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(05/01/2012 10:08:35)

Les 6 métiers informatiques les plus en vue (2ème partie)

L'expert en technologies mobiles

« La mobilité est le plus important facteur qui a changé l'IT »,  estimé Stewart Tan, vice-président de la gestion des risques et de la sécurité chez Accretive Solutions. « Créer des applications mobiles, architecturer des stratégies en la matière et sécuriser des terminaux nomades sont les principales préoccupations des entreprises d'aujourd'hui. »
Dans ce domaine, les intitulés qui figurent sur les sites d'emploi IT ressemblent davantage à des appels au secours qu'à des offres réelles d'emplois. En effet, devant l'afflux de nouveaux équipements mobiles, les entreprises cherchent désespérément des experts capables de ramener de l'ordre dans ce chaos.

Si vous disposez d'une solide expertise informatique dans le déploiement et la gestion des flottes de BlackBerry, de terminaux sous Android ou iOS, il y aura suffisamment de travail pour vous dans les années à venir. Dans les listes  d'annonces que nos confrères d'Infoworld  ont passé en revue  les offres concernent des profils capables d'évaluer des plateformes mobiles pour une utilisation professionnelle. Les entreprises recherchent aussi des profils pour travailler sur les spécifications de leurs futurs produits, des techniciens de  support et également des développeurs.

Le développeur d'applications mobiles professionnelles

Alors que le développement d'applications mobiles a connu  une véritable expansion technologique au cours des dernières années, les sites d'emplois IT ont relevé une hausse des offres pour des créateurs d'applications mobiles professionnelles. «Les entreprises cherchent des façons de donner un sens aux  données mobiles en développant des applications et en veillant au respect de la sécurité», note Alice Hill, directrice générale du site d'emploi IT Dice.com.

Dans certaines organisations, les compétences requises en programmation dépendront des plateformes : Objective-C pour l'iPhone, ou Java pour Android ou BlackBerry. Mais grâce à HTML5, il y existe également une tendance pour du développement web mobile multiplateforme. Si vous n'êtes pas déjà formé à Objective-C ou à Java, en acquérant une expertise profonde d'HTML5, vous disposerez alors d'un double avantage et d'une meilleure polyvalence, mais vous devrez toutefois vous faire aux caprices des utilisateurs individuels de plateformes mobiles.

Pour Stewart Tan, ce qui distingue les développeurs d'applications professionnelles mobiles des développeurs de solutions mobiles en général est l'accent porté sur la conformité et la sécurité  Ce dernier pointe la demande croissante pour des développeurs d'applications mobiles sur le site Dice.com, et note que les offres d'emploi pour des développeurs Android ont désormais dépassé celles pour des développeurs iPhone. Quant aux annonces concernant  des spécialistes BlackBerry, elles sont encore nombreuses, preuve de la ténacité de RIM  qui continue de s'accrocher à ses clients professionnels.

L'architecte cloud

Si vous demandez aux responsables informatique s'ils sont  dans le cloud, ils vous diront qu'ils l'ont toujours été. Pour eux, cloud est juste une autre façon de dire centre de données. Mais alors que les dirigeants d'entreprise et leurs investisseurs sont actuellement à l'écoute de ce concept, la demande est croissante pour des informaticiens pouvant mener un projet  de manière à garantir l'efficacité et l'agilité promises par le cloud privé.

«On note un bel élan positif vers une intégration dans le cloud », considère Ron Gula, PDG de Tenable Network Security. «Les personnes qui peuvent réellement intégrer une architecture avec simplicité vont être de plus en plus demandées. »

En parcourant les offres d'emploi informatiques, nos confrères  d'Infoworld ont vu des dizaines de demandes pour des  architectes cloud, dont une majorité émanaient de départements IT. Il s'agit de profils ayant des compétences assez répandues en réseau, virtualisation, et en conception de SAN. Sans aucun doute, plus votre compréhension des réseaux de virtualisation et de gestion sera avancée, meilleures seront vos chances. La capacité d'expliquer comment votre cloud privé va impacter les coûts informatiques constituera un plus.

En plus d'établir et de gérer une infrastructure de cloud privé, Ron Gula pense que les architectes cloud auront de plus en plus besoin d'être experts dans le choix de services de cloud publics. «Lorsque vous découvrez les nuances de l'engagement du niveau de services (SLA), vous êtes moins un informaticien et davantage un avocat », expose-t-il. Le but ultime est le cloud hybride, où les architectes et les directions métiers se concerteront pour savoir quels sont les services cloud qui auront le  plus de sens, s'ils doivent tourner en interne ou s'ils doivent être externalisés sur une base de paiement à l'acte.

