Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 21431 à 21440.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(31/01/2007 10:20:07)
Annuels 2006 : Verizon Business multiplie son chiffre d'affaires par 2,3
Résultats annuels 2006 de Verizon Chiffre d'affaires : 88,14 Md$ (+26,8%) Bénéfices nets : 6,2 Md$ (-16%) Les dépenses d'exploitation, résultant en partie de la fusion avec MCI-Worldcom, ont plombé en partie le résultat net de Verizon cette année. En revanche, l'opérateur américain a gagné avec ce rachat finalisé il y a un an une envergure internationale pour son offre de services aux entreprises : son activité dans ce domaine - la branche Verizon Business - constitue désormais le troisième pilier de l'opérateur, aux côtés de la téléphonie sans fil (59,1 millions d'abonnés) et des offres triple-play aux Etats-Unis. D'une année sur l'autre, l'activité entreprises de Verizon Business a grimpé de 6 à 14 milliards sur le marché domestique. Partie de rien, l'activité internationale représente 3,1 Md$. Au total, Verizon Business totalise 20,5 Md$, soit près du quart du chiffre d'affaires total. Les chiffres ne sont pas répartis géographiquement. En France, la direction de Verizon Business avoue qu'elle doit faire face à un déficit d'image (plus fort que dans les autres pays), et espère convaincre ses clients grands comptes de témoigner en faveur de ses solutions de voix sur IP, notamment des services hébergés. Pour l'heure, elle ne peut que s'enorgueillir de son réseau longue distance, de 38 000 km, et de son appartenance au consortium propriétaire du câble sous-marin reliant la France à Singapour (au départ de ses locaux à Marseille). (...)
(30/01/2007 18:13:58)Vista ne sera pas le dernier OS client de Microsoft, clame Steve Ballmer
Alors que Microsoft lance Vista et Office 2007 ce 30 janvier pour le grand public - la première sortie conjointe des deux produits phare de Microsoft en douze ans -, Steve Ballmer, le PDG de Microsoft a tenu à démentir les rumeurs qui faisaient du successeur de XP le dernier OS client que l'éditeur sortirait : « nous avons encore plein de choses en réserve ». L'information est importante mais manque cruellement de détails : rien ne filtre sur ce que sera l'après-Vista. Assis aux côtés des dirigeants des principaux partenaires de Microsoft - Intel, HP, Dell, etc. - lors du lancement à New-York Steve Ballmer a expliqué que les possibilités d'innovation sur un PC sont encore très larges et que le groupe qu'il dirige prévoit de continuer à développer l'interface utilisateur, la sécurité et les possibilités multimédia dans Vista. L'après-Vista pourrait alors être un Vista amélioré. « Nous avons une très longue liste de choses que nos ingénieurs veulent faire, une longue liste de choses que les sociétés ici présentes veulent que nous fassions », a-t-il expliqué à son auditoire new-yorkais. Préférant esquiver une question sur ce qui succèderait à Vista, l'homme fort de Microsoft s'est également montré peu disert lorsqu'il fut interrogé sur le premier service pack pour le nouvel OS : « nous en sortirons un si nous en avons besoin », s'est-il contenté de répondre. Une campagne de 500 M$ En dépit des propos tenus par de nombreux analystes, prévoyant une adoption plutôt lente du nouveau système d'exploitation, le PDG s'est montré plus optimiste. Il estime ainsi que Vista sera adopté cinq fois plus vite que ne l'a été Windows 95 et deux fois plus rapidement que Windows XP au cours des trois prochains mois. La plupart des versions écoulées devraient être, toujours d'après Steve Ballmer, pré-installées sur des PC déjà montés. Cette étape new-yorkaise était la première d'une série d'événements à travers le monde, dans le cadre d'une campagne de lancement évaluée à un demi-milliard de dollars. En France, le coût de l'événement de ce soir à la Grande Arche, avec tir de feu d'artifice et Flavie Flament transformée en télévendeuse sur TF1, serait de l'ordre de 15 M€. (...)
(30/01/2007 18:09:31)Solutions Linux : les politiques débattent sans grande conviction
A quelques semaines du premier tour de l'élection présidentielle, le salon Solutions Linux a convié les représentants de quatre formations politiques à une table ronde intitulée « enjeux stratégiques et politiques du logiciel libre ». Le Libre n'est pas au coeur de la campagne - loin s'en faut - et ne semble pas passionner les présidentiables. En témoignent les nombreux désistements et remplacements de dernière minute parmi les participants au débat : l'UDF n'était pas représenté, le PS a envoyé Maurice Ronais en lieu et place de Vincent Feltesse, secrétaire national aux NTIC, les Verts ont troqué la présence de Martine Billard contre celle de Danièle Auffray, adjointe à la Mairie de Paris. Seuls Jérôme Relinger, pour le PC, et Bernard Carayon, pour l'UMP, ont respecté le programme en ne se faisant pas remplacer. De fait, ils étaient également les mieux préparés et semblaient maîtriser leur sujet. Force est de reconnaître que le débat n'a pas atteint des sommets. Plutôt que de débattre sur la place et le rôle que doit tenir le Libre, les quatre représentants des présidentiables se sont surtout opposés sur la loi DADVSI (droits d'auteurs et droits voisins dans la société de l'information). Un texte pour lequel Nicolas Sarkozy s'engage à faire un bilan dans un an - s'il est élu - affirme Bernard Carayon. Ce n'est pas un bilan qu'il convient de faire, rétorquent les trois autres, mais d'effacer cette loi jugée scélérate. Le PC indique ainsi qu'il prévoit l'abrogation de la loi, et le PS s'engage à « la remettre à plat ». Pour le représentant du candidat UMP, le discours est bien entendu différent. Bernard Carayon estime ainsi que la DADVSI aurait été bien meilleure « sans la saisine stupide du Conseil constitutionnel par le PS qui a ruiné les équilibres déjà instables auxquels nous avions abouti ». « C'est le Conseil constitutionnel qu'il faut blâmer, répond le socialiste Maurice Ronais, il est composé de 8 membres sur 9 désignés par la droite ». Si la DADVSI a accaparé l'attention des débatteurs, ils ont tout de même trouvé le temps d'aborder d'autres thèmes. Notamment celui du niveau d'engagement de leurs formations politiques en faveur du Libre en particulier, et des technologies de l'information en général. Un spectateur leur a notamment demandé « quand vous dites "nous", de qui parlez-vous ? », pointant du doigt les divergences au sein même des partis politiques. Bernard Carayon le reconnaît : tout le monde, à l'UMP, ne partage pas les mêmes sensibilités. Mais, consensuel, il ajoute que « ça fait partie de la vie d'un parti que d'avoir des divergences ». Pour lui, les choses sont claires : le "nous" englobe l'UMP dans son ensemble et le candidat Nicolas Sarkozy qui, assure-t-il, « a changé depuis quelques mois sur le sujet du Libre : il est ouvert et plein de bonne volonté ». Maurice Ronais tient, quant à lui, à donner une image d'un PS porté très largement sur la technologies, même si le projet socialiste ne consacre pas un chapitre spécifique à ce sujet et que peu de personnalités de premier plan s'impliquent sur ce terrain. Rappelant toutefois la rencontre entre Ségolène Royal et Richard Stallman, il estime que son parti partage très largement son intérêt pour le Libre et les lignes du projet consacrées aux TI. Jérôme Relinger, quant à lui, rappelle que Marie-Georges Buffet et le PC défendent le logiciel libre depuis onze ans : « nos postes sont sur logiciels libres, notre site est fait avec Spip ». Les porte-drapeaux des candidats en campagne ont été invités à décliner quelques propositions de leur champion en matière de technologie de l'information. Pour Jérôme Relinger, l'objectif final doit être la défense des intérêts collectifs : cela passe notamment par la commande publique, la création d'une agence publique du logiciel libre et la lutte contre les monopoles privés (via la création d'un pôle public des télécoms, la relance d'Exalead, etc.). Dans le clan sarkozyste, on met l'accent sur la nécessité d'une détermination sans faille s'appuyant sur ce qui a déjà fonctionné. Bernard Carayon se félicite ainsi de l'adoption récente du référentiel général d'interopérabilité (« ce ne sont pas des paroles, c'est du concret »). Il évoque par ailleurs la mise en place d'une validation des acquis par les CCI (Chambres de commerce et d'industrie)pour les internautes qui font ?uvre de travail collaboratif, le développement de pôles de compétitivité consacrés au logiciel libre et l'amélioration de la transmission du savoir avec les pays émergents. Il assure également que Nicolas Sarkozy organisera les assises du numérique après l'élection présidentielle. L'idée des pôles de compétitivité a été évoquée par les Verts, souligne Danièle Auffray, bien avant que Thierry Breton ne s'en préoccupe. Le parti écologiste pose comme postulat qu'il ne saurait exister de bonne politique sans publicité des biens de connaissance. (...)
