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(26/06/2008 17:31:13)

Annuels : Oracle se maintient mais prévoit un ralentissement

Oracle a présenté hier des résultats annuels, toujours très positifs malgré la crise qui perturbe l'économie américaine depuis plusieurs mois. Le chiffre d'affaires de l'exercice s'établit à 22,4 Md$, soit une progression de 25% par rapport à l'année précédente, et le bénéfice net atteint les 5,5 Md$, en hausse de 29% (+27% pour le quatrième trimestre de l'année). Oracle affiche un bénéfice par action de 1,30 $, dépassant ainsi les attentes des analystes, qui tablaient sur 1,27 $. La croissance au quatrième trimestre a été particulièrement soutenue en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (2,68 Md$ contre 1,99 Md$ un an plus tôt, soit une augmentation de 34,7%). Elle est légèrement moins importante sur le continent américain (3,57 Md$ contre 3 Md$, soit +19%). Oracle est parvenu à maintenir le cap malgré les remous financiers outre-Atlantique en partie grâce à sa stratégie de croissance externe, qui lui a permis de verticaliser et d'étoffer son offre. L'éditeur a en effet procédé à l'acquisition d'une dizaine de sociétés au cours de l'année, dont BEA, en janvier dernier, pour un montant de 8,5 Md$. Rappelons qu'en mars 2007, Oracle avait mis la main sur Hyperion pour 3,3 Md$. Tout récemment, l'éditeur a procédé à une augmentation du tarif de ses solutions. Les prix de son SGBD et de son infrastructure augmentent de 15 à 20%, et pour les produits BEA, la facture s'alourdit de 50%. « Les tarifs présentés dans les catalogues ne reflètent pas toujours ce que le client paie au final, nuance toutefois Ray Wang, analyste chez Forrester Research. Le coût est souvent réduit à l'issu de négociations ». Sur un blog, Ray Wang explique en outre que la faiblesse et la fluctuation du dollar constituent la principale raison pour Oracle de faire ainsi flamber les prix. Pour le premier trimestre de l'exercice qu'il vient d'entamer, Oracle prévoit un léger repli, avec une croissance de son chiffre d'affaires de l'ordre de 18 à 20%. (...)

(26/06/2008 17:03:05)

