Flux RSS
Open Source
1843 documents trouvés, affichage des résultats 371 à 380.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(28/10/2009 17:12:41)
A l'occasion de l'arrivée de Seven, Microsoft multiplie les initiatives vers l'Open Source
Seven à peine lancé, Microsoft a décidé de tendre la main à l'Open Source. Au risque sans doute de se faire mordre, mais la démarche n'est pas sans intérêt. L'éditeur entreprend une série de démarches en compagnie de deux entreprises du Libre, Tasktop et Soyatec. Objectif : doper l'interopérabilité entre ses produits - Seven, Azure, Silverlight, etc. - et les technologies de l'Open Source comme Eclipse et Java. "Cela fait partie de nos nombreux efforts pour rendre nos produits plus ouverts," commente Vijay Rajagopalan, architecte principal de la stratégie d'interopérabilité pour Microsoft. Avec le fournisseur de solutions Eclipse, Tasktop, Microsoft travaille ainsi à rendre Seven accessible aux développeurs utilisant l'IDE Eclipse. "Plus des trois quarts des téléchargements d'Eclipse correspondent à la distribution Windows, rappelle Mik Kersten, CEO de Tasktop. » Les deux éditeurs vont étendre leur support au développement et à l'exécution d'applications exploitant ces outils. Ils vont incorporer des fonctions de Windows 7 et de Windows Server 2008 R2 dans de prochaines mises à jour de l'IDE Eclipse. Un plug-in Open Source pour les applications PHP dans Azure Les développeurs disposeront ainsi de fonctions de Seven telles que les nouveaux menus contextuels de la barre des taches appelés 'Jump Lists', pour un accès à des fonctions spécifiques Eclipse. Le projet comprend aussi l'extension du Standard Widget Toolkit d'Eclipse pour intégrer l'intégration du widget de recherche, par exemple. Les améliorations apportées à Eclipse par Tasktop le seront sous licence publique Eclipse en 'early access' au premier trimestre 2010. La version accessible à tous est prévue avec la disponibilité de la technologie Eclipse Helios technology en juin 2010. Microsoft annonce aussi un plug-in Open Source appelé Windows Azure Tools for Eclipse, destiné à faciliter le développement en PHP d'applications Web pour sa plateforme de cloud. Disponible gratuitement au téléchargement, ce module comprend des outils d'écriture, de déboguage et de déploiement pour ces applications. Le SDK (Software development kit) de PHP pour Windows est intégré dans le projet Eclipse via le plug-in. Celui-ci comprend aussi un explorateur de stockage (storage explorer) pour Azure pour scanner les données contenues dans les tables, les blobs ou les queues Azure. Le SDK Windows Azure pour Java, par ailleurs, propose des outils et des méthodes de développement pour que les applications Web exploitent efficacement le stockage de données dans le cloud Azure. Stimuler l'intérêt de la communauté Java pour Azure [page]Soyatec, de son côté, a travaillé avec Microsoft aussi bien sur les outils Eclipse pour Windows Azure pour PHP que sur le SDK Windows Azure pour Java. Les deux éditeurs ont rendu disponible une version 1.0 des Eclipse Tools for Silverlight, un plug-in à exploiter Silverlight dans développement Eclipse. Il inclut le support du Macintosh et un guide d'interopérabilité des applications Silverlight avec les sites et services web Java (y compris REST, JSON, etc.). Une version 2 des Eclipse Tools for Silverlight, avec le support de Silverlight 3.0 et des fonctions pour les applications offline est prévue pour le printemps 2010. "Avec ce type de démarches, Microsoft cherche à atteindre l'"autre rive" - celle où se trouvent les développeurs Open Source. Reste à savoir combien de développeurs entreront dans le jeu de l'éditeur. Ses efforts sont louables, même si l'entreprise garde clairement ses propres intérêts en tête. Et après tout, on ne s'attend pas à ce qu'ils deviennent une association caritative. Mais il y a différentes façons d'interpréter leur démarche. On sait par exemple qu'ils cherchent à susciter davantage l'intérêt de la communauté Java vis à vis d'Azure. Et le géant ne cesse de rappeller qu'il n'est pas indispensable d'être un développeur .Net pour tirer avantage de son cloud. » (...)