Ron Gula ajoute que toute activité qui dépend de sociétés extérieures pour des pans significatifs d'infrastructure de cloud computing nécessitera les compétences d'un expert capable de relever le défi qui consistera à déchiffrer les termes d'un contrat de licence afin d'évaluer la véracité de garantie du fournisseur de services.  Il sera alors essentiel de maîtriser la gestion du risque, un domaine également en forte augmentation, selon les sites d'emploi Dice et Modis.

- Consulter la première partie de cet article



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(05/01/2012 09:36:24)

Les distributeurs de Sage veulent s'associer

Pourquoi créer une association des distributeurs de l'éditeur Sage ? « Il faut tout d'abord savoir qu'il ne s'agit pas de défendre des intérêts particuliers ou de se réunir pour demander des remises supplémentaires, assure Patrick Chemla, Directeur de la société Pointex à Marseille, partenaire de Sage depuis 17 ans. Cette association aura deux principales missions : permettre à ses membres de trouver rapidement des solutions aux problèmes techniques ou organisationnels qu'ils rencontrent et être une force de proposition constructive vis-à-vis de Sage en ce qui concerne les évolutions de son offre ».
En d'autres termes, le but est tout d'abord pour les initiateurs du projet d'intensifier les relations entre les distributeurs et la marque et entre les distributeurs entre eux.

Création prévue pour mai 2012

Pour l'instant, une première réunion a eu lieu à l'automne 2011 pour poser ces principes fondateurs. Une seconde aura lieu à Lyon en mars prochain afin de finaliser les contours de cette association. Dans un premier temps, cette dernière se focalisera sur les Centres de Compétence Sage (CCS), soit une centaine d'entreprises en France. Par ailleurs, la quarantaine de distributeurs Sage d'ores et déjà investis dans le projet a créé un groupe d'échanges sur Facebook (espritsage@groups.facebook.com) afin de traiter directement certains problèmes techniques, dont la paie qui semble aujourd'hui mobiliser les énergies.

L'association devrait être officiellement créée en mai prochain, avant l'événement annuel de l'éditeur, Sage Expo. Ensuite, elle sera plus ouverte à l'ensemble des distributeurs agréés de Sage en France, soit environ 350.

Si elle n'a pas encore de nom définitif, l'association se garde bien de revendiquer un rôle revendicatif par rapport à Sage. On trouve d'ailleurs parmi les initiateurs du projet plusieurs anciens responsables régionaux de Sage ou des éditeurs qu'il a racheté, dont Patrick Chemla lui-même, ancien cadre de Saari. « Il ne faut pas se tromper sur nos motivations, mais nous savons tous que les relations commerciales sont fondées sur des rapports de force et nous serons mieux écoutés avec la création de cette association », conclut-il.

Et les autres enjeux ?

Si l'association se garde bien d'afficher toute intention belliqueuse avant même d'avoir été créée, elle ne pourra pas ignorer les revendications qui montent du réseau Sage. Dans son édition du 8 décembre dernier, Distributique.com évoquait ainsi la grogne d'ex-revendeurs API, qui se plaignaient notamment de la communication de l'éditeur vers ses partenaires.

Au-delà, les partenaires de Sage aimeraient avoir des garanties sur le maintien d'un modèle commercial à la fois direct et indirect. Concrètement, deux éléments conduisent les distributeurs à se poser des questions à ce sujet. Le premier concerne les nouvelles ambitions de Sage en matière de SaaS et de maintenance des logiciels. Le second est que le PDG de Sage France depuis fin 2010, Antoine Henry, a fait ses armes en tant que directeur marketing d'Apple, dont les relations avec la distribution ont rarement été idylliques.

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(04/01/2012 16:56:28)

Hadoop arrive dans sa version finale 1.0

Après sept ans de développement et de réglages, le framework Apache Hadoop, dédié au traitement des données non-structurées, est enfin disponible dans sa version finale. L'équipe de développeurs à l'origine du projet Apache Hadoop vient en effet de publier la version 1.0 de leur plateforme. « Les utilisateurs peuvent être beaucoup plus confiants dans cette version qui sera soutenue par la communauté Open Source », a déclaré Arun Murthy le vice-président du projet Apache Hadoop. « Il n'y a plus de confusion sur quelle version de Hadoop utiliser pour bénéficier de telle fonctionnalité. »

Trois nouveaux ajouts en particulier vont contribuer à faire de cette version, la première a pouvoir revendiquer l'appellation 1.0, a expliqué M. Murthy. Une sécurité de bout en bout est la caractéristique principale de cette version. Hadoop peut maintenant être utilisé à travers un réseau entier, en utilisant le protocole d'authentification Kerberos. En conséquence, les entreprises peuvent désormais faire confiance à leurs déploiements Hadoop et ce même avec des données sensibles. La deuxième caractéristique, l'API REST (représentation State Transfer Application Programming Interface) webhdfs, peut être utilisée pour interagir avec Hadoop en utilisant des technologies web que de nombreux administrateurs et programmeurs comprennent facilement. C'est un bon moyen de partager une base Hadoop entre plusieurs organisations. Enfin, cette version est la première à supporter totalement HBase, qui permet aux administrateurs de retrouver un environnement familier - celui d'une base de données relationnelle - pour stocker leurs données.

Un projet lancé en 2005

Lucene développé par Doug Cutting, avec le concours de Mike Cafarella, est à l'origine du projet Hadoop lancé en 2005 comme une implémentation de l'algorithme MapReduce de Google. Une technique d'analyse de données répartie sur plusieurs serveurs. M.Cutting a ensuite travaillé pour le compte de Yahoo afin d'aider l'entreprise  à utiliser cette technologie au sein de son portail et de son moteur de recherche. Cette intégration a finalement été répartie dans plus de 40 000 serveurs.

Hadoop peut être utilisée pour stocker et analyser de grands volumes de données non-structurées, les fameuses Big Data. Bien que conçue à l'origine pour épauler les moteurs de recherche, cette technologie a également trouvé sa place dans des entreprises, a expliqué M. Murthy dit. Le projet a mobilisé pas moins de 35 développeurs très engagés et des centaines d'autres contributeurs bénévoles.

De nombreux usages sur Internet comme dans la finance

L'utilisation de Hadoop pour l'analyse de données est particulièrement indiquée quand le volume total des données dépasse les capacités des bases de données relationnelles traditionnelles, ou dans les cas où une entreprise recueille beaucoup de données, mais ne sait pas encore quelles données seront analysées.

La banque JPMorgan Chase emploie cette technologie pour la gestion des risques et la détection de fraudes. Ebay de son côté utilise Hadoop  pour construire un nouveau moteur de recherche pour son service de vente aux enchères. La technologie a aussi obtenu beaucoup de soutiens financiers. IBM a incorporé Hadoop dans son outil InfoSphere BigInsights pour l'analyse de paquets de données, et Microsoft a inclus une version de Hadoop à SQL Server et à sa plate-forme cloud Windows Azure, suite à l'abandon de son projet Dryad.

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(04/01/2012 16:30:02)

Yahoo nomme DG, Scott Thompson, l'ancien patron de Paypal

Le conseil d'administration de Yahoo a donc mis fin à 4 mois de recherche pour remplacer Carole Bartz, limogée en septembre dernier. L'heureux élu est le CEO de Paypal, Scott Thompson. Il commencera le 9 janvier prochain, date à laquelle il obtiendra également un siège au conseil d'administration de l'entreprise. Tim Morse, directeur général par intérim de Yahoo, va pouvoir retourner à son poste de directeur financier.

Sous la direction de Scott Thompson, PayPal est devenue ces dernières années une filiale importante en termes de revenus pour Ebay. Le chiffre d'affaires annuel du site de paiement électronique est passé de 1,8 milliard de dollars à 4 milliards.

« Scott Thompson apporte à Yahoo une expérience avérée dans la construction de bases solides à partir des ressources existantes pour relancer l'innovation et stimuler la croissance. Exactement ce qu'il faut à Yahoo », a déclaré Roy Bostock, président du conseil d'administration de Yahoo. Les défis de Scott Thompson sont multiples et d'abord de clarifier la stratégie des actionnaires de Yahoo. Plusieurs acteurs IT se sont déclarés intéressés par le rachat du géant du web, Alibaba, Microsoft qui détient un partenariat fort, etc... Mais le nouveau patron devra aussi s'atteler à redorer le blason technologique de la firme, enrayer la baisse des audiences, développer des activités comme le cloud computing ou le mobile.

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(04/01/2012 15:56:13)

Comment protéger sa réputation professionnelle sur Facebook

La fonction Timeline (Journal sur la version française du réseau social) de Facebook n'est pas disponible pour les entreprises, et Facebook n'a pas annoncé que les pages pro pourront basculer vers le nouveau profil. Pour autant, cela ne signifie pas que cela ne vous concerne pas, ni votre entreprise. Avec Journal, Facebook apporte à ses membres une nouvelle manière de présenter leur profil. Comme l'a déclaré Mark Zuckerberg, la Timeline « permet d'afficher l'histoire de sa vie sur une seule page ». En un mot, toute sa biographie, depuis la dernière mise à jour, jusqu'à sa naissance si vous le souhaitez. Journal est aussi un bon moyen de se présenter aux autres et d'afficher ses antécédents professionnels. Voici quelques astuces pour faire en sorte que ce Journal montre le meilleur de vous-mêmes sans nuire à votre carrière.

