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Open Source
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(02/10/2009 16:29:13)
Open World Forum : Mark Shuttleworth plaide pour des développements coordonnés dans l'Open Source
Pourquoi les nouvelles versions des distributions Linux se succèdent-elles à ce rythme effréné, sans aucune concertation ? Pourquoi les développeurs de l'Open Source persistent-ils à croire que leur code est bon à partir du moment où il est plus rapide, plus efficace, mais pas utilisable par le commun des mortels ? En cette seconde journée de l'Open World Forum, Mark Shuttleworth aura amené le public à se poser ces questions, à prendre du recul. Le patron et fondateur de Canonical, à l'origine de la très populaire distribution Ubuntu, a en effet estimé que le monde Linux devrait prendre un moment pour réfléchir à trois notions essentielles sur lesquels de gros progrès restent à accomplir : la fréquence des sorties de produit, la gestion de la qualité et l'ergonomie. Mark Shutleworth a d'abord pointé le fait que l'Open Source suit un cycle de sorties de produit directement calqué sur celui des logiciels commerciaux. Or, a-t-il souligné, "dans le domaine commercial, tout tourne autour des nouvelles fonctionnalités à ajouter, alors que dans l'Open Source, tout tourne autour de l'innovation..." Il ne remet évidemment pas en cause le fait qu'il y ait une cadence importante, et prévisible, de nouvelles versions, c'est "ce qui maintient une communauté en bonne santé", et "ce qui aide à hiérarchiser les priorités". En outre, cela procure à chaque fois une certaine publicité. Mais le fait que chacun dans ce domaine produise des mises à jour à ce rythme empêche toute vue d'ensemble, a-t-il fait valoir. Pour lui, "ce niveau de fragmentation" est préjudiciable à l'Open Source, dans la mesure où seuls des efforts concertés permettraient de régler les problèmes techniques qui séparent encore le monde Linux du grand public. Mark Shuttleworth propose donc que les grands projets (distributions, noyau, systèmes graphiques, etc. mais aussi outils de développement, frameworks...) se calent sur des méta-cycles coordonnés, avec des versions majeures, stables, plus simples à tester et à promouvoir auprès du grand public et des professionnels. Ces méta-cycles seraient "de 2 ou 3 ans", sachant que les fabricants de matériels plaident pour des cycles les plus courts possibles, et les intégrateurs (qui déploient les solutions), pour des cycles relativement longs. Chez Ubuntu, les versions majeures, dites LTS, suivent "un cycle strict de 2 ans". Qualité et design peuvent aussi être améliorés, selon le patron de Canonical Le patron de Canonical a également appelé les développeurs Open Source à considérer leur travail, en termes de qualité, avec un peu plus de sévérité. "C'est un point de fierté dans le monde du logiciel libre, a-t-il dit, nous estimons généralement que nos logiciels Open Source sont par nature de meilleure qualité [que le propriétaire]." De fait, la nature collaborative du développement Open Source, et l'aspect méritocratique, poussent à la production d'un code de qualité. Toutefois, a souligné Mark Shuttleworth, "nous pouvons apprendre du monde propriétaire de biens des façons". Il a ainsi mis en exergue les méthodes formelles, l'automatisation des tests et d'autres "bonnes pratiques rigoureuses" qui, une fois appliquées, "font une énorme différence". Enfin, Mark Shuttleworth a invité les développeurs et les communautés éditant du code à s'inspirer de ce qui est fait dans le monde du Web en termes d'utilisabilité. "Le logiciel libre n'est pas fait par des hackers pour des hackers, ce doit être fait par nous, pour tout le monde. Nous célébrons les logiciels les plus rapides, les plus performants, mais pas les plus excitants à utiliser !" Pour lui, il faut partir du design, comme lorsqu'il s'agit de créer un site Web : "Vous avez 15 secondes pour capter l'attention d'un utilisateur et lui donner satisfaction avant qu'il ne passe à autre chose." Pour parvenir à ce résultat, dans la mesure où "les développeurs ne sont pas très bons pour ce qui est du design", il faudrait non seulement inviter les designers à participer aux projets, mais surtout leur donner une place prééminente. "Cela demande un changement radical dans la façon dont nous dirigeons les communautés. Nous devons penser en priorité à l'utilisateur." (...)
