Flux RSS

108538 documents trouvés, affichage des résultats 3331 à 3340.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(28/06/2011 10:40:58)
N9, 1er et dernier smartphone MeeGo chez Nokia
Le Nokia N9, présenté le 21 juin, demeurera donc le premier et sans doute le dernier modèle équipé du système d'exploitation MeeGo. En février dernier, Nokia avait annoncé un partenariat avec Microsoft pour l'intégration de Windows Phone sur ses futurs téléphones.
Constat d'échec amer pour Nokia qui confirme l'arrêt de MeeGo. Interrogé par le journal finlandais Helsingin Sanomat, Stephen Elop préfère s'enthousiasmer sur Windows Phone : "les premiers retours que j'ai eu des tests menés par un groupe d'utilisateurs sont très positifs, et je suis sûr que Windows Phone sera un grand succès".
Pour lui, il s'agit d'une solution bien plus adaptée aux futurs smartphones produits par la marque. Signé en février dernier, le partenariat avec Microsoft avait déjà mis à mal le développement de MeeGo. La sortie du Nokia N9 n'y changera donc rien, Nokia abandonne définitivement le système d'exploitation qu'il développait depuis plus d'un an (avec l'aide d'Intel) et qui était destiné à remplacer Symbian. Le premier Nokia sous Windows Phone devrait être présenté au Nokia World (26 et 27 octobre prochain).
(...)(28/06/2011 10:40:43)Les entreprises françaises ont peu de stratégie de sécurité
En Europe, selon une étude sur la stratégie de sécurité, 16% des entreprises n'ont pas de telle stratégie ou ne l'ont pas réévaluée au cours des trois dernières années. En France, le chiffre monte à 24%. Pourtant, dans le même laps de temps, les menaces ont singulièrement changé. Trois éléments sont particulièrement mis en avant : la mobilité, le cloud et la sophistication des attaques. A cela s'ajoute, bien entendu, la pression sur les coûts.
Il existe des différences sensibles entre la France et la moyenne des pays européens. Ainsi, la sophistication des attaques est le principal critère mis en avant au niveau européen pour justifier une refonte de la stratégie avec 25% des réponses mais ce chiffre descend à 20% en France. Dans notre pays, c'est l'arrivée du cloud qui inquiète avec 24% des réponses contre 19% au niveau européen. La mobilité, de même, est davantage mise en avant en France (18%) que dans l'ensemble de l'Europe (16%).
La mobilité point important de la sécurité
Pourtant la mobilité n'est prise en compte dans la stratégie de sécurité que dans 82% des entreprises françaises contre 88% au niveau européen. Au niveau européen, dans 66% des cas, l'usage d'appareils personnels (notamment des smartphones) est prohibé en lien avec les activités de l'entreprise du moins sans validation de sécurité (40% d'interdiction, 26% d'autorisation avec contrôle), contre 56% (38% et 18%) en France. La sécurité d'appareils mobiles est entre les mains du propriétaire-utilisateur dans 21% des cas au niveau européen, 26% en France.
En lien avec la mobilité, les réseaux sans fils sont considérés comme la menace principale (57% des réponses), devant des faiblesses dans le coeur de réseau et les bases de données. Ces dernières passent cependant en tête en France. La France a, par contre, davantage consolidé ses outils de sécurité pour renforcer la sécurité à moindre coût (78% contre 69% en Europe) même si cette tendance devrait encore se poursuivre dans tous les pays.
Enfin, pour répondre aux nouvelles menaces, les firewall traditionnels sont, de plus en plus souvent, remplacés par des pare-feux applicatifs (43% au niveau européen).
Gartner vante les mérites des tablettes en entreprise
Le cabinet Gartner étudie, à coup de séminaires et de rapport, le potentiel des tablettes en entreprise. Principale conclusion : d'ici 2016, la moitié des développements d'applications marketing seront pour l'iPad. Les éditeurs concernés devront en effet s'aligner devant l'engouement des consommateurs pour les tablettes qu'ils utilisent dans l'environnement de travail.
Les premières applications vont concerner la gestion des campagnes, celle des ressources marketing, en connexion continue ou pas. En 2014, les deux tiers des éditeurs de solutions marketing étendront les fonctionnalités de leurs produits vers l'iPad. Ils permettront d'accéder aux contenus par les tablettes.
Le plus grand bénéfice réside dans la capacité des spécialistes marketing à travailler à distance, en réalisant des projets de manière plus rapide et plus opportune. Les temps d'accès peuvent être réduits pour une meilleure productivité et une réduction des coûts des campagnes marketing. Les responsables marketing sont les plus susceptibles de passer à l'iPad, exclusivement pour leur travail, en raison de l'attrait visuel qu'elles présentent lors des réunions. Les autres catégories de personnel l'achèteront pour eux-mêmes avant de demander l'appui de leur direction, la tablette devenant un standard.
ZTE teste la 4G à Poitiers
C'est au coeur du Futuroscope que ZTE a élu domicile, depuis 2006, pour son laboratoire sur les réseaux mobiles. Lors d'un point presse, l'équipementier chinois a dressé un bilan de son expérimentation et de ses tests sur la technologie dite LTE que l'on définit comme la quatrième génération de la téléphonie mobile. Cette dernière permet des débits théoriques de 150 Mbits lorsque l'on dispose d'une capacité de spectre de 20 Mhz. L'Arcep (autorité de régulation des télcommunications) a donné à l'équipementier chinois des fréquences à titre expérimental. Pour montrer les résultats obtenus par ces tests, ZTE a reçu les honneurs d'un invité de marque en la personne de Jean Pierre Raffarin, ancien premier ministre et ardent défenseur de la cause chinoise en France. Il a insisté sur l'implication du département de la Vienne d'être « dans le temps du monde et d'avoir aussi un pas dans le futur avec la LTE » et ajouter qu'il intervenait personnellement pour permettre aux ingénieurs chinois d'obtenir des visas pour venir travailler à Chasseneuil.
Jean Pierre Raffarin en discussion avec Lin Cheng, Responsable Europe de ZTE
Des réponses aux questions des opérateurs
Alors quels sont les apports d'une telle technologie ? En premier lieu, les opérateurs bénéficient d'une plus grande capacité de ressources spectrales. En France, les deux bandes fréquences attribuables seront 800 Mhz et 2,6 Ghz, la première a la particularité d'avoir une meilleure couverture (elle sera donc plus adaptée pour un milieu rural). La seconde sera privilégiée pour un milieu urbain, car elle donne une plus grande capacité. L'autre point avantageux pour cette technologie est la possible réutilisation des points hauts, ZTE a montré dans ses laboratoires des équipements capables de gérer plusieurs types de signaux (3G, Wimax, LTE) via une solution baptisée Software Define Radio.
Illustration : Pierre Eisenmann, directeur de la division Wireless réalise les tests de LTE
[[page]]
L'objectif est à la fois d'émettre plus facilement, mais aussi pour l'opérateur d'obtenir des informations très rapidement (de l'ordre d'une milliseconde) en voie de retour et d'allouer dynamiquement des ressources à l'utilisateur. Les stations de base ZTE utilisent par exemple la technologie MiMo (Multiple in Multiple out) qui permet d'optimiser le signal en augmentant le nombre d'antennes (4 dans le cas de l'expérimentation). L'optimisation se constate aussi dans le design des équipements installés en complément des antennes relais. ZTE a présenté un équipement qui regroupe 6 anciens nodes (élément actif sur une station de base), cela entraîne une réduction de la consommation électrique importante.
