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(18/05/2011 12:31:33)
Indicateur Apec : +74% pour l'emploi cadre IT en avril
En avril 2011, le nombre d'offres d'emploi cadre adressées à l'Apec a augmenté de 62% par rapport à avril 2010 pour atteindre 44 000 offres. Près de 13 000 d'entre elles (soit près de 30%) concernaient des postes à pourvoir dans les fonctions informatiques. Cela représente une progression de 67% par rapport à l'an dernier dans ces métiers et de 74% sur douze mois (c'est à dire sur la période de mai 2010 à avril 2011). La demande en compétences web, sites et portails Internet continue d'augmenter fortement : +183% sur les douze derniers mois par rapport à mai 2009/avril 2010. Dans ce domaine, l'Apec a comptabilisé quelque 1 159 offres en avril dernier pour un total de 14 194 postes cumulés sur douze mois.
+83% sur les offres système, réseaux et données
Le nombre de propositions pour des fonctions de directeurs informatiques poursuit également sa progression : +120%, soit
311 offres diffusées par l'Apec au cours du mois dernier et 2 992 sur douze mois. Les annonces destinées à la catégorie des cadres en système, réseaux et données sont également à la hausse. Elles ont augmenté de 83% en un an pour totaliser 23 178 postes, dont 2 366 pour le seul mois d'avril. Néanmoins, c'est l'informatique de gestion qui pèse toujours le plus lourd dans la balance, avec 47 241 offres (+ 63% sur un an). En hausse aussi, les postes concernant la catégorie maîtrise d'ouvrage et fonctionnel (+71% et 12 764 annonces), l'exploitation et la maintenance (+54%, 6 295 postes ) et l'informatique industrielle (+46%, 14 203 annonces).
(...)
Intel accélère sa feuille de route pour contrer son rival ARM
Afin de répondre à la demande en processeur très basse énergie et contrer la menace que représente son rival ARM, « Intel va bouleverser sa feuille de route en matière de microprocesseurs, » a fait savoir Paul Otellini, le PDG de la firme de Santa Clara. « Nous avons constaté que celle-ci n'était pas adaptée, » a ajouté le PDG d'Intel au cours d'une réunion financière. « Intel va accélérer son virage vers des technologies de fabrication plus avancées, de façon à augmenter sa capacité à mettre plus rapidement sur le marché des puces basse énergie, » a-t-il annoncé.
Le fondeur va également modifier ses objectifs en matière d'architecture processeur, et abaisser le point médian de consommation d'énergie qui sert de base pour la construction de l'ensemble de ses puces. Situé aujourd'hui entre 35 et 40 Watt, un niveau qui répond aux exigences actuelles du marché du portable, « ce point médian va être ramené à 15 watts, » a précisé Paul Otellini. De cette façon, Intel pourra proposer des processeurs plus économes en énergie pour les ordinateurs portables, mais aussi des processeurs Atom avec un nouveau système mono-puce (SoC) pour tablettes et smartphones, qui pourra fonctionner à 5 watts et moins. Selon le PDG d'Intel, ces changements sont aussi importants que ceux survenus dans les années 1990, au moment où le fondeur a introduit la première puce Pentium dotée de capacités multimédias.
ARM devient une vraie menace pour Intel
L'annonce intervient alors qu'Intel doit faire face à une forte poussée de son concurrent ARM. Les processeurs basse énergie du designer britannique sont utilisés dans la plupart des tablettes et des smartphones du marché, iPad et iPhone compris. Les puces Atom basse énergie d'Intel, bien adaptées pour les netbooks, sont par contre trop gourmandes en énergie pour cette génération de terminaux mobiles. « Pour surmonter ce handicap, Intel prévoit de passer à un procédé de fabrication à 14 nanomètres dans environ trois ans, » a déclaré Paul Otellini. La réduction du processus de gravure signifie des transistors plus petits et une plus faible consommation d'énergie. Les processeurs Atom 14 nm pourraient donc arriver sur le marché d'ici 2014.
