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(24/02/2009 18:22:56)
Linux Ubuntu s'interface avec le cloud d'Amazon
En octobre prochain, lorsque "Karmic Koala" se transformera en distribution Linux Ubuntu 9.10 opérationnelle, la poésie perdra ce que les entreprises gagneront en temps à interfacer leur système d'information aux API de l'offre EC2, la plateforme de cloud computing d'Amazon. Mark Shuttleworth, patron de Canonical, la société commerciale liée à la communauté Ubuntu, a indiqué que la version serveur d'Ubuntu intègrera les AMI (Amazon Machine Image). Il a aussi précisé que cette version allait supporter la batterie d'outils d'administration baptisée Eucalyptus* développés par des chercheurs à l'Université de Californie à Santa Barbara. De plus amples détails techniques seront communiqués lors du prochain Ubuntu Developer Summit qui se teindra à Barcelone les 25-29 mai prochains. *est-il nécessaire de préciser que le koala se nourrit exclusivement des feuilles bleutées de cet arbre... (...)
(24/02/2009 18:18:17)VMworld Europe 2009 : le cloud passera par la virtualisation
Le contraire eut été étonnant : pour VMware, le cloud doit s'appuyer sur la virtualisation. Paul Maritz, président et CEO de l'éditeur depuis juillet dernier, a présenté la stratégie globale de l'entreprise en la matière à l'ouverture du VMworld Europe 2009 qui se tient à Cannes jusqu'au 26 février. Pour les détails techniques, il faudra néanmoins attendre quelques heures et les présentations de la deuxième journée. Pour commencer, VMware propose de s'appuyer sur la virtualisation complète du datacenter annoncée à l'occasion de VMworld à Las Vegas cet été avec VDC-OS (Virtual data center operating system), sur les extensions de celui-ci et sa couche d'administration ainsi que sur la virtualisation du poste de travail présentée fin 2008. Pour Paul Maritz, l'objectif est de permettre aux entreprises de disposer de leur infrastructure comme d'un service ('IT as a service' par analogie avec 'Software as a service'). « J'ai expliqué à des ingénieurs de plus de 45 ans que nous voulions bâtir un mainframe logiciel, s'est amusé le CEO lors de son introduction. Et des larmes ont coulé au coin de leurs yeux. Ils étaient d'accord sur le fait que toutes ces histoires d'informatique distribuée n'étaient qu'une sorte de maladie juvénile... » Aucune frontière entre l'infrastructure interne et le cloud Pour entrer dans l'ère du cloud, les nouveaux outils que VMware proposera autour de ces environnements seront sous une ombrelle appelée vSphere où les rejoindront également les produits de virtualisation existants. Difficile de s'y retrouver sans connaître toutes les implications techniques de l'annonce, mais la promesse de VMware est alléchante. Paul Maritz évoque ainsi une couche basse qui devrait s'occuper de l'allocation de ressources pour l'ensemble du cloud. Un rêve qu'ont effleuré en leur temps les adeptes du grid computing... Mais c'était avant l'explosion de la virtualisation. Une entreprise devrait donc pouvoir définir un cloud privé qui ferait fi de la frontière entre sa propre infrastructure et celle empruntée à un cloud externe. La réservation de ressources en serveurs, stockage ou réseau serait la plus simple du monde. Les applications existantes devraient tourner en toute transparence sur des infrastructures étendues, qu'elles se situent à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise. La virtualisation étant utilisée pour isoler et protéger l'application et son environnement. Aucun portage d'application Non seulement les applications n'auront pas à être portées, réécrites, comme pour la plupart des offres cloud existantes, mais elles seront suivies à la trace. « Nous voulons un modèle d'administration qui permette de définir des niveaux de service (SLA service level agreement) précis pour les applications existantes aussi bien que pour les nouvelles. Or, l'environnement de virtualisation fournit des informations détaillées sur leur comportement. » Paul Maritz : « Il faut prendre Microsoft au sérieux » [[page]] L'éditeur proposera aussi une API pour son vCloud, annoncé l'été dernier, afin de faciliter l'intégration de clouds internes et externes aux entreprises. Et pour VMware, les concepts de