Adapter les paramètres de confidentialité en fonction des messages

Quand on commence à se familiariser avec le Journal, la première étape, la plus évidente, est de regarder attentivement l'histoire que l'on va publier et de s'assurer que celle-ci ne comporte aucune information qui risque de heurter ses collaborateurs, ses clients ou ses employeurs potentiels - comme des photos embarrassantes ou des commentaires privés. Il est possible d'éviter cet écueil en faisant défiler manuellement la Timeline, et d'éditer ou de supprimer des messages ou des événements.

Mais si l'on est pressé, il est possible de passer par la nouvelle fonction « Activity Log » ou « Journal d'Activité », une sorte de tableau de bord qui permet de voir rapidement tous les événements inscrits dans son historique. On peut alors éditer les paramètres de confidentialité de chaque événement, au lieu de les supprimer purement et simplement. Cela permet, par exemple, de conserver sa galerie de photos en la réservant uniquement aux copains d'école, et sans que ses collègues de bureau puissent y avoir accès.

Ajouter son historique professionnel

Il ne faut pas considérer cette fonction seulement avec méfiance. En effet, la Timeline peut être un excellent moyen de faire connaître votre activité et communiquer sur votre expérience professionnelle. En ajoutant des événements liés à votre activité, à votre entreprise ou à votre carrière, le Journal peut rendre votre page Facebook attrayante et intéressante, et vous permettre de partager des informations sur votre entreprise avec des clients et des collègues.

Imaginons par exemple que vous vouliez inclure dans votre scénario l'histoire de la naissance de votre entreprise. Commencez par faire défiler la Timeline en arrière jusqu'à la date de sa création. Ensuite, en survolant le scénario lui-même qui se déroule au milieu de la page, vous pourrez voir un petit + apparaître. En cliquant à l'endroit où se trouve le symbole +, un menu déroulant permet d'ajouter un nouvel événement à votre scénario. Sélectionnez « Événement de vie » ou « Life Event » pour avoir accès à un nouveau menu et ajouter « Expérience professionnelle et Formation » ou « Work and Education » à la liste des types d'évènement. À partir de là, il est possible d'ajouter des informations, et de préciser la date exacte de l'événement, le nom de l'entreprise, et d'autres détails éventuels, ou encore de joindre des photos liées à cet évènement ou à son histoire.

Il faut cependant garder à l'esprit que, même si votre page de Journal est excellente, la nécessité d'avoir une page professionnelle indépendante sur Facebook reste essentielle. Facebook ne permet pas de faire la promotion de son activité directement sur la Timeline. Pour les informations concernant son activité, il faut donc préférer dans le cadre du Journal une approche du type « les faits et seulement les faits », et ensuite ajouter les liens vers sa page professionnelle, si elle existe.

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Chercher du travail avec son Journal

Dans la mesure où ce Journal raconte votre histoire passée et actuelle, il peut s'avérer très utile aux personnes à la recherche d'un emploi et les aider à illustrer leur passé professionnel. Si vous cherchez du travail, il faut concevoir ce Journal public comme un nouveau CV. Par exemple penser à y inclure des informations pertinentes sur les emplois occupés, sur son expérience, sa formation et son cursus éducatif, sans oublier ses talents et ses centres d'intérêt. Bien sûr, il faut faire en sorte que tous ces éléments soient visibles à tous les contacts professionnels, même pour ceux qui ne sont pas encore vos amis sur Facebook. Cela ne veut pas dire que vous n'êtes pas autorisé à vous amuser avec votre Journal, mais il est important de bien contrôler ces paramètres de confidentialité.

Prendre le point de vue des autres

Si vous voulez être sûr que votre patron, vos partenaires commerciaux ou vos clients potentiels voient ce que vous souhaitez qu'ils voient dans votre Journal Facebook, essayez la fonctionnalité « Afficher » ou « View ». Cela vous permet de voir votre Timeline comme la verrait n'importe lequel de vos amis sur Facebook. Cela permet de se rendre compte exactement de ce qui est ou n'est pas visible pour eux.

Pour accéder à « Afficher en tant que » ou « View As », cliquez sur l'icône en forme de roue dentelée à côté du bouton « Journal d'activité » ou « Activity Log », puis sélectionnez « Afficher en tant que » ou « View As » dans le menu déroulant. Vous verrez apparaître une nouvelle version de la Timeline avec un petit message et un champ de texte, juste au-dessus de la page habituelle. Entrez simplement dans ce champ le nom de n'importe lequel de vos amis Facebook pour voir votre Journal à travers à leurs yeux virtuels !

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(04/01/2012 15:47:31)

8 technologies à suivre en 2012

Sans basculer dans la science-fiction, les centres de recherche et développement des universités et des entreprises regorgent de technologies et de tendances qui sont appelées à être les succès de demain. Nos confrères d'IDG NS ont recensé les 8 qui pourraient sortir de l'ombre dans les prochaines années.

Le remplacement du desktop par les smartphones

John Herlihy, vice-président des ventes en ligne de Google, estime que le PC de bureau a encore environ trois ans d'existence avant son remplacement par le smartphone. Il avait fait cette prédiction il y a un an. Or, des études, comme celle de Nielsen, montrent que 43% des mobiles sont des smartphones, capables de faire des choses autrefois réservées aux PC de bureau, comme surfer sur le web, jouer à des jeux et regarder des vidéos. Mary Meeker, analyste chez Morgan Stanley, pense que la vente de smartphones dépassera celle des ordinateurs traditionnels en 2013.

Les nanotechnologies au secours des batteries

Annoncée en septembre 2011 par l'Université nationale de Singapour, une membrane en polymère entre deux plaques de graphites serait capable de tenir vingt fois la charge d'une batterie Lithium-ion traditionnelle et être dix fois moins cher. Une telle révolution résoudrait un des problèmes majeurs des terminaux mobiles : l'autonomie. Il reste que le plus grand progrès en la matière reste la combinaison Lithium-Ion qui a déjà 15 ans. Les chercheurs s'orientent maintenant vers les nanotechnologies, plus prometteuses.

La réalité augmentée plus présente

Plusieurs fois cités dans les technologies qui vont percer. La réalité augmentée a du mal à trouver sa place. L'intégration d'informations textuelles au sein d'une photo ou d'une vidéo ne sont pour l'instant l'apanage que de certaines applications sur smartphone. Microsoft en octobre dernier a publié un post sur l'intégration de la réalité augmentée avec des technologies comme la 3D et des capteurs. Une vidéo du projet holodesk montre les capacités de cette combinaison.

Les applications et gadgets liés à la santé

Rock Health, une pépinière de startups basée à San Francisco, qui prévoit que 400 millions de produits du type Basis, UP et Lark vont envahir le marché d'ici 2014, représentant une industrie de près de 4 milliards de dollars (2,93 milliards d'euros environ). De leur côté, les médecins ont à l'oeil les derniers appareils qui permettent aux patients de surveiller les maladies chroniques comme les troubles cardiaques ou le diabète. On note aussi que les gadgets pour surveiller ses signes vitaux, sa consommation de calories, et ses cycles de sommeil ont la cote.

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UP de Jawbone, figure parmi les appareils cités dans le rapport, tout comme AgaMatrix, un lecteur de glycémie approuvé par Apple. Basis, un bracelet qui mesure le pouls, les mouvements, la transpiration et la température (199 $) fait partie de cette liste. Pour surveiller les cycles de sommeil, il y a Lark (de 99 à 129 $), un bracelet qui enregistre les mouvements nocturnes et réveille en douceur. Il se synchronise avec un smartphone et émet des vibrations sur un point de pression de l'intérieur du poignet pour un réveil progressif.

Les écrans Oled flexibles commercialisés

Samsung a indiqué en octobre 2011 qu'il vendrait des téléphones avec des écrans oled flexibles en 2012. Nokia lors de la présentation de son Lumia avait dévoilé un prototype de smartphone flexible, le Kinetic. Le constructeur finlandais prévoit une commercialisation de ce type de produit pas avant 3 ans.

La télévision centre de bataille des acteurs IT

Le salon et plus exactement la télévision va devenir le terrain de chasse des acteurs des nouvelles technologies. Les télés vont devenir de plus en plus connectées pour accéder à des contenus plus variés, vidéos à la demande, jeux via les consoles comme la Kinect de Microsoft ou Sony avec Motion. Apple n'est pas en reste avec Apple TV, mais les rumeurs prêtent à la firme de Cupertino de se lancer dans la création d'une télévision.

La reconnaissance vocale décolle

Il aura suffi qu'Apple lance Siri, pour que la reconnaissance vocale devienne une technologie tendance. Elle existe depuis des années et les progrès techniques en la matière sont permanents, langage naturel, algorithme complexe, pris en charge des accents. Le succès de Siri montre qu'il y a du potentiel, il reste maintenant à développer les usages.

L'impression 3D abordable

Un jour, bientôt nous serons tous en mesure d'imprimer en 3D. Pour l'instant, cette faculté est réservée aux entreprises car le prix d'une imprimante 3D est cher, environ 1200 dollars pour l'entrée de gamme. Les prix à l'avenir baisseront pour que ces périphériques soient plus abordables. Les particuliers pourront ainsi créer des objets en 3D avec leur imprimante.

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(04/01/2012 15:41:27)

Test Dell 14z, un PC portable bien né

Le marché des PC portables est aujourd'hui sous l'influence d'un constructeur californien bien connu pour le design et la finition de ses produits. Si on commence à voir apparaître des clones visiblement inspirés du MacBook Air, les fameux ultrabook d'Intel, les portables traditionnels n'échappent pas à l'influence de la firme à la pomme. Chez Dell, le XPS 14z affiche ainsi une belle robe grise. Si la coque est en polycarbone avec quelques parties seulement en aluminium brossé, le constructeur texan a fait un réel effort au niveau du design avec un châssis élégant équipé d'un écran 14 pouces (1 366 x 768 pixels) et un clavier confortable et rétro éclairé. Un bon compromis entre le 13,3 et le 15 pouces pour les utilisateurs nomades qui désirent travailler ou se divertir avec un écran de bonne dimension.

Le XPS 14z affiche un poids de 2 kg, avec le lecteur optique et un disque dur de 750 Go, pour une épaisseur de 23 mm. Les ingénieurs de Dell ont réalisé un remarquable travail d'intégration même si on ne découvre que deux ports USB (un 2.0 et un autre 3.0), un lecteur SD, un port mini-DisplayPort et un connecteur Gigabit Ethernet. C'est clairement du côté de l'USB qu'on éprouve un manque. Une fois la souris et un disque dur externe branché, on ne peut plus raccorder de clef USB. La partie matérielle redonne le sourire avec une carte mère équipée d'un processeur Intel Core i7-2640M cadencé à 2,80 GHz, 8 Go de RAM (avec Windows 7 Home Premium 64 bit) et deux circuits graphiques : celui livré en standard par Intel (Graphics HD 3000), et celui fourni par Nvidia (GT 520M/1 Go). Pour faire le lien et la bascule entre économie d'énergie et performances, ce portable utilise la technologie Optimus de Nvidia en fonction des activités détectées. Il est toutefois toujours possible de forcer la main à l'utilitaire et d'imposer le circuit de son choix à une application. Ce portable est donc bien armé pour affronter les principaux usages professionnels et ludiques même si les jeux 3D, type HomeFront, ne tourneront qu'en basse définition. Pas de problème pas contre avec les jeux de stratégie WarCraft III ou StarCraft 2. Les capacités graphiques sont modestes, mais elles satisferont les joueurs occasionnels. D'autres machines chez Dell et Alienware sont destinées aux gamers.

Livré avec deux adaptateurs secteurs, un léger pour les voyages et un classique pour le bureau, le XPS 14z est équipé d'une batterie 8 cellules. Pas de miracles du côté de l'autonomie, comptez 5 heures de lecture vidéo environ avec le circuit graphique Intel. La bonne surprise finale est du côté du prix. Ce modèle est en effet proposé à partir 1 100 euros (hors livraison). Un prix très intéressant pour un PC portable performant, élégant et bien équipé capable de concurrencer un MacBook Pro.

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(04/01/2012 12:26:03)

Piratage de Stratfor par Anonymous : 160 000 mots de passe décodés

À l'Utah Valley University, 120 ordinateurs s'emploient actuellement à décoder les mots de passe cryptés, révélés à la suite du piratage de la société de sécurité Stratfor Global Intelligence au moment de Noël. Cette intrusion avait entrainé l'une des plus importantes violations de données de l'année 2011, les pirates, soupçonnés d'être affiliés à Anonymous, ayant publié les noms, adresses email, numéros de carte de crédit et mots de passe cryptés de toutes les personnes enregistrées auprès de Stratfor. Après le piratage, les chercheurs l'Utah ont mis en route un programme pour voir quels types de mots de passe avaient été utilisés par les personnes inscrites au think tank, dont le siège est situé à Austin, Texas, et si ceux étaient suffisamment compliqués pour déjouer les hackers les plus déterminés.

Le vol de données est important, compte tenu de la clientèle haut de gamme de Stratfor. Le think tank compte parmi ses membres beaucoup de gradés de l'armée américaine, des personnels des administrations, dont certains appartiennent au Département d'État américain, travaillent pour des banques internationales, dont Bank of America et JP Morgan Chase, ou pour des géants de la technologie comme IBM et Microsoft. Si les cybercriminels ont eu peu de temps pour profiter des données bancaires des affiliés, sans compter que certaines informations n'étaient sans doute plus à jour, les adresses e-mail et mots de passe cryptés sont beaucoup plus précieux sur le long terme pour les pays qui cherchent à infiltrer les administrations. « Les centaines de milliers d'adresses email rendues publiques permettent de cibler les titulaires de ces comptes avec un logiciel malveillant, » a déclaré Kevin Young, directeur informatique et professeur-adjoint qui enseigne la sécurité de l'information à l'Utah Valley University.

Une puissance de calcul modeste pour cet exercice

Selon l'enseignant-chercheur, la deuxième menace majeure résultant du piratage de Stratfor concerne les mots de passe. « Combien de mots de passe étaient assez simples et faciles à décoder, » a-t-il ajouté. C'est un danger important, parce qu'il est probable que certaines personnes réutilisent le même mot de passe pour se connecter à d'autres systèmes, et certains peuvent donner accès à des informations sensibles. Plutôt que de stocker les mots de passe en texte clair, une méthode considérée comme dangereuse, Stratfor a enregistré un équivalent crypté des mots de passe de ses adhérents, connu sous le terme de hash MD5. En matière de sécurité, cette pratique est généralement considérée comme intelligente. Avec ses 120 ordinateurs, Kevin Young a voulu tester la difficulté du décodage du hash MD5 des mots de passe disséminés par les pirates. Avec une puissance de calcul modeste et des programmes spécialisés dans le cassage de mots de passe, il a réussi à décoder un grand nombre de hash MD5 et retrouver de nombreux mots de passe originaux. Plus la séquence est courte et simple, plus le mot de passe est rapide à retrouver.

Avec cette méthode, Kevin Young affirme être parvenu à décoder plus de 160 000 mots de passe de Stratfor, dont un certain nombre appartenant à des militaires du corps des Marines américain, qui «devraient normalement être plus vigilants. » L'universitaire n'a pas l'intention de rendre publics ces mots de passe « pour des raisons éthiques, » mais il compte les utiliser dans le cadre d'une étude sur la manière dont les gens choisissent leurs mots de passe et pour tester la résistance de ces séquences aux tentatives de crack. Au regard des outils utilisés par Kevin Young, on voit à quel point il est important de choisir des mots de passe complexes, des séquences comprenant au moins 8 ou 9 caractères, mélangeant majuscules et minuscules avec des chiffres et même de la ponctuation.

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Pour casser les mots de passe cryptés, le chercheur a utilisé l'application bien connue « John the Ripper », qui tourne sur un PC ordinaire, et « oclhashcat », un programme qui permet d'utiliser la vitesse de calcul des processeurs graphiques. « Comparativement, John the Ripper est capable de générer environ 8 à 10 milliards de mots de passe par seconde, tandis que oclhashcat, avec la puissance du processeur graphique, peut produire jusqu'à 62 milliards de combinaisons par seconde, » a-t-il précisé. Les deux applications calculent un hash MD5 à partir d'une liste de mots. La personne qui cherche à déchiffrer le mot de passe définit elle-même les permutations.

Kevin Young a également utilisé des listes de mots de passe divulguées à l'occasion d'autres violations de données, comme celle de Sony (17 000 mots de passe divulgués), RockYou (14 millions de mots de passe), phpBB (278 000) et MySpace (36 000). Les listes de mots de passe sont très utiles, car la probabilité que les gens aient déjà choisi les plus faciles est assez bonne. De ce point de vue, les données de Stratfor n'ont pas été décevantes : l'universitaire a révélé que beaucoup de mots de passe étaient déjà sur les listes de données récupérées de précédentes violations, comme «jasper10», «swordfish» et « green101 ».

L'universitaire est conscient que son équipe, qui dispose d'un tout petit budget, pourra trouver les mots de passe de 8 caractères maximum. Pour aller au-delà, il lui faudrait plus de puissance informatique : « pour calculer toutes les combinaisons possibles d'un mot de passe de 10 caractères en minuscules commençant par la lettre A, il faudrait traiter quelque 2,2 To de données, » a expliqué Kevin Young. Les gouvernements peuvent facilement disposer de beaucoup plus de puissance informatique. « 120 ordinateurs, ce n'est rien, comparés aux attaques que pourraient mener la NSA, la Chine ou la Corée du Nord aujourd'hui.»

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(04/01/2012 11:56:36)

Google rachète encore des brevets IBM

Les informations de rachat de brevets IBM par Google ont d'abord été dévoilées par le blog SEO by the sea et ont été ensuite confirmées par un porte-parole de Google. Ce dernier n'a pas commenté, ni donné de détails sur le contenu de ces brevets et leur usage. La firme de Mountain View avait racheté à Big Blue 1000 brevets en juillet et 1000 supplémentaires en septembre.

La dernière moisson de Google comprend 222 brevets et couvre une grande variété de technologies, comprenant la gestion des emails, les serveurs de sauvegarde, le tuning et la récupération, l'e-commerce, la publicité, l'affichage des pages web mobiles, la messagerie instantanée, l'agenda en ligne et l'optimisation de bases de données.

Par le passé, les responsables de Google ont indiqué que l'acquisition de brevets était nécessaire pour se défendre contre des procédures relatives aux droits de propriétés intellectuelles. Il est cependant difficile de déterminer parmi les brevets acquis ceux qui seront utilisés par Google pour innover et ceux pour se défendre, précise William Stofega, analyste chez IDC. Toutefois, il pense que compte tenu de la hausse des contentieux liés à la téléphonie mobile, les brevets sur ce thème serviront à la défense d'Android. En 2011, l'éditeur avait créé la surprise en rachetant pour 12,5 milliards de dollars Motorola Mobility et en mettant la main sur 24 000 brevets.

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(04/01/2012 11:55:24)

Pour vendre leurs tablettes, Rim et Sony baissent les prix

La tablette Rim PlayBook a connu un début prometteur avec 500 000 unités vendues en 3 mois, mais les ventes ont ensuite rapidement décliné. Pour relancer la machine, des opérations spéciales ont été organisées (une tablette achetée, une offerte en octobre aux États-Unis), et surtout une baisse des prix significative est désormais proposée : de 100 à 300 $ de rabais aux US (150 € en France, voir illustration principale). Mais sur le site US de Rim c'est la confusion totale (voir capture d'écran ci-dessous): toutes les tablettes 16, 32 et 64 Go sont vendues 299 $ ! C'est à ne plus rien comprendre.

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Il faut dire que les prix de la tablette Rim étaient particulièrement à côté de la plaque : 599 $ pour une ardoise 7 pouces avec 32 Go/WiFi alors qu'Apple propose son iPad 2 32 Go/WiFi à 599 $ avec un écran 9,7 pouces, chercher l'erreur... En décembre dernier, RIM a toutefois été obligé de provisionner 485 millions de dollars pour compenser le coût de ses stocks invendus. Avec des tablettes commercialisées à un tarif inférieur à leur prix d'origine et qui ne décollent toujours pas, RIM pourrait bientôt suivre les traces de HP en arrêtant complètement leur production.

Sony doit aussi revoir le prix de sa tablette

RIM n'est pas le seul constructeur qui tente de se débarrasser de ses invendus de Noël. Sony, lui aussi, a été obligé de baisser le prix de son ardoise Tablet S, sur base Android. Le modèle 16 Go (500 $) est proposé à 400 $ et le modèle 32 Go (600 $) à 500 $. En France la promotion est de 90 € sur tous les modèles. Ces prix sont inférieurs de 100 $ aux produits équivalents chez Apple. Mais contrairement à la PlayBook, la Tablet S a reçue d'excellentes critiques. Elle est dotée d'un écran 9,4 pouces avec une résolution de 1280 x 800 pixels, d'une une puce ARM Nvidia Tegra 2 à 1 GHz, d'un port microUSB, d'un lecteur SD, du Bluetooth et du WiFi. La Tablet S est actuellement livrée avec Android 3.1 Honeycomb, mais une mise à jour vers Android 4.0 Ice Cream Sandwich est attendue. Reste que l'image de Sony n'est plus aujourd'hui associée à l'innovation. Le géant japonais a vieilli et cours désespérément après le succès. La firme fait désormais office de suiveur et semble incapable de sortir les bons produits en avance de phase.

L'ardoise d'Apple possède actuellement plus de 61% du marché mondial des tablettes, selon les derniers chiffres d'IDC. Si beaucoup de tablettes concurrentes n'arrivent pas à percer en raison d'un prix trop proche de celui d'Apple, le Kindle Fire d'Amazon, proposé à 200 $, a choisi d'éviter l'affrontement frontal avec l'iPad et de miser sur les revenus complémentaires générés par la consommation de médias. Le marché n'est pas figé, mais l'avenir de certains constructeurs semble compromis.

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