une solution pour optimiser la réplication. Aujourd'hui la gestion des cartouches est devenue un vrai problème pour les PME qui désirent éliminer la bande. Même dans les datacenters, nous voyons disparaître les bandes ». Un vrai discours de rupture pour le promoteur de la cartouche DLC, dépassée depuis des années par le format LTO emmené par IBM HP et Seagate. Aujourd'hui, Quantum ne jure plus que par le disque et la virtualisation.
La compagnie commercialise en effet un module qui sauvegarde et restaure des serveurs virtuels VMware sur sa série DXi. Baptisé Virtual Server, ce module crée des appliances virtuelles de sauvegarde dans des serveurs VMware physique. Ceci supprime le recours à des serveurs physiques pour assurer la sauvegarde et le déplacement des données.
La solution Virtual Server bénéficie bien sûr de la déduplication et de la technologie de réplication des DXi. Les responsables informatiques comprennent ainsi une combinaison qui élimine les données en double lors de la création de machines virtuelles, réduisant ainsi les besoins en stockage et rationalisant l'ensemble du processus de sauvegarde
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Après le stockage, nous passons à une autre composante essentielle des systèmes d'information, à savoir le réseau avec une halte chez A10 Networks, toujours à San Jose. Crée en 2004 par Lee Chen, le cofondateur de Foundry Networks, racheté par Brocade, et de Cendrillion, repris par Nortel, A10 affiche une croissance rapide avec 170 employés et une présence en France depuis un an. La start-up spécialisée dans la fabrication de solutions de contrôle et d'équilibrage de charge (software et hardware) axe son développement sur trois éléments : la transition vers IPv6 avec son appliance Dual-Stack Lite pour gérer les adresses IPv6 natives et IPv4 traditionnelles, la virtualisation au service du Cloud avec le logiciel SoftAX et les appliances AX-V et l'Application Delivry sur les infrastructures. Un discours marketing bien rôdé qui a également laissé du temps à des échanges très intéressants avec Lee Chen notamment sur la transition vers IPv6.

Lee Chen, CEO de A10 Networks
Selon le dirigeant, l'utilisation des adresses IPv4 va se poursuivre au moins jusqu'en 2020. « La transition va être très longue, nous supporterons donc les deux. Avec l'arrivée de la 4G, le passage à IPv6 va s'accélérer notamment pour supporter les communications vidéo point à point. Aujourd'hui, les clients sur PC et mobiles sont prêts à passer à IPv6, ce sont les infrastructures qui ne suivent pas ». A la question de savoir pourquoi il continuait de créer des start-up, Lee Chen nous a simplement répondu que « le travail fait ce que vous êtes. Je ne m'amusais plus avec Foundry Networks, la société était devenue trop grande, cela devenait difficile d'innover. Dans une petite société, vous connaissez tout le monde par son prénom, vous partagez le même rêve et personne ne vous dit que c'est impossible ».
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Terminons cette journée avec la visite d'une pépinière, une fabrique de start-up ou un incubateur comme aiment dire les financiers, PlugandPlay à Sunnyvale. Nichée derrière le gigantesque parc du siège d'AMD, cette pépinière est un fait un minicampus avec un datacenter au sous-sol et plusieurs étages accueillant une soixantaine de jeunes pousses. Comme nous le précise Kayvan Baroumand, CTO de PlugandPlay, en introduction, « nous ne garantissons pas le succès, mais nous accélérons le développement des projets. Et comme nous sélectionnons avec beaucoup de soins les projets, sept start-up sur dix finissent par survivre et voler de leurs propres ailes ».
Très structuré, ce campus accueille les jeunes start-up au rez-de-chaussée dans des locaux spartiates qui font encore très université. Une fois les premiers dollars engrangés, elles peuvent passer à l'étage supérieur qui présente une ambiance un peu plus cosy et, enfin, au troisième où les jeunes sociétés peuvent accueillir jusqu'à une quarantaine d'employés dans des bureaux très californiens. C'est la limite pour bénéficier de l'infrastructure, des services d'accueil et du standard téléphonique. Plusieurs sociétés américaines comme Sun, EMC, PayPal, qui possèdent également leurs propres pépinières, participent aux différents projets en apportant capitaux, expérience et savoir-faire marketing. Des partenariats sont établis avec des universités américaines, mais aussi européennes, pour sélectionner et soutenir des projets IT.

Kayvan Baroumand, CTO de PlugandPlay
Nous avons ainsi rencontré deux start-up, Cash Klick et Equinoa, montées aux États-Unis par des entrepreneurs français. Cofondée par François Duroux avec des capitaux français (plusieurs millions d'euros), Cash Klick est installée depuis un mois dans la pépinière de Sunnyvale. Monté en France, ce projet ne pouvait se développer qu'aux États-Unis. Il répond en fait à une pratique très courante en Amérique du Nord : la chasse aux coupons de réduction. Chaque dimanche, les mères de famille découpent leurs coupons de la semaine dans les journaux du week-end. Plus de 360 milliards de bons circulent aux États-Unis, avec une valeur moyenne de 1,79 $, contre 9 millions seulement en France.
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François Duroux, fort d'une expérience dans la carte à puce avec B to Click, a décidé de développer un système hybride avec Inmar, le leader mondial du coupon. « Il s'agit d'une agrégation de coupons digitaux depuis Internet. Les consommateurs chassent sur Internet leurs bons, alimentant ensuite un compte lié à une carte de paiement. Une fois arrivée à la caisse, il suffit de présenter sa carte de crédit pour associer automatiquement réductions et marchandises sur le tapis roulant du supermarché ». Et c'est ensuite le distributeur qui facture les marques. Pour développer le code de son projet, Christian Duroux a décidé de faire appel à de l'outsourcing en Chine depuis la Californie qui sera le premier marché test pour cette solution. « Trois ans de préparation en France ont été nécessaires pour prendre des contacts aux États-Unis et lever les premiers fonds auprès d'investisseurs privés ». Aujourd'hui, Cashklick occupe quatre box dans le centre de PlugandPlay, soit quatre personnes, pour un coût de 2 400 $ par mois.

Christian Duroux, fondateur de la start-up Cashklick
Moins innovante, Equinoa est une simple web agency qui sous-traite son travail en France. John Gabaix, hébergé depuis un an dans la pépinière de Sunnyvale, profite du décalage horaire pour faire travailler des développeurs en France à un coût inférieur à celui du marché US. « Il faut en effet compter 60 à 80 000 dollars pour un développeur PHP junior en Californie » contre 35 000 euros en France. Le mirage américain continue de faire des ravages, mais ici c'est la France qui fait office de paradis de l'outsourcing.
Et pour la dernière partie de notre voyage, nous serons avec Arista à Menlo Park, Blade Networks à Santa Clara et Clustrix à San Francisco.
HP simplifie ses solutions de réseaux et de stockage pour PME
Lors d'un événement à Cupertino, en Californie, HP a présenté un ensemble de produits (PC et serveurs, mais aussi solutions réseaux, de stockage et d'impression) adaptés aux PME . Ces dernières sont au centre de toutes les attentions, car elles aussi commencent à vivre une « sortie de crise », même si cette reprise est loin d'être stable, souligne Chad Thompson, une analyste de Access Market International Partners.
Et comme les grandes entreprises, les petits départements informatiques ont reçu la consigne de faire plus avec moins. Il a quelquefois fallu réduire à une personne les compétences informatiques, voire à supprimer complètement l'équipe technique, note Chad Thompson. En conséquence, HP veut proposer à ces sociétés des solutions simples d'usage et accessibles pour gérer leurs infrastructures. Les premières annonces du constructeur ont porté sur les équipements réseaux et le stockage, domaine où l'on prévoit une croissance des investissements dans les prochaines années.
