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(18/01/2005 19:06:42)
La productivité des systèmes logiciels confiée à un consortium mené par Thales
20 millions d'euros sur deux ans : c'est la somme que vient de budgéter la Commission européenne pour l'affecter à un projet de recherche piloté par Thales consacré à la productivité des systèmes logiciels baptisé Modelware (MODELling solution for softWARE systems). Objectif du projet : fournir un cadre rigoureux et cohérent pour améliorer les processus d'ingénierie, automatiser la production de la plupart des logiciels objets (tests, documentations, codes…). En fait, il s'agit de pouvoir concevoir des logiciels de meilleure qualité, plus complexes et plus fiables tout en réduisant les coûts et les délais de développement. Modelware s'appuie essentiellement sur une avancée scientifique et technique récente, le MDD (Model Driven Development). Cette technique a recours à des niveaux d'abstraction poussés sur le développement de modèles pour la spécification et la conception des logiciels. Les outils orientés MDD ou MDA (Model driven architecture) génèrent ensuite les applicatifs depuis le modèle en fonction de la plate-forme de déploiement visée.
Le consortium réunit dix-neuf partenaires technologiques à forte composante logicielle venant de toute l'Europe : Adaptive Limited (Royaume-Uni), AS Aprote (Estonie), Enabler Informàtica (Portugal), ESI (Espagne), France Telecom, Fraunhofer Fokus (Allemagne), IBM (Royaume-Uni et Israël), Imbus AG (Allemagne), l'Inria, Schlumberger WesternGeco (Norvège), Sintef (Norvège), Softeam (France), les Universités Polytechnique de Madrid, Pierre et Marie Curie LIP6 et de York (Royaume-Uni), Zühlke Engineering (Allemagne) et enfin Thales, chargé donc de la coordination de l'ensemble. (...)
Stockage : McData s'offre CNT
Nouvelle victime dans le monde des constructeurs de directeurs Fibre Channel. Ils ne sont désormais plus que trois à proposer des commutateurs haut de gamme et ultra-redondants : Brocade, Cisco et McData, qui vient de s'offrir CNT pour environ 180 millions d'euros. Une acquisition qui « n'est pas une question de produits » si l'on en croit Christian Marais, directeur France de McData. « Le directeur Intrepid 10 000 que nous venons d'annoncer n'a rien à envier aux produits UMD haut de gamme de CNT » poursuit-il. Le constructeur entend, en revanche, profiter de l'expérience de son ancien concurrent en termes de consolidation de réseaux de stockage SAN et de multiplexage optique. McData renforce aussi sa position dans les centres de données, où CNT est très présent.
Reste à connaître la réaction de Brocade, grand partenaire de CNT. Les accords entre les deux constructeurs pourraient bien disparaître rapidement comme ceux qu'avaient passé McData et CNT avant le rachat d'Inrange par ce dernier. Il y a près de deux ans.
… et présente un commutateur 256 ports multi-protocoles
MCData s'apprête à commercialiser l'Intrepid i10k, un commutateur 256 ports multi-protocoles avec des fonctions de partitionnement pour SAN. Ce produit est l'aboutissement du rachat en août 2003 de Sanara Systems.
Ce commutateur haut de gamme peut être partitionné en plusieurs petits réseaux de stockage ou bien consolider le trafic de commutateurs 64 ports via des liens 10 Gbps. L'Intreprid i10k supporte iSCSI, Fibre Channel et la connectivité Ficon et assure de la commutation de niveau 2.
Selon McData le prix du i10k devrait être de 20 % plus élevé que celui de l'Intrepid 6140 facturé 1747 $ par port. (...)
Equant signe un gros contrat IP VPN
Equant vient de signer un contrat pour la fourniture de réseaux privés virtuels IP d'une durée de cinq ans avec P&O Nedlloyd pour un montant de 35 M$. Cette signature est en fait le renouvellement d'un contrat existant : Equant et P&O Nedlloyd travaillent ensemble depuis maintenant 9 ans.
Dans le cadre du nouveau contrat, Equant fournira une gamme complète de services sur environ 150 sites répartis sur le monde. P&O Nedlloyd est spécialisé dans le transport maritime de conteneurs et emploie plus de 12 000 personnes à travers le monde. Avec l'offre IP VPN d'Equant, l'entreprise compte économiser jusqu'à 11 % sur ses coûts d'infrastructure de communication. L'offre IP VPN d'Equant comprendra la gestion des accès, les pare-feu et des dispositifs de secours. (...)
Intel se réorganise en cinq divisions et prépare le lancement de Sonoma
Intel a annoncé lundi une réorganisation massive de ses activités, autour de cinq grands groupes : maison numérique, entreprise numérique, santé, mobilité et distribution (Digital Home, Digital Enterprise, Digital Health, Mobility Group, et Channel Products Group). Jusqu'alors, Intel était organisé autour d'entités responsables de puces par type (architecture, communications….).
Le nouveau groupe mobilité, qui aura notamment en charge les plates-formes Centrino et Xscale, sera dirigé par Sean Maloney et Dadi Perlmutter. Maloney est un vice-président chez Intel et dirigeait jusqu'alors l'Intel Communications Group et Perlmutter était directeur général du groupe plates-formes mobiles d'Intel.
Le groupe maison numérique sera dirigé par Don McDonald et développera des processeurs et des technologies pour les set-top box et autres équipements électroniques grand public. Jusque-là l'effort maison numérique d'Intel était piloté par Louis Burns qui prend en charge la nouvelle organisation "santé numérique".
Le nouveau groupe entreprise qui chapeautera notamment les produits comme le Xeon et l'Itanium sera piloté par Pat Gelsinger et Abhi Talwalker. Talwalker pilotait jusqu'alors la division serveur d'Intel tandis que Gelsinger était CTO en charge de la recherche et développement.
Quelques groupes existants comme ceux en charge des technologies et de la fabrication restent inchangés. (...)
HP rénove l'ensemble de sa gamme Integrity
Quelques clients heureux, un calendrier de développements qui tient la route, un catalogue de plus de 3000 applications certifiées, des taux de croissance de 500 % en 2004, HP cherche visiblement à montrer qu'Itanium entre désormais dans une nouvelle ère a l'occasion de l'annonce mondiale de la disponibilité de ses machines haut de gamme Integrity dotées de la dernière version du processeur 64 bit d'Intel, le Madison 9M cadencé à 1,6 GHz. Au point même parfois de sembler trop en faire. « Durant l'année 2004, nos ventes concernant les serveurs Integrity (NDLR : le haut de gamme de HP, de 1 a 64 processeurs Itanium) ont dépassé un milliard de dollars », clame fièrement Peter Kraft, le directeur Europe de la division Business Critical Systems chez HP. En précisant tout de même que dans ce milliard de dollars, HP incluait non seulement les ventes de serveurs, mais aussi de logiciels, de middleware et d'équipements de stockage afférents.
En revanche, du strict point de vue technologique, plusieurs nouveautés sont à noter au niveau des plates-formes, à commencer par la disponibilité sur plate-forme Itanium de la version de production d'OpenVMS (v8.2), destinée à faciliter la transition des clients actuels des serveurs Alpha. SuSE Linux ES (avec un noyau Linux 2.6) est également disponible. En ce qui concerne les plates-formes NonStop (processeurs Mips), il faudra attendre encore quelques mois pour que HP propose un chemin de migration sur Itanium. Les nouveaux serveurs Integrity, qui présentent des performances supérieures de 25 % par rapport à la précédente version de la puce Itanium (Madison 6M), proposent désormais le concept de paiement à l'usage des microprocesseurs sous Windows, et non plus seulement sous HP-UX 11i.
Par ailleurs, il est possible de créer sur ces serveurs des partitions sécurisées avec un niveau de granularité inférieur à l'échelle du processeur (une fonction déjà disponible sur les serveurs Risc de Sun et d'IBM). Des fonctions de haute disponibilité pour le clustering entre sites géographiquement éloignés sous Linux et Windows font également leur apparition, alors qu'elles n'étaient jusqu'à présent proposées que sous HP-UX. Le positionnement stratégique affiché par HP est très clair, il s'agit de cibler le marché de remplacement des serveurs Risc, qui représente aujourd'hui en valeur prés de la moitié du marché mondial des serveurs. HP prévoit que dès cette année, les serveurs Integrity représenteront 50 % des unités vendues de sa division BCS (Business Critical Server), puis 70 % fin 2006. Parallèlement, IDC estime que les ventes mondiales de serveurs Itanium ne dépasseront pas 10 % du marché des serveurs en valeur en 2008. (...)
Les conséquences pas si limitées des brevets « libérés » par IBM
Le monde de l'open source considère généralement la « libération » de 500 brevets par IBM comme ayant peu d'intérêt. Or, IBM s'arroge insidieusement une place déterminante dans le développement logiciel par cette politique et les informaticiens européens sont tout à fait concernés. « Parmi les brevets en question, 10 à 20% sont étendus en Europe et donc en vigueur chez nous. Certains sont tout à fait techniques [donc valides, même sans recours au « brevet logiciel », NDLR] : ce qui concerne la gestion de mémoire, le multiprocessing, la compression de données… », affirme ainsi Pierre Breese, président du cabinet de conseil en propriété industrielle Breese, Durambure & Majerowicz.
Rappelons que les programmes ne peuvent pas être brevetés «en tant que tels» en Europe mais que, à l'heure actuelle, il est possible de breveter des éléments ayant des « effets techniques » comme la compression d'un signal, un protocole de télécommunication, etc.
Or, IBM ne renonce pas à ses brevets mais s'engage à ne pas poursuivre ceux qui les utiliseraient dans le cadre de développements open source. « De ce fait, si vous effectuez des travaux dérivés à partir des brevets d'IBM en question, vous pourrez certes breveter vos propres avancées, mais vous ne pourrez pas opposer aux tiers vos propres brevets à moins d'enfreindre les conditions fixées par IBM, qui se retrouve ainsi en position de juge arbitre d'une grande famille de développements », souligne Pierre Breese.
La politique d'IBM pourrait-elle brutalement changer ? Pierre Breese répond : « IBM n'a pas inclus de clause de prudence et ne peut donc pas a priori remettre en question ses déclarations, du moins pour durcir ses conditions. Bien que, en France, une licence portant sur un brevet nécessite un document écrit, il semble difficile pour IBM de remettre en cause ici des engagements pris dans le cadre du droit américain. » (...)
Sun élargit son offre RFID pour mieux séduire
Sun veut accélérer l'adoption de ses outils RFID. L'éditeur vient en ce sens de présenter son Java System RFID Tag and Ship, une solution permettant de convertir facilement et rapidement des codes barres en marqueurs RFID. La solution intègre les outils de middleware pour RFID de Sun ainsi qu'une station de travail W2100z, une imprimante RFID de Printronix, un lecteur RFID et un lecteur de codes barres. Le tout s'accompagne de services de configuration du matériel et du logiciel et de formation sur site.
La solution Sun Java System RFID Tag and Ship doit être disponible dans le courant du premier trimestre mais les détails de sa tarification n'ont pas encore été communiqués.
Parallèlement, Sun vient de présenter une nouvelle architecture de référence pour guider les entreprises dans le déploiement de systèmes RFID exploitant ses technologies ainsi que des applications tierces. L'éditeur prévoit de décliner cette architecture de manière spécifique pour les administrations, les industries pharmaceutiques, la production de produits manufacturés, le commerce de détail. (...)
Un groupe de députés européens verts souhaite réétudier la Directive sur les brevets logiciels
Un groupe de parlementaires européens, composé de 42 députés issus du groupe Green / European Free Alliance, a décidé de redémarrer la procédure légale visant à définir la Directive sur les brevets logiciels. Le groupe aurait ainsi adressé une lettre au Comité des Affaires Légales du Président du Parlement, qui doit encore rendre sa décision.
Selon Eva Lichtenberger, député vert autrichien, il s'agirait de remettre à plat la Directive, « la situation au Conseil étant si confuse que le Parlement se doit de reprendre l'affaire en main ». Et de pointer du doigt les décisions prises auparavant par ce même Conseil : « les ministres ont fait ‘une grosse bêtise' en adoptant la proposition du 18 mai, qui servait essentiellement les intérêts des grands comptes. Et ce en ignorant les recommandations du Parlement».
Si le Comité autorisait la relance de la procédure, l'initiative des Verts européens devra toutefois obtenir l'aval des principaux groupes politiques du Parlement.
Lundi 10 janvier, 61 députés de 13 pays avaient également fait part de leur intention de relancer le débat. (...)
Oracle va supprimer 5 000 postes
5 000 licenciements. C'est, selon Oracle, la première phase de la restructuration après le rachat de PeopleSoft. Ce dernier ne précise toutefois pas quels types de postes seront concernés, mais « 90 % des équipes de développement et du support PeopleSoft seront conservées ». Enfin Oracle indique que « l'essentiel des départs sera effectif d'ici les dix prochains jours ».
Cette vague de licenciements représente 10 % de l'effectif total des deux sociétés, mais presque la moitié de l'effectif du seul PeopleSoft (11 000 salariés) qui devrait supporter la grande majorité de ces suppressions de postes. (...)
SipX : un autocommutateur IP Open Source
Un groupe de développeurs Open Source, réunis au sein de SIPFoundry, vient de publier les premières versions compilées de son autocommutateur IP libre pour Linux. Ce PABX se nomme SipX et fonctionne, comme son nom l'indique avec des téléphones utilisant le protocole standard SIP - Session Initiation Protocol. Le logiciel est largement le fruit des développements de Pingtel, un fournisseur de solutions SIP qui a décidé de publier courant 2004 le code source de ses applications. Il s'est depuis attiré une communauté solide de développeurs. SipX fournit la plupart des services d'un PABX traditionnel et peut s'interfacer avec des passerelles voix sur IP pour interagir avec le réseau téléphonique commuté (RTC). Le logiciel n'est pas le premier PABX Open Source, un titre souvent attribué à Asterisk. Mais il possède des caractéristiques que son prédécesseur ne possède pas, notamment en terme d'interface graphique d'administration.
Si l'on en croit le cabinet d'études IDC, les grands comptes ne seraient pas intéressés par une telle offre. Ceux-ci attendraient en effet plus qu'un simple PABX mais bien un service de maintenance, une assurance qualité, etc. Pour contrer cet argument, SIPFoundry fait remarquer que PingTel propose ce genre de services pour la maintenance et la mise à jour logicielle, un modèle qui rappelle celui de JBoss Inc, avec le serveur d'applications libre JBoss.
SipX est ainsi utilisé par une banque comme la Sterling National Bank, qui a confié sa mise en oeuvre et son exploitation à PingTel. Reste désormais à savoir si les PABX Open Source pourront monter en puissance face aux nouveaux venus dans le monde des PABX comme Cisco ou 3Com, mais aussi face à des acteurs installés tels qu'Alcatel, Avaya, Nortel Networks, Siemens, NEC ou Toshiba. Si l'adoption des solutions Open Source dans le domaine des serveurs d'applications ou des systèmes d'exploitation est un modèle, ceux-ci pourraient avoir bien du souci à se faire dans les prochaines années. (...)
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