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La feuille de route du Californien pour ses processeurs Atom mentionne désormais une puce 32 nanomètres, nom de code Saltwell, une puce 22 nanomètres, nom de code Silvermont, et une puce 14 nanomètres, nom de code Airmont. Selon Paul Otellini, « ce changement rapide de stratégie implique un doublement du rythme de la loi de Moore. » Celui-ci a également minimisé la menace présentée par le secteur des tablettes, qualifiant la part de marché prise sur le PC comme une « erreur d'arrondi » si l'on prend en compte les PC portables et les ordinateurs de bureau. Celui-ci a également démenti une information, non confirmée, selon laquelle Apple pourrait remplacer ses puces Intel contre des processeurs ARM. Une telle mesure « prendrait un certain temps et coûterait beaucoup d'argent, » a-t-il fait valoir. C'est pourtant ce qu'avait fait Apple il y a quelques années, quand la firme de Cupertino a remplacé les processeurs PowerPC de ses ordinateurs Macintosh par des puces Intel x86.
(...)(18/05/2011 11:34:24)Sapphire 2011 : SAP et Dell, partenaires pour le cloud et l'in-memory
Dans un premier temps, les clients de SAP seront en mesure de déployer les applications au sein de l'environnement VIS Next Generation Datacenter Platform de Dell. Celui-ci a été renforcé ces dernières années par des acquisitions comme celle du vendeur de solutions de stockage optimisées Ocarina Networks ou encore celle de Scalent Systems, spécialisé dans les logiciels de virtualisation pour les datacenters. « Pendant Sapphire, SAP et Dell seront rejoints par un représentant de l'Université du Kentucky, laquelle a décidé de migrer son implémentation SAP vers un cloud géré par Dell, » a déclaré Kaj Van de Loo, vice-président senior de la stratégie technologique chez SAP. « Voilà quelques années que SAP a achevé ses travaux de recherche et de développement pour s'assurer que son logiciel pouvait être facilement virtualisé. Mais des tests et une certification ont été nécessaires pour valider la compatibilité avec les outils de gestion et d'autres éléments de la plate-forme de Dell, » a ajouté le vice-président.
HP, Fujitsu et Dell partenaires matériels de SAP
Dell va également rejoindre le cercle des fournisseurs de matériel qui proposent des solutions utilisant la technologie in-memory database HANA de SAP. Le traitement en mémoire permet de conserver les données à traiter dans la RAM au lieu de les lire sur disque, ce qui offre de meilleures performances. Les boîtiers HANA peuvent traiter des données provenant aussi bien de SAP que d'autres sources, et supportent également une série d'applications spécialisées destinées à gérer des situations spécifiques, en fonction de l'activité. Selon un communiqué, les machines HANA de Dell utiliseront le puissant serveur rack PowerEdge R910. Le distributeur de boissons alcoolisées Charmer Sunbelt Group fait parmi des premiers clients du système, selon un communiqué.
Hewlett-Packard et Fujitsu sont également partenaires de la plate-forme matérielle HANA. Tous vont livrer des machines répondant à un standard de tailles « petites, moyennes et grandes », qui donnera une indication globale quant à la puissance sous-jacente, » a indiqué Kaj van de Loo. Pour l'instant, les grilles de tarifs sont rares, mais elles devraient sortir au moment de la disponibilité de HANA, soit au mois de juin prochain.
Des appliances en plein essor chez SAP, Oracle et IBM
Les projets de SAP concernant HANA contrastent avec la solution de base de données Exadata Database Machine d'Oracle, qui repose sur un hardware propre à Oracle. « Nous savons que les clients sont déjà engagés dans des relations qu'ils veulent maintenir, » a déclaré le vice-président. « Mais nous sommes convaincus que cette stratégie va nous aider à innover, dans un domaine où tout autre pourrait être tenté de proposer une pile intégrée tous usages. »
IBM de son côté va lui aussi proposer des appliances hautes performances exploitant la base DB2. Comme nous l'a confié Didier Faulque, vice président System & technology group chez IBM France, « l'idée consiste à proposer des solutions dans le cadre de notre programme Smarter Computing, des systèmes Big Data pour gérer les nouvelles natures des données structurées et non structurées et accélérer les workloads avec des systèmes optimisés pour du DB2 intensif. Le but n'est pas de proposer des performances 2 à 3 fois supérieures, mais 10 fois supérieures... »
Quelles priorités pour les DSI : Relation client, RH, décisionnel selon IBM
Tous les deux ans, en alternance annuelle avec une enquête auprès des CEO (DG), IBM mène une enquête mondiale auprès des DSI, l'IBM Global CIO Study 2011. D'autres enquêtes ont lieu selon un rythme similaire, auprès d'autres fonctions (DAF, DRH et bientôt directeurs marketing). A chaque fois, IBM s'intéresse à la vision des professionnels interrogés au sujet de l'IT, notamment en termes de priorités. L'alternance et la succession des études permettent de confronter les opinions des différentes fonctions.