Une reconstitution des stations de bases en laboratoire
Des tests probants sauf pour la voix
Pierre Eisenmann, directeur France de l'unité d'affaire Wireless chez ZTE explique que « le point crucial sera aussi d'améliorer le backhauling, c'est-à-dire le lien entre les antennes relais et le coeur de réseau des opérateurs » et d'ajouter pour cela il sera nécessaire d'installer la fibre optique, un petit appel du pied aux collectivités locales qui investissent dans le très haut débit fixe. Une démonstration a été réalisée ensuite en comparant les débits proposés en 3G et en 4G. Pour l'instant, il n'existe que des clés 4G et le test a certes démontré qu'en situation de mobilité les débits étaient au rendez-vous, mais la qualité de la voix était très relative. Pour connaître les limitations des débits, l'équipementier a lancé simultanément 6 films en streaming en même temps. Les résultats sont sans appel, le téléchargement en 3G est rapidement saturé.
La journée s'est achevée par une table ronde avec le régulateur et l'Université de Poitiers. Cette dernière a vendu la mèche en indiquant que ZTE avait le projet de s'étendre sur le site du Futuroscope pour un centre plus grand. Des opportunités d'emplois qui n'ont pas laissé insensible les universitaires, mais plus encore les élus du Conseil Général de la Vienne venus en forte délégation. Il faut bien préparer l'avenir.
Illustration : Pierre Eisenmann, directeur de la division Wireless réalise les tests de LTE
L'Afdel plaide pour la création de champions européens
« Laissez-nous entreprendre », a lancé à l'attention des pouvoirs publics le président de l'Afdel, Patrick Bertrand (en photo), lors de la garden party de l'association française des éditeurs de logiciels(*), la semaine dernière à Paris. « Quand on investit dans le numérique, cela booste le développement du PIB », a-t-il redit devant un auditoire de convaincus, au nombre desquels l'Ambassadeur de Grande-Bretagne, Sir Peter Westmacott, qui accueillait l'assemblée. Quelques minutes plus tôt, ce dernier avait rappelé que le logiciel pesait 100 000 emplois au Royaume-Uni.
« Mais on ne peut pas nous demander de réaliser de la croissance et raboter en même temps l'innovation », a poursuivi Patrick Bertrand en faisant référence à la modification du statut de la jeune entreprise innovante (JEI) rogné fin 2010 par la loi de finances 2011, et en rappelant au passage le coût que la réforme de la taxe professionnelle entraînait déjà.
Travailler activement sur l'éducation
A ses côtés se tenaient Laure de la Raudière, députée UMP d'Eure-et-Loir, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur la neutralité de l'Internet et des réseaux, et Gilles Babinet, président du CNN (conseil national du numérique). Patrick Bertrand s'est ensuite élevé contre le projet de « Taxe Google », amendement retiré depuis par le Sénat. Celui-ci visait à mettre en place une taxe de 1% sur l'achat de services de publicité en ligne. Son retrait a été obtenu notamment par l'action du CNN et de certains élus, a salué par la suite l'Afdel.
Le président de l'association française des éditeurs de logiciels a par ailleurs plaidé pour la mise en place d'une dynamique qui permettre de créer en France des ETI (entreprises de taille intermédiaire) pouvant donner naissance à des champions européens. Pour cela, « il faut que les entreprises françaises puissent se racheter ; il faut donc revoir le droit de la concurrence ». Un travail de pédagogie autour du numérique reste indispensable, selon lui avec, au coeur de tout, la recherche & développement et l'innovation. « Si les pouvoirs publics ne voient que la partie immergée et ne perçoivent pas l'importance de la R&D, nous aurons perdu une bataille. » Il faut aussi travailler activement sur des sujets tels que l'éducation, a souligné Patrick Bertrand. « Il y a une pénurie incroyable de main d'oeuvre ».
Un des moyens d'éviter la régulation d'Internet, c'est aussi de faire en sorte que l'on éduque. Il y a là un devoir, estime le président de l'Afdel. « La réponse n'est pas réglementaire, elle passe par l'éducation des jeunes ».
La taxe dite Google a mobilisé contre elle
A sa suite, Laure de la Raudière a rappelé rapidement son parcours. Après avoir quitté France Télécom en 2001 pour entrer dans la start-up Pertinence Data Intelligence qui a levé des fonds, elle a créé sa propre société dans le domaine du conseil en R&T. Lancée en politique, elle a remarqué à l'Assemblée Nationale un créneau qui n'était pas trusté, celui des sujets portant sur le numérique et Internet, malgré la façon dont ils révolutionnent la société dans tous les domaines (santé, culture, droit...). « Tous ces problèmes se posent aux politiques qui cherchent comment faire appliquer la loi. »
Autre sujet d'importance : comment profiter de la croissance de l'économie numérique. « Depuis 2007, le gouvernement soutient massivement l'innovation, d'abord avec la modification du crédit impôt recherche puis avec le statut de la JEU, jeune entreprise universitaire, inséré dans la loi Pécresse. » Elle se dit d'ailleurs en phase avec l'avis du CNN qui souhaite réparer les dommages faits fin 2010 au statut de la JEI, ajoutant être intervenue, sans succès, au Palais Bourbon pour maintenir le statut des JEI s'étant créées avant le vote de la loi.
Illustration : Patrick Bertrand, directeur général de l'éditeur Cegid et président de l'Afdel, lors de la garden party à l'Ambassade de Grande-Bretagne (crédit : Mehrak Habibi)
[[page]]
Pour Laure de la Raudière, les 4,5 milliards d'euros du Grand Emprunt consacrés à l'économie numérique, « du jamais vu », a-t-elle tenu à souligner, signifient que l'Etat a tout de même conscience du potentiel de développement que représente ce secteur pour le France. Cela veut dire aussi qu'il devra y avoir des gens pour travailler dans ce domaine. « Nous avons en France un bon réseau et de l'appétit... D'autres pays embauchent des ingénieurs français. Il manque peut-être que l'on en fasse une ambition présidentielle, majeure pour notre pays ».
La députée a vu un effet positif dans la tentative de mise en place de la taxe dite Google. « Elle a mobilisé [contre elle] les acteurs de l'économie numérique qui ont dit : il faut que nous parlions aux politiques. Cela a été un catalyseur de création du CNN. » Elle y voit aussi un lien avec l'organisation du eG8 Forum.
Un début sans doute, mais il reste encore du chemin à parcourir pour sensibiliser les politiques à l'économie numérique sous tous ses aspects, bien au-delà des médias sociaux et du web marchand.
Le meilleur réseau de VC en Europe
Gilles Babinet, créateur de start-up (CaptainDash, MXP4, Eyeka) et désormais président du CNN, a affirmé pour sa part que la France disposait de sérieux atouts, au nombre desquels la qualité de ses grandes écoles et de son infrastructure. Aux postes « techno » des principaux acteurs du Web (les Google, Facebook, Yahoo...) se trouvent des Français. L'ADSL en France est le moins cher au monde, a-t-il également rappelé, estimant que la fracture sur ce terrain était avant tout géographique.
« Nous avons le meilleur réseau de VC [venture capitalists, investisseurs en capital risque] de financement de l'industrie innovante d'Europe. Pour le financement de l'innovation, nous sommes passés devant la Grande-Bretagne. » Mais, il a également pointé : « Ce qui est particulier à notre industrie [numérique], c'est qu'elle est informelle » en évoquant le récent rapport McKinsey sur l'impact d'Internet sur l'économie française. 1,2 million d'emplois créés, 500 000 détruits, sans politique structurée de l'Etat. « Le numérique permet de démultiplier cela ». Il cite la Californie avec ses presque 40 millions d'habitants comptant 20 millions d'actifs dont 8 travaillant dans le numérique. En France, avec la sortie du rapport McKinsey et la prise de conscience des pouvoirs publics, « nous sommes à un tournant », considère-t-il. (...)
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |