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Open Source
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(29/06/2005 17:46:37)
JavaOne 2005 : mises à jour chez Eclipse et BEA
BEA Systems et la fondation Eclipse ont profité de JavaOne pour faire le point sur leurs dernières initiatives Open Source, mais aussi sur leurs travaux en matière de machines virtuelles Java.
Selon Mark Carges, son CTO, BEA s'apprête ainsi à lancer des versions de sa JVM JRockit sur de nouvelles plates-formes, dont les plates-formes Sparc Solaris de Sun, mais aussi PowerPC /AIX d'IBM et Itanium/HP-UX d'HP. La mouture Sparc-Solaris est attendue pour la fin de l'année 2005 et les versions AIX et HP-UX pour le début 2006. JRockit est téléchargeable gratuitement, mais BEA espère amortir son coût de développement en vendant des outils de diagnostics comme des détecteurs de fuite de mémoire au-dessus de sa plate-forme WebLogic. BEA espère aussi que JRockit sera intégré, à terme, au-dessus d'un hyperviseur tel que Xen (projet Bare Metal) pour servir de plate-forme à un serveur d'applications tel que WebLogic. Une plate-forme aussi «dépouillée» permettrait d'offrir des performances bien supérieures à celles disponibles actuellement.
A JavaOne, BEA a aussi annoncé Arc2Arc, un programme permettant aux architectes techniques de partager leurs expertises et des cas afin de mieux répondre aux besoins fonctionnels des utilisateurs. Cette annonce s'accompagne du lancement d'une version améliorée du site dev2dev destiné aux développeurs.
Eclipse, de son côté, a comme prévu annoncé le lancement de sa plate-forme Eclipse Platform 3.1. Dans le mois qui vient, ce lancement devrait être complété par l'arrivée des autres projets Eclipse (Business Intelligence et outils de reporting, outils Web Tools, outils de test et d'analyse de performances, Editeur graphique, AspectJ, framework de modélisation…). La fondation a, par ailleurs, annoncé la disponibilité de la version 3.1 de sa plate-forme pour la création d'applications clientes riches, qui sert notamment de base au client WorkPlace d'IBM. (...)
JavaOne 2005 : Sun intensifie ses efforts Open Source et lance un ESB libre
Sun Microsystems continue sa percée dans le monde Open Source. Profitant de JavaOne, la firme a annoncé son intention de publier le code source de son serveur d'applications, Java System Application Server Platform Edition. Publié sous licence CDDL (Common Development and Distribution License), ce nouveau projet, nom de code GlassFish, sera hébergé sur le site Java.net et supportera la prochaine édition de J2EE, Java Enterprise Edition version 5.
Comme l'explique Stephen O'Grady, un analyste du cabinet RedMonk, la publication du code source du serveur d'applications de Sun «n'a que peu d'impact d'un point de vue part de marché ou volume. En ce domaine, Sun est définitivement à la traîne de sociétés comme BEA Systems avec WebLogic et IBM avec WebSphere.» En revanche, l'analyste trouve séduisante la perspective d'un écosystème de produits CDDL : «Sun a investi pas mal d'énergie et de temps à réécrire son serveur d'applications. Il y a deux ans, le code a été très fragmenté du fait des multiples acquisitions. Désormais, on peut dire qu'ils ont un produit solide.» De ce fait, les sociétés intéressées par la plate-forme Open Solaris pourraient être tentées par la version Open Source du serveur d'applications de Sun.
Sun a également achevé la rédaction de ses spécifications JBI (Java Business Integration) et devrait les rendre publiques sous licence CDDL. Le projet de bus d'entreprise libre de Sun devrait sortir en version 1.0 au cours de l'été et s'appuiera sur les spécifications JBI 1.0.
Selon Joe Keller, le vice-président du marketing des plates-formes développeurs et applicatives de Sun, «ce projet marque le début de la standardisation des technologies d'intégration». (...)
Linux : le dernier noyau 2.6.12 supporte les composants TPM
La version (stable) du noyau Linux est enfin disponible en téléchargement, après une longue période (trois mois) de développement, ralentie par une polémique entre développeurs quant au logiciel de gestion du noyau.
Principales améliorations : le support des composants TPM (Trusted Platform Module), une technologie de sécurité intégrée au matériel et utilisée par HP et IBM. Egalement au programme : le support définitif de l'IPv6, une fonction baptisée Space Address Randomization pour lutter contre les chevaux de Troie et les virus, et enfin un nombre de pilotes en augmentation.
La version 2.6.12 est téléchargeable depuis www.kernel.org (...)
La menace de la brevetabilité du logiciel se confirme
Passant outre les demandes des antibrevets au Parlement européen, la commission des affaires juridiques du Parlement (Juri) a adopté le rapport sur la brevetabilité des logiciels, qui doit être présenté le 6 juillet en deuxième lecture aux eurodéputés. La commission a rejeté 236 des 256 amendements proposés par le Parlement, une position perçue comme un camouflet par Michel Rocard. Chez les Verts, la position est encore plus virulente. Dans un communiqué commun, l'eurodéputée verte Monica Frassoni, coprésidente des Verts/ALE, et Alain Lipietz, membre du groupe des Verts/ALE, tous deux membres de la Commission juridique estiment que «ce vote apporte un soutien inutile aux dinosaures du marché du logiciel. Les conservateurs et libéraux ont atténué le texte proposé par le rapporteur, créant un maximum d'incertitudes juridiques. Si le Parlement confirme ce choix, il donnera aux grandes entreprises l'occasion de contrôler le marché européen et d'écarter les plus petits acteurs ainsi que les compétiteurs potentiels, au moyen d'avocats de brevet généreusement rétribués.» Pour les opposants verts au texte, une majorité de membres de la commission juridique a choisi de créer des échappatoires dangereuses au sein de la directive. C'est ainsi que la définition de la différence entre le logiciel et la technique autorise les brevets, car elle stipule que le logiciel peut être considéré comme la caractéristique nouvelle dans une invention, et devient ainsi brevetable.
Dans le camp adverse, l'Eicta, association qui regroupe les grands du high-tech et des télécoms, se félicite du vote de la commission Juri : «L'industrie européenne est satisfaite du résultat du vote d'aujourd'hui. Nous allons maintenant demander au Parlement tout entier de suivre rapidement ce mouvement. C'est un résultat très satisfaisant», explique ainsi le directeur général de l'Eicta.
Les opposants au texte espèrent, sans trop d'illusion, un sursaut des parlementaires européens lors du vote final de juillet pour contrer le texte. Il leur faudra, pour cela, réunir le vote d'une majorité des députés. (...)
L'auteur d'OpenBSD s'en prend à Linux
Dans un article («Is Linux for Losers?») publié dans l'édition électronique de Forbes, Theo de Raadt, développeur d'OpenBSD, OS libre fondé sur BSD (une variante d'Unix) – et «concurrent» direct de Linux – a qualifié le système Linux de «mauvais» et «exploité par de grands comptes qui transforment les hackers en une main-d'½uvre gratuite».
Selon lui, «Linux n'a jamais été de qualité. Une grande partie du système repose sur une série de bidouilles, qui [ndlr : pourtant] continuent de fonctionner». Et à propos de Linus Thorvald : «Je ne sais pas quel est son objectif, mais ce n'est pas la qualité.»
Le développeur d'OpenBSD s'en prend ensuite à la gestion du noyau Linux expliquant que les évolutions du développement sont entre les mains de Thorvald et de «ses lieutenants».
Dernier point abordé : le manque de motivation des équipes de développement, intéressées par Linux «parce qu'elles détestent Microsoft». (...)
Le XML d'Office 12, incompatible avec la GPL
Le format XML natif d'Office 12, prochaine mouture du système bureautique Microsoft, serait incompatible avec la licence Open Source GPL. C'est Richard Stallman, auteur de la licence et fondateur de la Free Software Fondation, qui en premier lance une nouvelle fronde contre l'éditeur de Redmond.
Selon lui, la licence qui couvre l'utilisation du format XML «ouvert» de Microsoft n'autoriserait pas la modification du code, élément incontournable de la GPL. Et «priverait» ainsi les développeurs Open Source d'exploiter ledit format. «La licence couvre uniquement le code qui implémente les seuls formats Microsoft. Un programme sous cette licence ne peut ainsi pas être modifié», explique Stallman. (...)
Mandriva acquiert Lycoris pour se renforcer dans le poste de travail
L'éditeur Linux Mandriva (ex-MandrakeSoft) signe le rachat d'une partie des actifs de l'Américain Lycoris, expert Linux pour le marché grand public. Objectif, selon le Français : «Accélérer le développement de ses technologies desktop, essentielles pour l'adoption de Linux par les particuliers et les entreprises.» En clair, revenir vers le marché du desktop Linux, que l'éditeur semblait avoir mis de côté en rachetant le Brésilien Connectiva, pour se recadrer sur le marché des entreprises.