68% des directeurs généraux tendent à considérer que l'IT est vitale au succès de l'entreprise, notamment pour lui permettre de retrouver de la croissance. « En 2009, outre la pression sur les coûts, les DSI devaient associer dextérité et efficacité opérationnelles mais, en 2011, il s'agit surtout d'accompagner le retour à la croissance » souligne Philippe Jarre, directeur général global technology services d'IBM. France. Globalement, il y a très peu de différences entre pays même si certaines sont parfois sensibles.
Un trio d'intérêt
Trois priorités sont partagées entre DSI et DG : intimité client, compétences humaines et décisionnel. Mais l'ordre de ces trois priorités n'est pas le même. Et il existe sur ce point des particularités en France. Pour les DG dans le monde et les DSI français, la priorité est « l'intimité client » (respectivement 88% et 83%), suivie des compétences humaines (81% et 65%) et, en dernier, l'intelligence décisionnelle (76% et 64%). Au niveau mondial, les DSI ne placent pas les trois priorités dans le même ordre, plaçant l'intelligence décisionnelle en tête (79%), devant l'intimité client (71%) et les compétences humaines (65%).
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Au-delà du trio de tête, certaines préoccupations sont partagées, comme la gestion des risques (55% des DG, 50% des DSI et 46% des DSI français), l'évolution du business model (57% des DG, 48% des DSI et 44% des DSI français), les évolutions du secteur d'activité (respectivement : 54%, 39% et 35%) ou les nouveaux modèles de croissance (54%, 35% et 26%). D'autres sont spécifiques aux DSI comme les outils collaboratifs et de communication (64% des DSI dans le monde, 60% en France).
Optimiser le présent pour préparer l'avenir
Si le rôle du DSI est évidemment de rendre possible la stratégie de l'entreprise, cela se décline d'une part en optimisation de l'existant (51% des DSI optimisent en priorité les processus, 12% accroissent avant tout l'efficience opérationnelle), d'autre part en préparation de l'avenir (innovation pour 16%, transformation de la chaîne de valeur pour 21%). Alex Loth, DSI de la Fédération Française de Tennis, a commenté : « le DSI a un mandat d'innovation, car il lui faut trouver les nouvelles sources de revenus de son entreprise et les nouveaux moyens d'y recourir ».
Même s'il y a des petites différences entre pays, les priorités technologiques des DSI sont globalement partagées au niveau mondial. En tête vient le décisionnel (83% dans le monde, 78% en France) suivi de la mobilité (74% dans les deux cas), la virtualisation (68% et 69%), le cloud computing (60% et 56%), la gestion des processus métier (60% et 63%), la gestion des risques et de la conformité (58% dans les deux cas), les portails en libre-service (57% et 46%) et enfin les outils collaboratifs et sociaux (55% et 46%).
« Aujourd'hui, l'informatique s'est tellement banalisée que chacun a l'impression d'être informaticien mais ça n'est bien sûr pas le cas » souligne Jean-Marc Lagoutte, DSI du groupe Danone. Pour lui, « le changement est très rapide dans tout et nous sommes tous en train d'apprendre en marchant. Le DSI ne sait pas plus que le directeur marketing comment tirer parti des nouveaux outils sociaux. Nous sommes au coeur d'une révolution sociétale liée à l'émergence du web qui a transformé le quotidien de chacun, pas seulement de la génération Y, et y compris en entreprise. Un DSI ne peut pas plus s'opposer à l'arrivée de nouveaux outils (smartphones, tablettes...) que de ne pas être l'acteur de la transformation de l'entreprise, sous peine de perdre toute crédibilité. »
Onduleurs intelligents et virtualisation chez Eaton
Ces dernières années, avec l'essor constant des grands datacenters mutualisés, le cloud computing se développe à vitesse grand V. C'est dans ce contexte qu'Eaton a décidé d'appliquer le concept des environnements virtualisés à ses systèmes de gestion de l'alimentation électrique. « Nous souhaitions automatiser le processus de migration des données sur déclenchement de coupure électrique », a déclaré Hervé Tardy, vice-président et directeur général de la division Distributed Power Solutions d'Eaton à l'occasion d'un point presse. « C'est désormais chose faite car, en cas de coupure, les données sont transférées sur des serveurs basés ailleurs », a-t-il précisé.
Pour assurer l'intégrité des données sur les machines virtuelles, le groupe propose une suite de logiciels de gestion de l'alimentation électrique: Intelligent Power Manager (IPM) pour la surveillance à distance de l'alimentation électrique et Intelligent Power Protector (IPP) pour l'arrêt progressif et contrôlé des serveurs, y compris des serveurs virtuels. Une fois démarrée, la solution scanne automatiquement les équipements qu'elle peut gérer. Son interface web est accessible, de n'importe quel endroit, par tout système équipé d'un navigateur. L'interface dynamique présente les données sous forme de textes, graphiques, couleurs, mettant en lumière les points essentiels. Le logiciel peut effectuer des actions automatiques : envois d'e-mails, alarmes et exécution de commandes. Avertis en temps réel, les responsables disposent ainsi du temps nécessaire pour prendre les actions adéquates et éviter la défaillance des systèmes.
IPM s'intègre à la plate-forme de virtualisation vCenter de VMware, mais aussi à vMotion, application qui peut transférer automatiquement des applications d'un serveur affecté par une panne de courant à une autre machine du réseau. La suite fonctionne sous Windows et s'interface avec vCenter de VMware ainsi que SCVMM de Microsoft. En plus de VMware, Eaton travaille avec des autres grands acteurs du domaine (Citrix et RedHat). Intelligent Power Protector est, pour sa part, compatible Windows, Linux, VMware ESXTM / ESXiTM ainsi que Hyper-Vde Microsoft, XenServer de Citrix et EVH de RedHat Ces solutions sont téléchargeables gratuitement par les acquéreurs des onduleurs Eaton.
Des onduleurs qui affichent les données des prises électriques
Le groupe a également annoncé la sortie des 5PX, sa deuxième génération d'onduleurs de 1,5 à 3 kVA, qui succèdent au modèle Evolution S, et qui protègent de multiples équipements informatiques tels que serveurs, commutateurs, routeurs et périphériques de stockage. Ils sont dotés d'une interface utilisateur à cristaux liquide, disponible en sept langues.
Grâce à leur grand écran, un simple coup d'oeil suffit pour visualiser leur état de fonctionnement et les principales mesures, sans avoir à les faire défiler séquentiellement.. Les onduleurs de la série 5PX sont également capables de mesurer la consommation d'énergie au niveau des prises électriques. Ces mesures peuvent être administrées par l'écran LCD ou par le réseau grâce au logiciel de gestion de l'alimentation d'Eaton. Ces données permettent aux responsables informatiques d'optimiser le fonctionnement de leurs salles serveurs. « Ainsi, l'utilisateur possède une vue claire du rendement de chaque onduleur et de la consommation énergétique de tous les équipements protégés », assure Hervé Tardy. « Il lui est ainsi possible de rationaliser la salle serveurs et, ce faisant, de réduire les coûts de l'énergie. »
Contrairement à l'Evolution 5, la batterie du 5PX, gérée par la technologie brevetée ABM d'Eaton, ne charge que le temps strictement nécessaire et la laisse au repos entre deux cycles de charge. Cette méthode, qui réduit la corrosion des électrodes, prolonge la durée de vie de la batterie et réduit les coûts de maintenance et de remplacement. Jusqu'à 4 modules batteries externes supplémentaires, de même format que l'onduleur, peuvent lui être connectés pour porter son autonomie d'une dizaine de minutes à plusieurs heures. Le prix des 5PX démarre à 600 € HT (pour les modèles à 1,5 kVA) jusqu'à 1 100€ HT (pour les onduleurs 3kVA).