clouds étendus ne se répandront que si les acteurs du marché travaillent à la standardisation de ce genre d'API. Aussi travaille-t-il déjà sur OVF (Open virtualization format) avec d'autres éditeurs d'une part, et sur l'administration avec le DMTF (Distributed management task force). Enfin, VMware et Intel ont profité de la matinée pour proposer une intégration plus étroite entre la Client virtualization platform du premier et la virtualisation vPro au niveau du processeur du deuxième. Un rapprochement qui permettra entre autres des mises à jour de sécurité du poste client alors même que celui-ci est éteint, ou la vérification de l'identité d'une machine virtuelle cliente. Pas d'inquiétude par rapport à l'accord entre Microsoft et Citrix Quant à l'annonce conjointe faite hier par Microsoft et Citrix, Paul Maritz l'a balayée d'un revers de la main. « Ca ne change rien. Microsoft est très concentré sur hyper-V et ils veulent simplement rester polis avec tout le monde. Cela ne me trompe pas un seul instant. » Mais qu'on ne s'y méprenne pas. L'ancien de Microsoft ne sous-estime en rien son ancienne entreprise. « J'ai une longue expérience de Microsoft. Vu de l'intérieur comme de l'extérieur. Et je les prends très au sérieux. Ils ont les ressources qu'il faut et ils peuvent travailler sur la virtualisation aussi longtemps qu'ils en ont envie ! Quand on est en concurrence avec Microsoft, il faut être très clair sur sa stratégie. Et c'est ce que nous faisons. Nous avons un objectif très clair. » (...)
(24/02/2009 16:28:25)Red Hat embrasse toutes les facettes de la virtualisation
Red Hat confirme et détaille les grands traits de sa stratégie de virtualisation. A compter de la prochaine version de RHEL (Red Hat Linux Enterprise), la 5.4, l'hyperviseur KVM (Kernel-based virtual machine) remplacera Xen, l'actuel hyperviseur implanté par Red Hat au dessus de RHEL. L'éditeur champion du code source libre proposera aussi son hyperviseur indépendamment de RHEL. Il prévoit également de livrer deux outils d'administration pour les environnements virtualisés, un pour les serveurs, l'autre pour les postes clients. Pour Red Hat, c'est le meilleur moment. Celui des promesses. L'éditeur s'est engagé à les tenir d'ici 3 à 18 mois (soit au plus tard août 2010). Souhaitons qu'il ait appris de ses expériences du passé. En novembre 2005, Red Hat avait promis l'implantation de l'hyperviseur Xen pour 2006. Elle n'a été disponible qu'en mars 2007, avec six mois de retard. Mais, en septembre dernier, Red Hat a acheté pour une centaine de millions de dollars l'éditeur israélien Qumranet qui avait, dans son escarcelle, d'intéressants outils pour l'administration de la virtualisation. De plus, la communauté Linux s'est attelée à la virtualisation et s'est focalisée sur l'intégration de KVM au noyau Linux. Résultat, KVM est partie prenante du noyau Linux depuis sa version 2.6.20. A la suite de Fedora 10, la version communautaire de la distribution Linux de Red Hat qui intègre KVM depuis fin novembre dernier, RHEL 5.4 sera livré avec KVM. D'ici à cet été, cette 5.4 succèdera à RHEL 5.3 annoncé fin janvier avec Xen comme hyperviseur. Red Hat s'engage à assurer le support des utilisateurs de Xen sur RHEL 5.x jusqu'en 2014. Une version autonome de l'hyperviseur KVM Red Hat prévoit aussi de proposer Red Hat Enterprise Virtualization (RHEV) Hypervisor, une version autonome de l'hyperviseur KVM. Face à la pléthore d'hyperviseurs déjà proposée, Red Hat met en avant les qualités techniques de son offre : d'un côté une empreinte mémoire de 64 Mo, de l'autre la possibilité d'allouer jusqu'à 16 coeurs et 96 Go à une machine virtuelle (VM). Cette brique de base posée, Red Hat livrera RHEV Manager for Servers. L'outil, présenté comme capable de gérer un nombre considérable de VM (plusieurs milliers) est décrit comme complet : gestion des migrations, y compris à chaud, administration des ressources en temps réel et gestion du cycle de vie. Pour les postes clients, RHEV Manager for Desktop reposera sur SolidICE et SPICE, deux technologies acquises avec Qumranet. SolidICE est une infrastructure de postes virtuels (VDI, Virtual desktop infrastructure). Quant au protocole SPICE, il permet d'optimiser les flux multimédias sur le réseau. (...)
