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(30/01/2012 17:08:40)
Des outils pour explorer les bases de brevets et mener sa veille économique
Destiné à des équipes de R&D et de veille technologique, le logiciel Matheo Patent facilite la consultation de la base de données du bureau américain des brevets, l'USPTO (United States Patent and Trademark Office), et de la base Esp@cenet, cette dernière donnant accès à 70 millions de documents sur les inventions et évolutions techniques dans le monde depuis 1836. Sa version 9.6 est compatible avec les nouvelles contraintes des services d'Esp@cenet. L'interface du logiciel a été modifiée pour améliorer son utilisation. Son éditeur Matheo Software signale un module d'interrogation plus intuitif qui propose une prévisualisation et une sélection des brevets à télécharger. Des fonctions graphiques ont par ailleurs été ajoutées pour afficher sur une mappemonde les déposants et les inventeurs par pays, ou pour visualiser les pays de dépôt. Un autre type de graphique permet de représenter les séries multiples. Le design est paramétrable. 
(Cliquer ici pour agrandir l'image)
L'abonnement annuel au logiciel démarre à 600 euros. Le prix est dégressif en fonction du nombre de poste. Une version d'évaluation gratuite est disponible.
Cartographie d'informations structurées
Créé en 2003, l'éditeur Matheo Software développe des solutions d'aide à la décision et d'analyse de l'information. Il propose également le logiciel Matheo Analyzer conçu pour assurer une veille scientifique, stratégique, commerciale ou concurrentielle. Celui-ci convertit en information stratégique des données structurées pertinentes recueillies dans un domaine technologique. Dans sa version 4.0, le module d'importation a été simplifié. Il est possible de récupérer des données de tous fichiers structurés venant de bases telles que PubMed, Qestel-Orbit, Sialog, STN ou Esp@cenet.
Des méthodes de clustering automatique ont été ajoutées : K-Means, Dendrogramme et Propagation. Cela permet de générer une classification dynamique et de naviguer dans un volume important de données. Enfin, le logiciel propose un tableau de bord personnalisable, MyAnalyzer. Il existe une version d'évaluation gratuite du produit. La licence de la version complète coûte 3 450 € HT par poste (tarif dégressif). Elle est proposée en mono-poste pour garantir la confidentialité des données, explique son éditeur, qui ajoute que les données sont stockées localement.
Les fonctions de tableau de bord MyAnalyzer (cliquer ici pour agrandir l'image)
Les ventes de musique en ligne dépassent celles des magasins
Que ce soit un album ou un titre simple, les Français ont davantage acheté leur musique sur Internet qu'en magasin en 2011. Selon les données publiées par le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep), les ventes d'albums sur les plateformes de téléchargement légales ont progressé de 22,6%, et de 27% pour les singles. En magasin, les ventes ont baissé de 7% pour le premier et de 43,8% pour le second.
La progression du téléchargement d'oeuvres musicales est phénoménale. En seulement quatre années, la part du nombre d'albums téléchargés est passée de 2,4% en 2007 à 13% l'an passé. Et 98% des titres sont vendus sur la Toile en 2011, contre 59% en 2007.
Gloablement, les ventes de musique enregistrée ont baissé de 10,5% en magasin, et augmenté de 16,7% sur internet. Au total en 2011, les Français ont acheté 50,4 millions d'albums, 43,9 millions de singles et 2,5 millions de DVD musicaux, précise le Snep.
Jon Rubinstein, ancien patron de Palm, quitte HP
« Jon a rempli son engagement chez HP. Nous lui souhaitons bonne chance » a déclaré HP dans un communiqué. Jon Rubinstein était vice-président senior pour l'innovation produit de la division Personnal System Group (PSG). HP n'a pas indiqué quels étaient les projets de Jon Rubinstein, mais AllThingsD, pense qu'il va dans un premier temps prendre des congés et s'occuper de sa famille.