Progress complète son portefeuille SOA avec l'offre d'Iona

Qui sera le plus grand des acteurs de taille moyenne dans les architectures orientées services (SOA) ? Progress a conclu un accord pour racheter Iona (pour 4,05 $ par action, soit environ 149 M$), prolongeant ainsi une série d'acquisitions qui en fait un acteur sérieux sur le marché, derrière Tibco et Software AG. Progress a réalisé un chiffre d'affaires de 494 M$ en 2007, et Iona 77,7 M$. L'addition des deux positionne l'éditeur juste derrière Tibco (577,4 M$), lui-même étant devancé par Software AG (621,3 millions d'euros). Toutefois, comme le rappelle Henry Peyret, analyste senior de Forrester Research, « Progress ne réalisait jusqu'à maintenant pas plus de 50 M$ en SOA ». Selon Giles Nelson, directeur de la technologie au sein de Progress le montant des licences SOA atteindrait en fait 17% du chiffre d'affaires, soit environ 84 M$. Et de commenter : « Cela nous aidera à renforcer notre position en tant que fournisseur indépendant de logiciels SOA. » Artix représente un tiers du chiffre d'affaires d'Iona Iona est quant à lui un spécialiste du middleware - même si là aussi la part des SOA est minoritaire. Sa ligne Artix, dédiée aux SOA, est en progression constante (14% du chiffre d'affaires en 2005, 26% en 2006, 33% en 2007), mais l'éditeur irlandais fait encore près des deux tiers (65%) de son chiffre d'affaires avec Orbix, son offre pour architectures Corba. Et comme l'explique Giles Nelson, les deux architectures sont relativement proches, et la technologie d'Iona jette justement un pont entre les deux. En outre, l'éditeur d'Artix dispose grâce à la robustesse de son offre Corba d'une bonne base installée dans les domaines de la finance et des télécoms - qui intéresse fortement Progress. [[page]] « Toutes les lignes de produit devraient être conservées, » poursuit Giles Nelson. Cela paraît évident pour un certain nombre de technologies, comme « l'annuaire de services de la ligne Artix, qui complétera l'offre de gouvernance Actional », alors que jusqu'à présent, Progress s'appuyait sur un partenariat avec Systinet (entité appartenant désormais à HP). En revanche, la partie ESB, bus de services d'entreprise, risque de créer de la confusion dans l'esprit des clients, prévient Henry Peyret. Dès la finalisation de la transaction, Progress se retrouvera en effet à la tête de trois offres, la sienne, Sonic ESB, Artix ESB d'Iona, et le projet Open Source de l'éditeur irlandais, Fuse. Progress a trois ESB à départager et à positionner sur le marché « Sonic est plus orienté réseau, répond Giles Nelson, lorsque vous cherchez une infrastructure de messagerie interapplicative robuste, en environnement hautement distribué. Artix est plus orienté RPC [appel de procédure distant, NDLR] entre points de terminaison hétérogènes : applications C++, objets Corba, .Net... » Fuse est considéré de son côté comme un moyen de démarrer avec ce type de technologie. Dans tous les cas, cette multiplicité de produits ne gêne pas Progress le moins du monde. L'éditeur reste campé sur sa stratégie consistant à proposer du « best of breed », des briques capables de prendre place dans n'importe quelle architecture, afin de résoudre un problème technologique ponctuel. « Iona avait la même stratégie, continue Giles Nelson, de fournir des produits capables de fonctionner de façon autonome aussi bien qu'ensemble. C'est un élément différentiateur clair entre nous et le gros des éditeurs. » [[page]] Cette stratégie n'avait toutefois guère souri à Iona, dont le chiffre d'affaires stagnait, et dépendait très fortement de quelques gros clients. Boeing comptait ainsi pour 18% de son chiffre d'affaires, et AT&T pour 11%. L'éditeur se savait fragile, et avait mandaté la banque Lehman Brothers en février dernier pour trouver un acquéreur. « Alors que Software AG a très bien su se positionner sur le marché des entreprises de taille moyenne, Iona a manqué ce positionnement. Du moins en termes marketing, car dans les faits, ils y étaient. » Pour l'analyste de Forrester, un gros travail d'explication attend Progress : « Ils ont besoin d'un positionnement stratégique, d'indiquer quels clients ils visent, quelles solutions ils apportent. Je crois que la stratégie du 'best of breed' n'est plus suffisante aujourd'hui. Cela marchera pendant peut-être encore un an ou deux, mais cela devient de plus en plus complexe pour les clients, qui attendent des éditeurs qu'ils fassent le travail d'intégration. Pour moi, il est temps d'établir un vrai message de plateforme. » (...)

(26/06/2008 16:58:55)

L'Epita et Prologin livrent les résultats d'un concours réservé aux jeunes développeurs

L'école d'informatique Epita et Prologin, une association regroupant des membres de l'Epita, de l'Ecole Polytechnique, de l'Epitech et de l'UPMC, viennent de communiquer les résultats de l'édition 2008 du concours national d'informatique. Ce dernier a été mis sur pied pour promouvoir les métiers de l'informatique auprès des jeunes. Destiné aux étudiants jusqu'à vingt ans, il met à l'épreuve leur capacité à résoudre des problèmes d'algorithmique dans le cadre d'une rencontre de trente-six heures, au cours de laquelle les participants planchent sur un sujet d'intelligence artificielle. Durant un week-end, 100 jeunes sélectionnés à travers la France se sont donc affrontés sur un sujet établi par le comité scientifique du concours qui leur proposait cette année de modéliser le comportement de hamsters récoltant des pommes. A l'issue de cette épreuve, et après la mise en concurrence de tous les projets rendus, les 10 meilleurs ont soutenu leurs travaux devant un jury composé de personnalités du monde informatique, de professeurs et des responsables de l'association. Pour l'édition 2008, c'est Antoine Amarilli, étudiant en classe préparatoire, qui a remporté le premier prix (un ordinateur portable, des accessoires de jeux vidéo, notamment). L'association Prologin est parrainée par la Délégation aux usages de l'Internet (ministère de l'enseignement supérieur). (...)

(26/06/2008 16:52:54)

HP intègre la déduplication à ses serveurs de sauvegarde

Pour gagner de l'espace de stockage, la déduplication est la technologie à la mode du moment. Elle consiste à utiliser des pointeurs plutôt qu'à réécrire à chaque nouvelle sauvegarde la même donnée. HP vient de décider de l'intégrer à ses outils de sauvegarde. Et de deux manières différentes pour répondre d'une part aux besoins des datacenters et de l'autre à ceux des sites déportés et des PME. Pour les datacenters, HP propose de l' « accelerated deduplication » dans ses systèmes VLS 6000, 9000 et 12000. Sous ce terme, HP désigne en réalité une déduplication postérieure à la sauvegarde et qui se réalise objet par objet. Si l'objet en question (fichier ou base de données) a été modifié depuis la dernière sauvegarde, seuls les blocs modifiés seront conservés et le reste sera remplacé par des pointeurs vers les données originelles. Sauvegarder 50 fois plus de données dans un même espace disque [[page]] Cette méthode permet selon HP de sauvegarder 50 fois plus de données dans un même espace disque, tout en conservant une sauvegarde intacte pour une reprise d'activité rapide et en évitant que les serveurs de sauvegarde ne fonctionnent en permanence (et donc en économisant de l'énergie). Les appliances VLS sont commercialisées à partir de 18 000 euros HT pour la VLS6218, avec l'option déduplication incluse. Pour activer la déduplication sur les VLS déjà installées, la licence coûte 3000 euros pour 4 To. A noter que cette technologie de déduplication ne fonctionne pour l'instant qu'avec les logiciels de sauvegarde NetBackup et Data Protector. Pour les sites deportés et les PME, HP mise sur une technologie de « dynamic deduplication » dans ses plateformes D2D. Ici, il s'agit de dédupliquer à la volée les données en les traitant par bloc et non par objet. Une solution rapide, moins économe en espace final de stockage et qui a l'avantage de fonctionner quel que soit le logiciel utilisé pour effectuer les sauvegardes. Elle n'est présente que sur le haut de gamme des appliances D2D, les D2D 2000 et D2D 4000, et à partir de 4229 euros. (...)

(26/06/2008 14:17:42)

Yahoo justifie le partenariat avec Google auprès de ses actionnaires

Jerry Yang et Roy Bostock, respectivement PDG et président de Yahoo, ont adressé hier, mercredi 25 juin, une longue missive aux actionnaires de la société afin de leur démontrer le bien-fondé du partenariat signé le 12 juin dernier avec Google. Cet accord, qui prévoit l'affichage de publicités Google sur les pages de résultats de Yahoo, devrait générer un revenu compris entre 250 et 450 M$ dès la première année, affirment les deux dirigeants. Selon eux, ce rapprochement sera beaucoup plus rentable pour le portail qu'un rachat par Microsoft. Yang et Bostock profitent également de ce courrier pour dénoncer les agissements de Microsoft, auquel ils attribuent l'entière responsabilité de l'échec des négociations. Ils rappellent que Microsoft lui-même a retiré le 3 mai son offre initiale de 44,6 Md$, pour ne s'intéresser qu'aux activités de recherche de Yahoo. L'éditeur a proposé un milliard de dollars pour mettre la main sur la technologie de Yahoo Search, ainsi que 8 Md$ supplémentaires pour son développement. Une offre apparemment alléchante... [[page]] mais en réalité empoisonnée, dénoncent les dirigeants de Yahoo. Elle aurait non seulement dépouillé Yahoo de son outil de recherche, mais aurait également lié le portail de manière exclusive à Microsoft pour une durée de 10 ans, en octroyant à ce dernier un droit de véto. A contrario, l'accord noué avec Google laisse Yahoo libre de revendre tout ou une partie de ses activités à un autre acquéreur - Microsoft y compris. Dans leur lettre, Jerry Yang et Roy Bostock n'épargnent pas non plus Carl Icahn, le milliardaire américain qui avait envoyé une série de lettres incendiaires à la direction de Yahoo, les accusant d'avoir saboté une offre en or au profit de leurs intérêts personnels. Yang et Bostock répliquent : « M. Icahn n'avait pas connaissance des efforts soutenus déployés par l'actuel conseil d'administration et de gestion pour déterminer si l'offre de Microsoft serait génératrice de valeur pour Yahoo. » En d'autres termes, le milliardaire n'avait pas toutes les cartes en main pour se lancer dans une telle fronde contre la direction de Yahoo, et ses dirigeants invitent par conséquent les actionnaires à ignorer les propos de Carl Icahn. (...)

(26/06/2008 13:17:11)

L'Esigelec ouvre ses portes aux lycéens des quartiers sensibles

En rejoignant le Cercle passeport télécoms, l'école d'ingénieurs généralistes Esigelec s'engage à aider des jeunes issus de milieux modestes. Grâce à cette initiative, les lycéens des classes préparatoires technologiques situés en Zones urbaines sensibles (ZUS) peuvent bénéficier de l'accompagnement de tuteurs salariés d'une des entreprises partenaires du Cercle, tout au long de leurs études, jusqu'à l'obtention de leur diplôme. Créée sous l'impulsion de l'opérateur SFR, le Cercle passeport télécoms regroupe actuellement huit entreprises des télécommunications (Alcatel-Lucent, Ericsson, Motorola, Nokia, Nokia Siemens Network, Orange, SFR et Siemens), l'Etat, des lycées et des grandes écoles. En 2007 et 2008, 370 tuteurs se sont mobilisés au sein du Cercle pour accompagner les étudiants grâce à des tutorats collectifs ou individuels mettant en relation des collaborateurs des entreprises partenaires et des étudiants. Les tuteurs informent les élèves sur les réalités du monde de l'entreprise et son fonctionnement, et sur la diversité des métiers, les possibilités de stages ou de contrats d'alternance. Outre la préparation aux oraux, les jeunes peuvent aussi compter sur un accompagnement dans leurs démarches d'accès à l'emploi (rédaction de CV, préparation des entretiens de recrutement, etc.). Des partenariats spécifiques ont été mis en place pour faire face aux problématiques de financement des études. (...)

(26/06/2008 12:52:22)

Une université belge teste les ondes GSM sur des rats

Après l'appel de 20 scientifiques, le 16 juin dernier, à rester prudent dans l'utilisation des téléphones mobiles, c'est au tour d'une expérience de l'Université de Louvain en Belgique d'inquiéter sur le même sujet. Si dans ce dernier cas, une étude existe bel et bien, on ne peut pas davantage tirer de conclusions (positives ou négatives) qu'après l'avertissement des médecins français. Une partie de la presse, en Belgique entre autres, a joué la sensation en expliquant que l'expérience aurait conclu à «un doublement de la mortalité parmi une population de rats exposés pendant 21 mois, deux heures par jour, à des ondes GSM et WiFi ». Que nenni. En réalité, l'étude conduite par Dirk Adang, chercheur à l'Université de Louvain, pour sa thèse, reposait sur un protocole très précis : trois générateurs d'onde ont été mis en place. Deux ont émis « à la fréquence du GSM - 970 MHz », l'un en onde continue et l'autre par impulsion. Le troisième, « à la demande de l'armée » émettait en onde continue à la fréquence des 10 GHz. Il ne peut donc être question de WiFi (2,4 GHz). Finalement, toujours aucun résultat probant Finalement, aucun document officiel sur l'expérience n'est encore consultable. Et la certitude d'un taux de mortalité effectivement élevée ne débouche encore sur aucune explication scientifique. (...)

(26/06/2008 12:31:08)

Le gouvernement incite les micro-entrepreneurs à se déclarer sur eBay

Ce matin, Eric Besson, secrétaire d'Etat à l'économie numérique, a annoncé avec Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du commerce, de l'artisanat et des PME, la signature d'un partenariat entre l'APCE (Agence pour la création d'entreprise) et la plateforme d'achat et de vente entre particuliers eBay. Par cette convention, ce dernier s'engage à communiquer sur son site, dans l'espace Pro, des informations fournies par l'APCE à destination des créateurs d'entreprise. L'objectif est d'accompagner les initiatives individuelles et de susciter l'éclosion de micro-vendeurs déclarant officiellement leur activité. Eric Besson a précisé qu'un deuxième accord était en préparation avec le site PriceMinister. « La convention signée avec eBay est une tête de série, a-t-il ajouté. L'objectif étant d'arriver progressivement à des accords similaires avec tous les acteurs de la vente en ligne ». Avec en toile de fond la préparation d'un statut pour le micro-entrepreneur, également appelé « auto-entrepreneur », l'Etat cherche ainsi à légaliser et, plus encore, à promouvoir activement les activités de vente sur Internet. Elles ont justement explosé ces dernières années sur des plateformes comme celles du Français PriceMinister ou de l'Américain eBay. Demander aux professionnels de se signaler comme tels L'annonce d'aujourd'hui 25 juin, confirme une direction prise depuis un certain temps déjà, notamment par Renaud Dutreil, précédent secrétaire d'Etat aux PME. Il avait en effet engagé des actions avec la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) et la plateforme PriceMinister en juin 2006. « Nous nous étions engagés, par le biais de campagnes d'information sur notre site, à inciter les vendeurs ayant un comportement analogue à celui d'un professionnel à se déclarer comme tel », confirme Benoît Tabaka, directeur juridique de PriceMinister. Dans le secteur des produits informatiques, le responsable constate que neuf vendeurs contactés sur dix font la démarche et adressent par la suite un extrait de KBis à PriceMinister. Le taux de conversion est pour l'instant moins important sur les produits culturels. L'arrivée d'un véritable statut du micro-entrepreneur, réduisant sensiblement les contraintes, devrait largement favoriser les vocations. (...)

(26/06/2008 07:33:04)

Nicolas Sarkozy : la taxe sur les FAI sera de 0,9%

Alors que la commission Copé préconisait une taxation de 0,5% du chiffre d'affaires des FAI et des opérateurs télécoms afin de financer la suppression progressive de la publicité sur les chaînes de télévision publique, le président de la République a tranché : ce sera 0,9%. Cette taxe, qui suscitait déjà la polémique parmi les sociétés visées et chez nos lecteurs (en témoignent les nombreux commentaires sur le sujet), se retrouve donc quasiment doublée. Elle devrait ainsi produire - selon des estimations de l'AFP - quelque 378 M€ par an. (...)

(26/06/2008 09:49:00)

L'Ordi 2.0 du gouvernement lutte contre la fracture numérique

La situation actuelle est pour le moins paradoxale : d'une part, une grande proportion de la population n'est pas encore équipée en informatique; de l'autre, des ordinateurs encore en état de marche partent en décharge. L'initiative Ordi 2.0, présentée par le secrétaire d'Etat Eric Besson, vise à résoudre le premier problème en exploitant le second. Elle repose sur trois piliers. Une charte pour le don d'ordinateurs aux salariés Depuis la dernière loi de finance, les entreprises sont autorisées à donner leurs vieux ordinateurs à leurs salariés en franchise fiscale et sociale. Le premier pilier d'Ordi 2.0 encourage, valorise et encadre cette pratique par une charte. Celle-ci privilégie le don en priorité aux publics les plus nécessiteux avec un examen systématique du parc informatique amorti. Par ailleurs, elle sécurise le don juridiquement en remettant « au salarié un équipement libre de droits en ce qui concerne les logiciels d'exploitation et nettoyé de l'ensemble des données et/ou fichiers lui appartenant précédemment ». Ordi 2.0 prévoit aussi la possibilité d'envoyer les machines dans des pays du tiers monde, par exemple, sans pour autant se servir de ces territoires comme dépotoir pour déchets électroniques. La charte labellise donc une filière nationale de reconditionnement, de redistribution et de retraitement des ordinateurs avec des objectifs de développement durable. Les publics qui recevront ces machines (foyers modestes, pays du Tiers Monde, structures sociales) bénéficieront d'ordinateurs gratuits ou à bas coût mais en parfait état de marche, sans données résiduelles et respectant la réglementation en matière de propriété intellectuelle. Ordi 2.0 sera étendu à l'Europe [[page]] Présidence française oblige, l'initiative Ordi 2.0 sera étendue à l'Europe. Eric Besson a indiqué : « Nous allons profiter de la présidence française de l'Union Européenne pour réfléchir avec l'ensemble de nos partenaires européens à des mesures qui permettront un plus large équipement, et surtout un usage plus important des technologies de l'Internet par les foyers défavorisés et les populations fragilisées (personnes âgées, handicapées ou sans emploi). Nous organiserons conjointement avec nos partenaires autrichiens la conférence de Vienne sur la e-inclusion, qui se tiendra du 30 novembre au 2 décembre prochain. Mes homologues en charge de la société de l'information seront également présents. » (...)

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