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(11/06/2009 17:34:28)
Hadopi : la majorité présidentielle minimise la censure des Sages
Quelques heures après la gifle infligée à la loi Création et Internet par le Conseil constitutionnel, les réactions fusent de toutes parts, qui tentent d'imaginer l'après-Hadopi. Le gardien de la Constitution a censuré les principales dispositions de la loi, retirant à l'Hadopi son pouvoir de sanction et fustigeant la présomption de culpabilité qu'elle introduisait. Dans son arrêt, le Conseil constitutionnel définit la mission que devra se contenter de remplir l'Hadopi : « seul un rôle préalable à une procédure judiciaire lui est confié [...] Son intervention est justifiée par l'ampleur des contrefaçons commises au moyen d'Internet et l'utilité, dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice, de limiter le nombre d'infractions dont l'autorité judiciaire sera saisie ». Sur son blog, maître Eolas clarifie cette définition : « la machine à punir 10 000 pirates par jour devient la machine à s'assurer qu'on ne poursuive pas trop de pirates, emporté par l'enthousiasme au mépris de la charge de travail des tribunaux au budget insuffisant. On n'avait pas vu un tel succès législatif depuis la promulgation-abrogation du Contrat Première Embauche en 2006 ». En censurant la disposition permettant à l'Hadopi, une autorité administrative, de sanctionner les internautes, les Sages soulignent en effet qu'il revient à la justice judiciaire de prononcer les sanctions. Une gageure pour des tribunaux déjà engorgés que Christine Albanel pense contourner grâce à la création d'une dizaine de TGI provinciaux, spécialement chargés de traiter ce type de contentieux. On appréciera, si cette idée se concrétisait, les moyens dont peut bénéficier la justice lorsqu'il s'agit de défendre le droit d'auteur et les droits voisins... Ce projet est également évoqué par Franck Riester, le rapporteur de la loi, qui suggère la mise en place de « juges spécialisés dans le droit d'auteur et la propriété intellectuelle ». De son côté, l'Union syndicale des magistrats regarde ces projets avec circonspection. Son secrétaire général, Laurent Bédoué, confie ainsi au Figaro.fr que le recours au juge judiciaire - qu'il soit déjà en place ou créé spécialement pour l'occasion - « paraît impossible vu le nombre de juges et de greffes qui seraient nécessaires. On évoque le chiffre de 180 000 suspensions de connexion par an, donc à moins de recruter massivement, je ne vois pas comment il serait possible de passer par des juges ». Le Président de la République dispose désormais de quinze jours pour promulguer la loi, amputée de ses articles censurés. A moins que l'exécutif ne décide de renvoyer le texte au Parlement pour une nouvelle rédaction. Le chef de l'Etat devrait opter pour la première solution, afin d'adresser un double message : d'une part, il indiquerait au monde de la culture qu'il reste décidé à défendre ce qu'une partie des artistes et des industries considère comme ses intérêts ; de l'autre, il alimenterait le message colporté depuis hier par sa majorité, qui s'époumone en répétant que le Conseil constitutionnel n'a pas réellement altéré la loi. Citons notamment Christine Albanel, qui souligne que « 90% de la loi a été validé » par les Sages, Frédéric Lefebvre qui évoque une validation de la « quasi-totalité » du texte, ou Jean-François Copé qui relève une validation de « l'essentiel du dispositif ». L'attitude de la majorité reste finalement la même que celle qu'elle adoptait pendant les débats : sourde aux arguments juridiques de l'opposition lors de la discussion du texte, elle ignore superbement le démontage de son oeuvre législative par le gardien de la Loi fondamentale. (...)
(11/06/2009 17:17:29)Père du Palm Pre et de l'iPod, Jon Rubinstein devient patron de Palm
Jon Rubinstein devient l'homme fort de Palm en succédant à Ed Colligan en tant que PDG (CEO). Ce transfuge d'Apple avait été nommé président du conseil d'administration en 2007 en arrivant dans les valises du fonds d'investissement Elevation Partners qui prit 25% du capital de la société à cette époque. Pour l'anecdote, Bono, chanteur du groupe de rock U2, siège au comité exécutif de ce fonds d'investissement. En deux ans, Jon Rubinstein a remis Palm sur les rails du succès. Lui qui a pris part à la naissance de l'iPod quand il était chez Apple est considéré comme le "père" du téléphone mobile intelligent Palm Pre, qui apparaît actuellement comme le meilleur concurrent de l'iPhone (et sa plus fidèle imitation...). Cet appareil utilise un nouvel OS tactile maison basé sur Linux, le WebOS, qui exploite la puissance du SoC (System on a Chip) OMAP 3430 de Texas Instruments. Ce composant regroupe autour d'un ARM Cortex A8, un composant graphique PowerVR SGX 530 d'Imagination Technologies (ex-VideoLogic) et un processeur de signal C64x maison. Palm, une histoire mouvementée Palm est une société miraculée. Née en 1992 sous le nom de Palm Computing avec le lancement de l'assistant personnel Palm Pilot, elle a été achetée en 1995 par US Robotics qui fut à son tour absorbée par 3Com en 1997. Dans la foulée, tous les fondateurs, à l'exception d'Ed Colligan, ont quitté leur société pour fonder Handspring et lancer le Treo (sous Windows Mobile). 3Com rendit sa liberté à Palm en l'introduisant en bourse en 2000. Boudé par des utilisateurs qui délaissaient leur assistant personnel pour des GSM intelligents comme le Blackberry, Palm s'est alors séparé de son activité de développement d'OS en créant PalmSource. En 2006, la société a été rachetée par Access qui commercialisa Garnet OS, devenu Acces Linus Platform. En 2003, Handspring a réintégré le giron de Palm et a permis à la société d'exister sur le marché des GSM intelligent avec la gamme Treo. Un moyen de tenir jusqu'à l'arrivée aujourd'hui du Palm Pre. (...)
(11/06/2009 17:02:42)AMD a grappillé des parts de marché à Intel au premier trimestre
Au premier trimestre 2009, AMD a grappillé quelques pour cent de part de marché à Intel par rapport au dernier trimestre 2008. Selon iSuppli, le David des processeurs a vu sa part de marché augmenté de 2,3% à 12,8%, soit un CA de 883 M$. Dans le même temps, le Goliath Intel perdait 2,5% à 79,1% (5,5 Md$). Tous les autres fournisseurs de processeurs se partagent 8,1% du marché, soit un CA de 559 M$. Ce regain de forme d'AMD fait suite à trois trimestres au cours desquels il a cédé du terrain à Intel. Il doit son retour en grâce à ses processeurs pour ordinateurs portables. Si l'on compare les résultats d'iSuppli pour le premier trimestre 2009 à deux de la même période en 2008, tous les acteurs restent sur des positions quasi identiques. En revanche, le marché a connu sur un an une chute de 20,6% à 6,9 Md$. ISuppli anticipe un deuxième trimestre dans cette ligne avec une baisse de 16% à 28,6 Md$. En 2008, Intel (37,6 Md$ de CA en 2008) a fourni à lui seul plus de 80% des processeurs et AMD (5,8 Md$ de CA) 12%. (...)
(11/06/2009 16:44:32)SAP lève le voile sur ses prochaines applications en ligne
SAP en dit un peu plus sur la prochaine génération d'applications en ligne qu'il destine à sa base installée. John Wookey, recruté par l'éditeur allemand en novembre dernier, avec le titre de vice-président exécutif chargé des solutions « à la demande » pour les grandes entreprises, vient de donner des détails sur les produits qu'il prépare. Et qui doivent arriver... « bientôt, bientôt ». Il est notamment intervenu hier, mercredi 10 juin, sur la conférence On Demand organisée à Amsterdam par la Software & information industry association. En embauchant cet ancien collaborateur d'Oracle, à ce poste et avec ce titre précis, l'éditeur allemand d'ERP avait clairement montré son intention de développer son offre en ligne au-delà des produits déjà proposés (CRM on-demand, BI on-demand, l'ERP pour PME Business ByDesign). La gamme SaaS en gestation a été conçue pour apporter des fonctions complémentaires aux utilisateurs de la SAP Business Suite, tant sur l'ERP que sur les autres composantes, telles que l'application de gestion de la chaîne logistique (SCM), par exemple. Ces futurs logiciels on-demand pourront s'utiliser à partir de la version R/3 4.6c de l'ERP jusqu'à l'actuelle version de la Business Suite. Les fonctions proposées seront hébergées par SAP sur une architecture 'multitenant', c'est-à-dire dans laquelle l'ensemble des clients accéderont à la même instance de l'application. A titre de comparaison, avec les produits CRM on-demand et Business ByDesign, chaque client dispose de sa propre instance. Une intégration directe avec la Business Suite Les nouvelles applications en ligne viendront s'interfacer directement avec la Business Suite, simplifiant les procédures d'intégration entre applications sur site et en ligne. Elles seront facturées aux clients sur la base d'un abonnement. Pour John Wookey, ce modèle va permettre à SAP de vendre de nouveaux logiciels à ses clients à un prix raisonnable tout en maintenant sa marge. Le vice-président voit dans le 'on-demand' la prochaine architecture pour concevoir et fournir les applications. Pour autant, il n'est pas question pour lui d'imaginer vendre un ERP en ligne à une grande entreprise, comme il est possible de le faire pour les PME avec un produit comme Business ByDesign. John Wookey considère que les grands clients vont surtout s'intéresser au mode SaaS (software as a service) pour accéder à des fonctions particulières. A noter que la date de la disponibilité générale de l'ERP Business ByDesign n'est toujours par fixée. Un nombre limité de clients l'utilisent déjà depuis plusieurs mois sur six pays, mais SAP ne l'étendra pas aux autres pays avant d'être assuré de la rentabilité du modèle. Le choix des méthodes agiles pour le développement Afin d'accélérer le délai de mise à disposition de ces futurs logiciels en ligne, SAP a choisi de conduire ses développements en s'appuyant sur les méthodes agiles (et notamment Scrum). Des méthodes jugées particulièrement adaptées au modèle 'on-demand' par John Wookey puisqu'elles permettent d'intégrer rapidement les remarques des premiers utilisateurs. SAP devrait livrer ces nouvelles applications par vagues. Les acquisitions d'éditeurs spécialisés dans le SaaS y contribueront. Dans ce domaine, le fournisseur allemand a notamment racheté Coghead et sa plateforme de développement en ligne, en février dernier. En mai, il a repris Clear Standards et sa solution de calcul en ligne des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que SkyData et ses applications pour smartphones. Un peu plus tôt, en 2006, l'éditeur avait déjà mis la main sur Frictionless Commerce, à l'origine d'une application 'on-demand' de gestion des relations fournisseurs (SRM). C'est justement sur l'architecture 'multitenant' de ce dernier que s'appuieraient les nouvelles fonctions en ligne destinées aux utilisateurs de la SAP Business Suite. Outre différents spécialistes du SaaS issus de ces rachats, l'équipe de John Wookey rassemble aussi d'anciens collaborateurs de Salesforce et Siebel. (...)
(11/06/2009 15:04:04)Les salariés administratifs d'IBM France dénoncent l'absurdité de la délocalisation en Espagne
Les salariés du pôle administratif d'IBM situées à Noisy-le-Grand ont adressé hier une lettre de quatre pages au PDG, Sam Palmisano. Le courrier est intentionnellement rédigé en français, « notre langue maternelle, [...], celle de la clarté, celle que nous pratiquons au quotidien en permanence avec nos clients, nos collègues et nos familles. » Dans ce « testament pour dénoncer des patrons qui ne rechignent pas à détruire nos vies après les avoir exploitées en fonction de leurs besoins », les salariés d'IBM (essentiellement des femmes) condamnent l'annonce - faite en anglais par un représentant américain, le 11 mai dernier - de la fermeture de l'activité administrative France, sans toutefois préciser le nombre de personnes concernées. A partir du 30 juin, elle sera gérée à Madrid. « Nous souhaitons savoir pourquoi des collègues espagnols qui ne connaissent pas nos clients, qui ignorent nos us et coutumes, nos cultures, ces territoires particuliers que nous gérons depuis plusieurs générations, devraient prendre en charge des spécificités strictement françaises ». Le mécontentement des clients français grandit Et de citer une série d'exemples pour illustrer l'absurdité, selon eux, d'une telle décision, qui ne fait que créer des complications, des retards et du mécontentement du côté des clients dans l'Hexagone. Madrid enregistre des propositions non conformes aux termes juridiques et financiers des clients, l'historique des entreprises leur est totalement inconnu, les relances se succèdent et les lettres d'erreurs ou de mécontentement s'accumulent sur les bureaux des employés d'IBM, à Noisy-le-Grand. Certaines propositions qui, autrefois, se réglaient entre le bureau administratif et le client doivent désormais obtenir l'approbation de l'Autriche, sous peine de bloquer l'activité administrative de toute l'Europe. Les « ménagères en sursis », comme elles se nomment elles-mêmes, demandent des comptes à IBM. Elles veulent connaître le salaire de leurs collègues espagnoles, vérifier si le nombre d'emplois créés équivaudra au nombre de ceux qui sont supprimés, si l'inspection du travail a été prévenue de ces mesures subites ou encore si le groupe compte rembourser aux collectivités locales le manque-à-gagner entraîné par cette délocalisation. Les employées s'interrogent également sur les économies que réalisera IBM en supprimant cette activité en France. En avril dernier, il a annoncé que sa rentabilité augmenterait en 2009, et ce malgré un bénéfice net en légère baisse à 2,3 Md$ au premier trimestre. En dépit de cette bonne santé, Big Blue a annoncé qu'il pourrait supprimer jusqu'à 16 000 personnes dans le monde, soit 4% de ses effectifs, et a même légèrement augmenté la rémunération de son PDG (21 M$). (...)
(11/06/2009 14:17:43)Les députés tentent de clarifier la définition du prêt de main d'oeuvre
La proposition de loi pour faciliter le maintien et la création d'emplois, adoptée mardi par les députés, entend poser des jalons juridiques autour de la notion de prêt de main d'oeuvre. A l'heure où les entreprises et leurs salariés sont confrontés à une crise systémique, cette pratique consistant en un prêt provisoire d'un ou de plusieurs salariés d'une société à une autre sans rupture de leur contrat de travail est présentée comme un recours contre le chômage partiel ou les licenciements. La proposition de loi présentée par Jean-Frédéric Poisson et adoptée par 305 voix contre 146 vient modifier le Code du travail, en précisant ce mécanisme de prêt de main d'oeuvre. Il s'appuie en premier lieu sur une convention tripartite, signée entre les deux entreprises - prêteuse et emprunteuse - et le salarié, et définissant les modalités du prêt. Si le contrat de travail du salarié se trouve modifié, il devra être complété par un avenant. Enfin, le salarié peut refuser d'être prêté par son employeur sans risquer d'être sanctionné. C'est du moins la teneur de la loi votée par les députés : dans les faits, les syndicats redoutent que les salariés n'aient guère le choix et soient contraints d'accepter les décisions prises par leur employeur. Jusqu'à présent, le prêt de main d'oeuvre était autorisé dès lors que l'entreprise prêteuse ne poursuivait pas de but lucratif, c'est-à-dire qu'elle était contrainte de facturer à la société emprunteuse un montant ne pouvant dépasser celui auquel revenait le salarié prêté. En contrevenant à ce principe, les entreprises se rendent coupables d'un délit de marchandage, à moins d'être reconnues comme des sociétés d'interim. Avec la proposition de loi de Jean-Frédéric Poisson, la notion de lucre est censée être précisée : « Il n'y a pas de but lucratif dans une opération de prêt de main d'oeuvre quand l'entreprise prêteuse n'en tire pas de bénéfice ». L'opposition a fustigé le caractère flou de cette notion de bénéfice, la majorité estimant au contraire le texte limpide et laissant le soin aux tribunaux d'interpréter ce qui ne le serait pas. Plus largement, les députés de l'opposition ont critiqué ce qu'ils décrivent comme le « détricotage du droit du travail ». Patrick Roy, député socialiste du Nord, regrette ainsi que « le statut du salarié en interim offre très peu de garanties. Avec cette proposition tout à fait curieuse et quelque peu révoltante de prêt de main d'oeuvre, vous voulez faire de l'interim au rabais, sans expliquer ni les conditions ni les contours ». La proposition de loi pour faciliter le maintien et la création d'emplois a également consacré l'entrée du télétravail dans le code du travail. (...)
(11/06/2009 11:40:44)Octo Technology : les méthodes agiles doivent se compléter par un coaching orienté « styles sociaux »
Savoir constituer des équipes projet est évidemment un facteur clé de la réussite du projet. Les méthodes agiles sont de plus en plus considérées comme un atout pour le bon déroulement des développements. Néanmoins, ajoute Jean-François Helie, consultant chez Octo Technology et membre de l'association Agile France, dans un entretien avec LeMondeInformatique.fr, il ne faut pas négliger l'importance des styles sociaux dans le coaching d'équipe. « Il s'agit d'expliquer comment il est possible de parvenir à un objectif (conception d'un logiciel, migration d'un système informatique...) plus rapidement et plus efficacement en identifiant, dès le début, les talents et les lacunes de ses coéquipiers, afin de les exploiter ou d'y pallier au mieux », explique Jean-François Helie. Cela ne vient pas en opposition aux méthodes agiles, mais en complément. Pour lui, les principes de l'agilité « ne servent à rien s'ils ne sont pas introduits au bon moment. Les imposer peut créer une réticence au changement, une déstabilisation (voire une déresponsabilisation) de l'équipe par rapport au projet et finalement un échec sur toute la ligne ou un retard dans la livraison du projet ». LeMondeInformatique.fr est partenaire média de l'Université du SI 2009 (les 1er et 2 juillet prochains), où Jean-François Helie développera son point de vue. (...)
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