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(05/12/2008 17:04:28)
Index Freelance.com : très nette hausse de la demande en développeurs PHP
En novembre, la demande en spécialistes Unix a encore progressé sur des missions de courte durée. Cette catégorie reste donc toujours en tête au palmarès des compétences les plus demandées, rang qu'elle occupe déjà depuis plusieurs semaines. Dans cette filière, les besoins des entreprises concernent des analystes, des ingénieurs et des administrateurs. Oracle et SAP suivent de près et viennent compléter le trio de tête.
Autre tendance relevée en novembre par Freelance : la très nette augmentation des besoins en développeurs PHP : cette catégorie parvient à se hisser à la 4e place du top 10, place qu'elle n'avait, jusqu'à ce jour, jamais occupée. A l'inverse, la demande concernant Java perd 6 points par rapport à octobre. Freelance signale aussi l'arrivée de trois nouvelles compétences au top 10 des spécialités les plus recherchées : il s'agit des spécialistes de SQL Server, du système d'exploitation Novell et du logiciel de courriels GroupWise.
Méthodologie : les pourcentages indiquent la proportion des offres nécessitant la spécialité ou la compétence donnée dans l'ensemble des offres à pourvoir. Panel représentatif des 416 offres de projets informatiques disponibles au 10 11 2008
(...)
L'accord Google/Yahoo abandonné juste avant que la justice américaine ne s'y attaque
Un partenariat abandonné juste à temps. Yahoo et Google ont tiré un trait sur leur accord publicitaire trois jours seulement avant que le ministère américain de la Justice ne lance une procédure antitrust à leur encontre. C'est du moins ce qu'affirme Sanford Litvack, l'expert judiciaire spécialiste des problèmes d'abus de position dominante, recruté par le DoJ (Department of Justice) pour apporter son éclairage sur cette affaire. Interrogé par le blog AMLaw Daily, consacré aux questions juridiques, Sanford Litvack révèle que l'abandon du partenariat réunissant les deux géants du Web serait intervenu après que le DoJ leur eut indiqué sa décision d'instruire une information. L'association Yahoo-Google - qui prévoyait l'affichage de publicités fournies par Google dans les pages de résultats de Yahoo - avait suscité une levée de boucliers de toutes parts, dès son annonce en juin. Les régies publicitaires maugréaient que l'accord contribuerait à diminuer la concurrence et à augmenter les prix de la réclame en ligne ; un club de réflexion estimait que la conséquence du partenariat serait « un trou noir qui avalerait Yahoo » et réclamait par conséquent une enquête ; le président de la commission sénatoriale chargée de travailler sur les questions liées à l'antitrust pressait même la Chancellerie américaine, en octobre, pour qu'elle se penche avec célérité sur cet accord susceptible, selon lui, de nuire à la concurrence. (...)
(05/12/2008 15:07:46)Les mémoires plombent le secteur des semiconducteurs
Si la santé de l'industrie des semiconducteurs préfigure celle de l'informatique, les données préliminaires d'iSupply pour 2008 n'augurent rien de bon pour les mois à venir. Le secteur des semiconducteurs devrait finir l'année sur une baisse de son CA de 2%. La faute aux mémoires, dont le CA dégringole de près de 17%. Exception faite de ces composants qui pèsent près de 18% du CA du secteur, la croissance eût été de 2%. Autrement dit, le marasme sur le marché des mémoires, qui conjugue surproduction structurelle et retournement de conjoncture, n'est pas le seul responsable de la crise de cette industrie. Alors qu'ils ne sont pas tous producteurs de mémoire, le CA 2008 annuel de six des dix premiers acteurs du secteur est prédit en baisse. Texas Instruments, Renesas Technology et Sony figurent sur cette liste. Ce sont cependant les producteurs de mémoires qui subissent les baisses les plus fortes : le CA du Coréen Samsung, numéro un, est annoncé en baisse de plus de 9%, celui de Toshiba de près de 6%,. Derrière eux, c'est la débandade : Hynix et Nanya - 29%, Powerchip Semiconductor - 23,4%. La palme revient à Qimonda, filiale à 77% de l'Européen Infineon, avec un effondrement de plus de 40%. Deuxième année consécutive de baisse pour les mémoires [[page]]2008 va être la deuxième année de baisse (-17%) pour le secteur des mémoires, après les -4% de 2007. La nouveauté de cette année, c'est la première baisse de la demande dans l'histoire des mémoires Flash NAND. Ces -13% pèsent lourd dans le bilan général, aux côtés des -20% des DRAM, des -16% des SRAM et des -16% des Flash NOR. iSupply suggère de relativiser la crise actuelle sur les mémoires en se rappelant les - 48% subis en 2001. Au détail près que la dégringolade de l'époque faisait suite au bond de 43% enregistré en 2000... Dans le monde des microprocesseurs, une hausse de 5,7% est annoncée pour 2008, avec +0,4% pour Intel. Le marché des contrôleurs (+3,3%) et celui des Asic (+3%) évoluent aussi à contre-courant. Au maigre chapitre des bonnes nouvelles, iSupply distingue aussi deux sociétés, Qualcomm et Broadcom. Ces deux acteurs sur le marché des composants pour les technologies sans fil s'acheminent vers des croissances annuelles respectives de 19,6% et 26,4%. A leur positionnement sur un des rares secteurs en croissance s'ajoute le fait qu'elles sous-traitent la fabrication de leurs produits. (...)
(05/12/2008 14:34:29)Accord de licence autour du papier électronique entre Seiko et Nemoptrics
Seiko a passé un accord de licence avec le Français Nemoptrics : il fabriquera désormais des écrans en s'appuyant sur sa technologie de papier électronique « BiNem ». Basée sur les travaux du prix Nobel (1991) Pierre-Gilles de Gennes sur les polymères et les cristaux liquides, cette technique permet aux écrans de conserver leur affichage sans consommer d'énergie et peut s'intégrer très facilement dans une ligne de fabrication d'écran LCD déjà existante. Dans un premier temps, Seiko utilisera la technologie BiNem pour concevoir des étiquettes électroniques, plutôt que de se lancer dans l'aventure des livres électroniques aux débouchés plus hasardeux. Dans un premier temps, Seiko va adapter deux usines (une au Japon et une en Chine) pour produire mensuellement 100 000 affichages utilisant la technologie BiNem. (...)
(05/12/2008 14:32:15)Annuels Novell : Microsoft est un bon apporteur d'affaires pour Linux
Les accords passés par Novell avec Microsoft lui ont attiré l'inimitié de beaucoup d'acteurs du Libre, mais aussi beaucoup d'opportunités pour le business. L'éditeur vient de présenter ses résultats annuels et, si Novell n'est pas encore dans une santé florissante, la stratégie en cours - revenir à un métier d'éditeur épaulé par des partenaires - semble commencer à porter ses fruits. Vus de haut, les résultats sont plutôt étals, le chiffre d'affaires stagnant un peu en deçà du milliard de dollars (ce qui était prévu par la direction et annoncé à la Bourse), et les pertes se réduisant quelque peu. Mais cela cacherait quelques bonnes nouvelles. Novell souligne ainsi que sa marge opérationnelle, proche de zéro selon les normes GAAP, atteint 10% si on la mesure en « non-GAAP », comme le fait la direction de l'entreprise « pour évaluer les performances ». Et d'ajouter que même avec la crise économique, l'objectif est au minimum de conserver ce niveau de marge opérationnelle en 2009. Bonnes performances de la ligne produits, baisse plus forte que prévu dans les services Christophe Therrey, directeur général de Novell France, voit d'autres raisons de se montrer optimiste. Il cite