Jon Rubinstein a rejoint Palm en 2007 et est devenu PDG en 2009, alors que la société avait lancé son smartphone sous webOS. Ce système d'exploitation avait obtenu d'excellentes critiques, mais les ventes de terminaux n'ont jamais décollé. En 2010, HP a racheté Palm. Jon Rubinstein était en retrait laissant Stephen DeWitt être nommé à la tête de l'activité comprenant webOS. Puis sous la houlette de Leo Apotheker, HP a décidé d'arrêter la production de tablettes et de smartphones sous webOS. Après un temps de flottement, Meg Whitman a décidé de rendre le système d'exploitation mobile Open Source.
Pour mémoire, Jon Rubinstein s'est fait un nom chez Apple, où il a joué un rôle de premier plan sur le développement de l'iPod.
(...)
Dassault Systèmes prépare un cloud public concurrent d'Andromède
Selon nos confrères de BFM Business, Dassault Systèmes qui a abandonné le projet de cloud national Andromède, travaille sur une plate-forme concurrente. « On a trouvé des entreprises réputées et dynamiques avec lesquelles travailler, qui ont une vraie ambition et peuvent agir vite », a déclaré vendredi dernier sur la radio Bernard Charlès, directeur général de l'éditeur. « Fin décembre, nous avons constaté que la structure de coûts [d'Andromède] ne permettait pas d'avoir une solution compétitive car les coûts étaient trop élevés. Donc on s'est retiré de la structure mais pas du projet, que je porte depuis deux ans et demi ».
Depuis le départ de Dassault Système le 22 décembre 2011, la plate-forme cloud Andromède destinée aux acteurs du secteur public et dotée à l'origine d'une enveloppe budgétaire de 285 millions d'euros (voir détails du financement), ne rassemble plus qu'Orange pour la partie infrastructures et du groupe Thales (étroitement lié à Dassault Aviation) pour la partie sécurité. Si certaines SSII se sont montrées intéressées par le projet Andromède - Atos, Cap Gemini et même Bull - rien n'a été annoncé et le projet se réactive avant l'élection présidentielle. Vivek Badrinath, directeur exécutif d'Orange Business Services, nous a ainsi confié le jeudi 26 janvier qu'un directeur général allait être nommé pour Andromède et que le projet allait s'accélérer. « On espère boucler assez vite en 2012 en tout cas pour la couche infrastructure ». Le datacenter de Val Rueil en Normandie, dont l'ouverture est attendue en juin 2012, assurera une partie de la charge. « Il s'agit d'un investissement important pour le groupe et les clients. C'est une de nos contributions au projet Andromède », a expliqué lors de la même conférence de presse, Didier Jaubert, senior vice-président global services chez OBS.
Bull pour remplacer Dassault Systèmes dans Andromède
« Si Dassault Systèmes souhaite déposer un nouveau projet de cloud computing en vue d'un soutien des investissements d'avenir, alors on examinera ce projet dès lors qu'il sera déposé », a indiqué aujourd'hui à l'AFP Eric Besson ministère de l'Industrie. Le 12 janvier dernier, invité aux voeux de l'Afdel, M. Besson avait indiqué qu'il allait réunir le 20 janvier [une réunion finalement reportée sine die] le consortium porteur du projet Andromède afin de le remobiliser et d'analyser la situation après le retrait de l'un de ses acteurs majeurs. « Il y a une ou deux autres options qui se dessine. Je suis raisonnablement optimiste sur les chances d'y arriver ». Rappelons que le projet de cloud national Andromède a été lancé par le premier ministre François Fillon en 2009. Trois ans après la première brique, la nomination d'un directeur général, semble enfin arriver, bientôt suivie par l'inauguration du datacenter, et enfin l'arrivée d'un troisième partenaire technologique. Selon le journal les Échos, « Bull discuterait déjà avec Orange et l'État, et pourrait apporter au consortium son expérience dans le domaine des supercalculateurs informatiques ».
À la question de savoir qui pourrait remplacer Dassault Systèmes sur le plan financier dans le projet Andromède, Vivek Badrinath nous a étonnement répondu jeudi dernier que l'éditeur français apportait une expérience utilisateur très intéressante pour faire tourner des applications très lourdes dans un environnement cloud. Une expérience que l'éditeur a donc décidé d'apporter à d'autres entreprises au sein d'un cloud public concurrent. Un projet que Dassault Systèmes ne souhaite pas détailler plus avant pour l'instant.
(...)(30/01/2012 15:10:26)Arnaques sur Facebook : les victimes redirigées vers le cloud Amazon
Selon les chercheurs en sécurité du vendeur de solutions antivirus F-Secure, des escrocs ont entrepris de rediriger les victimes qu'ils ciblent sur le réseau social Facebook vers les services cloud d'Amazon, afin de contourner les filtres qui bloquent les URL malveillantes.
Les chercheurs de F-Secure ont récemment analysé de près un faux sondage lancé sur Facebook, utilisant des extensions de navigateur trafiquées pour détourner des comptes Facebook et envoyer des messages spam sur les murs des victimes. Les messages contiennent des URL raccourcies Bit.ly qui en apparence redirigent vers des vidéos soi-disant intéressantes. En réalité, ces liens pointent vers des scripts hébergés sur le service de stockage Amazon Simple Storage Service, lesquels renvoient les victimes vers une fausse page Facebook.
La page en question affiche l'image d'un lecteur vidéo, qui, lorsqu'elle est cliquée, fait apparaître une autre fenêtre qui invite les utilisateurs à participer à un sondage. Chaque utilisateur qui accepte de se prêter au jeu fait en réalité gagner de l'argent aux escrocs grâce à des programmes d'affiliation marketing. L'escroquerie est disséminée via de fausses extensions pour les navigateurs Google Chrome et Firefox, que les arnaqueurs font passer pour des mises à jour du lecteur YouTube. Les utilisateurs sont invités à télécharger et à installer ces fausses mises à jour afin de pouvoir regarder les vidéos sur lesquelles ils ont cliquées.
Bénéficier de la côte confiance d'Amazon
Selon Mikko Hypponen, patron de la recherche chez F-Secure, les escrocs ont choisi de rediriger les utilisateurs vers le cloud d'Amazon parce que le nom de domaine et l'adresse IP du S3 bénéficient d'une côte de confiance élevée et cela augmente leurs chances de tromper les filtres URL, comme ceux utilisés par Bit.ly ou Facebook. La technique qui consiste à utiliser des liens vers Amazon S3 dans les escroqueries qui touchent Facebook est relativement nouvelle. Cependant, l'hébergement de logiciels malveillants sur ce service cloud populaire n'est, lui, pas nouveau. Notamment parce que les services d'hébergement Amazon S3 ne sont pas très chers et que beaucoup de cybercriminels sont en mesure de les payer pour les utiliser.
Néanmoins, comme l'explique le chercheur, il y a différentes pratiques en la matière. « Certains cybercriminels préfèrent voler les informations de connexion de clients existants du service de stockage d'Amazon pour abuser de leurs comptes. D'autres utilisent exclusivement des comptes appartenant à d'autres personnes. D'autres encore créent de nouveaux comptes, mais en utilisant des cartes de crédit volées. Enfin, certains créent des comptes valides et payent l'abonnement pour les cybercriminels, » a déclaré Mikko Hypponen.
Plusieurs acteurs soutiennent Dmarc pour lutter contre le phishing et le spam
Un problème récurrent avec le courriel, c'est qu'il est très facile d'usurper l'adresse de l'expéditeur, ce qui rend difficile pour un utilisateur de savoir si un email provient réellement de la bonne personne. Plusieurs acteurs de l'Internet, Google, Bank of America, Fidelity, Microsoft, Yahoo, PayPal, LinkedIn, AOL, American Greetings, Cloudmark et Agari ont decidé de se réunir pour promouvoir le protocole Dmarc (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) pour lutter contre le spam et le phishing. Dmarc repose sur les solutions DKIM et SPF qui assurent l'authentification des courriels.
Authentification et confiance
DKIM (DomainKeys Identified Mail) vérifie le nom de domaine à travers lequel un message a été envoyé par l'analyse de la signature cryptographique du message. Les destinataires peuvent ainsi choisir d'accepter les messages provenant d'un domaine qui est considéré comme digne de confiance. SPF (Sender Policy Framework) donne aux propriétaires des domaines les moyens de spécifier quels hôtes sont autorisés à envoyer des e-mails depuis leurs domaines. Ces deux outils sont utilisés par beaucoup d'entreprises depuis plusieurs années. Dmarc corrige certaines faiblesses des deux solutions, notamment la non prise en compte de fournisseurs de services tiers. En effet, certains messages échappent au contrôle de DKIM et SPF. L'objectif est d'apprendre des attaques précédentes et de créer une base d'e-réputation des expéditeurs pour améliorer la confiance dans les messages.
Le groupe Dmarc prévoit de soumettre sa solution à l'Internet Engineering Task Force, pour la faire devenir un standard du secteur.
(...)
Oracle propose un comité unique pour superviser les spécifications Java
Si la proposition qu'Oracle vient de faire est acceptée, la supervision des standards techniques de Java passerait sous l'égide d'un seul comité, alors que l'actuel système s'appuie sur deux entités séparées pour Java EE/SE (Enterprise Edition/Standard Edition) et pour Java ME (Micro Edition). Les deux premières déclinaisons concernent respectivement les environnements serveurs et postes de travail, tandis que ME est destinée à ses utilisations mobiles et embarquées.
Oracle a récupéré la propriété de Java en rachetant Sun Microsystems en janvier 2010, mais les spécifications techniques standards du langage de programmation Open Source sont toujours guidées par le JCP (Java Community Process), une organisation constituée d'entreprises et d'individus ayant un intérêt particulier pour Java. Oracle justifie sa proposition en évoquant les changements sur le marché de Java ME, la maturité croissante de ce dernier et, de façon générale, sa consolidation. « Cela suggère qu'un rééquilibrage entre Java ME et les autres plateformes pourrait être approprié, ainsi qu'une légère réduction du nombre de membres du comité exécutif », a indiqué la semaine dernière sur le site du JCP le collaborateur d'Oracle qui préside l'organisation, Patrick Curran. « La convergence attendue entre Java ME et SE devrait rendre de moins en moins pertinente l'actuelle séparation entre deux comités exécutifs séparés », ajoute-t-il. « Dans la mesure où Java est vu comme une seule plateforme, il devrait être supervisé par un comité exécutif unique».
Un nombre réduit de membres au comité exécutif
La proposition d'Oracle entraînerait la réduction du nombre total de membres du comité (32 actuellement), mais elle prévoit de maintenir le ratio 2 pour 1 de sièges nommés et élus, si l'on se réfère au site du JCP. « Dans le comité exécutif fusionné, pas plus Oracle qu'aucun autre membre ne pourra détenir plus d'un siège » peut-on lire. La JSR (Java Specification Request) est supervisée par un groupe expert constitué de représentants de différentes entreprises, incluant Oracle, IBM, Intel et Siemens. Son travail devrait durer six mois environ, « afin de permettre aux modifications d'être engagées pendant les élections ». Ce groupe reconnaît toutefois que les changements pourraient devoir être introduits progressivement dans le temps ».
Dans un souci d'équité, tous les membres auront le même risque de perdre leur siège. Il est aussi précisé dans la proposition qu'Oracle « devrait avoir la plus grande flexibilité dans la réallocation des sièges de membres nommés pour assurer que le comité exécutif fusionné représente de façon adéquate et équitable l'ensemble de l'écosystème Java ».
Une autre proposition, sans doute plus polémique
Cette proposition est la deuxième de trois mesures exposées par Patrick Curran dans un billet de blog en août dernier. La première, adoptée l'an dernier, a cherché à rendre le processus de spécification plus transparent et public (le comité exécutif publiait déjà ses comptes-rendus de réunion). La troisième n'a pas encore été soumise. Elle abordera des changements plus complexes, a indiqué Patrick Curran, parmi lesquels des modifications possibles du JSPA (Java Specification Participation Agreement), l'accord spécifiant le mode de fonctionnement du JCP. Compte tenu de l'histoire récente, cette proposition est susceptible de générer des controverses. La Fondation Apache a quitté le JCP fin 2010 à la suite d'un désaccord avec Oracle concernant le JSPA. L'ASP (Apache Software Foundation) maintient qu'Oracle n'a pas réussi à lui fournir une licence acceptable pour un kit de compatibilité technologique (TCK) qui lui aurait permis de tester son projet Harmony, une mise en oeuvre de Java SE, ainsi que le garantit le JSPA.
Salesforce.com : les clients ne veulent pas payer les fonctions BI
Les clients de Salesforce.com manifestent leur mécontentement. En effet, avec la sortie d'une nouvelle version d'Analytics Edition pour son logiciel de gestion de la relation client (CRM), le fournisseur compte augmenter son tarif. Mais les clients estiment que les fonctionnalités de cette nouvelle édition devraient faire partie de leur abonnement de base.
L'Analytics Edition, annoncée l'an dernier par le fournisseur de logiciels de CRM dans le cloud, devrait être disponible au printemps 2012. Celle-ci comprendra plusieurs fonctionnalités, comme des rapports conjoints, le tri des données par paquets (« bucketing ») et le « cross-filtering », selon un article paru en décembre sur le blog officiel de l'entreprise. « D'une manière générale, les fonctionnalités livrées avec un outil de Business Intelligence (BI) seront présentes dans l'Analytics Edition. D'autres fonctionnalités seront accessibles avec d'autres licences, » précisait l'article. Toujours selon l'article du blog, Salesforce.com prévoyait « également de renforcer les fonctions de reporting de son logiciel de CRM, en augmentant notamment le nombre de filtres sur les tableaux de bord. »
Une fronde menée par Jeremy Farber, le président de PC Recycler
Jeremy Farber, président de PC Recycler, une entreprise basée en Virginie qui recycle du matériel informatique, se dit mécontent de l'annonce de Salesforce.com. En tant que client, il n'accepte pas de devoir payer plus pour l'Analytics Edition. Au point qu'il a commencé à attirer l'attention sur cette question dès la semaine passée à travers divers médias sociaux et sur le site Web de Salesforce.com. « J'essaie de mobiliser les gens à ce sujet », a t-il déclaré. « Je peux comprendre que quand ils proposent de nouveaux produits, ils facturent un supplément, comme par exemple pour Siteforce, leur CMS (Content Management System) qui permet de construire des sites web directement dans le cloud, », a ajouté le président de PC Recycler. « Mais en ce qui concerne les fonctionnalités de la future Analytics Edition, elles sont indispensables au reporting. Et franchement, jusqu'à présent, le reporting de Salesforce n'était vraiment pas terrible. »
Jeremy Farber est également contrarié parce que les fonctionnalités à venir dans Analytics édition ont été suggérées par de nombreux clients par le biais du portail IdeaExchange de Salesforce.com qui incite les utilisateurs à soumettre leurs idées pour améliorer le logiciel. « Ils ont adopté des fonctionnalités de base suggérées par la communauté et en retour ils veulent nous faire payer pour ça », a-t-il estimé. Certes « leur logiciel est formidable », a ajouté Jeremy Farber. « Il a permis à notre entreprise de faire beaucoup de choses incroyables, y compris de réduire considérablement nos coûts. Mais, honnêtement, dans le cas présent, je pense qu'ils ont eu tort. »
Des clients mécontents des tarifs pratiqués
Le battage effectué par le PDG de PC Recycler autour de cette question coïncide avec une fronde de clients de Salesforce.com qui, ces dernières semaines, se sont plaints des tarifs pratiqués par le vendeur. « Depuis des années, le reporting est le maillon faible de la solution de Salesforce et à chaque mise à jour, on nous a promis que cette fonctionnalité serait améliorée, » déclare un client sur le blog d'Analytics Edition. « Les analytiques, c'est un peu le talon d'Achille de Salesforce, et avec ces mesures vous ne faites que l'affaiblir, » écrit un autre utilisateur sur le portail IdeaExchange. « Sachant que depuis très longtemps de nombreux utilisateurs demandent ce type de fonctionnalités. Le fait de vouloir nous faire payer pour cela, c'est une façon de nous prendre en otage avec nos données. »
Contacté par Chris Kanaracus, notre confrère d'IDG NS à San Francisco, pour avoir sa réaction à chaud sur le sujet, Marc Benioff, le PDG Salesforce.com, lui a répondu vendredi par courriel qu'il ne connaissait pas l'offre de l'Analytics édition dans le détail, et a fait suivre la demande aux RP de Salesforce.com. « En tant qu'entreprise sociale, la réussite des clients est toujours la priorité numéro un de Salesforce.com », a déclaré un porte-parole dans un communiqué retourné par courriel. « Beaucoup de nos clients attendent que Salesforce.com renouvelle l'offre vieillissante de la BI. La Business Intelligence traditionnelle n'apporte plus de valeur aux entreprises. Elle est mûre pour le changement. L'Analytics Council qui réunit des dizaines de clients Salesforce.com, nous a conseillé sur les caractéristiques et les prix, sur la base de leurs besoins en tant qu'entreprise sociale », ajoute le communiqué. « Les tarifs d'Analytics Edition reflètent un modèle entièrement nouveau pour la BI. Celle-ci offre notamment un retour sur investissement plus élevé pour les entreprises et pour chaque salarié. »
(...)(30/01/2012 12:18:18)Cisco veut uniformiser ses outils de collaboration
Le projet est appelé en interne Futurama et repose sur le phénomène de la consumérisation de l'IT au sein de l'entreprise. Ainsi, Cisco veut répliquer l'expérience utilisateur des réseaux sociaux sur ses solutions de collaboration WebEx, Quad, Jabber IM, Tandberg et Social Miner. De plus, le constructeur souhaite une plus grande intégration entre ses différents produits, pour obtenir une expérience unifiée explique Raj Gossain, vice-président des produits de collaboration de Cisco Software Group et d'ajouter « cela passe par la mise en cohérence des différentes solutions avec une identité commune, des contrôles similaires, une expérience utilisateur unique ».
Un pré-aperçu dans la dernière version de WebEx
Après une année de travail, les résultats du projet Futurama commence à apparaître dans certaines mises à jour, mais le dirigeant indique que des avancées majeures sont attendues dans le courant de l'année. Ces changement seront visibles sur l'interface utilisateur, mais aussi dans la conception du matériel comme la solution de vidéoconférence de Tandberg, les téléphones IP et la tablette Cius. Un exemple de Futurama peut être vu sur la version beta de WebEx, qui a été lancée en novembre 2011. Le réseau social d'entreprise, Quad, devrait comporter les mêmes améliorations, souligne Raj Gossain. Cisco est surtout connu pour ses équipements réseaux, mais comprend une activité de solution de collaboration en plein développement. Réseaux sociaux d'entreprise, visio-conférence, web conferencing, ToIP, le groupe construit sa brique collaborative pour concurrencer Microsoft, IBM ou Google.
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