(24/02/2009 15:36:59)Un SP3 orienté processus pour l'ERP de Unit 4 Agresso
L'intégré de Unit 4 Agresso gagne un 'service pack 3'. Implanté en France sur le secteur public, l'enseignement supérieur et les entreprises de services - banque, assurance, mutuelles, associations et SSII -, l'éditeur Unit 4 Agresso propose autour de son progiciel de gestion Agresso Business World (ABW) des fonctions métiers adaptées à chacun de ses trois marchés cibles.
La version 5.5 de son ERP, basé sur les technologies Microsoft, vient d'être complétée d'une mise à jour (SP3). Celle-ci apporte des fonctions supplémentaires pour modifier les processus. L'utilisateur peut créer lui-même des champs personnalisés - date, texte, montant, case à cocher ou listes de valeurs - qui s'ajouteront aux référentiels maîtres et seront pris en compte dans les extractions de données et les workflows.
Le SP3 permet aussi de placer des liens dynamiques dans l'environnement de travail, ainsi que des boutons pour accéder à des notes et engager une action en contexte. On peut aussi désormais créer des requêtes graphiques qui sont mises à jour en temps réel. L'ERP s'enrichit par ailleurs de quatre modules fonctionnels : gestion des immobilisations, rapprochements bancaires, suivi du recouvrement clients et gestion budgétaire intégrée.
250 clients en France
L'entité Unit 4 Agresso est née fin 2000 de la fusion du Néerlandais Unit 4 et de l'éditeur norvégien Agresso qui a conçu le progiciel intégré ABW. Les équipes de développement du moteur de l'ERP sont toujours à Oslo, secondées par des équipes locales, en particulier en France, pour la localisation et l'ajout des fonctions destinées aux différents marchés. La R&D de l'éditeur compte 650 personnes (dont une quinzaine en France) sur un effectif total de 3 600 personnes (80 en France).
Pour concevoir son offre Agresso Public, qui s'adresse aux établissements publics nationaux (EPN), l'éditeur a transposé les processus de la comptabilité publique sur son ERP ABW. Cette offre devrait être étendue vers les collectivités locales (conseils généraux, notamment). Sur le secteur public, Unit 4 Agresso bénéficie de l'expertise acquise du rachat, en 2004, du Français Fininfor, éditeur de la solution de gestion Harmonie, déclinée à la fois pour les administrations et le secteur privé.
La deuxième solution sectorielle, Agresso Education, vise les enseignements supérieurs privés de formation initiale, et les établissements de formation continue. Elle comporte des modules pour gérer la comptabilité/finance, les ressources humaines, la formation et les relations avec les entreprises, et se complète d'un module vertical pour l'inscription des élèves et le suivi des activités d'enseignement, notamment.
La base installée française de Unit 4 Agresso rassemble 250 clients (200 dans le secteur privé et les autres répartis équitablement entre secteur public et éducation). Une soixantaine de ces clients exploitent toujours l'offre Harmonie.
A noter que l'éditeur a racheté l'an dernier le Britannique Coda afin de compléter son offre d'une solution « best of breed » de comptabilité/gestion financière reconnue sur le marché.
Les TIC en lutte contre la faim au salon de l'agriculture
Demain 25 février, le forum international Tech for Food tiendra sa troisième édition au coeur du Salon International de l'Agriculture 2009. Organisé par Jean-Paul Hébrard, rédacteur en chef du magazine Agriculture et Nouvelles Technologies, cette journée met en avant des initiatives internationales utilisant les nouvelles technologies en général, et les TIC en particulier, pour aider l'agriculture. En 2009, c'est l'Inde qui est l'invitée d'honneur de la manifestation. Il faut dire qu'au pays de la vache sacrée, la très numérique Bangalore n'est pas la seule région férue de technologie. « L'Inde est très en avance sur l'utilisation des technologies et ce, au plus près des agriculteurs, insiste l'organisateur du forum. Et comme elle a une équation alimentaire très difficile, il faut que l'information descende jusqu'à l'agriculteur de la façon la plus économique possible. » Pour cette raison entre autres, l'Inde a décidé il y a plusieurs années d'installer des centres de ressources Internet sur tout son territoire. Aujourd'hui, de nombreuses leçons peuvent être tirées des différentes expériences locales, qui viennent aussi bien du secteur privé que de l'administration. Et plusieurs d'entre elles seront présentées mercredi 25. Du téléphone mobile à la télédétection de surface Le professeur Kesavan de la Fondation Swaminathan évoquera par exemple les centres de connaissance destinés à diffuser un savoir agronomique de haut niveau et respectueux de l'environnement, à un coût très faible, sur Internet. Nokia Inde montrera lui, un portail de services mobiles spécifiquement destinés aux « utilisateurs des zones rurales des pays émergents » : cours des denrées, météo, informations sur les semences, etc. Autre initiative, eSagu - Sagu signifie « culture » en langue telugu - dispense aux agriculteurs, via Internet, des conseils d'experts personnalisés dans des délais appropriés pour les accompagner dans leur travail. En dehors de la péninsule indienne, l'organisation non gouvernementale malgache Apromo/L'Action compte former les paysans à la meilleure façon de préserver les récoltes une fois réalisées. Elle veut tout simplement installer des cadres numériques alimentés par clés USB dans les marchés ou les gares routières par exemple. Selon la FAO (Food and agriculture organization, organisation pour l'agriculture et l'alimentation au sein de l'ONU), près de 60% des récoltes seraient perdues faute d'un conditionnement approprié. Si comme ceux-là, nombre de projets ne font qu'utiliser ou détourner des techniques et des outils très simples qui existent déjà, d'autres s'appuient sur des technologies nettement plus sophistiquées. Ainsi, le programme Indien d'Observation de la Terre et le programme d'estimation de la production et de la surface de culture (CAPE) couplent les informations de terrain avec la télédétection de superficies de production par satellite et la modélisation du rendement. Plus étonnant, parce qu'un téléphone portable marche moins bien quand il pleut, certains chercheurs envisagent d'utiliser cette corrélation d'informations pour prévoir les précipitations... Vers des diplômes d'ingénieurs agronomes spécialisés en TIC [[page]]Autant de démarches glanées par Tech for Food qui ont inspiré plusieurs écoles d'agronomie au point qu'elles envisagent la création d'un diplôme spécialisé. Le Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques de Montpellier (SupAgro) devrait ainsi lancer, en partenariat avec l'Ecole des Mines d'Alès, un master d'ingénieur agronome-TIC. « L'Institut Lasalle Beauvais et l'université électronique de Manille ont aussi le projet d'un master 'Tech for Food', ajoute Jean-Paul Hébrard. A noter que dans ce rapprochement, c'est Manille qui apporte la compétence en électronique et Beauvais les connaissances en agronomie... » Toutes ces idées, Tech for Food les récolte, les compile depuis un peu plus de 6 ans. « Nous avons eu l'idée du colloque en 2002, raconte Jean-Paul Hébrard. A l'époque, 860 millions de personnes souffraient de la faim dans le monde et aujourd'hui, elles sont 940 millions. Or, les trois quarts sont des agriculteurs ! Pourtant, seuls 4% des fonds de l'ONU et d'autres organisations qui luttent contre la faim dans le monde vont à cette catégorie de population. » En dehors de ce premier argument, deux autres raisons ont poussé l'organisateur à créer le forum. Pour commencer, pour lui, les agriculteurs doivent aussi pouvoir continuer à vivre sur leurs terres et ne pas être contraints à l'exil comme souvent aujourd'hui. Enfin, il est légitime de les accompagner avec les nouvelles technologies. « Aujourd'hui, 15% de la planète seulement a accès à Internet