(22/10/2009 15:10:14)L'UE sermonne Oracle pour son manque de coopération
L'Union Européenne vient de tancer Oracle pour son manque de coopération dans l'enquête concernant l'acquisition de Sun. Le Vieux-Continent a en effet réclamé cet été des compléments d'informations concernant entre autres le traitement qui sera réservé à MySQL, avant de se prononcer sur l'opération -l'absorption de Sun par Oracle entraineraît l'intégration de MySQL chez le géant du SGBD et génère des interrogations sur le respect de la concurrence sur ce marché- Oracle, de son côté, n'a de cesse de se plaindre de la lenteur des autorités européennes à approuver le rachat. Une lenteur qui générerait, selon le CEO d'Oracle, Larry Ellison, 100 M$ de pertes mensuelles à Sun, qui annonce 3000 suppressions de postes, en blamant indirectement la Commission. A l'occasion d'une rencontre mercredi à Bruxelles avec Safra Catz, présidente d'Oracle, la commissaire Neelie Kroes s'est livrée à une rapide mais ferme mise au point. Elle a diplomatiquement exprimé « son désappointement vis à vis d'Oracle qui, malgré des demandes renouvelées, n'a pas réussi à proposer de solution aux problèmes de concurrence identifiés par la Commission ou à produire la moindre preuve qu'il n'existe pas de problème de concurrence." Elle a ajouté qu'elle souhaitait aboutir à une décision finale rapide tout en soulignant "que la solution était entre les mains d'Oracle". Une façon, selon George Weiss, analyste au Gartner, de montrer que la Commission ne se laisserait pas impressionner. Un écosystème Sun entièrement paralysé Pour Andrew Butler, autre analyste du même cabinet, ce retard permanent "paralyse tout l'écosystème Sun". Selon lui, les employés, les partenaires et les clients souffrent en attendant que l'opération soit conclue et qu'Oracle publie une feuille de route qui "redonnera confiance au moins dans une partie du portfolio de Sun". Il reste que, comme le rappelle George Weiss, il sera difficile pour Oracle de présenter des preuves que le rachat n'aura pas d'impact sur la concurrence dans l'Open Source en particulier. Il pourrait proposer une analyse du marché des bases de données qui montrerait qu'il existe d'autres options que MySQL dans l'Open Source comme PostgreSQL ou Ingres. Puisqu'Oracle a assuré qu'il ne créerait de filiale pour MySQL, il pourrait aussi choisir de l'inclure dans sa division SGBD et tenter de convaincre la Commission qu'il n'interférera ni dans les développements de MySQL ni dans ceux de la communauté de la base Open Source, imagine George Weiss. "Il semble néanmoins que la Commission Européenne ne veuille pas que MySQL devienne une 'business unit' à part entière au sein d'Oracle », ajoute le consultant. Pour les analystes, si Oracle est surtout en concurrence avec DB2 d'IBM ou SQLServer de Microsoft, en haut de gamme, il va bel et bien devoir « préciser les lignes de démarcation vis à vis de MySQL », selon Andy Butler. L'inquiétude est palpable dans la communauté du Libre. Pour preuve, Richard Stallman, initiateur de GNU et chantre de l'Open Source, a envoyé cette semaine une missive à la Commission Européenne dans laquelle il explique que "si Oracle est autorisé à acheter MySQL, il limitera à coup sûr le développement des fonctions et des performances de la plateforme, entrainant un lourd préjudice pour ceux qui l'utilisent comme moteur de leurs applications." Le Gartner n'est pas du même avis qui rappelle que non seulement il existe d'autres bases Open Source sur le marché, mais aussi d'autres distributions MySQL, qui survivront malgré le rachat. Pour le Gartner, Oracle devrait positionner MySQL comme une option d'entrée de gamme, complémentaire à son offre. "Ils ont largement assez d'opportunités sur le marché haut de gamme pour leur base, comme ils le démontrent avec Exadata, ajoute George Weiss. Ils devraient prendre une journée ou deux pour réfléchir à la chose et ne surtout pas réagir avec impétuosité. La situation exige de réfléchir calmement pour donner la réponse la plus intelligente possible." (...)
(19/10/2009 14:39:49)L'atelier IntelliJ Idea devient Open Source
Un des rares outils commerciaux ayant survécu au rouleau-compresseur Eclipse, l'atelier de développement IntelliJ Idea de Jetbrains, passe lui aussi sous licence Open Source (Apache 2.0). Du moins, dans une version de base, dite Community Edition, disponible dès la sortie de la version 9 du produit. Une version « Ultimate » continuera d'être diffusée sous licence commerciale. Toutefois, précise Jetbrains, la Community Edition comporte déjà les outils de productivité appréciés des développeurs, et supporte les langages Java, Groovy et XML. L'édition avancée, Ultimate, garde notamment les outils de débogage, d'analyse du code, et le support de SQL, PHP, Actionscript... Jetbrains explique vouloir ainsi supprimer le principal frein pour les développeurs, le prix. La licence coûtait environ 400 euros pour les entreprises, moitié moins pour les développeurs individuels. (...)
(13/10/2009 17:08:35)Creative Commons se félicite du prix Nobel d'économie, Elinor Ostrom
L'Américaine Elinor Ostrom a été nommée hier avec un de ses confrères prix Nobel d'économie pour « son analyse de la gouvernance économique, et en particulier, des biens communs ». Outre qu'il s'agit d'une femme, ce qui est une première dans cette catégorie, ce professeur de science politique de l'université d'Indiana travaille sur le « partage collectif » des biens communs. Elle a en particulier mis en évidence la surprenante bonne qualité de gestion de certains biens communs. Elle évoque des ressources naturelles comme les poissons, par exemple, partagés par des groupes de pêcheurs. Mais elle a également évoqué dans certains de ses travaux, la connaissance en tant que bien commun à l'ère du numérique et la possibilité de la gérer sur un mode collectif. C'est ainsi que, sur le blog de Creative Commons, le vice-président Mike Linksvayer de l'organisation, s'est félicité de cette nomination. Les licences Creative Commons permettent justement aux créateurs de concilier le copyright qui protège leurs oeuvres et le partage avec d'autres de ces créations afin d'enrichir celles-ci. L'organisation à but non lucratif a défini quatre niveaux de licences qui déclinent les différentes possibilités de copie, distribution, diffusion, modification des oeuvres sous copyright. Mike Linksvayer rappelle dans son billet en quoi Elinor Ostrom a contribué aux travaux réalisés autour de l'idée de ce type de licences. Elle a participé avec Charlotte Hess, directrice de la bibliothèque numérique des biens communs de l'université d'Indiana, à un ouvrage intitulé « La connaissance comme un bien commun » (understanding knowledge as a commons). Comme l'explique Mike Linksvayer, il s'agissait de « mettre en contexte les biens communs de la connaissance et d'autres biens communs et de considérer ainsi l'information comme une ressource commune. » L'ouvrage d'Elinor Ostrom et Charlotte Hess citait déjà en exemple Creative Commons, qui allait tout juste se lancer à l'heure de la parution. En conclusion de son article, le vice-président envoie ses « félicitations à Elinor Ostrom, et au comité Nobel pour cet excellent choix, très pertinent dans le monde d'aujourd'hui. » (...)
(13/10/2009 16:13:39)Pourquoi faut-il synchroniser les sorties des logiciels libres : interview du père d'Ubuntu
Lors de son discours à l'Open World Forum, Mark Shuttleworth, fondateur de Canonical, qui édite Ubuntu, l'une des distributions Linux les plus populaires, avait prôné une sortie synchronisée des logiciels libres, tous les deux ans, de façon à simplifier les tests d'intégration et à assurer les utilisateurs des plateformes stables, avec un support à long terme. Suite à ce discours unique dans le monde du Libre, nous avons pu passer quelques minutes avec cet ancien développeur Debian devenu millionnaire (avec la vente de Thawte à Verisign, en 1999), afin de préciser comment il espère aboutir à cette coordination des développements. L'interview est à lire et à commenter sur le blog Ingénierie logicielle. (...)
(13/10/2009 14:35:28)Le Français eXo Platform prend pied aux Etats-Unis
La start-up française eXo Platform ouvre un bureau à San Francisco et c'est Benjamin Mestrallet, son président fondateur, qui pose les premiers jalons, sur place, du développement des opérations sur l'ensemble des Etats-Unis. En juin dernier, eXo Platform a fusionné son projet de portail (la diffusion du code du projet eXo, container de portlet Java, remonte à 2002) avec celui de Red Hat, JBoss Portal, pour créer une plateforme commune Open Source, GateIn. « Le partenariat noué avec Red Hat a contribué à notre décision d'aller sur le continent nord américain, mais si nous nous sommes installés dans la Silicon Valley, c'est bien pour développer la visibilité mondiale d'Exo Platform », explique Benjamin Mestrallet. Un autre bureau sera ultérieurement créé sur la côté Est, probablement dans huit à douze mois. « Cette ouverture n'est pas encore planifiée, elle dépendra de la réalisation du business plan. » Pour l'accompagner dans son déploiement outre Atlantique, la société a constitué un bureau de conseillers (board of advisors) qui connaissent bien les métiers du logiciel, le secteur de l'Open Source et la gestion de la croissance. On y trouve Bob Bickel, Sacha Labourey et Edwin Khodabakchian. Le premier fut directeur de la stratégie de JBoss, co-fondateur de Bluestone Software (racheté par HP en 2001), et conseiller d'éditeurs Open Source comme JasperSoft ou Funambol. « Il connaît très bien le marché américain. Son expertise va nous aider à développer nos ventes indirectes, en OEM et par l'intermédiaire d'un réseau de revendeurs que nous souhaitons constituer, détaille Benjamin Mestrallet. Aux Etats-Unis, nous aurons un mix entre des vendeurs collaborateurs d'eXo Platform et des revendeurs indirects. C'est quelque chose que nous ne faisons pas du tout en France où les ventes se font de façon indirecte, par le biais d'intégrateurs. » La première personne qui devrait être embauchée dans ce bureau californien sera certainement le directeur des ventes. Red Hat, plus gros distributeur d'eXo outre-Atlantique Parmi les conseillers, figure également Sacha Labourey, l'un des co-fondateurs de JBoss, aujourd'hui basé en Suisse. « Il a une très bonne connaissance de Red Hat, qu'il a quitté tout récemment, en mars 2009, ce qui nous permet d'avoir une relation simple en interne, confie Benjamin Mestrallet. C'est lui qui a initié le rapprochement d'eXo Platform avec Red Hat, qui est notre plus gros distributeur sur le marché américain. » Edwin Khodabakchian, enfin, co-fondateur de Feedly.org, a précédemment fondé Collaxa, société spécialisée dans l'orchestration de processus métiers (BPEL), qu'il a revendue en 2004 à Oracle. Chez ce dernier, il a ensuite occupé les fonctions de vice-président pour le développement produit. « Il connaît bien l'architecture logicielle en général, livre des conseils avisés sur l'automatisation des ventes et a lui-même vécu l'intégration dans la Silicon Valley, précise le président d'eXo Platform. Ce n'est pas évident de prendre pied aux Etats-Unis. C'est mieux de le faire en étant entouré. » Exo Platform compte cent collaborateurs dans le monde dont quinze en France (les autres se situant en Ukraine, au Vietnam et en Tunisie) et une cinquantaine de clients. Ces derniers sont principalement de grandes entreprises qui rassemblent en moyenne 2 000 utilisateurs des logiciels eXo Platform (60 000 utilisateurs pour le déploiement le plus important). Outre la solution intranet/extranet eXo Portal et l'interface WebOS (qui restitue à l'utilisateur son environnement de travail habituel, via un navigateur Web), l'éditeur français propose plusieurs modules applicatifs : gestion des contenus d'entreprise, outils de collaboration et de gestion des connaissances. Parmi ses clients figurent Generali ou, encore, le ministère des Finances belge, qui regroupera à terme 30 000 utilisateurs. « L'un des objectifs de notre installation aux Etats-Unis, c'est aussi d'aller sur des tickets d'entrée plus bas, 'à la Red Hat', vers des marchés plus larges s'approchant davantage du marché de masse », reconnaît aussi Benjamin Mestrallet. (...)
