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(10/07/2006 18:20:24)

« Les rapports de force individuels dominent l'octroi des augmentations »

Trois questions à Yvan Béraud, secrétaire national de la F3C CFDT en charge du pôle conseil et publicité et président de l'observatoire des métiers et des compétences de la branche Syntec. Il fait le point sur les études lancées par Syntec informatique et sur la nécessité de poursuivre à la rentrée les débats et les négociations sur les salaires et la formation professionnelle. Lemondeinformatique.fr : le syntec informatique et les partenaires sociaux lancent des études prospectives sur le métier de développeur et sur les éditeurs de logiciels. Quel est impact attendu de ces initiatives pour les salariés du secteur ? Yvan Béraud. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, nous connaissons mal la population de notre secteur, y compris le nombre exact de salariés qu'elle représente. Nous en avons toutefois beaucoup de représentations. Ces études vont nous permettre de confronter ces représentations à la réalité et d'adapter notre travail en conséquence. Nous avons choisi le métier de développeur car il représenterait 40 à 60% des effectifs des informaticiens et s'avère très marqué par des changements liés aux évolutions technologiques. Il y a une vingtaine d'années, tous les informaticiens commençaient par faire de la programmation avant d'évoluer vers d'autres fonctions (support, management, etc.). Cette période de « classes » commune à tous donnait une unité dans la profession et créait les bases de l'existence d'un corps social des informaticiens. Cette unité est mise à mal par l'avènement du progiciel qui transforme le développeur en assembleur de briques ou en programmeur d'interfaces si l'on prend l'arrivée du traitement de texte comme Word. Parallèlement, tous les jeunes diplômés ne commencent plus par faire du développement. L'unité sociale de ce groupe de professionnels n'est donc plus la même. Il nous faut l'étudier tel qu'il est vraiment aujourd'hui. Le raisonnement est aussi valable pour les éditeurs. Notre vision de cette profession date d'il y a 20 ans alors qu'elle monte en puissance en nombre de salariés. Mieux nous connaîtrons ces populations, mieux on pourra les former et anticiper leurs besoins. Quels sont les grands chantiers et terrains de négociations à ouvrir ou à poursuivre à la rentrée ? L'un des chantiers concerne les politiques de rémunération. Nous sommes dans une période favorable dans laquelle les salaires augmentent. Mais il n'y a pas de politique salariale dans les SSII. Les logiques et les rapports de force individuels dominent pour l'octroi des augmentations. L'emploi est reparti, certains font monter les enchères. De la même façon, les recruteurs accordent des hausses de salaires à ceux qu'ils ont peur de voir partir, tandis qu'ils n'en donnent pas à ceux qu'ils sont sûrs de voir rester. Il faut ajouter à cela l'arrivée de jeunes diplômés qui sont parfois mieux payés que des personnes en poste depuis deux ou trois ans dans le même type de fonction dans une entreprise, ce qui conduit à une déstructuration des logiques salariales. Par ailleurs, certaines SSII présentent des fourchettes de salaires qui vont du simple au double pour un même poste, car elles ont du mal à agir sur leur management pour qu'il applique une politique de rémunération cohérente. Dans ce contexte, pour éviter que la logique individuelle ne continue d'augmenter, il faudrait réguler les politiques salariales et négocier au niveau de la Branche. Les entreprises ont intérêt, pour ajuster leur politique, à négocier avec les partenaires sociaux par exemple pour faire appliquer les classifications. Il y a aussi des chantiers à mener pour favoriser la diversité, en particulier la présence des femmes dans le secteur. Les questions de politique salariale vont d'ailleurs y contribuer. Il n'est pas normal qu'une femme en congé de maternité n'ait pas d'augmentation. Il faut aussi trouver des solutions pour que le turn-over spécifique que l'on constate après l'arrivée d'un premier enfant se résorbe, ce qui peut se jouer au niveau des conditions de travail, mais aussi dans la mise en place de services dans les sociétés pour faciliter la gestion de la vie familiale. Les conditions de prises en charges des périodes de professionnalisation ont dû être recadrées pour permettre à toutes les SSII d'en profiter. Allez-vous faire un point sur l'utilisation des nouveaux dispositifs de la formation professionnelle? Absolument. Nous avons un problème sur la formation car les sociétés ont tendance à avoir une utilisation « tiroir-caisse » des fonds mutualisés pour le développement des compétences. Ils les utilisent au maximum mais ont du mal à se focaliser sur les publics prioritaires définis (les plus de 40 ans et les populations techniques qui sont compétentes sur des technologies obsolètes) comme bénéficiaires. Certains l'utilisent par exemple pour former des jeunes, alors que cela devrait être financé dans le plan de formation de l'entreprise. Globalement, il convient de le recaler. Les représentants patronaux sont d'ailleurs d'accord avec le constat. Le problème vient de la pression que subissent certaines directions des ressources humaines et qui entraîne des dérives. (...)

(10/07/2006 18:19:31)

Oracle France licencie

Oracle supprime 37 emplois en France (1344 collaborateurs au total), des postes au sein des services administratifs, marketing et chez les consultants en télécoms. L'éditeur de bases de données a lancé un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) au début du mois de juin et aimerait le mener à échéance le plus vite possible, afin notamment de « pouvoir commencer ses reclassements sur des postes ouverts en interne ». Ce plan de licenciements intervient suite à la fermeture de l'unité de Consulting Wireless de Sophia-Antipolis qui comptait dix personnes, une entité qui a toujours été vouée à n'avoir qu'une existence temporaire, selon Oracle France. La direction explique que cette unité a été lancée comme une entité pilote destinée à soutenir le développement de l'entité polonaise, aujourd'hui parfaitement opérationnelle dans la prise en main de projets internationaux. Les suppressions de postes sont aussi le résultat de la centralisation progressive des fonctions marketing et administratives (la DAF européenne se concentre à Bucarest et à Dublin) à l'échelle européenne pour des raisons de rationalisation des coûts et d'économies d'échelle. « Ces mesures sont déconnectées de nos résultats de Oracle France », explique Edith Legrand, la directrice des ressources humaines. Le bras de fer s'engage avec les syndicats Les syndicats dénoncent des suppressions de poste intervenant dans un contexte de « résultats époustouflants et justifiés par aucun argumentaire économique ». Ils accusent aussi la direction de « tenter » un passage en force de son plan social, « pour avoir le champ libre pendant la période estivale ». Oracle répond que le PSE a été lancé à cette période parce que cela coïncide avec le début de son année fiscale (1er juin), moment de lancement des grandes organisations et de la finalisation de la fusion avec Siebel. La direction a ouvert la deuxième réunion du Livre III (procédure d'information-consultation qui porte notamment sur les critères de licenciement du projet de plan de sauvegarde de l'emploi). Elle devra attendre l'avis du Comité d'entreprise pour fermer la troisième réunion du livre III et démarrer les reclassements. L'avancée de la procédure pourrait traîner au vue du bras de fer qui semble s'engager avec les syndicats. Suite à la proposition de la deuxième réunion du Livre III, l'intersyndicale CFDT/CFE-CGC/CFTC/CGT/FO regrettait que « de nombreuses questions concernant la pertinence économique du projet de la direction n'aient vu aucune réponse à ce jour (6 juillet, NDLR). Elle considérait donc que la poursuite du processus dans ces conditions était totalement abusive, illégitime et qu'elle ne leur permettait pas de rechercher des solutions de sauvegarde de l'emploi ». (...)

(10/07/2006 18:20:44)

DADVSI : le Conseil constitutionnel est saisi, comme prévu

Il n'aura pas fallu plus d'une semaine après le vote de la loi sur le droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information (DADVSI) pour que les élus de l'opposition (au sens du CSA) saisissent le Conseil constitutionnel. Ce qui ne constitue pas une grande surprise : les élus de gauche avaient fait part de leur intention après le vote, et il s'agit là de la dernière voie de recours avant la promulgation de la loi. Le Conseil constitutionnel est chargé, entre autres missions, de vérifier la conformité des lois à la Constitution. Il peut être saisi par 60 députés ou sénateurs entre l'étape de l'adoption et celle de la promulgation. Si l'initiative de la saisine revient aux députés socialistes, leur parti n'est pas le seul représenté au sein des signataires. Il faut en effet y ajouter trois élus Verts et quatre communistes. Cette saisine n'est pas l'apanage des partis de gauche : c'est ainsi que les UDF François Bayrou et Hervé Morin ont également signé en faveur de la saisine des Sages. Les élus du Palais Bourbon dénoncent les "nombreuses insuffisances et irrégularités" de la loi et enjoignent le Conseil constitutionnel de vérifier sa "conformité à la Constitution, tant dans la forme que dans le fond". Le Conseil constitutionnel devrait rendre sa décision d'ici un mois. Au regard de la Constitution, les chances qu'un article soit retoqué paraissent cependant bien minces. (...)

(10/07/2006 18:13:47)

L'été chaud de BO : les ventes de licences s'orientent à la baisse

L'été s'annonce difficile pour Business Objects qui doit revoir ses prévisions de résultat pour le deuxième trimestre à la baisse et digérer le terme, mis par SAP, à l'accord qui unissait les deux groupes. Les résultats préliminaires du deuxième trimestre sont "décevants et en-dessous de nos estimations", note le PDG de BO, John Schwartz. Alors qu'en avril BO tablait sur des revenus compris entre 295 et 300 M$ pour le T2, le groupe n'escompte plus qu'un CA de 287 à 291 M$. Ce sont les ventes de licences plus faibles que prévues qui contribuent à ce recul. Selon John Schwartz, elles devraient chuter de 6 % sur un an, pour s'inscrire entre 116 et 118 M$. BO explique cette contre-performance par sa difficulté à finaliser certains contrats de grande échelle : "ils sont naturellement plus complexes, impliquent davantage d'utilisateurs, de produits, et nécessitent plus de services et de travail d'intégration", poursuit le PDG. Cette annonce a immédiatement refroidi les observateurs : le titre dégringolait de plus de 20 % au Nasdaq dans les heures qui suivaient. Fin de l'accord avec SAP Autre point noir pour BO : la fin de l'accord de licences et de revente qui le liait à SAP et par lequel des briques de l'outil de reporting Crystal Reports étaient intégrées dans SAP NetWeaver BI. Le partenariat s'était noué en 2001, alors même que Crystal Decisions, l'éditeur de Crystal Reports, n'appartenait pas encore à BO. "Nos clients demandent de plus en plus des fonctions de reporting formatées intégrées nativement dans NetWeaver BI, explique Jason Loesche, le porte-parole de l'éditeur allemand. SAP a pris en considération cette demande dans la dernière version de NetWeaver. En conséquence de la sortie de ce produit, SAP a décidé de cesser son partenariat avec Business Objects". L'alliance BO/SAP prendra officiellement fin le 30 septembre. (...)

(10/07/2006 18:21:29)

BPM : seuls 25 des 150 éditeurs survivront jusqu'en 2008, prévient Gartner

Gartner a livré l'édition 2006 de son quadrant magique sur les suites de BPM (Business Process Management, gestion des processus métier). Verdict : 17 éditeurs retenus, dont quatre seulement dans la catégorie Leaders : Fuego (racheté par BEA), Savvion, Pegasystems et Lombardi. La sélection a été rude, indique le cabinet d'analystes : il fallait posséder au minimum 7 des 10 fonctions requises par Gartner. Certaines de ces fonctions pouvaient d'ailleurs être fournies par des partenaires. Quoi qu'il en soit, sur les quelque 150 éditeurs de BPM, 17 ont donc été retenus pour cette étude, et Gartner estime que seuls 25 auront les reins assez solides pour se développer en tant qu'éditeurs de suites de BPM et exister encore en 2008. Ce sera alors un marché extrêmement répandu : Gartner voit le chiffre d'affaires en licence atteindre le milliard de dollars en 2009. L'expérience utilisateur parmi les premiers critères Les critères les plus importants de cette étude concernent la façon dont les produits gèrent les différents rôles des utilisateurs auxquels ils se destinent. Gartner indique donc avoir sévèrement noté « l'expérience utilisateur ». Partant, la façon dont la suite peut s'intégrer avec un produit partenaire pour couvrir une fonctionnalité est aussi importante. Le cabinet a également donné un poids élevé aux notes concernant la tarification et la capacité à vendre le produit, considérant ces critères comme des éléments essentiels pour développer ses parts de marché. Dans leur ensemble, les éditeurs distingués comme leaders « excellent à permettre un haut degré de collaboration entre utilisateurs métier et informaticiens [...] ». Dans cette catégorie, Gartner apprécie l'ergonomie de Fuego pour les gens du métier, et juge que le rachat par BEA a donné des gages quant à sa viabilité. La cabinet félicite Savvion pour son référentiel de processus, qui facilite la réutilisation, et s'avoue impressionné par la croissance de Lombardi et ses références clients. Enfin, Pegasystems fait une utilisation remarquée de sa technologie de moteur de règles métier, qui élimine des tâches de programmation complexe, et a la bonne idée de proposer une riche collection de processus pré-construits pour différents secteurs verticaux. Quelques autres acteurs dignes d'attention Dans la catégorie Challengers du quadrant magique, viennent Fujitsu, FileNet, MetaStorm et Global360. Dans la catégorie Visionnaires, IBM, Adobe, Tibco et Appian. Enfin dans la catégorie Acteurs de niche : Ultimus, Graham Technology, Axway, CA et Singularity. Le cabinet tente par ailleurs d'attirer l'attention sur quelques-uns des éditeurs qu'il n'a pas sélectionnés, trouvant leur offre ou leur stratégie digne d'intérêt. Il en va ainsi des spécialistes qui ne concurrencent pas directement les éditeurs de suites, préférant se concentrer sur de l'OEM ou des secteurs verticaux : ACI Worldwide, Autonomy/Cardiff, DST, Exigen Group, Northrup Grumman. Autre catégorie à surveiller, précise Gartner, celle des suites en cours de construction, chez Cordys, HandySoft, Oracle, SAP et SourceCode/K2. (...)

(10/07/2006 18:11:54)

La MRAM disponible : du 4 Mbit chez Freescale

Freescale Semiconductor, ex-filiale de Motorola, vient de commencer la commercialisation de puces mémoire MRAM (Magneto-resistive random access memory). Après des années de recherches dans les labos de Motorola, mais aussi Altis Semiconductor, Spintron, Cypress ou Crocus, cette disponibilité commerciale en volume marque une étape décisive dans l'émergence d'une technologie très prometteuse. La MRAM combine en effet les avantages de la RAM classique (rapidité d'accès à la mémoire, de quelques nanosecondes) et de la mémoire Flash, non-volatile, c'est-à-dire capable de stocker l'information même une fois le courant éteint - contrairement à la RAM, volatile, qui se vide si elle n'est plus alimentée (voir notre encadré ci-dessous). Et contrairement à la mémoire Flash, qui supporte un nombre de cycles d'écriture de l'ordre de 10 puissance 5, Freescale souligne que la MRAM ne connaît pas de limitation de ce point de vue. Une mémoire de luxe à 25 dollars l'unité Avec une MRAM de grande capacité, il serait ainsi possible de démarrer un ordinateur quasi-instantanément. Et comme la MRAM est beaucoup moins gourmande en énergie que la RAM classique, c'est un candidat idéal pour tout type d'appareil électronique portable - en particulier les téléphones mobiles, aux batteries encore avares d'énergie. Ce devrait d'ailleurs être sa première destination, sachant que la puce mise en vente est de 4 Mbit (contre des puces de 256 voire 512 Mbit assemblées pour constituer les barrettes de RAM de plusieurs centaines de mégaoctets des PC actuels). Le besoin de mémoire devra donc être limité. Le prix est une autre limitation : Freescale annonce 25 dollars l'unité pour un achat par lot de 1000. Vu le prix de la mémoire RAM classique (de l'ordre de 2,4 dollars les 256 Mbit pour de la DDR400), il est clair que la MRAM ne remplacera pas la RAM dans tous les PC de sitôt. (...)

(10/07/2006 18:14:20)

IBM porte Lotus Notes sur Linux

Comme annoncé à LotusSphere 2006 en début d'année, IBM livrera bien une version Linux de Lotus Notes, le client de son système de travail collaboratif et de messagerie. Le support de Linux sera natif dès la version 7 du client (nom de code "Hannover") dont la sortie est prévue pour 2007. Il sera mis en téléchargement sous forme de module pour les précédentes versions dès le 24 juillet. Big Blue supportait Linux dans Domino -le serveur de Lotus Notes- depuis 1998, mais n'avait pas choisi de supporter l'OS open source dans la version client de son système. Cantonnant ainsi Notes à Windows et plus récemment à Mac OS. De nombreuses entreprises utilisant Linux recouraient alors à Wine, projet open source rassemblant des bibliothèques de fonctions permettant d'émuler Windows sur UNIX. Lotus Notes pour Linux reposera sur le projet open source Java Eclipse Rich Client Platform (RCP), technologie qui, par ailleurs, servira de socle universel -car multi-plateforme- aux prochaines applications du poste client de Big Blue. La messagerie instantanée Sametime 7.5, repose déjà sur cette technologie. La version Linux de Notes supportera dès le 24 juillet la distribution Red Hat Entreprise Linux 4. D'ici 3 mois, il devrait couvrir également SLED 10 (Suse Linux Enterprise Desktop). (...)

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