Illustration: Les onduleurs 5PX. Crédit photo: D.R
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Trimestriels Risc Group : une étape de consolidation
La société spécialisée dans les services informatiques externalisés a enregistré un chiffre d'affaires de 11,4 millions d'euros (M€) lors de son troisième trimestre fiscal 2010/2011 (clos en mars), soit une baisse de 21,8% à période comparée de l'exercice précédent. Son pôle Inbox (vente aux entreprises de moins de 100 postes) a dégagé 5,9 M€ de revenus tandis que le pôle IT Solutions (vente aux entreprise de plus de 100 postes) a généré 8,7 M€ de facturations.
Pour expliquer les 25% de baisse d'activité de son pôle Inbox, la filiale de STS Group évoque le départ de la moitié de l'effectif commercial de cette division suite à la restructuration d'ensemble qu'elle a menée de janvier à juin 2010. Le pôle IT Solutions a souffert quant à lui de la non reconduction d'un contrat important avec un client de Backup Avenue, une filiale de Risc Group. Cette fin de contrat vient s'ajouter à l'arrêt en 2011 d'autres contrats dénoncés en 2010.
Retour à l'équilibre attendu durant l'exercice
Pour Betrand Calvignac, le PDG de l'entreprise, « ce trimestre est une étape de consolidation de la nouvelle configuration de Risc Group ». Pour lui, l'exercice 2010/2011 devrait s'achever sur un retour à l'équilibre financier. Pour redresser la barre, il compte notamment sur les récents lancements de l'offre de confiance numérique du pôle IT Solutions et de son équivalent chez le pôle Inbox, l'offre confidence services qui réunit les logiciels de STS et Risc Group.
Les prix du haut débit baissent en Europe
Les prix des services TIC (Technologies de l'information et de la communication), téléphones portables compris, sont à la baisse. En 2010, les consommateurs ont déboursé en moyenne 18% de moins qu'en 2008 pour des services TIC et près de 22% de moins pour des services mobiles. Les coûts des lignes fixes de téléphone ont baissé d'environ 7% au cours de la même période.
Les résultats de l'étude des prix de 2010 menée par l'International Telecommunications Union ont été publiés le 16 mai. Cette étude annuelle compare et mesure les prix des lignes fixes de téléphone, des accès internet haut-débit et des services mobiles, établissant un pourcentage du Revenu National Brut (RNB) par tête dans 165 pays du monde, pour souligner les différences de prix entre les diverses régions du globe à travers le temps.
Un marché plus mature dans les pays riches
De manière relative, les pays les plus riches d'Europe et de la région Asie-Pacifique ont les connections internet haut-débit les plus abordables, pendant que ces mêmes connections sont bien trop chères pour une majorité de consommateurs vivant dans des pays en voie de développement, selon l'ITU.
Dans les pays les plus riches d'Europe, d'Asie et du Pacifique, les prix des services TIC représentent moins de 1% du revenu national brut, alors que dans les pays en voie de développement ils représentent en moyenne 17% du même revenu national.
Même si les prix d'accès à l'internet fixe haut-débit ont beaucoup baissé au cours des deux dernières années, et surtout dans les pays les plus pauvres, l'ITU explique que même une chute de 52% des prix ne signifie pas que l'accès soit abordable financièrement. "Même à la moitié du prix, le service est souvent bien trop cher pour les citoyens moyens" dans les pays en voie de développement, note l'ITU.
Des tarifs encore élevés dans le reste du monde
Dans 32 pays, désignés comme les plus pauvres par l'ONU, "le prix mensuel d'abonnement à un service internet haut-débit fixe correspond à plus de la moitié du salaire moyen par mois. Dans 19 de ces pays, une connexion internet haut-débit coûte plus de 100% du revenu national brut par habitant. Et dans une poignée d'autres pays, le prix d'une connexion rapide est plus de 10 fois supérieur à ce même revenu moyen", explique l'ITU.
Les détails et les résultats de cette étude seront publiés dans l'édition de septembre du rapport de l'ITU intitulé Measuring the Information Society Report 2011.
Les services bancaires sur mobile progressent doucement selon Forrester
Selon le cabinet Forrester Research, l'accès en ligne mobile aux services bancaires connaît une forte croissance, tiré notamment par le développement des smartphones, mais demeure très marginal. En Europe, 18% des adultes déclarent utiliser en 2011 un tel accès contre seulement 13% l'an dernier, soit une croissance de 38% sur un an.
Mais, derrière ces chiffres, se cache un accès très marginal aux services en ligne. En effet, seuls 7% accèdent à un véritable service web mobile (contre 4% l'an dernier, soit +42% sur un an) et 3% utilisent une application mobile (contre 1% l'an dernier, soit +200% sur un an). Les SMS d'alerte reçus sur un téléphone sont ici considérés comme des accès mobiles aux services bancaires et représentent d'ailleurs l'accès majoritaire : 13% des répondants reçoivent de telles alertes (contre 10% l'an dernier, soit +30% sur un an).
Des services basiques et des banques à la recherche d'un modèle économique
Pour l'instant, l'accès en ligne mobile aux services bancaires relève de la vérification basique : solde des comptes (73% des utilisateurs) ou dernières opérations (43%). Passer des opérations par un accès mobile n'est clairement pas la priorité actuelle. Mais, selon Forrester, la généralisation des smartphones et des accès 3G va doper l'accès en ligne mobile aux services bancaires.
Malgré tout, les banques ne semblent pas pressées de développer ce type d'accès. Il est vrai que le modèle de rentabilité n'est pas très clair. En cas de fort investissement permettant un décollage du marché, le cabinet Forrester estime le retour sur investissement à 15,7% par an, la rentabilité n'étant donc trouvée qu'au bout de plus de six ans.
Annuels Nerim : Changement de métier en cours
Nerim a réalisé un chiffre d'affaires de 23,9 millions d'euros (ME) sur son exercice annuel 2010. La progression totale est de 36%, mais Nerim intègre sur cet exercice la société Sivit, spécialiste de l'hébergement, rachetée fin 2009, qui réalisait alors 2,8 ME et a fortement progressé en tant que division de Nerim. L'opérateur a également acheté HGT en novembre 2010, les comptes sont à peine intégrés dans ceux de l'exercice 2010 de Nerim, la société réalisait de toute façon moins d'1 ME de CA.
« Nerim change. De fournisseur d'accès né en 1999, la société s'est transformée en opérateur intégré opérationnel sur l'accès, l'hébergement, la téléphonie fixe et mobile » nous explique Christophe Carel, Pdg et co-fondateur. « Nous avons densifié nos offres et élargi notre palette ». La croissance externe comme la croissance organique ont permis cette transformation.
La distribution indirecte joue également son rôle. Il y a deux ans, le channel représentait le quart des ventes, aujourd'hui direct et indirect s'équilibrent à 50/50. La transformation est spectaculaire. De 1 000 revendeurs, la société est passée à 300, éliminant les partenaires dormants, pour remonter à 400 revendeurs actuellement, une centaine de recrutements sont prévus cette année.
Google affine son agrégateur de news
Tandis que Microsoft met l'accent sur des résultats sociaux et exploite les ressources du "crowd-sourcing" pour son moteur de recherche, Google essaie d'aider les utilisateurs de la section "Actualités" du sien en insistant sur la "diversité" des sujets et en simplifiant son organisation.
Ce Google News remanié apparaîtra d'abord aux Etats-Unis, a annoncé le californien. Parmi les changements: les articles seront regroupés thématiquement, un système de mentions et de tags expliquera pourquoi certains articles font partie du groupe, une série de photos et de vidéos pertinentes sera attachée à chaque article et une section "gros titres" affichera des résultats personnalisés en fonction des intérêts de l'utilisateur.
Les utilisateurs américains auront accès à ces changements aujourd'hui. Leur déploiement dans le reste du monde n'est pas encore placé dans le temps.
Pour personnaliser sa sélection Google News: news.google.com/news/settings.
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