Des commutateurs moins gourmands
HP a ainsi fait évoluer sa série V de commutateurs pour réseau local avec le V1410, qui promet une meilleure efficience énergétique que son prédécesseur le V1400, plus de choix de configuration, ainsi que des options complémentaires. Ce produit est disponible avec 8, 16 ou 24 ports pouvant aller jusqu'au Gigabit Ethernet. Il comprend également un emplacement pour le verrou Kensington Computer, identique au produit utilisé pour sécuriser les ordinateurs personnels. Cette fonctionnalité est importante pour les PME, car les commutateurs sont souvent installés dans un espace non protégé. Les prix de la série V1410 démarrent à 109 dollars (8 ports) et vont jusqu'à 379 dollars (24 ports).
Illustration : HP StorageWorks X310 Data Vault
(crédit photo : HP)
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Pour dynamiser la capacité de stockage des PME, HP propose une plateforme comprenant le système StorageWorks X1000 et la baie modulaire P 2000 G3 SAS (Serial Attached SCSI). La prochaine génération de X1000 devrait voir sa capacité doubler pour un espace réduit de moitié. Accompagné du logiciel Automated Storage Manager, le partage de fichiers entre les systèmes devrait prendre 20 minutes ou moins, à comparer aux 60 minutes de la version précédente. La baie P2000 utilisera la technologie 6 Gbit/s SAS et sera accompagnée d'un logiciel capable de répliquer des captures de données sur différents disques de la baie.
Le géant de l'informatique a aussi dévoilé StorageWorks X310 Data Vault (en photo), un système qui répond au besoin des petites entreprises, avec une équipe IT limitée. L'interface utilisateur est basée sur Windows Home Server, facile à installer et à gérer. Le X310 peut accueillir jusqu'à 15 To de stockage avec des disques durs externes branchés via des ports eSATA ou USB. Il peut effectuer un contrôle automatisé des sauvegardes quotidiennes pour plus de 10 clients PC ou Mac. Le X310 Data Vault a un prix de départ de 549 dollars. Le système StorageWorks X1000 débute lui à 3 152 dollars et enfin la baie P2000 commence à 8 970 dollars. Tous ces produits sont disponibles actuellement.
Partage l'expertise via les réseaux sociaux
Un effort particulier a été réalisé auprès des distributeurs, à travers un partenariat noué avec Microsoft pour les aider à mieux configurer les équipements HP. La distribution pourra ainsi s'appuyer sur les logiciels de collaboration, comme Exchange Server, Communications Server et SharePoint. HP constate également l'utilisation croissante des ressources de support ainsi que les achats en ligne des PME. La société prévoit donc d'augmenter les offres disponibles sur son site de vente en ligne pour « Petites structures » de moins de 10 personnes, comprenant le stockage, les équipements réseaux et les produits mobiles. Elle offre actuellement des ordinateurs, des imprimantes et des serveurs ProLiant. Enfin, l'entreprise prévoit prochainement d'accompagner le soutien aux PME à travers un service basé sur le cloud, baptisé 48Upper qui est une plateforme en ligne grâce auquel les responsables de petites entreprises peuvent partager leur expertise avec d'autres par le biais de réseaux sociaux.
(...)(03/06/2010 11:06:44)Silicon Valley 2010 : Rencontres avec Fusion-IO, Nexenta et Coraid (2e partie)
Bien connu des utilisateurs à la recherche de plus de performances sur les stations de travail et les serveurs, Fusion-IO, basé à San José, conçoit des cartes PCIe équipées de mémoire Flash SLC ou MLC (selon la capacité) pour accélérer les applications. Cette mémoire additionnelle, qui vient se placer entre la RAM et les disques SSD, dope les échanges entre les processeurs et les logiciels. HP, IBM et Dell revendent aujourd'hui ces produits. Avec succès puisque Neil Carson, CTO de la compagnie, nous précise que Fusion-io n'arrive pas à fournir suffisamment de cartes. « Nous vendons aujourd'hui plus que ce que nous produisons ». Très performantes, ces solutions sont également sécurisées avec de la redondance sur les contrôleurs et les composants mémoires. « Nous proposons une architecture à plusieurs niveaux pour éviter la perte et la corruption de données ».