mais la moitié a un téléphone mobile, note Jean-Paul Hébrard. Il suffit d'imaginer de nouveaux usages pour ce dernier. » Les satellites pour mener les troupeaux là où se trouve la nourriture Tech for Food a donc commencé avec un tour du monde virtuel des initiatives qui se développaient autour de cette idée. Le colloque ne promet pas que les nouvelles technologies résoudront la question de la faim dans le monde, mais il a pour objectif le partage des bonnes pratiques dans le domaine de la collaboration entre agriculture et TIC. Parmi les démarches identifiées avant 2008, on trouve celle de l'ONG Action contre la faim en Espagne. Elle teste l'utilisation des images satellites pour guider les touaregs et les peuls au Mali. Les nomades s'orientent ainsi directement vers les zones de pâturage qui correspondent le mieux à la taille de leur troupeau. Les informations sont envoyées par les chambres d'agriculture, ce qui évite aux éleveurs maliens de trop marcher vers des endroits où ils ne trouveront pas suffisamment de nourriture pour leurs animaux, de voir mourir ces derniers sur le trajet et finalement d'en perdre jusqu'à 80% à l'arrivée. Ailleurs, c'est le téléphone mobile qui affiche le prix des céréales et permet aux agriculteurs de mieux négocier avec les intermédiaires. « En Afrique de l'Ouest, par ce simple moyen, les revenus liés à la production du riz ont augmenté de près de 20% en un an, raconte Jean-Paul Hébrard. » Un réseau social au service des technologies contre la faim L'initiative de Jean-Paul Hébrard est, selon ses propres termes, une fusée à trois étages. Le premier est le forum destiné à faire venir les acteurs et à partager les informations. Le second devrait prendre la forme d'une charte de partage des bonnes pratiques. Enfin, l'organisateur de Tech for Food aimerait lancer une plateforme e-TechForFood de rencontre entre des besoins identifiés et des personnes ou des sociétés capables d'y répondre. Une sorte de réseau social au service des technologies contre la faim. Il attend seulement de trouver un acteur avec la puissance de feu suffisante pour concrétiser sa dernière idée. (...)
(24/02/2009 10:43:31)Exclusif : les dirigeants de PME donnent leur vision des services informatiques
Si le métier de directeur informatique est loin d'être une sinécure dans un grand groupe, cela devient un véritable sacerdoce dans les plus petites structures. Une enquête exclusive auprès de 226 chefs d'entreprise, réalisée par notre partenaire [is value], montre en effet combien les dirigeants de PME peuvent être déconcertés par l'informatique. La plupart estiment que les projets informatiques sont des projets stratégiques, « et c'est une bonne surprise », commente Yves Cavarec, fondateur du cabinet de conseil [is value]. Mais « dans le même temps, ils expriment leur mécontentement face aux coûts récurrents, qui représentent selon les cas entre le tiers et la moitié des budgets IT ». Pour les patrons de PME, le responsable informatique est censé connaître aussi bien le métier que l'informatique et pouvoir évaluer lui-même le ROI. Quant à la gouvernance, « seulement 5% jugent que ça doit se passer au niveau du conseil d'administration ». Pour les autres, il s'agit soit de l'affaire du DSI lui-même (qui devrait ainsi s'auto-gouverner), soit « d'une mode qui passera ». Pour Yves Cavarec, cela dénote « une certaine immaturité », qu'on doit à deux grandes causes. D'abord l'absence de formation sur ces sujets dans les cursus des managers. « On parle de transformation de l'organisation dans les MBA, mais on n'aborde pas l'informatique, cela aura fatalement des conséquences. » Ensuite, les patrons de PME manquent cruellement de bonnes pratiques en la matière, de guides, si bien que chacun fait un peu selon son tempérament. Ceux que l'enquête classe comme des sceptiques, par exemple, pratiquent le bond en avant : il ne se passe rien pendant longtemps, puis d'un coup on avance. « Ce n'est pas forcément un mauvais calcul, note Yves Cavarec, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise stratégie. Mais cela peut s'avérer violent, en termes de compétences, lors d'un changement technologique. » Enfin, une autre part de l'incompréhension entre dirigeants de PME et dirigeants informatiques réside dans la nature de l'IT, qui exige une certaine implication des utilisateurs, et dans l'attitude de ces derniers. « L'informatique, ce n'est pas quelque chose qu'on branche ou qu'on débranche, cela nécessite un projet, un budget, des efforts de la part des utilisateurs... Tout ne vient pas de l'informatique, il faut une culture technologique. » Tous les résultats de notre enquête exclusive sont à lire ici. (...)
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