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Open Source
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(23/10/2006 18:01:42)
Progiciels Open Source : la communauté Compiere se divise
Le monde du progiciel Open source est en ébullition. Un schisme sépare en effet la communauté de développeurs de Compiere : une partie d'entre eux a entrepris d'élaborer un produit alternatif. Adempiere, le fruit de ce travail, est en ligne depuis quelques semaines sur Sourceforge et s'arroge la quatrième place des projets les plus actifs. Les dissidents à l'origine de la fronde n'ont pas apprécié que Compiere se tourne vers le fonds d'investissement New Enterprise Associates afin de réaliser sa première levée de fonds, d'un montant de 6 m$. Surtout, ils reprochent à Compiere Inc, qui édite le progiciel éponyme, de négliger le travail de la communauté. Ainsi, la page d'accueil d'Adempiere donne la couleur : "Compiere Inc. attache trop d'importance à la nature Open Source du projet par rapport à son aspect communautaire, et après un débat passionné [la communauté] a décidé de faire sécession et de donner naissance au projet Adempiere". Partant, les frondeurs ont entamé des discussions sur la création de l'alternative à Compiere. Trois reproches principaux y sont fréquemment adréessés, qui concernent le mode de fonctionnement mis en place par Compiere. L'éditeur serait en premier lieu peu prompt à prendre en compte les améliorations et les correctifs proposés par les contributeurs, voire les refuserait dans certains cas. La deuxième critique porte sur le refus de Compiere de fournir des outils permettant de migrer d'une version à l'autre en dehors d'un partenariat payant. Enfin, les dissidents évoquent des rumeurs laissant penser que Compiere prévoit de limiter les fonctionnalités de son produit Open source afin de mieux positionner sa future offre propriétaire. une levée de fonds salutaire selon le fondateur de Compiere Tout cela n'est qu'un ramassis de fadaises, répond en substance Jorg Janke, le créateur du PGI libre qui se désole de voir colportées "de fausses rumeurs présentées comme des faits". Et l'homme fort de Compiere d'indiquer que, si la communauté a pu se sentir délaissée, c'est avant tout en raison des faibles moyens dont disposait jusqu'alors l'éditeur. C'est notamment dans cette optique, explique Jorg Janke, que la levée de fonds a été réalisée : elle a permis à la fois de rapprocher le siège social de la Sillicon Valley - afin d'y recruter de nouveaux collaborateurs - et de mettre en place des instruments de collaboration avec la communauté. Jorg Janke explique ainsi au mondeinformatique.fr : "en peu de temps, nous avons pu embaucher plus de dix personnes et nous continuerons à recruter pour améliorer notre produit et faire mieux que nos concurrents Microsoft Navision, Sage ou SAP. De plus, nous sommes en train d'enrôler un médiateur pour travailler de façon plus proche avec la communauté". Enfin, le fondateur de Compiere tient à préciser que son produit "est, et restera Open Source ; il n'y a aucun plan visant à privatiser des fonctionnalités". (...)
(20/10/2006 17:23:58)Adobe sort une bêta du lecteur Flash pour Linux
Adobe a publié mercredi 18 octobre une première version bêta de la version Linux du lecteur Flash 9, confirmant au passage que les développements sont bien sur les rails. Un bienfait pour les adeptes de l'OS Open Source qui restaient depuis 2004 sans mise à jour du module d'Adobe (à l'époque encore Macromedia). L'éditeur avait promis en septembre dernier travailler sur une mise à jour, pour notamment mettre à niveau les adeptes linuxiens de Flash sur leurs confrères PC et Mac. Selon le blog de l'éditeur, deux versions du lecteur sont développées: une sous forme de plug-in pour Mozilla et une seconde en version autonome (standalone) sous GTK. La version finale est attendue pour le début 2007. (...)
(19/10/2006 10:29:47)MySQL lance sa solution de supervision de bases de données
MySQL vient de confirmer les rumeurs faisant état du développement d'une solution de supervision de bases de données. Baptisé Merlin, cette solution sera commercialisée avec le service MySQL Enterprise proposé à l'abonnement d'ici la fin de l'année. Merlin supervise en continu les bases de données accessibles sur le réseau d'une entreprise pour identifier les éventuelles défaillances et vulnérabilités. MySQL positionne Merlin comme un « administrateur de bases de données virtuel » capable d'assurer automatiquement bon nombre de tâches d'un authentique administrateur de bases de données, à commencer par la maintenance, l'installation de correctifs de sécurité et l'optimisation des performances. Merlin est intégré au segment Conseil et Surveillance de Réseau de l'offre MySQL Enterprise. Cette dernière est proposée dès maintenant selon quatre niveaux de service - Basic, Silver, Gold et Platinum - moyennant un abonnement annuel de 495 E à 3 995 E par serveur de bases de données. Le segment Conseil et Surveillance de Réseau ne sera cependant disponible que d'ici la fin de l'année. (...)
(17/10/2006 10:13:03)Flapjax : un nouveau langage Open Source pour les applications Ajax
Le monde des langages pour le développement d'applications Web compte un nouveau venu. Baptisé Flapjax, ce langage a l'ambition de simplifier le développement d'applications Web exploitant Ajax, ce mélange de JavaScipt et de XML qui rend plus dynamiques les interfaces Web. Proposé sous licence BSD, Flapjax se veut particulièrement efficace pour la conception des interfaces Web mais aussi pour les communications et le stockage de données sur un serveur. Les développeurs de Flapjax mettent d'ailleurs leurs serveurs à la disposition de ceux qui souhaitent tester Flapjax ou prototyper une application développée avec leur langage. Flapjax n'est pas un langage interprété côté serveur de plus, ni un nouveau langage nécessitant un énième composant d'extension côté navigateur Web : le code Flapjax peut être « compilé » en JavaScript par son développeur ou bien laissé à la charge du navigateur Web sur le poste client; son support par un navigateur Web tient à une simple librairie JavaScript téléchargée depuis le serveur. (...)
(13/10/2006 17:26:42)Unisys va développer l'observatoire de l'Open Source de la Commission européenne
La Commission européenne a retenu un consortium dirigé par Unisys Belgique, pour la création et la gestion du système OSOR (Open Source Observatory & Repository), qui viendra appuyer les efforts actuels de la Commission en matière d'interopérabilité et de mutualisation des systèmes d'e-gouvernement. Le consortium, sélectionné à l'issue d'un appel d'offres public, réunit Unisys Belgique, l'institut de recherche néerlandais MERIT (Maastricht Economic Research Institute on Innovation & Technology), GOPA Cartermill ainsi que l'Université espagnole Rey Juan Carlos. Ces organisations sont toutes des familières de Bruxelles et ont été impliquées à plusieurs reprises dans les travaux de la Commission sur le Libre. Elles interviendront d'ailleurs en commun le 28 novembre prochain à Bruxelles lors d'un atelier débat organisé par Eurocities et intitulé " Et si le secteur public publiait le code source de ses propres applications". Réduire les coûts en encourageant la mutualisation et la réutilisation des projets Le portail Internet OSOR a pour but de permettre aux administrations européennes de centraliser et de mutualiser le code logiciel de leurs applications Open Source, mais aussi d'échanger leurs connaissances en la matière. Ce référentiel rassemblera le code source des applications mais aussi des informations concernant l'utilisation des applications, les différentes versions des logiciels, les licences Open Source ou la documentation des contrats. Sur le portail Web OSOR, les administrations des Etats membres auront également la possibilité de partager leur savoir-faire relatif à leurs diverses applications Open Source. L'idée, au final, est d'encourager la mutualisation et la réutilisation des développements Open source menés par les différents Etats. La Commission européenne espère qu'à terme le système OSOR encouragera les administrations européennes à développer des projets communs, mais aussi qu'il permettra de réaliser des économies significatives. Comme l'explique Karel De Vriendt, chef de l'unité services européens de l'administration en ligne de l'UE, "l'intérêt des administrations pour les logiciels libres ne réside pas tant dans la substitution de ceux-ci à des produits propriétaires. Il s'agit de plus en plus de développer des applications sur mesure reposant sur des logiciels libres, sur des développements collaboratifs et sur l'utilisation de licences Open Source en vue de mutualiser les résultats de ces développements." (...)