Neil Carson, CTO de Fusion-IO à San Jose
Pour poursuivre son développement, cette start-up qui compte dans ses rangs le co-fondateur d'Apple Steve Wozniak, en tant que responsable scientifique, a levé 45 millions de dollars lors d'un troisième tour de table en avril dernier ce qui porte à 111 millions le financement global. En mars 2008, la compagnie avait démarré avec un capital de 19 millions de dollars. Rapidement rejoint par les 47,5 millions de dollars fournis par Lightspeed Venture Partners et d'autres financiers. En plus de Meritech, les investisseurs comprennent Accel Partners, Andreessen Horowitz, Triangle Peak Partners, et New Enterprise Associates (NEA). La mémoire Flash est aujourd'hui un des secteurs les plus dynamiques sur le marché du stockage. Fusion-IO va investir son argent neuf dans « l'élargissement de ses infrastructures pour soutenir l'augmentation rapide de ses ventes » et « soutenir le développement des technologies de prochaine génération de ses produits. »
Stockage en mode Open Source avec Nexenta
Le monde du stockage est aujourd'hui particulièrement bien représenté dans le monde des start-ups. Nexenta Systems, installé à Mountain View et employant 30 personnes, propose un système de stockage, NexentaStor 3.0, qui repose sur le format de fichiers Open Source ZFS (Zettabyte File System) développé par Sun Microsystems. NexentaOS, le coeur du système, est un assemblage des distributions Linux Debian et Ubuntu, et du kernel d'Open Solaris qui apporte la gestion des processeurs multicoeurs et du clustering. « Tous les pans de l'industrie évoluent vers plus d'ouverture et de standardisation à l'exception du stockage. Nous nous efforçons de soutenir ce changement », ajoute Jon Ask, vice-président et responsable des ventes chez Nexenta.
Jon Ash, vice-président en charge des ventes chez Nexenta à Mountain View
Gérant nativement la déduplication, cette solution augmente la quantité de données pouvant être conservée sur un serveur en la stockant de manière plus efficace. Rappelons que la déduplication réduit la quantité de stockage demandée par certains types de données, en identifiant les bits identiques et en les réduisant à un seul bloc. La déduplication est généralement effectuée lors de la sauvegarde ou de la reproduction de copies de données.
Illustration : siège de Coraid à Redwood City, crédit Serge Leblal
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« Nous ne vendons pas de matériel, mais une solution software à installer sur une machine », nous précise Brad Stone, vice-président en charge des systèmes chez l'éditeur. NexentaStor offre une alternative aux systèmes de stockage propriétaire avec une plateforme Open Source qui fonctionne sur des serveurs x86 ou une appliance dédiée. Le service est principalement vendu comme une "boîte blanche" par des éditeurs de plateformes de stockage qui l'intègrent à leur matériel. L'un des marchés cibles de l'entreprise est constitué des fournisseurs de services Internet qui souhaitent développer des offres Cloud comme celles d'Amazon.com.

La dernière version de NexentaStor propose de nouvelles fonctions, comme le support des trois principaux hyperviseurs dans un environnement unifié baptisé Nexenta Virtual Machine Datacenter. VMDC 3.0 travaille avec VMware, Citrix Xen et Microsoft Hyper-V, permettant ainsi aux administrateurs de superviser avec un outil unique les trois environnements et de gérer le stockage de données utilisé par chacun d'eux. En outre, un administrateur peut utiliser VMDC pour cloner un bureau virtuel préconfiguré et destiné à plusieurs utilisateurs. Le support des trois hyperviseurs dans VMDC devrait faciliter la vie des administrateurs gérant plusieurs systèmes de virtualisation, car il n'est pas toujours facile de déplacer les données d'une plate-forme à l'autre.
L'ajout de la déduplication des données primaires contribue également à améliorer la gestion de l'espace de stockage, mais sous certaines conditions. La déduplication consiste en effet à trouver un compromis entre les cycles des processeurs (qui effectuent la déduplication des données et le retour à la forme originale) et la capacité de stockage. Si les besoins d'une entreprise ne tolèrent pas les retards, elle ne pourra pas tirer profit de la déduplication des données primaires. NexentaStor peut être téléchargé pour un essai gratuit sur le site Web de l'entreprise.
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Concluons cette journée avec un passage chez Coraid à Redwood City. Installée dans un bâtiment qui fait face au campus d'Oracle, cette start-up créée en 2000 par Brantley Coile, aujourd'hui CTO, sort de la clandestinité grâce au renouvellement de l'équipe dirigeante et à l'arrivée de nouveaux investissements. Kevin Brown, fondateur de Kidaro (qui a été rachetée par Microsoft), puis de Decru (acquis par NetApp) et d'Inktomi, a été chargé de relancer Coraid (pour Cluster of Raid) et sa solution de stockage reposant sur la technologie ATA over Ethernet (AoE). Pour renforcer le capital, la compagnie a reçu en mars dernier 10 millions de dollars d'Allegis Capital et d'Azure Capital Partners. La société a également annoncé qu'Audrey MacLean assumait désormais la présidence du conseil d'administration et que Mark Leslie et Charles Giancarlo avaient investi dans la start-up et rejoint le conseil consultatif. Rappelons pour mémoire qu'Audrey MacLean a été la fondatrice de Network Equipment Technology, Mark Leslie le PDG fondateur de Veritas Software, et Charlie Giancarlo, l'ancien vice-président exécutif et directeur du développement de Cisco. Une armée de vétérans chargés de réveiller la start-up.

Baie de stockage Coraid dans un caisson renforcé pour l'armée US en Afghanistan
Avec ses systèmes AoE, Coraid assure qu'elle propose une solution cinq à huit fois plus rapide que la Fibre Channel et l'iSCSI. La société, qui a lancé sa plate-forme de stockage EtherDrive en 2005, affirme que ses systèmes permettent aux utilisateurs d'assembler des architectures SAN pour moins de 500 $ par téraoctet et sont idéaux pour les infrastructures Cloud. AoE est un protocole qui permet aux baies de stockage Serial ATA de communiquer sur des réseaux Ethernet. Il ne repose pas sur le protocole TCP/IP et les paquets sont envoyés vers d'autres appareils sans utiliser d'adresse IP. D'où un gain très important en performance même si en cas d'erreur ou de collision de paquets, il est nécessaire de les renvoyer. « Le TCP/IP est parfait pour envoyer un mail d'ici en Chine, mais pour déplacer 100 Go du rack 1 au 3, c'est inutile », précise Kevin Brown. AoE diffère également des technologies Fibre Channel et iSCSI en ce qu'il utilise les commandes ATA plutôt que SCSI. « Nous sommes les plombiers du réseau pour transporter les données sur les couches basses du réseau », explique encore Audrey MacLean. »Nous sommes une compagnie logicielle, mais nous ne revendrons pas notre technologie à d'autres. Quelques fois les partenariats sont fatals ».
Etoffer les forces commerciales et marketing
Le plan de développement de Coraid prévoit un renforcement des forces de vente et de marketing. « Nous avons aujourd'hui plus de 1 100 clients dans le monde, dont la Nasa, EADS, BCM, le MIT, Sony DADC, Lockheed Martin... sans vendeurs, nous allons mettre progressivement en place l'organisation nécessaire pour accompagner la croissance de la compagnie », précise la charismatique Audrey MacLean. « Nous restons une start-up avec des produits fonctionnels qui répondent aux besoins du marché. Aujourd'hui avec la généralisation du 10 Gigabit et l'arrivée du 40 Giga, l'Ethernet reste d'actualité. Nous pouvons entrer en compétition avec l'iSCSI et le Fiber Channel avec une solution bien moins chère », complète Kevin Brown « puisque nous éliminons les topologies complexes et la gestion des architectures FC ».

Audrey MacLean, présidente du conseil d'administration de Coraid
Demain, nous poursuivrons notre tournée dans la vallée avec les sociétés Quantum et A10 Networks, à San Jose, et des rencontres particulièrement intéressantes chez l'incubateur PlugandPlay à Sunnyvale : des start-ups américaines créées par des entrepreneurs français, Cash Klick et Equinoa.