Lycoris, quant à lui, reste principalement connu pour Desktop/LX, son OS Linux pour particuliers. Sa principale originalité : une interface utilisateur très accessible ainsi qu'une technologie d'installation de composants conviviale, Iris Software Gallery. La société en a, par ailleurs, décliné une version Tablet PC et Pocket PC.
A la clé de ce rachat, les deux sociétés se sont engagées à développer une solution commune, mêlant Mandriva Discovery (distribution Linux très grand public) et Desktop/LX. Joseph Cheek, fondateur de Lycoris, qui rejoint alors Mandriva, dirigera le projet. Egalement au programme : l'intégration au Mandriva Club (forum d'utilisateurs) d'Iris Software Gallery, ainsi que du forum d'utilisateurs Lycoris.
Pour mémoire, 24% du CA (contre 10% auparavant) de Mandriva est désormais généré par les services aux entreprises. (...)
Microsoft recrute le fondateur de la distribution Linux Gentoo
Daniel Robbins, fondateur et ex-architecte en chef de la distribution Linux Gentoo, a discrètement rejoint Microsoft fin mai 2005. Ce spécialiste de l'Open Source aura pour tâche d'«aider l'éditeur de Redmond à comprendre l'Open Source ainsi que les projets reposant sur un modèle communautaire». Robbins collaborera avec les équipes du «laboratoire» Open Source de Microsoft (Open Source Software Technology Group), sous la houlette de Bill Hilf, son dirigeant.
Entre temps, Robbins explique que l'ensemble de la propriété intellectuelle sera transférée à la non-commerciale Fondation Gentoo.
Pour rappel, Gentoo est une distribution Linux très modulaire, et donc entièrement adaptable aux besoins des utilisateurs. Notamment via une technologie de gestion de package baptisée Portage.
Récemment, Microsoft s'est rapproché de l'Open Source en invitant Michael Tienmann, le président de l'OSI, pour «une conversation productive». (...)
Nokia adopte le moteur Web Safari d'Apple pour ses futurs téléphones mobiles
Nokia a annoncé hier qu'il va utiliser le moteur Web du navigateur Internet Safari d'Apple pour développer un navigateur Web pour ses téléphones mobiles de la Series 60. Nokia entend utiliser les composants Open Source publiés cette semaine par Apple, WebCore et JavaScriptCore, dérivés des projets KHTML et KJS de KDE, pour élaborer son logiciel. La firme finlandaise indique aussi qu'elle va collaborer avec Apple pour enrichir WebCore et JavaScritpCore afin de les faire profiter de son expertise en termes d'environnements mobiles.
Selon Nokia, le navigateur devient un élément clé des téléphones mobiles puisque 50% du trafic data généré par les téléphones Series 60 vient de la navigation Web. Ironiquement, l'une des premières victimes de l'annonce devrait être Opera, dont le navigateur est disponible sous licence optionnelle pour les fabricants de téléphones Series 60. Selon Nokia, le navigateur dérivé des moteurs WebCore et JavaScriptCore devrait être disponible en standard sur la plate-forme Series 60 à compter de la mi-2006. (...)
BEA dévoile AquaLogic
BEA Systems a dévoilé hier une nouvelle famille de produits baptisée AquaLogic, dont l'objectif est de permettre à ses clients de développer et de gérer des composants dans le cadre du déploiement d'une architecture orientée service (SOA). La gamme AquaLogic devrait réunir six familles de produits. Trois devraient être commercialisées au cours des prochains mois, AquaLogic Messaging, Aqualogic Data et Aqualogic Security. Ces trois familles seront ensuite complétées par AquaLogic Composer, AquaLogic Portal et AquaLogic Process. Ce dernier gère la chorégraphie des services dans le cadre de chaînes SOA complexes.
Parmi les premiers modules commercialisés par BEA figureront AquaLogic Service Bus (anciennement connu sous le nom de code), AquaLogic Service Registry (pour la découverte et la publication des services Web) ainsi qu'AquaLogic Data Services Platform (anciennement Liquid Data), pour l'intégration de données. BEA devrait aussi lancer AquaLogic Enterprise Security (autrefois WebLogic Enterprise Security), pour la gestion des politiques d'accès et de la sécurité des applications.
Avec Aqualogic, BEA entend compléter sa ligne de produits phare, WebLogic, afin de répondre aux besoins des entreprises qui souhaitent adapter leur infrastructure applicative aux architectures orientées services. (...)
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