(12/10/2009 11:40:31)Android devant Windows Mobile en 2012 selon le Gartner
Alors que le système d'exploitation Google Android pèse aujourd'hui moins de 2% sur le marché mondial des smartphones, une récente étude Gartner prédit qu'il fera un bond à 14,5% en 2012. Avec 72 millions de terminaux vendus, cette plate-forme dépasserait ainsi les solutions BlackBerry de Rim (12,5 %), Windows Mobile de Microsoft (12,8 %) et iPhone d'Apple (13,7 %). Cette projection arrive bien sûr à l'heure du lancement de Windows Mobile 6.5, une mise à jour censée rattraper les retards accumulés par Microsoft sur la concurrence. En 2012, le cabinet Gartner explique qu'Android se classera derrière le système d'exploitation Symbian de Nokia. Très populaire en Europe, ce dernier tombera toutefois à 39% de parts de marché monde (contre 50% en 2009) avec 203 millions de smartphones vendus. La croissance exceptionnelle d'Android repose sur les fonctions offertes par les GPhone, mais également sur les nombreux services et applications connexes, reposants sur l'offre Cloud computing de Google a expliqué Ken Dunaley, analyste au Gartner, dans une interview exclusive accordée à Computerworld.com, l'édition américaine de notre magazine en ligne LeMondeInformatique.fr. Android, une solution à la fois pro et grand public Alors que le premier GPhone sous Android 1.0, le HTC G1, a connu un accueil plutôt tiède, la livraison rapide d'une évolution très bien pensée, Android 1.5 également connue sous le nom de code Cupcake, a changé la donne analyse Ken Dunaley. Les autres améliorations attendues, qui concernent la boutique de logiciels Android Market et l'environnement de développement, pourront compter sur "la puissance du moteur de recherche de Google" précise-t-il. "Les va-et-vient de Google entre les solutions entreprises et les produits pour les consommateurs devraient contribuer à faire d'[Android] une plate-forme dominante sur le marché. Et comme Android et Google opèrent de concert dans "un environnement ouvert et intégré, ils pourront facilement dépasser l'iPhone d'Apple". À la différence d'iPhone OS, chasse gardée d'Apple, la croissance d'Android sera notamment assurée grâce à sa diffusion sur les téléphones de plusieurs fabricants, souligne Ken Dulaney. En 2010, pas moins de 40 modèles sous Android seront sur le marché, et la prochaine mise à jour de l'OS, nom de code Donut, sera disponible au deuxième trimestre prochain indique l'analyste. Le Motorola Dext, Cliq aux États-Unis, est un bon exemple des modèles qui devraient assurer le succès d'Android : "avec son interface Motoblur, ce Motorola est un outil de communication très efficace". Les interfaces de smartphones semblent prendre deux chemins très différents : celle de l'iPhone se concentre sur les applications alors que les systèmes Windows Mobile et Symbian se focalisent sur les tâches et les services de communication. "Seul Android réussit aujourd'hui à combiner efficacement les applications et les usages mobiles. L'interface d'un GPhone permet ainsi à un utilisateur d'effectuer des tâches courantes sans l'obligation de revenir à l'écran d'accueil pour basculer entre les services" dit-il. Les responsables d'Android "ont fait un bon travail pour comprendre comment les consommateurs utilisent leurs smartphones" explique-t-il. Reste qu'à la différence de Symbian ou de Windows Mobile, Android est une plate-forme gratuite pour les constructeurs et les opérateurs si ces derniers respectent les conditions de Google. Et aujourd'hui, les responsables des achats chez les opérateurs français ne cachent pas leur vif intérêt financier pour les mobiles Android. Des produits plus séduisants que Windows Mobile et bien moins chers à subventionner que l'iPhone. (...)
(05/10/2009 11:59:33)Le patron de l'Open Source Microsoft part dans une start-up du cloud
L'ancien responsable Open Source de Microsoft, Sam Ramji, vient de rejoindre la start-up Sonoa Systems. Il prendra en charge la stratégie produit et le développement de l'activité de la jeune pousse de Santa Clara en Californie. Le CEO de Sonoa est un ancien cadre de BEA, Chet Kapoor. Sonoa propose une technologie appelée ServiceNet d'administration de services de cloud. Elle fonctionne comme un serveur proxy entre les fournisseurs et les consommateurs de services. Selon son site Web, Sonoa fournit aussi des outils de gestion et de gouvernance pour que les services cloud et les API qui s'y connectent soient aussi robustes que dans des configurations 'sur site'. Enfin la start-up dispose également d'Apigee un outil d'analyse des accès vers les API en cloud, pour les développeurs de ces interfaces. Chez Microsoft, en tant que directeur du groupe 'Platform Strategy', Sam Ramji était responsable de l'interopérabilité et de la collaboration avec la communauté du Libre. Il était aussi depuis le mois dernier président de la fondation Open Source CodePlex, issue de son travail chez le géant de Redmond. Mais à peine cette nomination avait-elle été officialisée qu'il annonçait son départ le 25 septembre. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |