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(14/12/2010 18:02:46)

Les mots les plus recherchés sur Google en 2010

Selon le Zeitgeist 2010, dévoilé ce jeudi 9 décembre, Chatroulette, le site de messagerie instantanée aléatoire, iPad, et La Redoute font partie des principaux sujets d'intérêt des internautes.



 

Les requêtes ayant connu la plus forte progression

1. Chatroulette
2. Grepolis
3. Portailorange
4. Justin Bieber
5. Facebook
6. Gmail message
7. Hotmail sign in
8. Haiti
9. Deezer.fr
10. Pole emploi

Les requêtes les plus populaires liées à l'actualité
1. Le Monde
2. TF1
3. Le Figaro
4. Parisien
5. Liberation
6. TF1 replay
7. Sarkozy20
8. Minutes
9. Sud ouest
10. news

Les requêtes les plus populaires
1. Facebook
2. Bon coin
3. Youtube
4. Hotmail
5. Meteo
6. tv
7. jeux
8. yahoo
9. orange
10. You

Les divertissements les plus populaires
1. youtube
2. tv programme
3. streaming
4. facebook
5. skyrock
6. tf1
7. free
8. radio
9. musique
10. dailymotion


(...)

(14/12/2010 17:55:15)

Oracle confirme son intérêt pour le système de fichiers Lustre

Alors qu'un certain nombre d'acteurs, comme Xyratex par exemple, proposent des services de support pour le système de gestion de fichiers Lustre (ex-Sun Microsystems), Oracle n'a pas du tout l'intention d'abandonner la technologie. Cette dernière a été conçue pour les systèmes à haute performance qui peuvent rassembler des dizaines de milliers de noeuds et de pétaoctets de stockage générant des flux d'entrées/sorties élevés.

Si l'on en croit Jason Schaffer, directeur senior, responsable des produits de stockage chez Oracle, sa société manifeste « un engagement inébranlable vis-à-vis de Lustre, de sa communauté et, plus largement, de celle des supercalculateurs dans son ensemble. Depuis l'acquisition de Sun, nos concurrents ont eu de nombreuses occasions de faire des déclarations un peu présomptueuses sur ce qu'Oracle allait développer ou pas », a-t-il ajouté.

Cette garantie formulée par Jason Schaffer succède à une longue période pendant laquelle Oracle s'est montré bien silencieux au sujet de Lustre, ce qui a rendu nerveux quelques-uns des utilisateurs et conduit certains fournisseurs à diffuser leurs propres messages marketing autour de la technologie. Ainsi, Brent Gorda, PDG de Whamcloud (une start-up à capital risque de San Francisco qui a démarré cette année des mises en oeuvre de Lustre), a-t-il fait remarquer en octobre, qu'au sein de la communauté Lustre, il y a le sentiment qu'Oracle s'éloigne du monde HPC (high performance computing) et de Linux.

61% du Top100 des supercalculateurs utilisent Lustre


Lustre est réputé en tant que système de gestion de fichiers massivement parallèle, ce qui lui permet de stocker d'importants volumes de données à travers de multiples noeuds. Cette technologie est utilisée par de très nombreux supercalculateurs parmi les plus rapides du monde (61% des cent premiers systèmes du dernier Top500 y recourent, et parmi eux, le numéro 1 de la liste, le système chinois Tianhe-1A). Ses partisans soulignent qu'elle convient également au cloud computing.

En avril, Peter Bojanic, directeur de développement de Lustre chez Oracle, a présenté l'avenir de la technologie à un groupe d'utilisateurs. Il avait alors précisé que, si la société de Redwood Shores allait bien continuer à proposer des solutions de stockage exploitant Lustre, en revanche, elle ne prévoyait pas de vendre le produit sous la forme d'un logiciel indépendant. Depuis cette date, le constructeur est resté très silencieux sur l'évolution du produit, tout en livrant tranquillement, au mois d'août, la version 2.0 du système de gestion de fichiers.

Ce silence a irrité certains utilisateurs de Lustre, surtout en voyant comment Oracle avait utilisé ce mode de communication pour signifier son manque d'intérêt pour OpenSolaris, la version communautaire du système d'exploitation Solaris, développé par Sun. Le fait qu'Oracle ait perdu cette année plusieurs développeurs clés de Lustre n'a pas arrangé les choses. Parmi eux, Peter Bojanic, justement, a rejoint Xyratex, un éditeur de logiciels de stockage spécialisé sur Lustre (il est vrai que la société a été lancée par Peter Braam, celui-là même qui a inventé le système de gestion de fichiers, au début des années 2000).
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En dépit de ces signaux d'alerte, Oracle reste engagé sur Lustre, affirme Jason Schaffer. Le constructeur prévoit de continuer à maintenir la branche originelle du logiciel et en assurer la disponibilité. « Nous n'avons pas l'intention de nous écarter de ce rôle, pas plus que nous ne prévoyons de créer une dérivation privée du code », a-t-il encore assuré.

Le responsable des produits de stockage sur disque d'Oracle a également ajouté que sa société travaillait à intégrer Lustre avec l'autre système de gestion de fichiers de Sun, le très connu ZFS (Zettabyte File System) 128 bits. Lustre pourrait ainsi être utilisé avec ZFS sur les périphériques de stockage du constructeur. Jason Schaffer ajoute qu'il est évidemment prévu de répercuter ces changements dans la version Open Source du logiciel.

HP et Dell exploitent Lustre dans leurs solutions

Parmi les signes positifs pour les amateurs de Lustre, on peut signaler qu'Oracle avait pris un stand sur le salon Supercomputer 2010 (SC 2010) qui s'est tenu à La Nouvelle Orléans le mois dernier. Les autres sociétés présentes sur cette manifestation ont montré de leur côté qu'elles s'intéressaient toujours à Lustre. Ainsi, HP a présenté son Unified Cluster Portfolio, un ensemble de matériels, logiciels et services préintégrés qui exploitent ce système de gestion de fichiers. Le support de Lustre est fourni à HP par DataDirect Networks, a expliqué Alanna Dwyer, responsable marketing clusters chez HP.

Dell propose lui aussi Lustre sur plusieurs de ses systèmes de stockage, a également indiqué Donnie Bell, responsable marketing produit senior chez le constructeur texan. Ce dernier travaille avec l'éditeur de logiciels Terascala pour cette offre. « Lustre est quelque chose d'assez compliqué. Terascala nous aide à fournir des systèmes de gestion de fichiers parallèles à ceux qui n'ont pas pu s'en approcher jusque-là », a ainsi expliqué Donnie Bell. (...)

(14/12/2010 17:33:53)

Microsoft booste la reconnaissance vocale dans le cloud

« Parmi tous les services hébergés par Microsoft, c'est la reconnaissance vocale qui mobilise l'un des plus gros systèmes cloud de l'entreprise, » a déclaré Zig Serafin, directeur général des applications voix chez Microsoft. Celui-ci concerne aussi bien les services de réponse vocale utilisés par les lignes téléphoniques des services clients de grandes entreprises comme Orbitz ou American Airlines, que la technologie permettant aux utilisateurs mobiles d'utiliser la voix dans le moteur de recherche Bing ou encore aux abonnés de Ford Sync d'obtenir des informations routières. C'est avec l'acquisition de Tellme en 2007 que Microsoft s'est immiscé sur ce marché. A l'époque, la reconnaissance vocale était dans l'air depuis des années, mais sans faire preuve de résultats probants en terme de fonctionnement. « Essayer d'utiliser une partie du logiciel embarqué sur un téléphone mobile était une épreuve, même quand on était dans un endroit tranquille, » a déclaré Will Stofega, analyste chez IDC.

Zig Serafin, directeur général des applications voix chez Microsoft

« Mais la technologie a suffisamment évolué pour que, sur l'ensemble des moteurs de recherche mobiles gérés par Microsoft, 20% soient maintenant accessibles par la voix, » a indiqué Microsoft. Via le cloud, l'éditeur recueille aussi des informations sur la manière dont les gens utilisent le service et s'en sert pour l'améliorer. Par exemple, si un utilisateur dit sur son mobile tournant sous Windows Phone 7 « Seattle restaurant italien » dans Bing, la firme sait si l'utilisateur clique sur un résultat, ce qui signifie qu'il a obtenu la réponse souhaitée. A l'inverse, l'utilisateur peut être amené à énoncer plusieurs fois sa requête vocale, indiquant peut-être que le service de Microsoft n'a pas bien identifié la demande. L'éditeur recueille également des informations sur la qualité de la connexion, pour estimer si elle peut être responsable des mauvais résultats. « Ces informations sont précieuses pour aider à améliorer la technologie sous-jacente du système », a déclaré Zig Serafin.

Un service également proposé par Google

Google permet également à ses utilisateurs d'effectuer des recherches par la voix et propose différentes offres mettant en oeuvre la reconnaissance vocale. L'entreprise fait aussi du traitement en back-end pour observer la façon dont les gens utilisent ses services. Pour sa part, Microsoft, qui a de multiples produits utilisant la reconnaissance vocale, dit traiter environ 11 milliards de requêtes « voix » par an. Sur les appareils tournant sous Windows Phone 7, les utilisateurs ont juste à appuyer sur le bouton Accueil pour lancer la fonction voix, laquelle permet de contrôler de nombreuses applications sur ces mobiles. L'énorme volume de données relatif à l'usage de la reconnaissance vocale est dirigé vers un centre d'opérations situé dans la Silicon Valley. «L'afflux de requête est tout simplement fascinant, » déclare Zig Serafin. « On se croirait dans un laboratoire de la NASA. » Certaines fonctions de la boucle de feedback sont automatisées de sorte que le moteur de reconnaissance vocale est capable d'analyser lui-même les données, » explique-t-il. « Mais certaines informations sont examinées de plus près par des experts qui peuvent ensuite apporter des modifications au système, » ajoute-t-il.

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Les enseignements tirés de ce volume de données utilisateurs permettront à Microsoft d'avancer vers une prochaine étape de la reconnaissance vocale, notamment ce que l'entreprise appelle la « compréhension conversationnelle. » [ou traitement de la question en langage naturel, NDLR] Zig Serafin  explicite la méthode : « Ramenés à des technologies d'apprentissage, ces travaux de recherche et de développement nous permettront d'anticiper sur ce que l'utilisateur essaie de faire, » déclare-t-il. « La compréhension conversationnelle trouvera de multiples applications, » déclare de son côté Ilya Bukshteyn, directeur senior du marketing pour les applications voix chez Microsoft. « Par exemple, un utilisateur pourrait demander dans Bing : trouver un endroit où nous pourrions dîner demain soir,» dit-elle. « Le téléphone irait alors automatiquement voir nos agendas pour constater que nous serons à San Francisco. Le système saurait que nous avons déjà été mangés des sushis auparavant. Le téléphone demanderait alors si l'on veut diner à San Francisco, et si  nous aimerions manger des sushis... »

Apple intéressé par le rachat de Nuance

« En attendant, Microsoft espère rester devant Google, son principal concurrent dans ce domaine, » ajoute Zig Serafin. Pour l'instant, et pour une fois, Microsoft estime être en avance sur Google, car il offre déjà la reconnaissance vocale à un large éventail d'utilisateurs - joueurs, utilisateurs de téléphones mobiles et automobilistes -, et cela depuis une seule plate-forme. « C'est un avantage certain, » selon Bern Elliot, analyste chez Gartner. «Tellme donne à Microsoft un très gros avantage, aussi bien sur site que dans le cloud, » dit-il. «L'éditeur a donc la possibilité de proposer la reconnaissance vocale sur un nombre de marchés très différents. » En outre, l'éditeur pense avoir aussi une longueur d'avance sur le traitement des données et permet aux utilisateurs d'effectuer des recherches plus fines. Le rachat récent de Phonetic Arts par Google pourrait lui permettre d'offrir des fonctionnalités comparables. « Phonetic Arts a travaillé sur la synthèse vocale et peut générer des voix naturelles, » a déclaré Google, ce qui signifie que cette acquisition pourrait permettre à Google de fournir du contenu voix, ou des réponses à des gens qui utilisent les technologies de reconnaissance vocale. Selon Will Stofega, Microsoft a peut-être un autre avantage, celui lié à l'expérience utilisateur. Sur les téléphones tournant sous Windows Phone 7, les utilisateurs peuvent voir l'icône Tellme et une rangée de points leur indiquant que le service est en train de traiter la parole. «Ça n'a rien à voir avec la technologie, mais du point de vue de l'expérience utilisateur, c'est cool, » dit-il. « Microsoft espère utiliser des icônes similaires et promouvoir des services. Que ce soit avec Kinect ou avec Windows Mobile 7, les utilisateurs constateront qu'ils peuvent utiliser la voix de façon similaire, » a-t-il ajouté.

Google et Microsoft doivent aussi rivaliser avec Nuance, le leader dans cette niche qui travaille au développement de technologies pour la reconnaissance vocale. « Celle-ci a la réputation d'offrir la meilleure technologie en terme de voix, » confirme Bern Elliot. « Certaines rumeurs ont laissé entendre qu'Apple pourrait être intéressé par le rachat de Nuance, soit un marché de plus sur lequel Apple, Google et Microsoft seraient en concurrence. » Mais, même si toutes les entreprises ont fait des progrès dans la reconnaissance vocale, elles ont encore du pain sur la planche. « Il y a des problèmes de base comme le bruit de fond et d'autres aspects qui n'ont pas encore été vraiment résolus, » dit Will Stofega.

(...)

(14/12/2010 16:53:26)

WikiLeaks : les attaquants utilisant LOIC pourraient être facilement tracés

Selon des chercheurs de l'Université de Twente (Enschede, Pays-Bas), les internautes qui utilisent le logiciel LOIC (Low Orbit Ion Cannon) pour mener des attaques DDoS contre des sites Internet en signe de soutien à l'action de Wikileaks , lequel diffuse depuis fin novembre les télégrammes diplomatiques américains, peuvent être facilement retrouvés. Cet outil, téléchargé par des milliers de personnes, permet de bombarder un site web ciblé afin de saturer son trafic pour le mettre hors ligne. Promu par le groupe de militants Anonymous, il a déjà utilisé pour mener des attaques contre des entreprises qui ont coupé les vivres à Wikileaks.


Low Orbit Ion Cannon existe en plusieurs versions : d'une part, une application cliente téléchargeable contrôlable à distance via un IRC (Internet Relay Chat) ou configurable manuellement. D'autre part, une version sous la forme d'un site web JavaScript. « Avec l'application cliente, le site web ciblé peut voir la vraie adresse IP de l'ordinateur d'où est déclenchée l'attaque, » écrivent les chercheurs. L'adresse IP permet de remonter au FAI qui fournit le service, lequel peut savoir à quel abonné correspond l'adresse. Il se passe la même chose quand un internaute utilise la version web. En général, les pirates qui mènent des attaques par déni de service DDoS configurent leur programme de manière à ce qu'il utilise une fausse adresse IP, mais Low Orbit Ion Cannon ne le fait pas. Les attaques DDoS peuvent également être coordonnée par un botnet, un réseau de machines infectées par un virus qui permet de les commander à distance. Généralement, cette action se fait à l'insu du propriétaire de l'ordinateur. Le danger avec les attaques de soutien à Wikileaks, c'est que les personnes souhaitant participer à la campagne en ligne ne sont pas assez férues de technologie et ne mesurent sans doute pas le fait qu'il est possible de retrouver leurs traces. « La technique d'attaque actuelle s'apparente un peu à l'envoi de milliers de lettres, mais avec le nom et l'adresse de l'expéditeur au dos de chacune, » écrivent les chercheurs hollandais. Sans compter que « l'Union européenne oblige les opérateurs de télécommunications à conserver leurs données pendant une durée de six mois. Ce qui signifie que les « hacktivistes » peuvent être facilement retrouvés même après l'interruption des attaques, » écrivent-ils encore. Déjà, aux Pays-Bas, la police a arrêté deux adolescents en relation avec les attaques. Le procureur a même déclaré qu'il avait été facile de retrouver la trace de l'un d'eux.

Un logiciel téléchargé par 67 000 sympathisants

Selon le vendeur de solutions de de sécurité Imperva, qui a comptabilisé que LOIC avait été téléchargé environ 67 000 fois, « l'Opération: Payback, » comme l'a baptisé le groupe Anonymous pour qualifier les attaques DDoS de soutien à WikiLeaks, « semble se poursuivre. » MasterCard, qui a fermé le compte de Wikileaks, a été à nouveau attaqué ce week-end, « et les statistiques montrent que son site a subi une interruption » indique Netcraft. « Si bien que désormais, la plupart des vendeurs de solutions de sécurité classent Low Orbit Ion Cannon parmi les menaces potentielles et s'emploient à bloquer le logiciel, » explique Imperva. L'entreprise a également déclaré avoir constaté que LOIC avait permis de coordonner certaines attaques. « Les attaquants recommandent le développement d'un système qui dirige les internautes vers un site intermédiaire, un site pornographique par exemple, pour rendre le JavaScript utilisé par l'outil DDoS invisible. » Selon Paul Mutton, analyste en sécurité chez Netcraft « ce contournement a peu de chance d'être efficace. » Le trafic destiné à bombarder le site visé passe par le browser web de l'utilisateur. « Le trafic du navigateur est difficile à contrôler, et en cas de surcharge, le navigateur traite l'excès de données qui lui reviennent, » explique-t-il. C'est en contradiction avec un outil dédié qui peut envoyer des charges énormes. « La version web de LOIC n'est pas aussi efficace qu'une vraie attaque DDoS, mais le logiciel est beaucoup plus facile à utiliser par tous, » conclut Paul Mutton.

(...)

(14/12/2010 16:35:27)

IBM va construire un supercalculateur de 3 pétaflops en Bavière

La course mondiale aux supercalculateurs se poursuit sans relâche: l'Académie des Sciences de Bavière en Allemagne a annoncé qu'il avait choisi IBM pour construire un superordinateur qui, une fois complet en 2012, sera capable d'offrir une puissance de calcul de 3 pétaflops, ce qui en fait potentiellement le supercomputer le plus puissant du monde.

Baptisé SuperMUC (le suffixe MUC est emprunté au code de l'aéroport de Munich), cet ordinateur, qui sera sous la tutelle du centre SuperComputing Leibniz de l'Académie des sciences à Garching en Bavière, sera à la disposition des chercheurs européens qui désirent sonder les frontières de la médecine, de l'astrophysique et d'autres disciplines scientifiques en remplacement du HLRB II lancé en 2006. «Avec ce nouveau supercalculateur, la communauté des chercheurs (...) reçoit un coup de pouce pour être à la pointe de la concurrence internationale », a déclaré dans un communiqué Martin Jetter, président du conseil d'administration d'IBM Allemagne.

Refroidissement à l'eau chaude

Le système reposera sur 14 000 Intel Xeon installés dans des serveurs IBM System x iDataPlex. Il utilisera aussi un système de refroidissement appelé Aquasar développé par Big Blue, qui utilise l'eau chaude pour refroidir les processeurs. Cette solution devrait permettre de réduire de 40% la consommation d'électricité du système de refroidissement selon la compagnie. « Le SuperMUC proposera des performances optimales tout en améliorant l'efficacité énergétique globale grâce à l'utilisation d'un parallélisme massif exploitant les processeurs multicoeurs Intel et le refroidissement à l'eau chaude reposant sur la technologie mis au point par IBM. Cette approche permettra à l'industrie de développer des supercalculateurs toujours plus puissants tout en gardant sous contrôle la consommation d'énergie », a déclaré dans un communiqué Arndt Bode, président du conseil d'administration du centre Supercomputing Leibniz.

La technologie Aquasar d'IBM

Une fois construit, le système devrait se classer sur une des marches du podium du Top500 des ordinateurs les plus puissants du monde, publié deux fois par an. Dans  l'édition la plus récente de ce classement mondial, le système chinois Tianhe-1A, offrant une puissance de 2,67 pétaflops, occupe la première place. Très convoitée, cette-ci sera donc disputée par le SuperMUC, mais également par les supercalculateurs du Laboratoire national de Lawrence Livermore et de Oak Ridge, tous deux financés par le Département américain de l'énergie, engagé dans la construction d'un ordinateur 20 pétaflops. Les deux devraient être opérationnels en 2012. Le gouvernement fédéral allemand et le Land de Bavière ont contribué au financement du SuperMUC, qui fera partie de la Partnership for Advanced Informatique in Europe (PRACE), un programme visant à fournir aux chercheurs européens des ressources en calcul.

Illustration: Futur centre de recherche Leibniz-Rechenzentrum LR, crédit D.R.

(...)

(14/12/2010 16:04:09)

Freebox V6 : de la révolution à la réévaluation

La démonstration a été bien rôdée et Xavier Niel, un peu nerveux au début de sa présentation, a su capter l'attention des centaines de journalistes présents. Cette réunion a été l'occasion pour le fondateur d'Iliad de présenter la Freebox V6, qu'il qualifie de révolutionnaire. Intervenant quelques semaines après la présentation de  celle de SFR-Neuf. Xavier Niel n'hésite pas à tacler ses concurrents et à comparer les deux box. « Après trois ans de réflexion et de travail, nous proposons un équipement utile pour les 5 à 10 prochaines années » souligne le dirigeant. L'objectif est aussi de donner un nouvel élan au recrutement d'abonnés, qui marque le pas depuis quelques trimestres. Le premier changement réside dans le design de la box pour laquelle Iliad a fait appel au designer Philippe Starck. Combinant des matériaux durs pour protéger les composants et une matière molle sur la surface, la box comprend des phrases dont « les mots inscrits font appel aux mathématiques, à la physique quantique, etc... » aux utilisateurs de découvrir leur signification.

présentation Freebox V6

Comme précédemment, la Freebox se dédouble en une dédiée à l'accès à Internet et comprenant des fonctions NAS avec un disque dur de 250 Go. L'intégration d'une prise ADSL et fibre donnera aux abonnés la possibilité de choisir et de basculer sur l'une ou l'autre des options du haut débit. Les puristes de l'informatique seront heureux de trouver 4 ports Gigabit Ethernet. Une autre box est dédiée au monde du multimédia intégrant une rénovation de l'interface utilisateur, des services jeux (via une gamepad), un lecteur blu-ray . Si on ajoute à cela l'intégration des appels vers les mobiles tous opérateurs confondus à partir du mois de janvier 2011, vous obtenez une offre unique sur le marché et très séduisantes. L'opération séduction a donc atteint son but.

Une opération de réévaluation tarifaire qui frise les 40 euros


La « boîte de Pandore », comme le précise Philippe Starck a un coût et Xavier Niel était attendu sur la répercussion de la hausse de la TVA. La réponse est intervenue en deux temps. La première est de dire, on ne change rien, le forfait est toujours de 29,99 euros par mois. Un petit astérisque rappelle néanmoins que ce prix ne prend pas en compte la modification du mix de TVA (5,5% et 19,6%). Il faudra donc compter sur deux ou trois euros de plus quand la modification de l'assiette de la fiscalité sera effective. Deuxième couche de la réévaluation tarifaire, une option de mise à disposition de la boucle locale dédiée à 5,99 euros par mois. Autrement dit, Free n'entend plus financer seul le dégroupage total et choisit donc la voie de la participation financière de l'abonné.

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Xavier Niel anticipe les critiques en disant « chez France Telecom, une ligne téléphonique coûte 16 euros par mois ». En sachant que la base d'abonnés Free est constitué à près de 90% en dégroupage total, l'optionnel va vite se transformer en obligation pour ceux séduits par la Freebox V6 à moins d'être les heureux bénéficiaires de l'offre fibre optique de l'opérateur. Au total, pour les nouveaux abonnés, le prix sera de 29,99 euros + 5,99 euros pour le dégroupage total par mois. Pour les anciens abonnés, la migration coûtera 29,99 euros. Le prix de la Freebox est initialement de 120 euros, avec une décôte de 30 euros par année d'ancienneté. Les 5,99 euros pour le dégroupage total sont aussi à inclure dans le forfait, soit 35,98 euros. Un moyen également d'augmenter mécaniquement l'ARPU.

migration Freebox V6

Une cannibalisation des usages


A bien y regarder, la Freebox V6 entend se mêler de beaucoup de chose dans la maison. Avec la Freebox player, par exemple, Xavier Niel souhaite « se débarrasser des multiples équipements qui se trouvent sous la télévision ». Un moyen à la fois d'écarter les constructeurs de lecteurs Blu-ray en phase de maturité, mais également cela apporte une réponse à la télévision connectée sur Internet, version Cube de Canal +, mais aussi Google et Apple TV. Free entend garder la main sur le contenu et rester le hub de facturation. Autre concurrence affichée, le jeu, la télécommande de Free intègre des fonctionnalités gyroscopique et un accéléromètre. On peut légitimement penser à des capacités similaires à une Wiimote dans un proche avenir, même si la présence d'une gamepad est fournie de série.