(...)(12/05/2010 15:14:47)Selon le CEO d'EMC, Joe Tucci, les clouds publics se compteront par centaines
A l'instar d'Amazon avec EC2 et S3, EMC développe sa propre offre de cloud public baptisée Atmos Online. Depuis mai 2009, cette dernière propose, en libre-service, du stockage et des capacités de serveurs en ligne. Mais EMC concentre la plupart de ses efforts à aider ses clients à construire des clouds privés qui pourront interagir avec des nuages publics. « Nous avons des dizaines de milliers de nuages privés et des centaines de nuages public », a déclaré Joe Tucci. Ce dernier précise que certains observateurs de l'industrie prédisent que le marché des clouds publics sera composé de seulement deux ou trois réseaux de nuages majeurs (Amazon, Google et Microsoft pour ne pas les citer), mais EMC a «une vision très différente du marché ... avec des datacenters internes pour les clouds privées et des centres de calcul externes, via des fournisseurs de services, pour les nuages publics, et ils vont travailler ensemble. "
Atmo Online, le cloud public d'EMC se compose d'un service de stockage aujourd'hui parfaitement fonctionnel et d'une offre de serveurs, encore en phase de test. «Nous avons de vrais clients qui travaillent avec nos solutions, et nous peaufinons à présent nos offres commerciales », précise le dirigeant d'EMC. Ce dernier a fourni ses explications lors d'une séance de questions/réponse avec les journalistes présents à EMC World. Il n'a toutefois pas révélé grand-chose sur les projets d'EMC quant à la technologie Atmos Online, mais a déclaré que la compagnie allait s'appuyer sur des partenaires pour renforcer son offre de serveurs. EMC est évidemment une entreprise de stockage, mais Joe Tucci précise qu'« il y a très peu d'applications où vous avez seulement besoin de stockage. La plupart [des entreprises, ndlr] ont à la fois besoin de capacités de stockage et de calcul ».
Crédits photo : EMC
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Pour la partie serveur poursuit-il, « je préfère le faire avec nos partenaires. Je ne veux pas entrer en concurrence avec ces derniers. Je préfère travailler avec des fournisseurs de services qui possèdent ces ressources. » Joe Tucci explique encore que le groupe et ses partenaires finiront par offrir des services cloud plus complets que ceux d'Amazon car nous « pouvons supporter toutes les charges de travail existantes dans les environnements virtualisés». EMC, rappelons-le, est propriétaire de VMware, qui propose une plate-forme de virtualisation très souvent décrite comme un nouveau type de système d'exploitation pour les réseaux de clouds. Et selon le CEO d'EMC, ces derniers s'appuieront presque exclusivement sur les systèmes x86, qui sont virtualisés par VMware, plutôt que sur les plates-formes Unix ou Mainframe. Avec les derniers processeurs x86 d'Intel pour serveurs, les Xeon 7500, « sur une seule machine, vous pouvez travailler avec un maximum de 1 To de mémoire vive par socket. (...) et avec huit sockets vous obtenez jusqu'à 8 To de mémoire. Ces processeurs sont incroyablement puissants ».
Les serveurs UCS (Unified Computing System) de Cisco, et d'autres technologies seront également essentiels à la construction de clouds privés, poursuit-il. « Si vous cherchez tous les éléments pour construire un cloud privé, EMC ne pourra pas tous vous les fournir. Nous ne fabriquons pas de serveurs. Nous ne construisons pas de solutions réseau ».
Il est par contre resté intraitable sur les questions de sécurité en spécifiant, « nous devons avoir le même niveau d'exigence de protection dans le monde virtuel que dans l'univers physique ».
Sur un autre sujet, Joe Tucci a expliqué comment une évolution vers un stockage centralisé accélérera l'évolution à venir d'un bureau rigide vers une expérience informatique personnelle mobile. Avec des informations stockées de manière centralisées, peut-être dans un service cloud, les utilisateurs seront libres de choisir le dispositif le mieux adapté à leur environnement. Certains voudront un iPad et un smartphone, d'autres pourront choisir un ordinateur portable et un téléphone mobile. « Je pense que le concept d'un ordinateur personnel va radicalement changé. Évidemment, tout va être beaucoup plus mobile. Et il y aura toutes sortes de combinaisons. Je regarde par ici, et il y a un nombre étonnant d'entre vous qui ont des ordinateurs, avec un smartphone juste à côté. »
VPlex, la vision fédérative du stockage d'EMC a un nom
La question des serveurs de stockage virtuel est essentielle dans le cadre d'un cloud privé. Une problématique supplémentaire se pose quand les éléments de stockages sont éloignés les uns des autres et qu'ils doivent dialoguer et échanger (transfert d'applications, mise en place de VM sur des sites distants, récupération de données en cas d'accident, etc.). Il reste que cette discussion est soumise à des contraintes physiques comme la capacité de transférer de grandes quantités de données dans un temps de réponse réduit. Pat Gelsinger, COO d'EMC, a avancé la solution d'une fédération qui consiste dans un premier temps à collecter l'ensemble des dispositifs de stockage au sein d'un même équipement. Deuxièmement, on créé une fédération laquelle serait composée de pools de stockage, traités de manière uniforme, créant ainsi plus d'agilité pour les sous-systèmes de stockage. Mais le grand concept qui est mis en avant est la géo-fédération, cette capacité de mettre en cache les données des serveurs distants. L'ancien responsable d'Intel a donc dévoilé le fruit technique de cette réflexion, VPlex. Certains y voient une certaine analogie avec la solution d'IBM, Syplex, technologie regroupant les mainframes. Il s'agit en fait d'un appliance qui s'intègre dans les datacenters.
Des appliances dédiés
VPlex combine le déploiement des clusters et un espace tampon pour les données avec une cohérence de cache distribuée intelligente. La solution proposée par EMC se décline en deux solutions : VPlex Local et VPlex Metro. La première est chargée de consolider les éléments de stockage au sein d'un datacenter, tandis que le deuxième gère le lien des ces mêmes éléments entre deux datacenters (à moins de 100 km de distance). Cette limitation de distance s'explique selon Michael Gallagher, responsable produit VPlex, par les limites du protocole de cache utilisé, ainsi que pour éviter une trop grande dégradation de la bande passante. Tous les deux reposent sur la même architecture technologique, comprenant deux VPlex Director avec des processeurs Intel Xeon multicoeur, 32 Go de cache intelligent et une connectivité Fiber Channel de 8 Gbits. Pour le « Local », les fonctionnalités du boîtier unique avec 4 Vplex engines (soit 8 directors) pourront supporter jusqu'à 8000 serveurs stockage virtuel. Pour le « Métro », les deux boîtiers pourront accueillir à travers 4 Vplex engines chacun, jusqu'à 16 000 serveurs de stockage virtuel.
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Michael Gallagher, CTO d'EMC, a assuré que les différents équipements et technologie sont « Array Aware ». c'es à dire qu'ils s'intègrent dans l'existant qu'ils soient EMC ou non. Dans le cadre de la solution « Metro », elle s'appuie sur VMotion de VMWare pour migrer les machines virtuelles sur des sites distants avec différentes applications Microsoft, SAP et Oracle. Elle est également compatible avec Windows Server 2008 R2, Hyper V et Live Migration pour assurer cette migration. L'interopérabilité s'étend à Oracle VM 2.2 avec Oracle Entreprise Linux , mais aussi Red Hat Linux.
VPlex Geo, qui permet le dialogue en mode asynchrone entre des datacenters situés sur des continents différents et VPlex Global, qui sera capable de gérer les données stockées en mode synchrone et asynchrone n'importe où dans le monde, viendront compléter cette gamme d'appliance au début de l'année 2011.
Le prix des produits présentés débutent à partir de 77.000 dollars. Il sera aussi possible d'acheter une licence logicielle pour le prix de 26.000 dollars.
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