(30/01/2007 18:01:43)Solutions Linux : une ouverture sous le signe du commercial
Le logiciel Open Source est un logiciel commercial comme un autre. C'est du moins l'impression qu'on pouvait retirer de la conférence d'introduction de Solutions Linux, qui ouvrait aujourd'hui au Cnit de Paris-La Défense. Les intervenants de Jaspersoft ou de SpikeSource, pour intéressants qu'ils furent, n'avaient de fait rien à envier à leurs confrères des éditeurs de logiciels propriétaires, puisqu'il s'agissait finalement de vendre sa solution. Kim Polese, de SpikeSource, ou Philippe Donche-Gay, de Capgemini, ont tout de même apporté des éléments de réflexion qui pouvaient intéresser des gens s'interrogeant encore sur la pertinence de l'Open Source, ou tout simplement se demandant quel est son avenir. Kim Polese est ainsi revenue sur les trois questions que la presse - et ses lecteurs - posent généralement : les logiciels libres vont-ils supplanter les logiciels propriétaires ? Les sociétés Open Source seront-elles absorbées par leurs concurrents propriétaires ? L'Open Source finira-t-il par être massivement adopté ? Aux deux premières, la dirigeante de SpikeSource a répondu de façon nuancée : si le Libre sera prédominant, il ne supplantera pas le modèle propriétaire, et si les sociétés Open Source se font massivement racheter, c'est pour mieux changer les éditeurs commerciaux de l'intérieur. Résoudre le problème des briques non synchronisées A la troisième question, Kim Polese a préféré répondre au « comment » de la chose, en expliquant que ce qui manquait aujourd'hui pour que le Libre soit considéré comme massivement adopté, c'est qu'il soit plus largement présent sur les postes de travail et dans les petites et moyennes entreprises. Pour les postes de travail, le monde du Libre doit compter sur le portage des applications les plus populaires par les grands éditeurs. Pour les PME, il manque, dit-elle, « des applications simples à utiliser ». Constatant que les offres Open Source sont basées sur des dizaines de briques aux cycles de développement non synchronisés, engendrant des risques de déstabilisation d'autant plus importants que les composants sont mis à jour très fréquemment, Kim Polese a affirmé : « Aujourd'hui, recourir à l'Open Source signifie une succession sans fin d'assemblage, de tests et de correction ». Un constat dur, mais qui préparait le terrain pour la solution automatisée de test et de correction vendue par SpikeSource (utilisée par OpenExchange, JasperSoft, Alfresco...). De son côté, Philippe Donche-Gay, qui dirige le groupe Open Source de Capgemini, a estimé que c'est l'attitude même de certains éditeurs qui finirait par pousser les clients dans les bras du Libre. Il a ainsi raconté l'anecdote suivante : « Vous savez que Microsoft organise tous les ans quelque chose à l'usage d'environ 50 PDG du monde entier. Paul Hermelin, le PDG du groupe, y était invité comme l'année précédente. Un soir, il m'appelle, et me dit : Steve Ballmer m'est tombé dessus avec se gros yeux en disant qu'on est l'apôtre de l'Open Source au ministère des Finances, que faisons-nous ? » SOA et Open Source, alliance objective pour Capgemini Peu disert sur les nouveaux modèles de support qu'il développe à l'usage des grands clients intéressés par l'Open Source mais dont l'existant est déjà conséquent (Michelin, RATP, EDF, Caisse d'Epargne, Airbus, Cnes, Mairie de Paris...), discret également sur ses relations avec les SSLL (sociétés de services en logiciels libres, naguère partenaires et que la SSII concurrence de plus en plus), Philippe Donche-Gay a toutefois eu le mérite de repositionner la stratégie Open Source de Capgemini dans une stratégie globale. Pour lui, la progression du concept de SOA (architectures orientées services) implique une transformation des systèmes d'information, qui seront de plus en plus basés sur des composants, « à forte connotation métier », dont un certain nombre proviendra du domaine Open Source. Pendant ce temps, sur la partie salon de Solutions Linux, les exposants accueillaient comme d'habitude beaucoup de monde, l'effervescence la plus marquée pouvant s'observer au village des associations. Etudiants attardés en t-shirt, barbus sirotant une bière en tapotant sur leur ordinateur, ou bénévoles associatifs avenants rappelaient que l'Open Source n'est pas non plus qu'affaire de business. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |