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(13/12/2004 18:43:20)
JBoss dévoile son middleware Jems
JBoss vient de présentation sa pile de médiation interapplicative Open Source JBoss Enterprise Middleware System (Jems). Jems intègre notamment le serveur d'applications maison, le serveur Web Tomcat, JBoss Cache, le logiciel de cartographie de relations d'objets Hibernate, JBPM (Java Business Process Management), et JBoss Portal. L'ensemble s'appuie sur le micro-noyau JBus qui supporte notamment les échanges entre protocoles hétérogènes et la programmation objet et fournit des fonctions d'administration, d'hébergement et de communication pour les services.
Dès le début 2005, Jems devrait recevoir des améliorations, notamment pour ses fonctions de portail : JBoss Portal, actuellement en développement, sera finalisé au premier trimestre 2005 et supportera des modules applicatifs légers (portlets). En outre, d'ici la fin 2005, Jems sera enrichi d'un bus de service d'entreprise. Enfin, JBoss prévoit de lancer l'été prochain la version 5.0 de son serveur d'applications. Au programme : support des déploiements en grille, la programmation orientée aspect et les objets Pojo. (...)
MySQL AB livre Query Browser et Administrator
L'éditeur suédois MySQL AB livre deux outils de visualisation graphique pour sa base de données Open Source MySQL.
Annoncé en janvier dernier, MySQL Administrator offre aux administrateurs une console centrale , « rassemblant la gestion de bases de données, ainsi que la maintenance en un seul environnement ». L'originalité de l'outil réside dans une représentation très graphique des diverses commandes de contrôle de la base. Ce qui dès lors pourrait le démarquer de PHPmyAdmin - autre application de maintenance de MySQL- qui n'arbore pas d'interface utilisateur, aussi « grand public ».
MySQL Query Browser, quant à lui, constitue une aide au développement, proche d'un éditeur Wysiwyg : création de tables (via Table Editor) et de requêtes multiples, déboguage, édition et enregistrement de scripts (script Editor). Autre subtilité : le module Object Browser permet de naviguer à travers l'ensemble des tables de la base, et également d'en « bookmarker » les requêtes les plus utilisées.
Les deux outils sont disponibles sous deux formes de licences, conformément à la politique de la société : une version gratuite sous GPL et une version commerciale à 295 $ (sous le nom MySQL Administration Suite). (...)
HP veut garder son unité et développe en France sa stratégie « Adaptive Enterprise »
Dans un entretien avec des analystes, Carly Fiorina a indiqué que le conseil d'administration de Hewlett-Packard s'était par trois fois penché sur la question d'une éventuelle division en entités indépendantes et avait, à chaque fois, voté contre à l'unanimité.
Dans un commentaire du rachat de l'activité PC d'IBM par Lenovo, Douglas Hayward, analyste chez Ovum, se montre dubitatif face à cette stratégie. Selon lui, « sur le marché actuel, il faut ou bien être un Accenture, ou bien être un Dell. Il est de plus en plus difficile de justifier d'être les deux ».
Cependant, HP poursuit sa stratégie mélant services et produits. En Ile-de-France, le constructeur vient d'annoncer l'ouverture d'un centre de calcul dans le cadre de stratégie « Adaptive Enterprise ». Baptisé HPC1, ce centre est mis à la disposition des entreprises désirant acheter ponctuellement de la puissance de calcul. Animé par 53 serveurs DL585 équipés de quatre processeurs Opteron d'AMD chacun et jusqu'à 64 Go de mémoire vive, ce centre de calcul affiche une puissance de 1 Teraflops. (...)
VMWare et Oracle vont collaborer sur la virtualisation
Oracle et VMWare vont collaborer pour simplifier l'interopérabilité de leurs logiciels. Dans le cadre d'un accord de partenariat qui devrait être officialisé la semaine prochaine, Oracle va distribuer et supporter son logiciel sur l'environnement de serveur virtuel de VMWare. Le géant, qui a déjà standardisé ses développements sur Linux, entend aussi utiliser VMWare comme base pour ses développements internes.
Pour Prem Kumar, en charge des technologies serveur d'Oracle, "cela signifie que lorsque nous livrerons un produit, nous fournirons le CD standard ainsi que des versions prêtes pour fonctionner sous VMWare". WMWare sera aussi une plate-forme supportée et certifiée par Oracle.
Dans la pratique, les utilisateurs de VMWare n'auront plus à installer Oracle à la main. Il leur suffira de monter l'image disque fournie par Oracle contenant à la fois une image système Linux et une version préconfigurée du logiciel Oracle. (...)
Fin du feuilleton : PeopleSoft cède à Oracle après 18 mois d'une résistance acharnée
Après plus de dix-huit mois de bataille, Oracle va finalement avaler PeopleSoft. Alors que les deux éditeurs devaient se retrouver aujourd'hui devant la justice du Delaware statuant sur les mesures anti-OPA de PeopleSoft ("poison pill", la pilule emploisonnée), le conseil d'administration de PeopleSoft a en effet donné son aval à l'offre d'achat de son concurrent, revue au passage à la hausse à 26,50 $ par action. La dernière offre d'Oracle valorise désormais PeopleSoft à environ 10,3 Md $, soit le double de l'offre initiale faite par le géant des bases de données en juin 2003 (5,1 Md$). La résistance n'aura donc pas été vaine.
L'annonce de la fusion intervient alors qu'Oracle affiche des résultats record, avec un bénéfice net de 815 M$ (+ 35 %) pour le trimestre écoulé (deuxième trimestre fiscal 2005) et un CA de 2,76 Md$ (+ 10 %) tiré par la forte progression des ventes de licences (+ 14 % au total mais + 57 % pour Oracle Applications).
La nouvelle offre d'Oracle à été approuvée par les conseils d'administration des deux sociétés et devrait se traduire par une fusion dans le courant du mois de janvier. Dans un communiqué, PeopleSoft indique que son conseil d'administration a finalement décidé que l'offre d'Oracle offrait une juste compensation à ses actionnaires. On est loin de l'accueil initial de Craig Conway en juin 2003 qui avait commenté ainsi l'offre de son concurrent: "Un comportement particulièrement grossier de la part d'une entreprise dont l'histoire est faite de comportements particulièrement grossiers".
Faire converger les portefeuilles applicatifs
Selon Oracle, les actionnaires de PeopleSoft ne seront pas les seuls à profiter de la fusion. Celle-ci devrait aussi bénéficier aux clients, car Oracle compte investir lourdement dans le développement et le support des applications existantes.
Officiellement, Oracle prévoit d'améliorer PeopleSoft 8 et de d'achever le développement de PeopleSoft 9. L'éditeur devrait aussi améliorer JD Edwards 5 et proposer une version 6 du PGI pour PME.
Parallèlement, Oracle entend faire converger ses propres applications avec celles héritées de PeopleSoft. Aucun calendrier n'a toutefois été présenté à ce jour.
IBM, grand perdant de la fusion
Le mariage entre PeopleSoft et Oracle devrait faire une victime, à savoir IBM qui fournit le middleware sous-jacent aux applications de JD Edwards et qui avait signé un accord avec PeopleSoft pour faire de même avec ses applications. Il y a peu de chance que ces accords survivent à moyen terme, puisqu'Oracle devrait en toute logique faire de sa propre offre de middleware J2EE le coeur des futures versions des applications PeopleSoft et JD Edwards. Big Blue devrait donc perdre l'un de ses principaux partenaires OEM pour WebSphere. Oracle, de son côté, pourra afficher une stratégie proche de celle de SAP, qui vise à coupler offre de middleware et applications métiers. (...)
BCN Systems : encore une acquisition de Cisco
Troisième rachat depuis septembre 2004 pour Cisco. L'équipement acquiert cette fois-ci la jeune pousse californienne BCN Systems, experte en développement d'applications réseaux. BCN détient notamment une technologie de routing, « qui devrait contribuer à l'évolution de la technologie de VoIP de Cisco », selon l'équipementier.
La transaction s'élève à 34 M$ en numéraire. Selon les termes de l'accord, les 45 employés de BCN intégreront la branche Routing Technology de Cisco.
A noter que Cisco a déjà racheté Jahi Networks en novembre, et Dynamicsoft, en septembre. (...)
Stockage : IBM ajoute le support des EMC Clariion à SVC, Sun renforce son offre NAS
IBM a annoncé le lancement de la cinquième génération de son appliance de virtualisation de stockage, le SAN Volume Controler (SVC). Cette dernière mouture ajoute le support des baies de disques modulaires d'EMC, les Clariion CX 300, 500 et 700, à la liste des systèmes de stockage déjà supportés (la plupart des baies HP et HDS ainsi que les baies IBM).
Le support des Clariion fait partie de l'offensive d'IBM contre EMC. Big Blue veut couvrir l'ensemble de la gamme EMC dans son offre de virtualisation avant que le numéro un mondial du stockage en réseau ne lance son propre contrôleur de virtualisation, le Storage Router, au premier semestre 2005.
La dernière version de SVC apporte aussi des améliorations en matière de performances ainsi qu'en matière d'administration. Le nouveau SVC apporte notamment le support de SMI-S, ce qui permet aux logiciels d'administration conformes au standard de supporter le SVC comme n'importe quelle baie de stockage au travers du protocole standard d'administration.
