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(14/01/2011 14:31:05)
Annuels Intel : Résultats records en 2010 et optimisme pour 2011
Intel a déclaré un bénéfice net de 3,4 milliards de dollars pour le trimestre fiscal clos le 25 décembre 2010, en hausse de 48% par rapport au même trimestre en 2009. Le bénéfice par action est de 0,59 dollars, supérieur aux 0,53 $ prévus par les analystes interrogés par Thomson Reuters. En termes de revenus, le dernier trimestre a affiché 11,5 milliards de dollars, une augmentation de 8% par rapport au même trimestre l'an dernier. Les analystes avaient prévu des recettes à 11,37 milliards de dollars.
On note que l'activité Data Center d'Intel a enregistré 2,5 milliards de dollars de recettes pour le dernier trimestre, comparativement au 2 milliards de dollars du quatrième trimestre 2009. Le Data Center Group propose des produits pour les serveurs et les systèmes de stockage. « La croissance sur le marché des entreprises a été forte, en particulier sur le segment des serveurs, en raison d'une forte demande de la part des professionnels et des datacenters », a déclaré Stacy Smith, directeur financier d'Intel, dans un commentaire publié sur le site d'Intel. Le chiffre d'affaires de l'activité client PC a généré 8,03 milliards de dollars par rapport à 7,76 milliards de dollars au 4eme trimestre 2009.
Pour toute l'année fiscale 2010, Intel a engrangé un revenu de 43 milliards de dollars, en hausse de 24% par rapport à l'exercice précédent. Intel espère un exercice 2011 aussi fructueux. « 2010 a été la meilleure année dans l'histoire d'Intel. Nous pensons que 2011 sera encore meilleure », a déclaré Paul Otellini, CEO d'Intel, dans un communiqué. Pour le premier trimestre de 2011, le fondeur de Santa Clara prévoit un chiffre d'affaires d'environ 11,5 milliards de dollars. Stéphane Nègre, PDG d'Intel France souligne que cette perspective est exceptionnel au regard des effets saisonniers qui habituellement diminuent le chiffre d'affaires. Il a par ailleurs expliqué que le marché hexagonal avait également de bonnes performances sans dévoiler de chiffres, ni de pourcentage.
Sandy Bridge et mobilité
Les deux dernières semaines ont été très denses pour Intel. La société a annoncé la semaine dernière le lancement de sa dernière génération de processeurs Core basés sur l'architecture Sandy Bridge, qui comprennent un processeur et un circuit graphique sur une seule puce. Ces processeurs devraient représenter plus de 30% des revenus de la compagnie sur l'exercice 2011, a déclaré Paul Otellini. De plus, Intel et Nvidia ont également mis fin à une longue bataille juridique en signant un accord de licences croisées, en vertu de laquelle le fondeur de Santa Clara a accepté de payer au spécialiste des architectures graphiques 1,5 milliard de dollars. Intel va verser 3,6 millions de dollars par an à Nvidia jusqu'en janvier 2016.
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Si la position d'Intel reste dominante dans l'éco-système PC, elle tente maintenant de se faire une place sur le marché des smartphones et des tablettes, qui est largement dominé par ARM. Les tablettes embarquant un composant Intel Oak Trail sont attendues à la fin de ce trimestre. Dans le domaine du smartphone, il faudra attendre le Mobile World Congress de Barcelone, en février prochain, pour l'annonce d'une puce de faible puissance, connue sous le nom de code Medfield et basée sur un coeur Atom. Les smartphones intégrant des puces Atom devraient arriver plus tard cette année, a précisé Paul Otellini. Ce dernier a indiqué que la société va mettre en oeuvre toute sa technologie pour proposer des puces moins gourmandes en énergie. Ainsi, l'abaissement de la gravure en 22 nanomètres à la fin 2011 pourrait apporter une réponse et concurrencer ARM qui monte en puissance. Stéphane Nègre a rappelé que les laboratoires de recherche d'Intel sur les smartphones sont basés en France. Celui de Toulouse et de Sophia Antipolis sont en charge de la partie hardware et Montpellier est dédié à l'applicatif.
Bataille avec ARM à plusieurs niveaux
Microsoft a annoncé au CES que son prochain système d'exploitation Windows serait porté sur l'architecture ARM. Paul Otellini a déclaré que ce qui ressemble à un revers potentiel pour Intel pourrait en fait bénéficier la compagnie. « Ce rapprochement permettra de mieux comprendre les attentes et les besoins des terminaux mobiles et donc d'avoir une influence sur les prestations que nous fournissons », a suggéré le dirigeant d'Intel. Il constate que le soutien de l'OS de Microsoft pourrait être l'occasion pour ARM de progresser sur le marché du PC, même si ce marché a ses spécificités et ses exigences de performance, note Paul Otellini. Le PDG de ARM, Warren East, a toutefois déclaré la semaine dernière que son entreprise ne vise absolument pas le marché des ordinateurs, mais plutôt celui des serveurs avec des puces basse consommation en sus du segment des des tablettes et des smartphones. Les tablettes sous Windows 7 fonctionnant avec des puces Intel seront commercialisées à la fin de ce trimestre. Le fondeur développe conjointement avec Nokia son propre système d'exploitation mobile pour les terminaux mobiles appelé Meego (une base Linux en fait), qui devrait animer les tablettes plus tard cette année, a déclaré Paul Otellini.
Le fondeur souhaite aussi donner un second souffle au segment des netbooks en ajoutant des fonctionnalités à ses puces Atom et en essayant de baisser les prix des ses équipements sur les marchés émergents. Atom se révèle aussi être un succès dans les systèmes embarqués, selon le PDG d'Intel. « Nous gagnons des parts de marché sur ce segment par la volonté de changer de l'architecture des puces ARM et MIPS » a conclu malicieusement Paul Otellini. Stéphane Nègre rappelle que cette orientation s'est déjà traduite par l'intégration de puces Atom au sein de la Freebox Revolution. Il a indiqué que Bouygues Telecom et Orange allaient aussi intégrer ces processeurs dans leur box.
Illustration : Paul Otellini, CEO d'Intel, crédit Photo : D.R
(...)(14/01/2011 11:20:12)Les bons résultats de SAP vont être affectés par la sentence du procès Oracle
L'éditeur allemand d'applications de gestion SAP a enregistré une hausse de 27% sur ses ventes de logiciels et de services associés, à 3,26 milliards d'euros, au 4e trimestre 2010, sur un chiffre d'affaires total de 4,04 Md€ (+27% également) sur la période. L'augmentation est encore plus sensible sur les seules ventes de licences : +34% à taux de change courant (environ 24% à taux de change constant), pour un chiffre d'affaires de 1,5 Md€. Il s'agit « des meilleures ventes trimestrielles de logiciels de l'histoire de SAP », a souligné dans un communiqué le co-PDG Bill McDermott (en photo) en pointant une progression sur l'ensemble des régions et des segments de clientèle.
La marge opérationnelle (non-IFRS) du 4e trimestre atteint 39% du chiffre d'affaires, contre 35,5% l'an dernier (il est vrai aussi que l'éditeur avait procédé fin 2009 à des dépenses de restructuration). Mais, il ne s'agit encore que de résultats préliminaires, la présentation définitive de ces chiffres ayant lieu dans deux semaines.
La marge sera entamée par les conséquences du procès
Sur l'année entière, les ventes de licences logicielles ont augmenté de 25%, à 3,26 Md€. En y ajoutant les contrats de maintenance, le chiffre d'affaires « Software & software related » progresse de 19%, à 9,78 milliards d'euros par rapport au 4e trimestre 2009. L'acquisition de Sybase en mai 2010 a contribué pour une part notable à ces résultats, sans que SAP précise dans quelles proportions. Sur l'année, le chiffre d'affaires total de SAP a augmenté de 17%, à 12,45 milliards d'euros. Quant à la marge opérationnelle non-IFRS, elle atteint 31,5%.
Le groupe allemand avait initialement provisionné 160 millions de dollars pour les coûts liés au procès qu'Oracle lui a intenté (pour les vols de logiciels perpétrés par son ancienne filiale TomorrowNow). Mais en novembre dernier, à l'issue des délibérations, le jury a condamné SAP à verser 1,3 milliard de dollars à la société de Larry Ellison.
SAP n'a pas encore réévalué l'incidence de cette condamnation sur la provision et la remise à niveau appropriée qu'il lui faut opérer. L'éditeur s'attend à ce que cette réévaluation affecte de façon significative la marge opérationnelle de son quatrième trimestre et, par conséquent l'ensemble de son exercice. La société a prévu de livrer le 26 janvier prochain les résultats financiers détaillés de l'année 2010, ainsi que ses perspectives pour 2011.
Illustration : Bill McDermott, co-PDG de SAP (aux côtés de Jim Hagemann Snabe) - Crédit photo : SAP (...)
Google paie une prime record pour un bug dans Chrome
Cette semaine, Google a proposé pas moins de 16 patchs pour remédier à certains problèmes de sécurité découverts dans Chrome 8.0.552.334. Ces failles concernent plusieurs composants avec notamment le gestionnaire d'extensions, le lecteur PDF intégré et le traitement des CSS (feuille de style en cascade). Treize de ces bugs ont été étiquetés comme menaces « élevées » par Google, le deuxième niveau de gravité, deux ont été notés « moyennes ». Un seul a été étiqueté comme « critique ».
Comme il le fait toujours, Google a verrouillé sa base de données de suivi des bogues avant la mise à disposition des patchs. L'éditeur rouvre généralement l'accès un peu plus tard -
parfois quelques semaines, souvent seulement des mois après - pour donner aux utilisateurs le temps de mettre à jour leur navigateur avant que l'information ne devienne publique.
Le chercheur Sergey Glazounov a été récompensé d'une somme de 3 133 dollars après la découverte d'une vulnérabilité critique, décrite par Google comme « un pointeur vicié dans
le contrôle vocal. « Un pointeur vicié » est un bogue qui touche le code d'allocation mémoire d'une application ». Sergey Glazounov a été le premier chercheur à toucher la big prime de Google. « Nous sommes ravis d'offrir notre récompense de sécurité Chrome « élite » de 3 133,7 $ à Sergey Glazounov », a déclaré Jason Kersey, un responsable du navigateur chez Google sur un des blogs de l'éditeur.
Une prime spéciale pour les bugs critiques
Ce mercredi, pour la première fois, Google a donc classé un bug comme critique. Seule la découverte de failles de cette nature peut prétendre à cette prime spéciale de 3 133 $. En juillet dernier, Google avait augmenté le montant de cette prime de 1 337 à 3 133 $, moins d'une semaine après que son rival Mozilla ait porté à 3 000 $ sa prime pour la découverte de bugs critiques.
Au total, l'éditeur a versé 14 000 $ à différents chercheurs, dont 7 470 $ au seul Sergey Glazounov pour la découverte de cinq des seize failles de sécurité dans Chrome. La collection de patchs proposés mercredi est la troisième depuis l'arrivée de la version stable de Chrome 8 début décembre. Selon les statistiques récentes de la société Net Applications, Chrome est désormais utilisé par près de 10% des Internautes dans le monde contre 57,1% pour IE et 22,8% pour Firefox.
La mise à jour de Chrome 8 est automatique si l'agent système de Google n'a pas été désactivé.
(...)(14/01/2011 10:56:29)Canalys optimiste sur les ventes de terminaux Android en 2011
Lancé fin 2008, Android a été rapidement soutenu par l'industrie mobile. De nombreux fabricants de téléphones mobiles ont adopté cet OS sur certains de leurs modèles, à l'image de Motorola, dont les nouveaux smartphones sont systématiquement équipés d'Android, Samsung, LG, HTC ou encore Sony Ericsson.
« La croissance d'Android a été phénoménale, de même que le nombre de terminaux équipés de ce logiciel mais dont les configurations techniques sont variées », explique Chris Jones, analyste chez Canalys. Selon ce cabinet, les livraisons de smartphones sous Android ont progressé de 1.000% au cours des neuf premiers mois de 2010 par rapport à la même période en 2009.
Une croissance inéluctable
Sur le troisième trimestre 2010, Canalys estime à 20,3 millions le nombre de smartphones Android vendus dans le monde, soit une part de marché de 25,1%. C'est moins bien que Symbian, l'OS de Nokia (29,9 millions, 37% de parts de marché), mais mieux que iOS, qui équipe l'iPhone d'Apple (14,1 millions, 17,4% de parts), ou le BlackBerry OS de RIM (12,4 millions, 15,4%).
Selon les projections de Canalys, Android devrait connaître en 2011 une croissance deux fois plus rapide que le reste du marché des smartphones, et ce, malgré l'arrivée de l'iPhone 4 chez l'opérateur américain Verizon. Jusque-là, l'iPhone n'était distribué que chez AT&T aux Etats-Unis. La fin de l'exclusivité sur le smartphone à la pomme pourrait en effet redynamiser les ventes de l'iPhone outre-Atlantique au détriment des mobiles Android.
La course aux adhérents éditeurs continue pour le Syntec Numérique et l'AFDEL
Le cap des 550 éditeurs adhérents vient d'être franchi par Syntec numérique qui compte aujourd'hui 1 300 membres au total. Fort du nouveau cap qu'il vient d'atteindre, le syndicat professionnel déclare fédérer désormais 20% des acteurs de la filière éditeurs en France. Ces derniers génèrent à eux seuls 80% du chiffre d'affaires du secteur dans l'Hexagone.
En renforçant son collège Editeurs qui représente aujourd'hui 80% de ses adhérents, le reste étant constitué de sociétés de conseil et de services informatiques, Syntec numérique tire les fruits du plan de recrutement actif qu'il a mis en place il y a quelques mois. Pour continuer de rallier les éditeurs, le syndicat vient de créer à leur intention un service de support qui leur permet d'accéder à des expertises aussi bien au niveau social, juridique, patrimonial, fiscal, international, financier... Avec la mise en place de ce type de dispositifs, Syntec numérique espère poursuivre l'enregistrement d'adhésions d'éditeurs à un rythme de 5 à 10 par mois.
Rivale du Syntec numérique et membre du Syndicat représentatif CICF Informatique, l'AFDEL (Association Française des Editeurs de Logiciels) a également connu un bon début d'année avec le recrutement de 60 nouveaux membres portant son effectif total à 230 éditeurs. Syntec numérique et l'AFDEL ont communiqué sur leurs chiffres récents l'un après l'autre, chacun semblant tenter ainsi de mieux rallier les éditeurs à sa cause. (...)
Gartner et IDC voient les ventes de PC progresser de 13% en 2010
Selon Gartner, il s'est vendu 350, 904 millions de PC dans le monde en 2010. En hausse de 13,8% par rapport à 2009. IDC dénombre 346,198 millions de PC, en hausse de 13,6% Autant dire qu'ils rendent le même verdict.
La différence se fait sur le classement des constructeurs, puisque Gartner voit Acer deuxième, alors qu'IDC accorde cette place à Dell. Les deux compères placent HP largement en tête, mais lui attribuent la plus faible progression dans le club des 5 premiers mondiaux. HP aurait vendu 62,7 millions de PC dans le monde en 2010, selon Gartner, 64,2 pour IDC. Gartner lui accorde 17,9% de parts de marché et 6,5% de progression. IDC donne des chiffres similaires, légèrement plus favorables : 18,5% de parts, 6,9% de progression.
Le Poulidor de l'étape
Pour Gartner, le Poulidor de l'étape c'est donc Acer, avec 45,3 millions de PC vendus, 12,9% de parts de marché, une progression de 13,8%. IDC voit plutôt Acer en troisième place avec 42,4 millions de PC écoulés, 12,3% de parts de marché et 10,5% de progression.
Dell est n°3 aux yeux du Gartner, avec 42,1 millions de PC vendus en 2010, 12% de parts de marché, 12,8% de progression. IDC hisse Dell au second rang avec 43,4 millions de PC, 12,5% des parts et une progression de 13%. Des écarts faibles au plan mondial, de 1,5 ou 2,5 millions de PC dans les estimations respectives des deux cabinets d'étude.
En revanche, Gartner et IDC sont très proches pour les deux constructeurs suivants. Lenovo est dans les deux cas quatrième. Avec 33,9 millions de PC vendus pour Gartner (5,4% de parts de marché, 37,3% de progression), 34,2 millions de PC écoulés selon IDC (9,9% des parts, 37,3% de progression). Le cinquième est Toshiba, avec 19,01 millions de PC vendus pour Gartner, 19,09 selon IDC. 5,4% de parts de marché pour Gartner et 5,5% pour IDC, 22,7% de progression selon le 1er, 20,6% pour l'autre.
Le Clusif dresse son panorama 2010 de la cybercriminalité
Dans une salle pleine, Pascal Lointier, président du Clusif a animé les interventions de plusieurs spécialistes sur les grandes tendances de la cybercriminalité en 2010. Le point de départ a été Stuxnet, ce vers qui a été localisé à l'été dernier se focalise sur les systèmes Siemens Scada. L'origine de ce ver est pour le moins nébuleux, souligne Jean Michel Doan, analyste cybercriminalité chez Lexsi, est-ce un Etat ? Un groupe de hacker ? Il n'en demeure pas moins que cette attaque pointe du doigt les systèmes informatiques qui sont passés d'un mode isolé à un environnement connecté vers l'extérieur (via une clé USB ou un périphérique). L'analyste estime que des évolutions de Stuxnet sont à prévoir dans l'avenir y compris sur des systèmes comme les OS embarqués. L'automobile pourrait être particulièrement visé avec des prises de contrôle à distance, blocage de frein, mauvaise information GPS, etc.
De son côté, François Paget chercheur de menaces pour le laboratoire de McAfee s'est attardé sur la montée en puissance de l'hacktivisme qui a une tendance à se rapprocher des cybercriminels. Un focus particulier a été dressé sur Anonymous, dont les internautes ont entendu parler dans l'affaire Wikileaks. Ces défenseurs de la liberté d'expression avaient créé un logiciel LOIC pour attaquer en déni de services des sites qui avaient censuré le site d'informations diplomatiques. Or pour le chercheur, plusieurs éléments dans les récentes interventions des Anonymous montrent des accointances avec des hébergeurs, réputés pour leur complaisance avec les cybercriminels.
La mobilité source de menaces
En matière de botnets, Pierre Caron, expert sécurité chez Orange Labs estime que l'année 2010 est en demi-teinte. D'un côté, plusieurs botnets ont fait l'objet d'intervention policière ou de demandes de la part de certains éditeurs pour les bloquer. Le spécialiste est revenu sur la véracité des chiffres concernant les ordinateurs infectés par les malwares. Il s'inquiète par contre de formes plus évoluées de botnet comme Zeus qui cible aussi les téléphones mobiles. Ce dernier point a été l'occasion pour le Lieutenant-colonel Eric Freyssinet de la Gendarmerie Nationale de constater que les smartphones et le développement de l'Internet mobile rend ces équipements très peu discrets, par rapport aux données personnelles. Il a souligné aussi l'augmentation des risques de virus sur les smartphones en pointant du doigt les OS ouverts de type Android plus accessibles par les pirates.
Au final, les différents intervenants ont beaucoup puisé leurs informations et leur présentation dans les différents articles de presse de plusieurs sites ou journaux, qui contrairement à leur propos ne font pas que mal ou désinformer...
La CGT publie une brochure qui dénonce les pratiques des SSII
Les SSII souffriraient-elles encore d'une mauvaise image ? C'est en tout cas ce qui ressort d'une brochure publiée en décembre dernier par la fédération CGT des sociétés d'études. Le document intitulé « portraits de Marc ou les conditions de travail dans les sociétés informatiques » décrit avec humour les problématiques posées par les conditions de travail en SSII à travers une série de portraits. S'appuyant sur le témoignage de délégués syndicaux travaillant en SSII, le livret utilise le prénom fictif de « Marc » pour dépeindre différents cas de figure. L'ouvrage démarre par un éditorial où Noël Lechat, secrétaire général de la CGT, décrit une profession « qui se précarise comme tous les secteurs d'activité et où le salarié, fut-il rebaptisé ingénieur, collaborateur ou consultant, y est variable d'ajustement. »
Une vue d'ensemble sur le quotidien des informaticiens
Suivent une vingtaine de chapitres qui stigmatisent les dérives des grandes SSII : contraintes résultant des contrats de mission (inadéquation au poste avec les compétences du prestataire, difficultés avec l'encadrement de proximité ou le quotidien de la mission, dépassement des horaires, etc.), non remboursement des frais engagés pour se rendre sur son lieu de travail, sentiment d'abandon durant les périodes d'intercontrats, incohérence des systèmes de notation et de la grille des salaires de la branche Syntec, réorganisations conduisant à des licenciements collectifs. sentiment d'avoir atteint l'âge canonique dès lors qu'on a atteint quarante ans.... A sa lecture, libre à chacun de s'y retrouver ou pas.
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