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(05/11/2008 18:09:59)

Avec Bizspark, Microsoft veut aider les start up dans le monde entier

C'est Steve Ballmer en personne, PDG de Microsoft, qui a lancé Bizspark, un nouveau programme mondial d'accompagnement de jeunes pousses innovantes. Inspiré du programme Idees né en France il y a trois ans, Bizspark s'adresse aux entreprises en phase d'amorçage et aux porteurs de projets dans les domaines du logiciel et du web. Outre la satisfaction de voir un programme français essaimer à l'international chez Microsoft, un autre cocorico s'impose. C'est en effet Julien Codorniou, qui a supervisé Idees jusqu'en juin, qui prend en charge Bizspark . Pour accéder à Bizspark, une start up doit avoir moins de trois ans et un CA inférieur au million de dollars. En échange des services de Microsoft, il lui suffira de s'acquitter d'une cotisation de 100 dollars à sa sortie du programme. L'éditeur propose trois types d'aides aux start up sur une durée de trois ans : l'accès à ses technologies et à leur support, l'accès à des partenaires, une meilleure visibilité. Un accès privilégié à toute l'offre logicielle Microsoft facilite d'abord l'accès de ces start up aux dernières versions de ses outils de développement ainsi qu'aux licences de production pour les produits serveur. Les jeunes pousses avec une offre en SaaS auront droit à des licences de production en mode hébergé pour Windows Server, SQL Server, Sharepoint Portal Server, Biztalk Server et Systems Center (et bientôt Dynamics CRM). Elles bénéficieront aussi, si elles le souhaitent, de services d'hébergement à des tarifs préférentiels proposés par certains des partenaires du programme (YouSaas, en France, par exemple). L'accès préférentiel aux produits vaut aussi pour les offres comme Microsoft Web Platform Installer et Web Application Installer (Mise en oeuvre des technologies Web Microsoft et diffusion de nouvelles applications Web réalisées en .NET, en Perl ou en PHP). Du côté du 'cloud' annoncé la semaine dernière à la PDC2008, les membres de BizSpark disposeront d'un accès au Live Services et au Live Framework ainsi que, sous condition d'acceptation, au CTP (Community Technology Preview) de la plateforme de services Azure. Enfin, au delà des licences des produits, BizSpark inclut aussi un support technologique. Chaque start-up sera en particulier abonnée pour trois ans au service MSDN Premium. Un annuaire en ligne sur le site Microsoft regroupant toutes les start-up [[page]]Du côté des partenariats, BizSpark est soutenu dans le monde entier par un ensemble d'investisseurs, d'incubateurs, d'agences de développement, d'associations d'entrepreneurs, d'hébergeurs et d'experts (Lire en encadré la liste des partenaires français). Par ailleurs, pour ce qui est de la visibilité des start up, l'éditeur enregistrera les entreprises BizSpark, dans un annuaire mondial BizSparkDB accessible en ligne dans la 'start up zone' du site de l'éditeur. « C'est un élément très important que nous avions sous-estimé dans le programme Idees et dont nous avons pris conscience au fur et à mesure, raconte Marc Jalabert, directeur du marketing et des opérations pour Microsoft France, à l'origine du programme Idees. Le nom de Microsoft ouvre beaucoup de portes à ces jeunes entreprises. Il m'arrive parfois, en rencontrant un DSI, de lui parler d'une des jeunes pousses. Et c'est un moyen non négligeable de la rendre visible. » Enfin, en France, l'initiative va bien entendu bénéficier de l'expérience du programme Idees. A travers cette initiative, Microsoft accompagne de façon plus rapprochée (co-marketing, par exemple) une vingtaine de jeunes entreprises qui commercialisent déjà un produit innovant (contrairement à Bizspark). Pour commencer, les 28 partenaires stratégiques d'Idees (lire encadré) ont d'ores et déjà choisi de s'engager dans Microsoft BizSpark. Et dans l'Hexagone, Bizspark concernera 300 entreprises. « C'est à peu près le nombre de dossiers que nous recevons chaque année pour Idees, ajoute Marc Jalabert. BizSpark sera un moyen pour nous de proposer quelque chose à ceux qui ne seront pas sélectionnés pour Idees, plutôt que de les refuser purement et simplement. » De plus, des entreprises élues pour Bizspark pourront intégrer Idees une autre année. (...)