Sun complète son offre StorEdge NAS
Sun de son côté a choisi de concentrer ses efforts sur le NAS dans sa dernière vague d'annonces. Le constructeur vient ainsi d'annoncer le StorEdge 5310, une baie NAS d'une capacité maximale de 74,5 To avec des disques Serial ATA de 32 To avec des disques Fibre Channel, ainsi que le StorEdge 6130, une baie NAS de milieu de gamme d'une capacité maximale de 33,6 To (avec des disques Serial ATA.
Sun a également annoncé la disponibilité de son outil de conformité, le Compliance Archiving System, un composant logiciel qui offre des capacités Worm à ses NAS ainsi que des outils d'audit. L'offre répond à des fonctions similaires chez EMC et NetApp. Sun a aussi dévoilé la dernière mouture de son logiciel d'administration Enterprise Storage Manager software 3.0 (ESM 3.0) qui supporte notamment les produits d'EMC, IBM, Hitachi Data Systems et Hewlett-Packard,. Depuis son lancement, il y a dix-huit mois, ESM est conforme au standard SMI-S. (...)
Wanadoo inaugure l'ADSL 2+ à Paris, Cegetel attendra janvier
Comme promis au mois d'octobre, Wanadoo a annoncé hier l'ouverture de ses services ADSL 2+ à Paris, une offre réservée dans un premier temps à 3000 abonnés. Le service promet des débits plafond en téléchargement de 18 Mbit/s et un débit descendant maximal de 1 Mbit/s. Il devrait être étendu à l'ensemble de l'Hexagone au cours du premier semestre 2005.
L'offre ADSL 2+ de Wanadoo est une réponse à l'offre lancée par Free à la fin du mois d'octobre, une offre qui propose des débits plafonds de 15 Mbit/s en réception et de 1 Mbit/s en émission, sans changement de prix par rapport au forfait standard du FAI (soit 29,99 ¤ par mois incluant la TV et la téléphonie).
De son côté, France Télécom propose l'ADSL 2+ en promotion pendant six mois à 34,90 ¤ TTC contre 44,90 ¤ TTC ensuite. L'offre inclut la fourniture de services d'antispam et d'antivirus mais l'accès au service nécessite en sus la location d'une Livebox, le routeur USB/Ethernet/Wi-Fi/Bluetooth de Wanadoo pour 3 ¤ TTC par mois.
Il est à noter que le prochain FAI à lancer l'ADSL 2+ devrait être Cegetel. L'opérateur prévoit d'ouvrir ses services le 7 janvier pour 24,90 ¤ TTC par mois. 5 ¤ sont ajoutés à ce tarif si l'abonné ne choisit pas la présélection chez l'opérateur. (...)
Les régulateurs enquêtent sur les tarifs du roaming international
Les régulateurs des télécommunications des 25 Etats membres de l'Union européenne viennent de lancer conjointement une vaste enquête sur le marché de gros du roaming international. Dans le cadre de cette enquête, les régulateurs ont adressé un questionnaire aux opérateurs mobiles de leurs pays respectifs. Dans un communiqué, les régulateurs justifient la nécessité d'un projet coordonné en expliquant que « les prestations de gros d'itinérance internationale vendues dans un pays donné sont uniquement achetées par des opérateurs établis dans d'autres pays pour offrir des prestations de détail d'itinérance internationale à leurs clients. Marchés de détail et de gros ne sont donc jamais dans le même pays en matière d'itinérance. »
Ce marché fait partie des 18 marchés identifiés comme pertinents par la Commission européenne au mois de février 2003. Lundi, Viviane Reding, Commissaire européen aux technologies de l'information a estimé que les tarifs d'itinérance internationale sont « outrageusement élevés » et qu'il est « urgent » d'agir.
Récemment, la Commission européenne a enquêté sur les tarifs de roaming international pratiqués par les britanniques 02 et Vodafone et conclu que leurs tarifs étaient trop élevés au point de constituer un préjudice pour les utilisateurs étrangers amenés à utiliser leurs réseaux. Bruxelles attend leurs réponses avant d'envisager d'éventuelles sanctions. (...)
AMD réduit la consommation de ses Opteron 90 nm
AMD affirme être parvenu à réduire de 25 % la dissipation thermique de ses processeurs Opteron à l'occasion du passage à une gravure en 90 nm. Ainsi, l'Opteron 90 nm du fondeur devrait dissiper un maximum de 67 Watts contre 89 Watts pour l'Opteron 130 nm.
Un véritable pied de nez à Intel dont les Pentium 4 à 90 nm ont une dissipation thermique supérieure à celle de leurs prédécesseurs gravés en 130 nm.
AMD attribue sa performance à la technologie SOI, Silicon On Insulator, qui permet de limiter les fuites de courant.
Courant 2005, le fondeur prévoit d'aller plus loin en intégrant à ses Opteron une technologie de régulation de la consommation électrique en fonction de la puissance de calcul requise. (...)
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