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(20/11/2008 15:56:23)
IBM travaille à un ordinateur synaptique sous l'égide de la Darpa
Quelle est l'unité de calcul la plus performante, la moins encombrante et la moins consommatrice en énergie ? Le cerveau, répond l'agence de recherche militaire américaine Darpa (Defense advanced research projects agency, à l'origine d'Internet), qui vient d'allouer un budget de 4,9 M$ à IBM pour conduire une première phase d'études visant à élaborer l'ordinateur du futur, une machine intelligente. Le projet Synapse de la Darpa (pour Systems of neuromorphic adaptive plastic scalable electronics) ambitionne d'aller au-delà des capacités informatiques actuelles en s'inspirant de la biologie. Dharmendra S. Modha, responsable de l'informatique cognitive au centre de recherches d'IBM à Almaden, explique que l'architecture technique actuelle des ordinateurs est dépassée par l'augmentation exponentielle du nombre d'informations à traiter, alors qu'au contraire, les systèmes biologiques sont capables de s'adapter à des environnements complexes, et ce de façon autonome. Pour Dharmendra Modha, les systèmes actuels sont limités à la fois par le matériel, les algorithmes conçus par les programmeurs, et par l'architecture technique actuelle (décrite par John Von Neumann) qui sépare l'unité de stockage des données de l'unité de traitement, créant un goulet d'étranglement. Citant un ancien employé d'IBM, Dharmendra Modha estime qu'il s'agit d'un goulet réduisant non seulement la bande passante, mais aussi le champ de la pensée ; il s'agit aujourd'hui, dit-il, de trouver un autre paradigme, en se basant sur le système de connexions synaptiques du cerveau. Un ordinateur synaptique plutôt qu'une intelligence artificielle [[page]] Cette technologie inspirée du cerveau, dite « neuromorphique », devrait être capable d'absorber tous les éléments entrants en temps réel, d'apprendre seul et d'arriver à des résultats logiques en fonction de calculs probabilistes. Sélectionné par la Darpa, le projet d'IBM, C2S2 (Cognitive computing via synaptronics and supercomputing), dirigé par Dharmendra Modha, verra la collaboration de deux centres R&D d'IBM (Almaden et T.J. Watson) ainsi que des spécialistes des universités de Stanford, Wisconsin-Madison, Columbia et California-Merced. Même si le but est de produire des systèmes plus intelligents, Dharmendra Modha se garde bien de parler d'intelligence artificielle.Il préfère, dit-il, explorer d'abord la façon dont on pourrait adapter l'architecture du cerveau pour l'informatique. D'ici 9 mois, le chercheur pense pouvoir concevoir des liaisons synaptiques à une échelle nanométrique. Dharmendra Modha estime en effet que c'est sur les connexions entre neurones qu'il faut se concentrer. Elles sont, indique-t-il, 10 000 fois plus nombreuses dans les cerveaux de rats et de souris que les neurones eux-mêmes, et elles changent en fonction du vécu du sujet, de son apprentissage et de son environnement. « Le cerveau est donc moins un réseau neural qu'un réseau synaptique. » (...)
(20/11/2008 15:53:42)Google débranche Lively, son univers virtuel
Six petits mois et puis s'en va. Lively, l'univers virtuel lancé en juillet par Google, cessera définitivement d'exister en décembre. Alternative à Second Life, Lively était accessible directement à partir d'un navigateur. Le projet, issu des Google Labs, avait pour objectif, selon le géant du Web, d'offrir aux internautes un nouveau mode d'interactions et d'expression. Un peu comme le proposent tous les outils du Web 2.0. Abondance de bien ne nuit - théoriquement - pas sauf quand on s'aventure sur un terrain comme celui des univers virtuels, où le principal représentant - Second Life - ne suscite plus le centième du buzz dont il était l'objet il y a encore un an. De fait, seuls 10 000 internautes se connectent au moins une fois par semaine sur Lively. Bien trop peu pour justifier la survie de cet univers virtuel. Le tentaculaire éditeur se veut beau perdant. Sur le blog officiel de Google, on apprend ainsi que les dollars de Moutain View seront plus utiles en étant dépensés pour les activités plus traditionnelles du groupe : recherche, publicité, applications. « Nous avons toujours admis, qu'en prenant ce type de risques, on ne peut pas gagner à tous les coups. » Mieux, Google se fait adepte de la méthode Coué en affirmant tirer parti de cet échec : « Lively nous a appris ce que les utilisateurs aiment et ce qu'ils n'aiment pas. » Google recommande aux utilisateurs de Lively de se presser de réaliser des captures d'écran mettant en scène leurs avatars. Le 1er janvier 2009, ils auront trépassé. (...)
(20/11/2008 15:15:52)Les informaticiens américains voient fondre leurs primes et bonus
Aux Etats-Unis, les informaticiens travaillent plus pour gagner moins. C'est la tendance relevée par Computerworld, suite à la publication d'une enquête annuelle sur les salaires menée auprès de 7 000 informaticiens en 2008. Celle-ci montre qu'outre Atlantique, le niveau de rémunération globale des professionnels de l'IT (salaires + primes) n'a augmenté en moyenne que de 3,5% cette année contre + 3,7% en 2007. Mais c'est surtout sur les primes que les informaticiens ont perdu en pouvoir d'achat : en effet, leurs bonus n'ont augmenté en moyenne que de seulement 0,2% en 2008, contre + 3,4% en 2007. Au final, dans l'informatique, le salaire médian annuel de base s'élève à 72 450 dollars aux Etats-Unis, selon les données de l'US Census Bureau. Néanmoins, la faiblesse de l'économie et un taux d'inflation d'environ 5% pénalisent tous les types de métiers, y compris ceux de l'IT. Une hausse de la demande autour des profils orientés décisionnel « Les professionnels de l'informatique doivent se faire à l'idée que la belle époque qu'ils ont connue et qui n'aura duré qu'une décennie, est bel et bien révolue », estime David Van De Voort, spécialiste du recrutement pour le cabinet de recrutement Mercer à Chicago. D'autres cabinets spécialisés, comme Aberdeen Group ou Robert Half Technology notamment, considèrent, eux, que pour relever leurs salaires, les informaticiens doivent participer au retour sur investissement de leur entreprise, en aidant ces dernières à améliorer leur productivité et leur efficacité opérationnelle. Ils s'attendent donc à une hausse de la demande et des salaires concernant les compétences autour des applications décisionnelles (Business Intelligence) qui peuvent aider les entreprises à concevoir et développer des tableaux de bord, afin de suivre les ventes ou les dépenses de plus près. Le salaire reste le premier facteur de motivation Malgré cette baisse sur leurs bonus, 60% des personnes ayant répondu à l'enquête de Computerworld déclarent qu'ils sont soit satisfaits, soit très satisfaits, du niveau actuel de leurs rémunérations. Reste que plus de la moitié (52%) indiquent qu'ils cherchent actuellement de nouveaux jobs aux rémunérations plus élevés ! Le salaire constitue même le premier facteur de motivation pour 63% d'entre eux. Cette tendance à la suppression de bonus commence à gagner les entreprises françaises de la IT. Selon le site syndical Miroir social, la direction d'Oracle vient par exemple de confirmer la disparition du programme d'intéressement des salariés pour l'année 2008. (...)
(20/11/2008 12:14:26)La taxe sur les FAI et les opérateurs pourrait maigrir pour les petits acteurs
La taxe sur les FAI maigrit mais tous n'en profiteront pas, loin s'en faut. Le prélèvement que le gouvernement prévoit de mettre en place sur le chiffre d'affaires des FAI et opérateurs télécoms pour compenser la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision publique pourrait en effet être revu à la baisse. La commission spéciale consacrée à ce dossier (présidée par Jean-François Copé) vient ainsi d'adopter un amendement prévoyant d'indexer la hauteur de cette taxe sur les revenus des entreprises éligibles. Alors que le président de la République avait fixé la taxe à 0,9% du CA, l'amendement présenté par Jean Dionis du Séjour suggère que seuls les FAI et opérateurs réalisant plus de 30 M€ de CA soient ainsi prélevés. La taxe serait ensuite dégressive, avec un plancher de 0,5% pour les entreprises dont les revenus sont compris entre 5 et 10 M€. En deçà, les entreprises ne seraient pas soumises à la taxe. Les MVNO, premiers bénéficiaires Si cela ne changera rien pour les fournisseurs d'accès à Internet ou les trois opérateurs mobiles, dont les CA dépassent tous allègrement la barre du milliard d'euros, les acteurs de moindre importance pourraient en tirer parti. Ce sont essentiellement les opérateurs mobiles virtuels (MVNO) qui devraient profiter de cette mesure. Elle contribuerait ainsi également, du moins selon Jean Dionis du Séjour, à « permettre l'émergence et la montée en puissance des petits acteurs ». Par ailleurs, la commission Copé a également fait un geste en faveur des chaînes de télévision privées. Un amendement adopté par la commission prévoit de fixer à 1,5% de leur CA publicitaire la taxe dont elles devront s'acquitter jusqu'en 2012. Le projet de loi tablait sur une imposition deux fois supérieure. (...)
(20/11/2008 11:59:26)Microsoft dote son PGI Dynamics NAV 2009 d'une interface à rôles
Comme attendu, le progiciel de gestion intégré pour PME Microsoft Dynamics NAV (1 800 clients en France) arrive dans sa version 2009 pourvue d'une interface adaptée aux rôles des différents utilisateurs d'une entreprise. C'est à l'occasion de sa conférence européenne Convergence (19-20/11, Copenhague) que Microsoft a annoncé sa disponibilité immédiate en France. Le PGI bénéficie de l'offre de financement à 0% annoncée la semaine dernière par l'éditeur dans le cadre d'achats allant de 15 500 euros à 775 000 euros.
Vingt-et-un rôles prédéfinis
L'interface par rôle a déjà été mise en oeuvre cette année dans Dynamics AX 2009, autre PGI de Microsoft, davantage tourné que NAV vers l'industrie et les grandes PME. C'est l'aboutissement d'une démarche menée depuis plusieurs années par les équipes de développement de l'éditeur (réparties entre les Etats-Unis et Copenhague). Des centaines d'utilisateurs ont été sollicités pour exposer la façon dont ils travaillaient afin que l'usage individuel de l'interface soit, au cas par cas, optimisé au plus près du poste occupé par la personne (commercial, comptable, préparateur de commande, employé à l'administration des ventes...).
Vingt-et-un rôles ont été prédéfinis dans Dynamics NAV 2009. Chaque profil d'utilisateur bénéficie sur son interface (qu'il peut encore personnaliser) d'une présentation synthétique de ses tâches et d'un accès rapide aux données qui lui sont utiles, avec des indicateurs pertinents pour son métier, des fonctions contextuelles et la possibilité de communiquer avec les autres utilisateurs.
Les partenaires distributeurs de Dynamics NAV disposent de leur côté d'outils de modélisation pour formaliser les rôles.
Office, SharePoint, décisionnel et mobilité
Dans sa version 2009, le PGI a renforcé ses liens avec les autres produits de Microsoft, en particulier la bureautique Office et le portail SharePoint Server (servant à la collaboration, au stockage et à la gestion de documents, notamment), mais aussi MapPoint pour la cartographie et le middleware Biztalk Server pour l'intégration avec d'autres applications. L'accès aux outils de reporting de SQL Server Reporting Services a été généralisé et s'enrichit des fonctions décisionnelles de SQL Server Analysis Services. Enfin, comme prévu, le PGI repose sur une architecture orientée services qui s'appuie sur les technologies .Net pour s'ouvrir aux applications externes, exposer et consommer des services Web.
Quant à l'accès destiné aux utilisateurs itinérants, Dynamics Mobile, livré un peu plus tôt cette année, il fonctionne maintenant sous Windows Mobile 6.1.
A l'occasion de sa conférence européenne Convergence, Microsoft a également présenté une nouvelle version de son site communautaire (16 000 utilisateurs) destiné aux clients et partenaires des solutions Dynamics. (...)
L'acte de décès d'Edvige publié au Journal officiel
Cette fois, c'est officiellement fait : le traitement de données Edvige est supprimé. Le Journal Officiel de ce jour vient en effet de publier le décret n° 2008-1199 du 19 novembre 2008 portant retrait du décret n° 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE ». Bien entendu, il convient d'attendre la suite, c'est à dire le décret instituant un traitement de remplacement, pour juger de l'efficacité réelle de la mobilisation autour de cette question. (...)
(20/11/2008 10:38:09)Viviane Reding : «L'ambition est de faire d'Europeana un outil interactif»
A l'occasion du lancement de la bibliothèque numérique européenne en ligne Europeana.eu, réponse à l'initiative de Google, Viviane Reding, commissaire européenne à la Société de l'information, précise les contours et les ambitions du projet. Europeana donnera-t-il un jour accès à des oeuvres "récentes" ? Oui, c'est un objectif que nous poursuivons mais que nous ne pourrons atteindre qu'avec la collaboration des éditeurs européens. Ce sera la deuxième période du développement d'Europeana. La Bibliothèque Nationale de France donne d'ailleurs l'exemple avec son programme Gallica 2, qui dirige les internautes vers les éditeurs lorsque l'oeuvre qu'ils cherchent n'est pas libre de droit. Mais il faut aussi régler le point des oeuvres orphelines, celles pour lesquelles il est impossible de retrouver les ayants droit. Cela peut empêcher la diffusion d'une oeuvre. La British Library estime par exemple que cela représente 40% de ses oeuvres sous droit. C'est beaucoup ! Le Web 2.0. est-il présent dans Europeana ? Oui. Modestement au début, mais notre ambition est de permettre les échanges, de faire d'Europeana un outil interactif. Combien cela coûte-t-il ? Nous investirons environ 120 millions d'euros dans les deux ans à venir dans la plateforme et 40 millions d'euros dans les outils de multilinguisme qui est l'un des défis annexes de ce projet. Un système de traduction automatique sera possible en 23 langues. Europeana servira aussi de laboratoire pour tester les nouvelles technologies de traduction automatique. (...)