Au final, Free a réussi à étonner dans un domaine où le marché atteint une certaine maturité. La séduction est là, il n'en demeure pas moins que l'offre est nettement plus chère que la version initiale, mais au bout de 10 ans, il est peut-être aussi temps de financer aussi une partie de l'innovation.

(...)

(15/12/2010 09:59:46)

L'Allemagne s'aligne sur l'Europe pour le coût des terminaison d'appel mobile

(Source EuroTMT) La commission européenne ayant décidé de lancer une procédure contre l'Allemagne pour contraindre l'autorité de régulation à appliquer la directive, le régulateur allemand des télécommunications a fini par adopter la recommandation européenne concernant le tarif de la terminaison d'appel (TA). Si les analystes s'attendaient donc à une annonce de baisse de la TA Mobile pour la période commençant à partir du 1er décembre, l'ampleur a toutefois surpris. 

Les nouveaux tarifs sont en effet divisés par deux par rapport aux anciens prix ! Et pour certains des quatre opérateurs allemands, la décision va, certainement, provoquer des dégâts significatifs. Lors de la conférence annuelle organisée par la banque Morgan Stanley fin novembre à Barcelone, l'opérateur KPN avait en effet expliqué que chaque diminution d'un centime d'euro de la TA Mobile induisait une réduction de 30 millions d'euros de l'Ebitda de sa filiale allemande. 

Un tarif divisé par deux !

Le calcul devient facile à faire. Etant donné que pour E-Plus, le tarif passe de 0,0714 € à 0,0333 € par minute à partir du 1er décembre 2010, l'impact sur l'Ebitda sera de près de 60 millions d'euros en année pleine. Seul gagnant potentiel de cette baisse : l'opérateur historique Deutsche Telekom. Comme la plupart des opérateurs historiques européens, l'opérateur allemand peut en effet compenser la baisse de sa terminaison d'appel mobile par des coûts moindres pour les appels fixe vers mobile. Encore faut-il que les tarifs proposés par le régulateur allemand soient définitivement entérinés (ils sont soumis à consultation en Allemagne et au niveau européen), ce qui n'est pas forcément évident. 

Si le gendarme des télécoms a mis quasiment fin à l'asymétrie tarifaire, comme le demande la Commission européenne, sa proposition tarifaire demeure néanmoins assez incompréhensible. T-Mobile et Vodafone, les deux opérateurs les plus gros du marché, se voient ainsi appliquer un tarif différent : 0,0336 € pour le premier et 0,033 € pour le second (contre 0,0659 € auparavant). 

Même différence de traitement entre E-Plus et O2 qui bénéficiaient avant du même tarif (0,0714 €) : 0,033 € pour la filiale de KPN et 0,0337 € pour la filiale de Telefonica. Ces différences de traitements devront être justifiées par le régulateur allemand, notamment auprès de la commission européenne. 

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Deuxième sujet de discussion à venir avec les pouvoirs publics européens : la volonté de l'autorité de régulation allemande d'appliquer ces tarifs pour une période de deux ans, jusqu'en novembre 2012. Si, comme l'ont remarqué la plupart des analystes, cette baisse surprise de 50 % permet à l'Allemagne de revenir dans la moyenne des tarifs européens pour 2011, leur maintien en 2012 va de nouveau éloigner Berlin du « benchmark » européen puisque le taux moyen de la TA Mobile est estimé autour de 1,8 centimes d'euro pour 2012.

Si la décision du régulateur allemand peut être contestable, elle confirme néanmoins que, de gré ou de force, les autorités de régulations européennes finissent par appliquer la recommandation de Bruxelles, comme le montrait la décision prise au printemps par l'Ofcom, autorité de régulation britannique, de s'y conformer alors qu'elle y était farouchement opposée. 

Et dans cet environnement, le dernier grand pays à faire encore bande à part est l'Italie. La dernière décision en date table sur une terminaison d'appel mobile autour de 6 centimes d'euro en 2012 en Italie. Un niveau que le régulateur national va maintenant devoir corriger à la baisse.

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