(13/10/2006 17:41:31)Ingres nomme un directeur général pour ses activités en France
Ingres donne du sang neuf à ses activités françaises. L'éditeur de la base de données éponyme nomme un directeur général à la tête de sa filiale française. Eric Soares, ex-Critical Path, aura la charge du développement des activités d'Ingres dans l'Hexagone et en Europe du Sud. Un secteur qu'il connaît bien : il a tenu le poste de directeur région (France, Italie, Espagne et Portugal) chez Novell, avant de rejoindre Critical Path en tant que directeur général France. Ingres poursuit ainsi sa relance. Et mise sur ses activités régionales et sa base installée pour lui donner l'impulsion nécessaire. Une stratégie débutée il y a plus de six mois, en ré-activant son Club utilisateurs en France. A l'époque, l'objectif principal était de renouer la collaboration entre l'éditeur et les utilisateurs (entreprises et éditeurs indépendants) de la base de données. Une tâche que devra certainement coordonner Eric Soares. "Ingres est un acteur capable de faire la différence sur son marché", affirme-t-il dans un communiqué. C'est en effet ce que prétend le cabinet Forrester, qui positionne Ingres comme une des bases de données Open Source les plus intéressantes du marché (devant MySQL), en termes fonctionnels. Allant jusqu'à la recommander aux entreprises cherchant des bases pour des applications transactionnelles à fort volume, ou pour construire des entrepôts de données de taille moyenne. (...)
(12/10/2006 18:13:10)Les débats sur l'EPLA pourraient relancer la guerre sur les brevets logiciels
Le parlement européen, qui avait réussi à faire échouer les plan des pro-brevets logiciels en Europe, est reparti en guerre aujourd'hui contre la proposition de la Commission de souscrire à l'Accord sur le règlement des litiges en matière de brevets européens (EPLA ou European Patent Litigation Agreement), un projet avancé et soutenu par l'Office Européen des brevets (OEB). L'OEB est très critiqué par une partie du Parlement européen pour sa gestion du dossier de la brevetabilité des logiciels. Selon les Verts, le PS et les communistes européens, le nombre de demandes de brevets déposées chaque année à l'Office européen des brevets a augmenté de quelque 60% au cours des sept dernières années. Ceux-ci notent que "ce n'est pas le résultat d'un accroissement correspondant de l'activité innovante et, partant, soulève des préoccupations quant à l'extension du champ des matières susceptibles de faire l'objet d'un brevet, quant aux normes de qualité inférieures, à la création de maquis de brevets, à une utilisation stratégique accrue des brevets en tant que substitution à des innovations réelles". L'une des inquiétudes des parlementaires reste le fait que l'OEB a déjà approuvé des brevets sur le logiciel alors qu'en théorie il n'en a pas le pouvoir. Autant dire que l'EPLA était attendu de pied ferme par lesdits députés, certains y voyant une nouvelle tentative de l'OEB d'ouvrir la porte à la brevetabilité du logiciel en Europe. Pour Alain Pompidou, le président de l'OEB, "la proportion des inventions implémentées au travers de l'informatique va croissante, du fait que l'innovation repose de plus en plus sur les technologies de l'information incorporées dans un nombre croissant d'équipements allant des voitures aux machines à laver en passant par les téléphones mobiles". Il ajoute toutefois que l'OEB n'a pas son propre agenda sur la question des brevets logiciels. En accord avec la convention européenne sur les brevets de 1973, l'OEB ne valide pas de brevets sur les logiciels en soi, mais il en accorde pour les inventions liées à des ordinateurs qui sont nouvelles, inventives et ont un caractère technique". Mais cette analyse est combattue par Florian Mueller de la campagne NoSoftwarePatents qui note que " ces inventions liées à l'informatique incluent des concepts comme les menus contextuels ou la vérification anti-virus d'un ordinateur et sont essentiellement la même chose que les brevets logiciels accordés par l'USPTO américain à ceci près que les descriptions sont formulées différemment de ce côté de l'Atlantique". Le parlement préconise une approche prudente vis à vis de l'EPLA Texte controversé, l'EPLA propose la création d'une unique Cour européenne pour juger des différends sur les brevets entre sociétés des 31 Etats membres de OEB (dont les 25 pays de l'Union). Cette proposition a l'appui du Commissaire européen en charge du marché intérieur, Charlie McCreevy, qui préconise que l'Union signe l'EPLA afin de réduire les coûts juridiques pour les PME mais aussi afin d'harmoniser un peu plus le système de brevet européen. Dans sa résolution votée aujourd'hui par 494 voix contre 109, le Parlement européen souligne le manque de contrôle démocratique sur le système de brevet de l'OEB mais aussi les doutes persistants sur sa politique d'attribution de brevets. Dans sa version française, le texte invite la Commission à exploiter toutes les voies pour améliorer l'actuel système de brevets et à étudier avec prudence l'adhésion de l'UE à la convention de Münich - un texte qui a servi de base à l'interprétation de l'OEB pour l'octroi de certains brevets sur des technologies logicielles. Du côté de la FFII (Foundation for a Free Information Infrastructure ) qui a activement milité contre l'EPLA, on se félicite d'avoir évité le pire : "Le compromis adopté par le parlement est très loin de la proposition initiale qui supportait activement l'EPLA" explique ainsi Gérald Sédrati-Dinet, le président de la FFI France. Ce dernier rappelle que la FFII continuera ses efforts de sensibilisation "pour rappeler que le système des brevets reste géré en cercle fermé par des administrateurs qui ont intérêt aux brevets logiciels". Les PME victimes du système Il est à noter que la position officielle du gouvernement français était nettement contre l'EPLA. Il en va de même des groupes Verts, PC et PS au Parlement européen. Dans un projet de rapport abandonné au profit du compromis, ceux-ci rappelaient que " les intérêts économiques de l'Europe, et en particulier de l'Europe du SME, ne sont pas servis par certaines décisions récentes de l'instance d'appel de l'OEB en faveur d'un champ extrêmement large des matières susceptibles de faire l'objet d'un brevet, comme la décision T 0424/03 - 3.5.01 du 23 février 2006 de maintenir un brevet sur les formats de données [de Microsoft, NDLA]". Ils se déclaraient aussi préoccupés du fait que l'EPLA pourrait "consolider une jurisprudence qui n'est pas dans la ligne des positions exprimées à différentes occasions par des majorités parlementaires sur le droit substantiel des brevets" et du fait que l'EPLA "ne réduirait les coûts de contentieux, que dans le petit nombre de cas (...), alors que le coût moyen de la plupart des poursuites en matière de brevet augmenterait, ce qui exposerait les PME à des risques accrus". Selon leur évaluation, le coût total d'un litige d'importance moyenne dans le cadre de l'EPLA serait de l'ordre de 97 000 euros à 415 000 euros, rien qu'en première instance. Des tarifs qui placent les PME en position de faiblesse par rapport aux grands groupes... (...)
(12/10/2006 12:49:56)Fin d'une ère : Eudora disparaîtra mi-2007, pour renaître chez Mozilla
Qualcomm se prépare à quitter le marché de la messagerie électronique. L'éditeur vient d'annoncer qu'Eudora, sa célèbre messagerie, tombera dans l'Open Source mi-2007 et reposera à partir de cette date sur un socle Thunderbird, gestionnaire d'email de Mozilla. Dans un communiqué, Qualcomm déclare que les futurs développements seront assurés par la communauté Mozilla à laquelle il compte également participer. Selon lui, les spécificités d'Eudora seront toutefois préservées, sans en indiquer la nature. Qualcomm n'assurera pas le support technique. Qualcomm avait opéré un repositionnement depuis plusieurs années vers les technologies mobiles, comme la fabrication de puces ainsi que des outils dédiées à la 3G. L'éditeur a préféré abandonner les développements liés à la messagerie. Avant l'arrivée de la version 1.0 de Thunderbird, Eudora se positionnait comme une des seules alternatives à Microsoft Outlook dans les entreprises. Jusqu'au basculement dans l'Open Source, Qualcomm continuera de proposer les versions commerciales de sa messagerie (dernières en date, les versions 7.1 pour Windows et 6.2.4 pour MacOS X). Elles seront "bradées" jusqu'à la mi-2007 au prix de 19,95$ avec six mois de support. Eudora était jusqu'alors vendue 50$ (sans compter la version gratuite financée par la publicité). (...)
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