(05/11/2008 18:10:46)

Entre 3,9% et 5,9% de chômeurs dans l'informatique, selon la Dares

Pour la première fois depuis novembre 2004, le nombre des informaticiens au chômage a progressé par rapport au mois précédent, comme le signale le Munci. L'association professionnelle et syndicale d'informaticiens s'est appuyée sur les tableaux mensuels nationaux publiés par la Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, Ministère du Travail) pour dresser son analyse. En effet, en consultant l'onglet StocksFluxRome (sources Stmt, Dares, Anpe), on s'aperçoit qu'il existait bien 19 508 demandeurs d'emplois supplémentaires en informatique (cat.1) en septembre 2008 et environ 29 300 (toutes catégories), soit un taux de chômage compris entre 3,9% et 5,9%. Une proportion plus élevée qu'en juin 2008 notamment, où 17 476 demandes avaient été comptabilisées dans l'informatique. Selon une estimation médiane obtenue après cumul des catégories 1, 4 et 6, le Munci arrive à un total de 24 400 demandeurs d'emplois en informatique, soit un taux de chômage moyen d'environ 4,9%. Le Munci note que si le chômage des informaticiens diminue depuis deux ans, il le fait dans des proportions de plus en plus faibles : moins 8 367 demandeurs d'emplois en 2006, moins 5476 demandeurs en 2007, et moins 2 646 au 1er semestre 2008. Un chomage sous-estimé selon le Munci, surestimé selon Syntec Informatique [[page]]Ces demandes d'emploi concernent des contrats à durée indéterminée et à plein temps déposées par des personnes immédiatement disponibles et n'ayant pas exercé d'activité de plus de 78 heures au cours du mois précédent. Néanmoins, le Munci considère que ces données ne concernent pas la totalité des informaticiens, notamment les stagiaires de la formation professionnelle et ceux qui occupent provisoirement un travail à temps partiel. Ce qui laisse présager une sous-évaluation du nombre réel de demandeurs d'emplois dans le secteur. Au contraire, le Syntec Informatique de son côté, estime que le taux de chômage des informaticiens se situe à un niveau beaucoup moins élevé : le syndicat des patrons a en effet évoqué un taux de 1,7% à l'occasion de sa conférence semestrielle bilan et perspectives. (...)

(05/11/2008 16:42:31)

HP commercialise des outils pour limiter la consommation de ses serveurs

Hewlett-Packard commence à commercialiser, sous le nom d'HP Dynamic Power Capping, des outils logiciels pour réduire la consommation électrique de ses serveurs. Ces logiciels, qui font partie d'un programme baptisé Thermal Logic, mesurent cette consommation puis, permettent de la limiter. L'objectif est double. D'une part, économiser l'énergie consommée tant par les alimentations que par les systèmes de climatisation : HP fait miroiter une économie de l'ordre de 25%. D'autre part, améliorer la densité de serveurs. Moins gourmands, ils peuvent être trois fois plus nombreux pour une capacité électrique donnée. HP assure que des "millions" de ses serveurs livrés depuis deux ans, lames ou en rack, disposent déjà d'Integrated Lights Out (ILO), nécessaire pour le contrôle de la consommation. Toutefois, économiser de l'énergie a un coût. Insight Control, l'outil de supervision, revient à 550 $ par rack ou à 400 $ par serveur lame. Le Californien n'est pas le seul à faire la promotion pour la sobriété de ses matériels. IBM, Dell et Sun, pour ne citer que les principaux, affirment proposer des systèmes optimisés. Le monde des serveurs manque d'outils de mesure standards Toutefois, le monde des serveurs est très en retard en matière de norme dans le domaine. Ces machines sont les dernières à ne pas avoir de label Energy Star normalisé par l'agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA). Une norme est espérée pour le mois d'avril prochain. Sans oublier que le Green Grid, dans lequel travaillent tous les grands fournisseurs de serveurs, étudie des outils de mesure et de réduction de la consommation énergétique des serveurs dans des environnements de datacenters. (...)

(05/11/2008 16:14:29)

Avec sa messagerie et son groupware libre, Open-Xchange lève 9 M$

C'est en pleine crise économique qu'Open-Xchange, un des derniers logiciels libres de travail en groupe (groupware) restant indépendant, est parvenu à collecter 9 M$ auprès d'investisseurs allemands pour son deuxième tour de table. Le premier, qui remonte à 2006, avait permis de lever 8,8 M$. Proposé en licence libre à partir de 2004, Open-Xchange Gmbh est né en Allemagne et a commencé ses débuts commerciaux associé à Suse Linux dans un package baptisé SLOX. En France, plusieurs intégrateurs (dont Hermitage Solutions et Solinux) en proposent une version commerciale. Open-Xchange, qui se pose en concurrent de Microsoft Exchange et de Sharepoint, revendique 3 500 clients (et des partenariats avec les hébergeurs OVH et 1&1 en France) et affirme avoir multiplié par quatre en douze mois le nombre de boîtes de courriels actives, pour atteindre 8,4 millions. Open-Xchange commercialise depuis 2007 une version hébergée par ses soins. La société a annoncé une nouvelle version en septembre dernier. En octobre, elle a lancé une "appliance logicielle" à destination des PME. Autour d'Open-Xchange, les rangs des éditeurs libres de logiciels de serveur de courriels et de travail en groupe se sont nettement éclaircis. Scalix a été racheté par Xandros, Zimbra par Yahoo, et Postpath par Cisco. (...)

(05/11/2008 15:33:21)

Syntec Informatique table sur une croissance de 2% à 4% dans les logiciels et les services au premier semestre 2009

En France, le marché des logiciels et des services informatiques devrait enregistrer une croissance comprise entre 2% et 4% et peser 42 Md€ au cours du premier semestre 2009, contre 6% au quatrième trimestre de cette année. C'est ce qu'a annoncé Syntec Informatique aujourd'hui, à l'occasion de sa conférence semestrielle. Pas question pour autant de comparer ce ralentissement à celui observé en 2001 : « Les circonstances sont très différentes. En 2001, les entreprises sortaient de quatre années fastes, avec une croissance annuelle moyenne de leur budget IT de 18%, portée par de nombreux projets (passage à l'an 2000 et à l'euro, arrivée massive d'Internet dans les sociétés, début de l'avènement de la téléphonie mobile...) », nuance Jean Mounet, président du syndicat professionnel. Le moral des dirigeants reste positif, à 116 selon l'indicateur de confiance du syndicat, mais il est en repli par rapport au mois de février (124). Reste que la crise financière risque d'avoir des conséquences sur la politique de recrutement des SSII et des éditeurs de logiciels, lesquels seront les plus touchés. Plutôt que d'évoquer un gel des embauches, Jean Mounet préfère parler de « stabilisation » et de prudence en raison du manque de visibilité, en rappelant que le secteur informatique reste le plus gros recruteur de cadres (entre 40 000 et 45 0000 recrutements en 2008, dont 15 000 à 20 000 créations de postes) et un taux de chômage faible (1,7%). Le Syntec observe par ailleurs un regain d'intérêt des jeunes ingénieurs pour le secteur IT, surtout chez les stagiaires, alors qu'ils privilégiaient auparavant le secteur de la banque et de la finance. Des évolutions contrastées en fonction des domaines applicatifs Malgré la crise, Syntec Informatique reste optimiste. Le syndicat a identifié quatre moteurs de croissance qui devraient assurer aux SSII une activité « relativement stable ». Il s'agit par exemple de la multiplication des contrats d'infogérance dans les administrations, les PME et les grands comptes, domaine dans lequel la France accuse encore un certain retard. Autre facteur de croissance, la déferlante des nouvelles réglementations (système d'immatriculation des véhicules, dérégulation d'EDF et de gaz de France, mise en place du bonus / malus écologique...), autant de chantiers que les entreprises et les administrations sont obligées de mettre en oeuvre, et ce quel que soit le contexte économique. [[page]] La rationalisation des systèmes d'information dans le cadre de fusions / acquisitions est également un levier de croissance. Enfin après une période d'attentisme et de scepticisme liée à la crise, les entreprises et les administrations devraient relancer des projets métiers. L'Etat est particulièrement actif, avec la dématérialisation des documents, la mise en place de télé-procédures ou encore l'élaboration du dossier médical personnel. « On n'a jamais vu autant d'appels d'offres dans le secteur public qu'en ce début de mois de novembre », note Jean Mounet. A contrario et sans surprise, la banque devrait réduire la cadence de ses dépenses IT pour une période d'un an, peut-être moins estime Syntec Informatique. Au-delà de cette période d'immobilisme, les contraintes réglementaires devraient reprendre le dessus. Dans l'édition, les outils d'analyse et de pilotage de l'information (décisionnel, CRM) restent des segments porteurs alors que le conseil et l'assistance technique commencent à souffrir du report de certains projets. Le système d'information enfin vécu comme un atout productif par les entreprises Toujours selon la fédération professionnelle, le secteur des logiciels et des services informatiques pourra résister à la crise grâce à un changement de mentalité dans les entreprises clientes. Le système informatique n'est plus uniquement perçu comme une source de coûts, mais également comme un « outil majeur de compétitivité, de flexibilité et d'innovation ». Syntec Informatique salue également diverses initiatives du gouvernement qui a enfin pris conscience que « les technologies de l'information sont un élément vital pour le développement de la France ». Il s'agit par exemple de la mission e-Educ confiée à Jean Mounet par Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, en mai dernier, ou encore du plan « France Numérique 2012 » présenté par Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé du Développement de l'économie numérique. A propos de ce plan, Syntec déplore toutefois l'absence d'un projet mentionnant l'équipement logiciel des PME, seul l'aspect matériel y est évoqué. A propos du logiciel, neuf syndicats européens se sont récemment réunis sous la houlette du Syntec afin de plancher sur les moyens de défendre les éditeurs. Le 22 octobre dernier, l'association (dont on ignore encore le nom) a présenté à Viviane Reding, commissaire européenne à la Société de l'information, un rapport en neuf volets. Ce document sera officiellement dévoilé le 13 novembre prochain. (...)

(05/11/2008 14:58:29)

Intel abandonne en partie VMware

Un an après son entrée dans le capital de VMware, Intel Capital, le fonds d'investissement du fondeur, s'en retirerait petit à petit, si l'on en croît l'agence Reuters. Il a en effet vendu le 30 octobre dernier un million d'actions VMware réparties également entre Cisco et EMC, les deux autres co-actionnaires du spécialiste en virtualisation, au prix de 26,52 dollars par action. Et selon un rapport adressé à la SEC (Security Exchange and Commission), l'autorité américaine de régulation des marchés, le fonds souhaite se séparer ainsi de 3,75 millions d'actions VMware immédiatement. Au total, à la fin de ces opérations, Intel Capital se sera séparé de 4,75 millions d'actions VMware, soit la moitié des 9,5 millions d'actions achetées (à 23 dollars l'unité) en juillet 2007. Au delà d'une simple bonne affaire financière, l'achat initial visait - comme son investissement précédent dans Virtual Iron - à doper ses ventes de processeurs dans le monde professionnel à une époque où la virtualisation commençait à être la tendance à la mode. Désormais, les outils de virtualisation intégrés dans les puces d'Intel commencent à être mieux connus, et VMware doit faire face à une concurrence accrue avec l'arrivée de l'hyperviseur gratuit de Microsoft, Hyper-V. Cet investissement peut donc sembler moins intéressant pour Intel. A l'heure actuelle, ni Intel ni VMware n'ont souhaité commenter cette vente, et l'action de VMware est actuellement côtée à 30,56 dollars à la bourse de New-York. (...)

(05/11/2008 12:46:05)

Dell fait face à la crise en incitant aux départs volontaires et aux congés sans solde

Dell ne sait plus quoi inventer pour faire des économies. Lundi dernier, Michael Dell, PDG et fondateur du constructeur texan, a adressé une note de service aux salariés pour leur demander de prendre cinq jours de congés sans solde d'ici à la fin janvier. Le lendemain un porte-parole de la société annonçait l'ouverture, d'ici deux semaines, d'un plan de départ volontaire comportant « une meilleure indemnité de départ ». Il s'agit d'un encouragement au départ, et non pas d'une réduction d'effectifs imposée, a-t-il souligné. Pour réduire ses coûts, Dell a également décidé de geler ses embauches, et d'arrêter le recours aux intérimaires. Le constructeur a aussi décidé de redéfinir la priorité de certains projets et dépenses, et de couper dans des budgets (celui des voyages notamment). Toutefois aucune donnée chiffrée n'a été fournie sur les économies qui pourraient être dégagées suite à ces mesures. Des résultats plombés par le ralentissement de la demande Cette annonce intervient alors que Dell doit publier ses résultats trimestriels le 20 novembre prochain. En septembre dernier, le groupe avait indiqué qu'il s'attendait à un ralentissement de la demande de ses ordinateurs. En effet, outre la conjoncture économique internationale, le constructeur peine à assurer le virage du PC de bureau au portable et du portable au netbook, et subit la baisse des prix de ce type de produits. Au point qu'il envisage de fermer certaines usines. Parmi les raisons qui expliquent une telle démarche, les mauvais résultats récents figurent en bonne place. Rappelons qu'il y a un an, le groupe avait annoncé la suppression de 10% de ses effectifs dans le cadre d'un plan visant à réduire les dépenses d'au moins trois milliards de dollars par an d'ici à 2011. Ce plan, qui s'est soldé par la réduction de 8 800 postes, vient tout juste d'être achevé. (...)

(05/11/2008 12:30:35)

Pédopornographie : le FDI abat la carte du filtrage des contenus

Le Forum des droits sur Internet (FDI) vient de lancer le chantier du filtrage des contenus pédopornographiques sur Internet. A travers sa recommandation 'Les enfants du Net III', le FDI suggère ainsi une batterie de mesures visant à renforcer la protection des mineurs sur le Web, en rendant techniquement impossible la consultation de sites à caractère pédopornographique, y compris ceux hébergés à l'étranger. L'idée du FDI est « d'empêcher les accès involontaires et complexifier les accès volontaires » à ces contenus, tout en garantissant le respect de la liberté d'expression. Le Forum se défend d'agir dans un but répressif : au contraire, l'objet de ses recommandations est purement préventif puisqu'elles visent à « la préservation de l'ordre public pour faire cesser un trouble existant ». Le mécanisme imaginé par le FDI est constitué de quatre étapes. En premier lieu, les services de police et de gendarmerie sont chargés d'identifier les sites proposant du contenu pédopornographique, éventuellement après signalement par les internautes. A partir de ces données, une liste noire est ensuite constituée par l'OCLTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication), et remise à jour quotidiennement. Troisième étape, cette liste est chiffrée puis transmise, pour validation, à une autorité spécialement créée pour l'occasion. Laquelle se charge alors de la communiquer aux FAI, qui prendront les mesures techniques de leur choix pour filtrer les contenus précédemment mis en lumière. Le filtrage inefficace et dangereux pour la démocratie, dénonce La quadrature du Net [[page]] En plein débat sur le téléchargement de contenu illégal, l'apparition de la notion de filtrage risque de faire se dresser de nombreux cheveux sur les têtes des tenants des libertés individuelles. Car quand bien même son objectif est parfaitement légitime, le dispositif technique préconisé par le Forum des droits sur Internet pourrait tout aussi bien satisfaire les ayants droit, soucieux de protéger leurs oeuvres. Le FDI semble avoir conscience du risque de débordements que ses propositions peuvent entraîner : il propose en effet d'encadrer la mise en place de ce filtrage par une loi, afin d'en limiter la portée aux seuls sites pédopornographiques « sans extension du périmètre à d'autres contenus ». Reste à déterminer les méthodes de filtrage qui pourront être retenues. Le FDI, qui précise que les FAI pourront opter pour le dispositif de leur choix, rappelle qu'aucun mécanisme « ne se montre totalement imperméable par rapport à un éventuel contournement ». Pour Jérémie Zimmermann, co-fondateur de la Quadrature du Net, le filtrage est non seulement inefficace mais aussi « contre-productif et dangereux. Il entraînera obligatoirement des faux positifs, on va se retrouver à surfiltrer le Web, c'est un véritable danger démocratique. » A ses yeux, la solution la plus efficace consisterait à « faire en sorte que les accords de coopération internationale entre services judiciaires soient mis en oeuvre afin que soient retirés les contenus. » D'une façon plus générale, La quadrature du Net pointe du doigt la pertinence de la mission confiée au FDI : « Il est permis de s'interroger sur l'efficacité du Forum des droits sur Internet. S'il n'est qu'un instrument servant à légitimer une politique de contrôle et à cautionner la mise en place d'un dispositif répressif, on peut alors se questionner sur le bien-fondé de son existence. » (...)

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