(20/11/2008 09:55:42)Ballmer : « Un rachat de Yahoo c'est non, un partenariat c'est possible »
« Les discussions autour d'une acquisition [de Yahoo] sont terminées », a déclaré Steve Ballmer lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de Microsoft qui se déroulait hier, 19 novembre. Le PDG du géant de Redmond a ainsi mis fin aux espoirs des actionnaires de la société après le départ de Jerry Yang. Pour autant, le PDG de Microsoft ne ferme pas tout à fait la porte à Yahoo. Steve Ballmer pense qu'un partenariat dans la recherche en ligne est encore possible, comme c'était déjà le cas en mai dernier. Il faut dire que Microsoft n'a pas trop le choix s'il souhaite contrer Google sur le secteur de la recherche en ligne. Le mastodonte de Mountain View détient en effet 60% de ce marché, contre à peine 3% pour Microsoft. Seul, le géant de Redmond est donc bien désarmé, il lui faut un allié auquel il pourrait s'adosser. Microsoft pourrait proposer à Yahoo un accord de coopération visant à la mise en ligne de publicités dans ses pages de recherche, un peu comme le contrat qui liait le pionnier de la recherche en ligne à Google avant de capoter lamentablement. Microsoft serre la vis pour affronter la crise [[page]] L'assemblée générale des actionnaires de Microsoft - à laquelle participait Bill Gates, retraité de la société depuis juin dernier - a également été l'occasion d'évoquer d'autres sujets, comme la sortie de Windows 7. Elle devrait avoir lieu en 2009, sans plus de précision. La crise financière était évidemment au coeur des discussions. « Notre société n'est pas à l'abri et nous examinons tous les moyens possibles pour réaliser des économies », a déclaré Steve Ballmer. Microsoft a annoncé un plan de réduction des coûts au mois d'octobre dernier. L'éditeur espère alléger ses dépenses de 500 M$ pour le reste de l'exercice en cours, qui se termine le 30 juin 2009. Il s'agit notamment de mettre un frein sur les recrutements. Microsoft ne veut pas entendre parler de « gel des embauches », les recrutements seront sous les 15% atteints l'an dernier par l'éditeur. Enfin, Microsoft a encouragé ses actionnaires à voter en faveur du Global network initiative, un code éthique signé entre l'éditeur, Google et Yahoo pour lutter contre la répression de la liberté d'expression, notamment en Chine. Cette bonne résolution est certes louable, mais au-delà de son aspect philanthropique, la démarche de Microsoft ne semble pas tout à fait désintéressée. La Chine, qui représente un formidable potentiel de marché, est aussi un pays qui enregistre l'un des plus importants taux de piraterie informatique - Windows en tête. (...)
(20/11/2008 09:17:36)Coup d'envoi d'Europeana, la bibiothèque numérique européenne
Viviane Reding, commissaire européenne à la Société de l'information et des médias, a annoncé au Forum d'Avignon le lancement, ce 20 novembre, d'Europeana, la bibliothèque numérique européenne. Fruit d'une collaboration entre 1 000 instituts issus des 27 pays membres de l'Union, le projet tient en un site, Europeana.eu, pouvant être consulté en 21 langues. En se connectant à Europeana.eu, les internautes pourront consulter plus de deux millions de documents numérisés. Dans un premier temps, seules les oeuvres libres de droits seront accessibles. Le catalogue comprend par exemple les oeuvres de Chopin comme celles de Balzac, de Zola ou même de Rembrandt. Europeana se veut en effet le portail de toute la culture. Littérature, peinture, mais aussi patrimoine, monuments historiques, biographies des grands hommes, tout ce qui constitue une oeuvre culturelle libre de droit pourra être disponible. La France est l'un des plus gros contributeurs d'Europeana. Elle a fourni à elle seule 52% des deux millions d'objets. A ce jour, seulement 1% du contenu européen est numérisé. L'objectif est de passer à 4% d'ici 2012. (...)
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