les bonnes performances de ses lignes de produits d'administration de systèmes et de gestion de la sécurité et des identités (cf. le tableau ci-dessous pour les détails), et surtout le fait que la ligne de produits Linux ait crû plus vite que le marché (« 38% contre 22% ») notamment en ayant « pris des parts de marché à Red Hat ». Chose surprenante, la baisse des revenus pour la partie collaborative (services NetWare, messagerie Groupwise...) est plutôt contenue par rapport à ce qu'avait prévu Novell. « D'ailleurs, alors que la 'Corp' anticipait une baisse de ce revenu d'environ 13%, en France on fait de la croissance », indique Christophe Therrey. Au final, « le chiffre d'affaires des lignes produits a crû d'environ 8% sur l'année », se réjouit-il. Même la baisse drastique des revenus (-20%) provenant des services n'inquiète pas Christophe Therrey. « Nous avions anticipé une décroissance, dit-il, et elle est un peu plus rapide que prévu. Mais cela fait partie d'une stratégie délibérée : nous passons sur un modèle tourné vers les partenaires, et au lieu de faire du consulting nous-mêmes, nous leur donnons beaucoup d'opportunités. » Suse est entré chez HSBC ou Renault grâce à Microsoft [[page]]Si le DG de la filiale française relativise l'apport en cash de la part de Microsoft (lié aux accords de 2006 et de cet été), les sommes étant amorties sur plusieurs années, il admet volontiers que cela crée des opportunités d'affaires que Novell n'aurait pas eues autrement. Non pas que Microsoft ait directement promu Suse auprès des entreprises : « On ne peut pas demander à un commercial Microsoft de pousser Linux. » Mais « pour des entreprises qui ont à la fois une approche Linux et de bons rapports avec Microsoft, cela crée indéniablement plus d'opportunités ». Novell France a ainsi pu entrer dans des grands comptes au profit d'une consolidation des plateformes Linux sur Suse. « Ces douze derniers mois, cite Christophe Therrey : HSBC, Renault, PSA et TDF. » Impact relativement faible de la crise financière Pour 2009, la plus grosse incertitude est évidemment liée à la crise financière. Qui, semble-t-il, commencerait à peine à se faire sentir. « Honnêtement, aujourd'hui, l'impact est faible, indique Christophe Therrey. On commence juste à voir un ralentissement des investissements ; même des projets actés sont gelés, jusqu'à janvier 2009. A l'inverse, certains projets sont accélérés, les gens souhaitant dépenser leur budget 2008, ne sachant pas ce qu'ils auront en 2009. » Sans vouloir trop s'avancer sur l'année prochaine, Christophe Therrey se montre encore une fois optimiste, ressortant l'argument choc de tous les éditeurs de logiciels Open Source : « La crise peut aussi être une bonne opportunité, nous représentons une alternative plus économique. » (...)
(05/12/2008 15:04:01)Le paiement sans contact fait ses premiers pas dans la grande distribution
Après les accords entre les opérateurs mobiles et les banques, dans le cadre de l'opération "Payez Mobile", les mêmes opérateurs se tournent vers la grande distribution. Le projet, baptisé Ergosum (Ergonomie des services sur mobile), vise à développer, à travers des tests grandeur nature, les solutions de paiement avec un téléphone portable. Ce type de paiement repose sur la technologie NFC (Near Field Communication). Concrètement, il s'appuie sur un téléphone équipé d'une puce NFC et capable d'échanger des données avec un lecteur spécifique. Les achats sont ainsi réglés en approchant le combiné devant la borne de paiement (idéalement en posant le téléphone sur le terminal sans contact). Après confirmation, le montant des achats est ensuite directement débité sur le compte du client. En France, plusieurs expérimentations ont été conduites depuis novembre 2007 auprès d'usagers des transports publics et de certains commerçants, notamment à Paris, Strasbourg, Caen ainsi qu'en Bretagne. Une initiative lancée par Orange, SFR et Bouygues Telecom Réalisées sous l'égide du groupement "Payez Mobile", 1 000 personnes et 500 commerçants ont pu essayer cette technologie, que 90% des clients ont jugée "pratique, rapide et simple à utiliser". La nouvelle initiative lancée par les trois opérateurs mobiles (Orange, SFR et Bouygues Telecom) a suscité la participation des leaders de la grande distribution : Auchan, Castorama, Carrefour, la Fnac, Intermarché, Leroy Merlin, etc., et des organismes bancaires. Elle prévoit une nouvelle série de tests en France, dès 2009 dans les enseignes participantes. Les clients pourront ainsi régler leurs achats en passant simplement un mobile équipé devant un terminal. Ces expérimentations devraient également inciter les fabricants de téléphonie mobile à proposer plus rapidement des combinés compatibles NFC. [[page]] Cela dit, le paiement sans contact depuis un mobile progresse à petits pas. Pour rappel, fin 2007, pour la première fois, Orange, SFR et Bouygues Télécom s'étaient entendus avec les banques françaises de premier plan (Crédit Mutuel-CIC, BNP Paribas, Crédit Agricole et LCL, Société Générale, La Banque Postale, Caisse d'Epargne), ainsi qu'avec les spécialistes des moyens de paiement (Visa, Mastercard) sur les standards permettant d'héberger dans la carte SIM du mobile, de façon sécurisée, une application bancaire de paiement. Trois modèles de portables équipés en NFC avaient été utilisés pour cela : le L600V de LG Electronics, le L7 de Motorola et le My700X de Sagem. La puce NFC est d'origine Inside Contactless. Côté terminaux de paiement chez les commerçants, deux fabricants sont intervenus : Sagem Monetel et Ingenico. Quant à Gemalto et à Oberthur Card Systems, les leaders de la carte à puce, ils ont fourni les cartes SIM et les plateformes de gestion sécurisée des applications. De nombreux acteurs contraints de s'entendre Si la bonne marche technologique de ces systèmes a été validée, on n'a pas encore eu d'écho sur les négociations commerciales entre chacun des opérateurs de téléphonie mobile et chacune des banques. Car il faudra bien s'entendre sur le coût des services tels que l'hébergement de l'application bancaire sur la carte SIM, ou les mises à jour et la désactivation d'une SIM volée ou perdue via le réseau mobile. Les standards utilisés lors des expérimentations de "Payez Mobile" avaient pour objectif de pouvoir héberger plusieurs applications dans la carte SIM, parmi lesquelles figurent déjà des solutions de paiement de banques différentes. Bien d'autres usages sont envisageés [[page]] Mais, beaucoup d'autres usages applicatifs sont envisagés. Transport, billets de spectacle, stationnement, cartes d'accès ou de fidélité, lecture d'étiquettes marketing, etc. : tout émetteur de cartes devrait pouvoir placer son application sur la SIM. Le paiement ou le compostage du titre de transport font partie des extensions naturelles. Cet usage a déjà été testé, notamment à Paris par Bouygues Télécom et la RATP en 2006. Orange a également testé le mobile transformé en ticket virtuel à Rennes avec la SNCF et ses filiales locales. On achète son titre de transport, ses caractéristiques sont téléchargées dans le téléphone portable. On le composte en présentant le mobile devant une borne sans contact, dans les gares ou en montant dans le bus. L'expérimentation concernait une trentaine de personnes, disposant pour l'occasion d'un téléphone intégrant une puce NFC. Les acteurs de « Payez mobile » estiment à plusieurs millions les Français susceptibles d'utiliser le téléphone sans contact comme moyen de paiement d'ici à 2012. A noter que la voie avait été ouverte dès la fin de 2006 par le Crédit Mutuel et l'opérateur NRJ Mobile à Strasbourg, qui ont rejoint « Payez mobile » . Mais le téléphone mobile n'est pas le seul à se plier au sans-contact, la carte bancaire traditionnelle l'adopte également. Cette offensive sur les cartes s'explique notamment par le fait qu'il faudra encore du temps avant que tous les mobiles puissent être équipés en NFC, et du temps également pour que les opérateurs et les banques s'entendent sur les tarifs de leurs prestations réciproques. Vers un déploiement national en 2009 A la mi-novembre 2007, la banque Accord, filiale du groupe Auchan, avec 2,7 millions de clients en France, a été la première dans l'Hexagone à lancer le test du système sans contact Paypass de Mastercard sur une carte plastique. La carte est une carte bancaire EMV (Europay Mastercard Visa) standard dotée d'une antenne radio. Le paiement sans contact s'effectue sans saisie du code secret pour moins de 25 euros, ce qui devrait fluidifier le trafic aux caisses des supermarchés. Le test avait débuté par trois points de vente (Auchan à Englos, un magasin Bizzbee et un restaurant Flunch) et avec quelques dizaines de clients ; le pilote visait 150 000 clients sur la métropole lilloise au deuxième trimestre 2008 et deux mille points de vente. Le déploiement national était prévu pour 2009. Les terminaux de paiement sont compatibles avec les portables de « Payez Mobile » . Le projet d'Accord se déroule dans le cadre du pôle de compétitivité « Industries du commerce » , tandis que l'expérimentation « Payez mobile » se déroule dans le cadre du pôle de compétitivité TES (Transactions électroniques sécurisées). Désormais, la grande distribution, les banques et les opérateurs de téléphonie mobile sont condamnés à s'entendre. (...)
(05/12/2008 12:58:18)Gestion de la chaîne logistique : JDA ne rachètera pas i2 Technologies
L'éditeur américain i2 Technologies, spécialisé sur la gestion de la chaîne logistique, a annoncé hier qu'un terme avait été mis au plan de fusion engagé le 10 août dernier par son compatriote JDA Software. Début novembre, ce dernier avait notifié au Texan i2 qu'en raison de la situation économique défavorable, les conditions de crédit accessibles allaient mettre l'entité fusionnée dans un contexte de coûts et de risques inacceptable. JDA demandait alors à i2 de négocier un prix d'achat réduit pour finaliser ce rapprochement. En août, son offre initiale d'achat s'élevait à 346 M$. Certains analystes avaient dès le départ évalué que le processus d'absorption ne se déroulerait pas sans mal. En particulier Bruce Richardson, d'AMR Research, qui listait alors cinq obstacles sur le chemin de l'acquisition parmi lesquels la forte spécialisation de i2, ainsi que la forte chute de son chiffre d'affaires, de ses effectifs et du nombre de ses clients. JDA devrait verser un dédit de 20 M$ La rupture des négociations devrait conduire JDA à verser un dédit de 20 M$ à l'éditeur i2. En revanche, JDA ne souhaite pas voir la teneur des discussions entre les deux parties révélée. Dans un communiqué, Jackson Wilson, président du comité exécutif de i2, regrette l'arrêt du processus de fusion et affirme que sa société se trouve dans une situation financière solide. Son action a néanmoins chuté de 20% hier, à 6 dollars. Celle de JDA a baissé de 8% à quelque 11,50 dollars. (...)
(05/12/2008 12:37:35)Nvidia dope le calcul haute performance à coup de processeurs graphiques
Depuis quelques temps, Nvidia martèle l'idée que ses GPU ne riment plus avec Graphic Processor Unit mais davantage avec General purpose Processor Unit. Le principe ? Ses puces, capables de traitements graphiques puissants, sont aussi capables de mener à bien n'importe quel type de calcul haute performance. Le constructeur en veut pour preuve sa dernière famille de processeurs, la gamme Tesla qui, qui malgré une architecture similaire aux puces graphiques, est destinée à entrer dans des machines que le constructeur nomme « supercalculateur » de bureau. Ces systèmes s'appuient en fait sur un quadricoeur AMD ou Intel sous Windows XP, Suse ou RHEL avec jusqu'à quatre Tesla complémentaires pour le calcul. Des puces qui incluent 240 coeurs chacune. Selon Nvidia, une telle machine devrait atteindre une performance de 4 Teraflops. Cerise sur le gâteau, les machines dopées par Tesla sont également plus économes (jusqu'à 100 fois moins chères qu'un cluster de puissance équivalente selon Nvidia) et moins gourmandes en énergie (20 fois moins d'électricité que le même cluster, toujours selon Nvidia).Parmi les constructeurs qui construisent des systèmes à base de Tesla, on trouve le français Carri, mais aussi Lenovo, Asus, Dell. Le langage Cuda pour paralléliser les applications Tesla est particulièrement adapté au traitement d'applications massivement parallèles : sismographie, imagerie médicale, simulation financière, séquençage du génome, etc. Pour adapter de telles applications, Nvidia propose son propre langage Cuda qui s'appuie sur C++ et est intégré en standard sur toutes ses puces vendues depuis mai 2005. Les développeurs devront donc réécrire leurs applications dans ce langage. Avec 25 000 développeurs l'utilisant, la base d'applications va croissant, mais il s'agit principalement de logiciels ad-hoc développés par des scientifiques pour répondre à des besoins ponctuels. Cela n'empêche pas Nvidia de promouvoir les universités et les professeurs enseignant Cuda en leur remettant des prix d'excellences généreusement dotés aussi bien financièrement que matériellement. Ainsi, l'université anglaise de Cambridge vient d'être nommée Centre d'excellence Cuda pour l'Europe et s'est vu offrir un cluster rassemblant 32 unités Tesla S1070 (soit 128 GPU), pour une performance totale de 128 Tflops. (...)
(05/12/2008 12:21:15)Le secteur informatique boude les accords sur la gestion des compétences
Seules quatre entreprises informatiques sur mille rattachées à la branche Syntec (Études, Conseil, Informatique et Ingénierie) seraient couvertes par un accord de GPEC (Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences) ! C'est ce qu'indique une étude sociodémographique de la branche des bureaux d'études réalisée par LH2 pour le compte de l'Opiiec (Observatoire paritaire des métiers de l'informatique, de l'ingénierie, des études et du conseil). Cette enquête, en cours de validation, montre en outre que 1,1% des entreprises informatiques de la branche Syntec envisagent de signer un accord de GPEC. Cette tendance se vérifie dans plusieurs secteurs d'activités, comme le conseil informatique (où 0,3% des entreprises ont signé un accord), la réalisation de logiciels (0,2%), ou le traitement des données (1,8%). La gestion prévisionnelles des emplois et des carrières ne semble pas faire partie des préoccupations de ces entreprises, puisque la quasi-totalité (89,2%) d'entre elles n'envisagent pas de signer un accord. (...)
(05/12/2008 12:09:23)Microsoft recrute chez Yahoo pour ses services en ligne
Un ancien de Yahoo chez Microsoft. L'éditeur de Redmond vient de recruter Qi Lu pour diriger sa division Services en ligne. Une recrue qui occupait auparavant le poste de vice-président chargé des technologies de recherche et de publicité en ligne chez Yahoo, où il s'occupait plus précisément du développement des plateformes de monétisation. La division que va diriger Qi Lu - les services en ligne - rassemble la plateforme publicitaire du groupe, Hotmail, les services Live et les portails MSN. Elle a dégagé un bénéfice de 770 M$ au premier trimestre de l'année fiscale 2009, soit près de 15% de plus sur deux ans. Qi Lu a passé dix ans chez Yahoo avant de quitter la société en août dernier en compagnie de sept autres hauts dirigeants du portail. Yahoo nageait alors en plein doute, tiraillé entre la tentation d'accepter l'offre de rachat formulée par Microsoft et la volonté de son (ex)PDG, Jerry Young, de ne pas céder au chant des sirènes. Le transfuge prendra ses nouvelles fonctions le 5 janvier et sera placé directement sous les ordres de Steve Ballmer. Après l'échec de son OPA sur Yahoo, Microsoft ne peut plus compter que sur lui-même pour parvenir à s'imposer sur le terrain de la recherche - et donc de la publicité - en ligne. Une gageure quand on se rappelle le retard pris sur Google : ce dernier détient 65% des parts de marché dans ce domaine, contre seulement 9% pour Microsoft. (...)
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