(02/10/2009 16:29:30)Open World Forum : L'Inria crée un centre de recherches sur l'Open Source
Cecill est heureuse de vous présenter son petit frère, Cirill, né lui aussi au sein de l'Inria. Invité à s'exprimer par les organisateurs de l'Open World Forum (qui se tient les 1er et 2 octobre à Paris), Michel Cosnard, PDG de l'établissement public, a en effet annoncé la création d'un Centre d'innovation et de recherche en informatique sur le logiciel libre (Cirill). Dans un communiqué, l'Inria explique que le logiciel libre a un rôle de plus en plus important à jouer dans le développement de la société numérique, mais qu'il faut l'étudier sous tous ses aspects : "Le logiciel libre est un objet complexe qui recouvre plusieurs dimensions aux logiques éventuellement contradictoires : il peut ainsi être à la fois un vecteur de la diffusion scientifique et un objet de recherche, un vecteur du transfert technologique et un objet industriel." En matière d'Open Source, l'Inria a déjà un long historique. Ses chercheurs ont publié plusieurs logiciels, et l'organisme lui-même a participé à la création du consortium ObjectWeb en 2002 (avec Bull et France Telecom), puis à l'élaboration d'une licence Open Source adaptée au droit français, Cecill (CEA, CNRS, Inria Logiciel Libre), en 2004. Conçu comme un centre d'expérimentation ayant vocation à accueillir des partenaires de tous horizons, le Cirill sera piloté par Roberto Di Cosmo, professeur à l'université Paris VII, bien connu du milieu de l'Open Source pour avoir cofondé l'Aful et co-signé l'ouvrage "Le hold-up planétaire : la face cachée de Microsoft". Le centre ouvrira ses portes début 2010. (...)
(02/10/2009 16:29:20)Open World Forum : OW2 se rapproche de l'Américaine OSA
Après avoir tissé des liens ces dernières années avec la Chine et le Brésil, OW2 se rapproche aujourd'hui d'un partenaire nord-américain. Le consortium, né de la volonté de Bull, l'Inria et France Telecom (sous le nom ObjectWeb), a en effet profité de l'Open World Forum pour annoncer son intention de fusionner avec l'Open Solutions Alliance (OSA), association américaine de promotion des solutions Open Source. Pour OW2, cela représente une opportunité de rendre ses projets plus visibles sur le marché américain, et donc d'étendre de façon substantielle sa communauté d'utilisateurs et de contributeurs. L'OSA avait quant à elle déjà un fort tropisme européen, puisque plusieurs de ses membres sont basés ou ont leur origine sur le Vieux Continent. Et l'organisme avait récemment mis en place un chapitre européen, annoncé lors de Solutions Linux. Les deux consortiums expliquent leur fusion par une grande complémentarité, géographique d'abord, mais aussi en termes de focus, puisque OW2 apporte une forge importante et une grande visibilité dans le secteur public, tandis que l'OSA, fondée par des acteurs de l'Open Source commercial, est plus versée dans le marketing. (...)
(02/10/2009 16:29:26)Open World Forum : L'important, ce sont les standards ouverts
Forum mondial de rencontres de gens du Libre, l'Open World Forum (1er et 2 octobre à Paris) a évidemment fait la part belle aux représentants du secteur public, historiquement grand promoteur de l'Open Source. Jeudi matin, Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l'innovation, de la recherche et des universités, est venu témoigner du soutien de Paris à la cause des logiciels libres, suivi par Jean-Baptiste Roger, conseiller technique en charge des NTIC au Conseil régional d'Ile de France, qui a confié son ambition de faire de sa région "la première en Europe en matière d'Open Source". En ce vendredi matin, des représentants venus notamment du Brésil, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et des Pays-Bas sont venus enrichir le débat. Et ont cette fois insisté sur le pragmatisme, et l'intérêt de promouvoir avant tout les standards ouverts. Pour Pim Bliek, monsieur standards et logiciels ouverts des Pays-Bas, le coût n'est qu'un facteur secondaire dans le choix de l'Open Source. "Cela a un intérêt dans le long terme, a-t-il dit, mais même si c'était à coût équivalent, le choix des standards ouverts resterait." Il a donné l'exemple de la migration des données des citoyens déménageant d'un endroit à l'autre : "avant, il fallait imprimer tout le dossier, aujourd'hui, cela peut se faire électroniquement." Une incitation européenne l'interopérabilité et au partage de code Karel de Vriendt, qui dirige l'IDABC (Interoperable delivery of european e-government services to public administrations, businesses and citizens), organisme mis en place par la Commission européenne pour encourager l'interopérabilité et le partage entre les collectivités publiques européennes, a abondé dans ce sens. "Les administrations dépensent des millions dans des logiciels faits sur mesure", a-t-il indiqué. Pour lui, cette gabegie peut se résorber par le recours à des standards ouverts, facilitant l'interopérabilité. Puis vient le partage de code, pour éviter de dépenser de l'argent à faire la même chose que le voisin. C'est en combinant ces deux facteurs que l'Open Source devient un choix évident. Florian Schiessl, qui conduit la migration de la ville de Munich aux logiciels Open Source, n'a pas dit autre chose, quand il estime que le fait de s'appuyer sur des standards ouverts et du code ouvert donne la possibilité à tout le monde d'apporter sa pierre à l'édifice. Il aura aussi contribué à la réflexion sur les retours d'expérience en expliquant qu'il n'y a pas d'obstacle technique que l'Open Source ne puisse surmonter. Le seul problème est en fait culturel : il faut surmonter la peur du changement que cela induit chez les utilisateurs. (...)
(01/10/2009 17:21:54)Open World Forum : Les DSI parlent aux DSI
Nouveauté de cette année à l'Open World Forum, plusieurs sessions de la première journée, jeudi 1er octobre, ont été consacrées à un Open CIO Summit animé par des DSI pour des DSI. C'est l'occasion, explique Valérie Humery, DSI de Car & Boat Medias et membre de l'ANDSI (Association nationale des directeurs de systèmes d'information), de discuter entre DSI convaincus et sceptiques des avantages et dangers liés aux logiciels libres. Sans aucune arrière-pensée commerciale : "détendons-nous, on ne va rien nous vendre", a dit Valérie Humery en préambule. Néanmoins, à l'issue de la première session, il était clair que les entreprises souhaitant aller davantage sur le chemin de l'Open Source allaient devoir s'appuyer sur des prestataires, qu'il s'agisse de développement, de conseil, d'aide à la gestion du changement, de formation... Comme l'ont très bien dit les participants de la table ronde, Open Source ne veut pas dire zéro coût. Pour les décideurs IT rassemblés en cette occasion, l'usage de briques IT Open Source n'est pas un problème en soi. Comme l'a expliqué le représentant de la société d'assurances Aviva Europe, cela présente même de gros avantages dans la mesure où l'entreprise peut ainsi intégrer des composants répondant parfaitement à ses besoins, sans avoir à acheter, cher, une solution surdimensionnée. En revanche, ils reconnaissent être prudents sur les choix à effectuer, et n'ont pas vraiment d'outils pour évaluer la pérennité d'un logiciel ou d'une communauté. Autre souci, il n'est guère aisé de procéder à des remplacements ciblés, en laissant subsister par exemple un serveur d'applications propriétaire et en en migrant certains vers des équivalents libres. "Cela obligerait à avoir deux groupes de compétence". Un bel effet de levier lors des négociations tarifaires Bien entendu, les convaincus ont fait état des économies réalisées grâce à l'utilisation de logiciels libres. Justin Ziegler, par exemple, DSI de PriceMinister, est persuadé que le site dont il est cofondateur n'aurait pu atteindre en 9 ans la place de deuxième site de e-commerce en France (en termes d'audience) s'il ne s'était pas appuyé sur des logiciels Open Source. Il a ainsi expliqué avoir dès le départ opté pour le serveur d'applications Open Source JBoss, "belle alternative à WebLogic qui coûtait les yeux de la tête", ou mis en oeuvre des fonctions avancées ou des modules d'extension d'Apache (comme le cache de données ou la compression des pages Web) afin "d'éviter l'achat de serveurs spécialisés très coûteux". Côté SGBD, sa culture Oracle l'a convaincu de partir sur 8i, d'autant qu'à l'époque les alternatives n'étaient pas légion. Aujourd'hui, lui a-t-on demandé, pourquoi ne pas migrer ? Parce que ce serait un projet purement technique, sans intérêt a priori pour le métier. La même question a obtenu la même réponse des participants de la table ronde. On a beau être convaincu par l'Open Source, il ne s'agit pas d'être dogmatique. Ce qui compte avant tout, ce sont les gains pour le métier. Si migration il y a, ont conclu les DSI, elle doit avoir lieu à l'occasion d'une refonte. En attendant, la simple possibilité de pouvoir migrer vers une solution libre suffit à donner un bel effet de levier lors des négociations tarifaires avec les éditeurs propriétaires ! (...)
(01/10/2009 17:18:37)Open World Forum : Jacques Attali appelle à la numérisation de l'Etat
Invité d'honneur de l'édition 2009 de l'Open World Forum, Jacques Attali, présenté comme un "prospectiviste", a discouru quelques minutes au matin de la première journée pour égrener quelques-uns de ses thèmes de prédilection. Il est ainsi revenu sur les propositions que la Commission de libération de la croissance française, qu'il présidait, avait formulées en matière de nouvelles technologies. Notamment, il a regretté que l'Etat n'ait pas entrepris sa réforme et cherché à numériser ses échanges - "hormis pour le paiement des impôts...", a-t-il ajouté. Jacques Attali a également coiffé sa casquette de patron de Planet Finance, ONG de microcrédit, pour expliquer - comme Michel Rocard l'avait fait il y a quelques jours - que le Grand Emprunt ne pourra être grand, et qu'il devra être consacré à des projets susceptibles de créer les conditions de son remboursement. Pour Jacques Attali, qui préconisait de réserver 20% des commandes publiques aux logiciels Open Source, ces derniers devraient bénéficier de l'emprunt. L'ancien conseiller de François Mitterrand a terminé son allocution par une petite pique, qui lui a sans doute aliéné une grande partie de l'auditoire : "Je suis toujours très méfiant quand je vois employé le mot libre, [...] un logiciel libre, cela correspond à une mystification. On peut dire logiciel ouvert, gratuit, libre de droit... Soyez gentils de ne pas utiliser à tort et à travers le mot, ce sont les gens qui sont libres, pas les choses." De façon plus constructive, Jacques Attali a aussi mis le doigt sur la nécessité d'améliorer la gouvernance et la transparence des projets et des entreprises autour du Libre. "Des gens gagnent leur vie avec, et c'est tout à fait normal, respectable". Mais, a-t-il souligné, il faut que cela ne soit pas bâti ou perçu comme une exploitation indue du travail fourni de façon bénévole par des milliers de contributeurs, car cela pervertirait le modèle. Ou plutôt, pour résumer en reprenant la grandiloquence de Jacques Attali, cela irait à l'encontre des fondements de la démocratie. (...)
(01/10/2009 17:09:05)Open World Forum : la communauté Open Source se voit comme acteur de la relance numérique
Est-il encore nécessaire de convaincre les décideurs informatiques que l'Open Source s'est largement diffusé et représente une alternative à la fois fiable et économique ? Les organisateurs de la deuxième édition de l'Open World Forum (OWF) s'y sont en tout cas encore employé aujourd'hui, jeudi 1er octobre, en y ajoutant une dimension économico-sociétale : la façon dont les logiciels libres peuvent contribuer à la relance numérique. Jean-Noël de Galzain, patron de Wallix et président de cet OWF 2009, définit ainsi ces deux jours de rencontre, à vocation internationale, comme "le Davos des logiciels libres et de l'innovation ouverte". La séance d'introduction, qui a réuni environ 300 personnes dans l'auditorium du complexe Eurosites à deux pas des Champs-Elysées, a vu défiler sur scène des figures très diverses : représentants de Paris et de la région Ile de France, analyste britannique, consultant américain, patrons d'industrie, représentants des pôles de compétitivité... Les visiteurs les plus sceptiques auront ainsi pu avoir une synthèse de l'évolution du marché de l'Open Source et de ses perspectives d'avenir. Logiciels libres, composantes reconnues de l'informatique d'entreprise Premier constat : les logiciels Open Source sont partout. Plus tard dans la journée, Sylvie Chauvin, présidente du cabinet d'études Markess International, a présenté à des DSI les résultats d'une enquête auprès de 160 interlocuteurs (moitié entreprises du secteur privé, moitié organisations du secteur public). Il en ressort que 92% déclarent utiliser déjà de l'Open Source, et 4% supplémentaires prévoient de le faire d'ici à 2011. "Les logiciels libres et Open Source sont devenus des composantes reconnues de l'informatique d'entreprise", a indiqué sur scène Matthew Aslett, analyste de 451 Group. Néanmoins, la bataille n'est pas gagnée pour autant, a-t-il ajouté. Il reste beaucoup de domaines où il faut rester vigilant et encourager une attitude volontariste, favorisant l'ouverture : les politiques publiques, l'interopérabilité des données dans le cloud, les brevets logiciels... De même, le consultant Andrew Aitken, d'Olliance Group, a mis en garde les représentants des communautés Open Source contre les risques de fragmentation, quand chacun - organisme public, éditeur classique, association, etc. - établit sa propre forge. Cette multiplication des sources complique non seulement le travail des gens souhaitant utiliser du code Open Source, mais risque aussi de décourager les plus méritants de contribuer. Le Libre reste le meilleur moyen de lancer une entreprise dans le logiciel [[page]] Quoi qu'il en soit, à écouter les intervenants, le Libre reste le meilleur moyen de lancer une entreprise dans le logiciel - à condition de bien démontrer la valeur apportée au métier par le fait d'être Open Source, "comme BonitaSoft a su le faire", a commenté Andrew Aitken - et de réaliser des économies, ou du moins d'optimiser son budget. Michael Timan, vice-président de Red Hat et président de l'OSI (Open Source Initiative), a enfourché ce cheval, rappelant qu'une étude a démontré que les logiciels Open Source comptent en moyenne moins d'un défaut pour 1 000 lignes de code, contre 20 à 30 défauts dans les logiciels propriétaires. Pour lui, le mode de création du logiciel Open Source permettrait, s'il était étendu, de réduire la gabegie des dépenses informatiques. "Sur 3 400 Md$ de dépenses annuelles dans les NTIC, 1 000 Md$ sont gâchés à cause d'une mauvaise qualité". Témoignant dans la session Open CIO Summit, qui a réuni toute la journée des DSI pour des ateliers de réflexion sur les avantages et les risques liés à l'Open Source, Justin Ziegler, DSI de PriceMinister, a fait écho à ces propos. Il a raconté comment il a choisi le serveur d'applications Open Source JBoss, "belle alternative à WebLogic qui coûtait les yeux de la tête", ou mis en oeuvre des fonctions avancées ou des modules d'extension d'Apache (comme le cache de données ou la compression des pages Web) afin "d'éviter l'achat de serveurs spécialisés très coûteux". (...)
(29/09/2009 11:16:11)Talend achète une technologie de MDM qu'il proposera en Open Source
Talend vient de franchir une nouvelle étape. La start-up française, qui a bousculé le marché de l'ETL (extraction, chargement et transformation de données) en lançant une offre Open Source dans les pattes des gros acteurs du marché, entend récidiver avec le MDM. Talend a en effet annoncé avoir racheté les actifs d'Amalto Technologies, qui édite un logiciel de Master Data Management (gestion des données de référence), afin de compléter son offre. Il se donne d'ici à la fin de l'année pour transformer ce logiciel propriétaire en une offre libre. Le délai est court mais, comme l'explique Bertrand Diard, fondateur et CEO de Talend, un des critères ayant présidé au choix du rachat d'Amalto était justement une certaine proximité technologique : « Ils sont basés sur Eclipse et Java, comme nous. Nos ingénieurs ont mis très peu de temps à pouvoir intervenir sur le code. » Quant à la décision d'aller au-delà de la sphère de l'ETL, c'était « à la demande des clients », une suite logique en quelque sorte. « De fait, indique Bertrand Diard, dans un projet de MDM, la gestion des données de référence elle-même compte pour 40%. 40% sont dévolus à l'intégration, donc l'ETL, et 20% à la qualité des données, qui correspond à notre premier axe de développement hors de l'ETL. » Talend aurait pu, bien sûr, essayer de développer une technologie de MDM, mais un membre éminent du conseil d'administration, Bernard Liautaud, qui est entré au conseil d'administration de Talend lors de la dernière levée de fonds, a « conseillé de procéder à une acquisition pour changer de braquet ». « Démocratiser le MDM comme cela a été le cas pour l'ETL » Avec cette offre de MDM, Talend se retrouvera une fois de plus à lutter contre les gros du secteur, tels qu'IBM, Oracle et Tibco, ainsi que contre les acteurs spécialisés, tels que Siperian ou Orchestra Networks. Cela ne fait pas peur à Bertrand Diard, qui espère « démocratiser le MDM comme cela a été le cas pour l'ETL ». Les PME qui n'avaient pas les moyens de s'adresser à un gros acteur constituent en effet une grande partie des clients de Talend. Cependant, alléchés par les perspectives d'économie, les grands comptes représentent désormais 50% de la clientèle, « ce qui est la grosse surprise du modèle ». La version Entreprise de l'offre Talend compterait deux nouveaux clients par jour. Toutefois, plus qu'une offre autonome de MDM, Talend songe davantage à une suite middleware, en insistant sur l'aspect intégré de l'offre, permis par cette « proximité des technologies ». « D'ailleurs, relève Bertrand Diard, les boîtes de MDM ont toutes des accords avec des fournisseurs d'outils d'intégration et de gestion de la qualité. Talend est ainsi partenaire de Siperian. Enfin, j'imagine qu'ils choisiront quelqu'un d'autre, maintenant. » A terme, cette offre middleware pourrait évoluer dans les couches et se compléter d'une solution d'intégration d'applications. Bertrand Diard voit même au-delà, puisqu'il a récemment apporté son soutien à BonitaSoft, éditeur d'un BPM (gestion des processus métier) en Open Source. « Il y a des vraies synergies à trouver », commente-t-il. (...)
(23/09/2009 11:26:16)Larry Ellison n'a pas l'intention de se séparer de MySQL pour apaiser l'UE
L'Union européenne s'est donnée jusqu'au 19 janvier pour examiner l'acquisition de Sun par Oracle. Un délai qui coûterait chaque mois à Sun quelque 100 M$, à en croire Larry Ellison. Intervenant lundi soir au Churchill Club dans la Silicon Valley, le fondateur d'Oracle a, avec sa fougue coutumière, expliqué les ambitions d'Oracle dans l'informatique : être le digne successeur de « l'IBM de Thomas Watson », une époque glorieuse où le constructeur s'est imposé comme le plus grand fournisseur de matériel et de logiciel de la planète. La fusion de Sun et d'Oracle permettrait d'atteindre cet objectif, estime Larry Ellison, qui a affirmé qu'après avoir battu IBM dans le logiciel, il ne lui restait plus qu'un obstacle pour renouveler cette victoire sur le terrain du matériel. Autrement dit, il n'attend que l'approbation de la Commission européenne. Les autorités antitrust européennes se penchent en effet sur le cas de MySQL, la base de données Open Source que Sun avait acquise pour 1 Md$ début 2008. Oracle n'a, de fait, aucun intérêt à développer plus avant MySQL, qui a connu un succès fulgurant en proposant une alternative à moindre coût aux SGBD classiques. L'inventeur de MySQL a d'ailleurs quitté Sun pour créer une société offrant un clone de la base Open Source. Nouvelle diatribe contre l'appellation 'cloud' Pour Larry Ellison, il n'y a aucune concurrence entre les SGBD Oracle et MySQL. Il s'est dit confiant dans le fait que l'UE viendra à considérer les choses sous le même angle que lui... et que les autorités judiciaires américaines, qui ont approuvé le rachat en août dernier. Larry Ellison a aussi profité de son passage sur scène pour railler une fois de plus l'appellation cloud et tous ceux qui l'utilisent. S'agit-il de vapeur d'eau ? a-t-il demandé. Et d'expliquer doctement que cela se résumait à des ordinateurs, des processeurs, des OS, des bases de données, du réseau... et à une autre façon de les commercialiser. (...)
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