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(15/11/2011 16:39:41)
Huawei en passe de racheter sa co-entreprise avec Symantec
Huawei et Symantec ont annoncé avoir conclu un accord permettant à Huawei de racheter les 49% détenus par Symantec dans une joint-venture conclue en 2008 afin de proposer des solutions de sécurité, de stockage et d'administration système. Prix de la transaction: 530 millions de dollars. Les deux entreprises relèvent avoir été en discussion au sujet de l'avenir de cette joint-venture, actuellement déficitaire, depuis plusieurs mois, et être parvenues à la conclusion qu'il était préférable de ne conserver qu'un seul propriétaire.
«L'intégration des solutions de sécurité et de stockage de Huawei Symantec avec les produits de Huawei va renforcer la position de leader de Huawei dans le domaine du cloud computing», s'est réjoui Guo Ping, président adjoint de Huawei. «Symantec a atteint les objectifs fixés il y a quatre ans, et sort de cette joint venture avec un bon retour sur investissement et une meilleure pénétration du marché chinois» a pour sa part relevé Enrique Salem, président et CEO de Symantec.
Préoccupations sécuritaires aux Etats-UnisL'accord doit encore être approuvé par les autorités américaines, et devrait être finalisé au premier trimestre 2012. Selon certains analystes, les autorités américaines ne devraient pas s'opposer à cette transaction au vu du fait que la joint venture est établie à Hong Kong et non sur sol chinois. Les médias américains se font néanmoins l'écho de préoccupations sécuritaires et relèvent que Huawei a par le passé déjà dû renoncer à plusieurs acquisitions sur sol américain au vu de pressions exercées par les autorités américaines.
ICTJournal.ch
Microsoft signe un accord-cadre technologique avec le Cnam
En signant aujourd'hui un accord avec le Cnam, conclu sur une période d'un an, Microsoft manifeste encore son engagement en faveur de l'éducation. Ce partenariat, qui consiste à mettre le numérique à portée de tous, enseignants comme apprenants en formation continue, permettra au Conservatoire national des arts et métiers de bénéficier de l'expertise de l'éditeur en matière d'innovation. « Nous souhaitons appuyer le développement de l'enseignement numérique et de l'innovation technologique qui sont fondamentaux pour l'emploi et la compétitivité du pays », a souligné Nathalie Wright, directrice de la division secteur public de Microsoft France, à l'occasion d'un point presse. « Grâce à cet accord, nous donnerons aux apprenants l'opportunité de pouvoir disposer des usages des technologies existantes et à venir. Il existe, par ailleurs, une convergence entre la mission du Cnam et la façon dont nous nous positionnons en faveur du numérique pour tous. »
Des outils numériques pour favoriser les échanges
L'alliance de Microsoft avec le Cnam s'articulera autour de trois axes : l'appui de Microsoft pour les projets du Cnam liés au développement des nouvelles technologies, notamment à travers le déploiement de la plate-forme de messagerie Live@edu et d'autres services créés pour que les enseignants et les étudiants puissent communiquer ensemble : stockage sur un disque virtuel de 25 Go par compte (Windows Live Skydrive), partage de documents en ligne (sur Office Live Worplace) agendas, carnet d'adresses, et constitution de groupes (Live Groups), blogs (Life Spaces), messagerie instantanée et visoconférence (Live Messenger).
Cet accord devrait également conduire à la possible certification Ms IT Academy des élèves s'intégrant dans le cadre du programme C2i (certificat informatique et Internet).
Il permettra également à Microsoft de diffuser des informations sur ses programmes de recrutement, notamment sur son académie Mach, (Microsoft Academy for College Hires) pour les jeunes diplômés. L'organisation de rencontres entres les équipes de l'éditeur et celles du Cnam devrait également contribuer à développer des compétences de part et d'autres et conduire au développement de solutions innovantes.
(...)
DSI : comment gérer l'invasion des terminaux mobiles dans les entreprises
A l'occasion de son symposium annuel, qui s'est tenu à Barcelone la semaine dernière, Gartner est revenu sur la prolifération de terminaux mobiles, leur utilisation croissante en entreprise et leur impact sur les stratégies de management possibles face à ces nouveaux modes de consommation et aux exigences des utilisateurs.
Selon Gartner, 461,5 millions de smartphones seront vendus en 2011, 645 millions en 2012, et les ventes combinées de smartphones et de tablettes dépasseront de 44% les ventes de PC. La plupart de ces terminaux mobiles feront leur entrée dans l'entreprise, les collaborateurs en ayant fait l'acquisition s'attendant à être autorisés à les utiliser dans le cadre de leur travail.
18 milliards d'apps téléchargées en 2011
La consumérisation, les app stores et les écosystèmes mobiles mènent par ailleurs à une prolifération de nouvelles applications et services au sein de l'entreprise. Toujours selon Gartner, 18 milliards d'apps seront téléchargées en 2011, un chiffre qui devrait presque doubler en 2012.
Cette prolifération de terminaux mobiles et d'applications conduit les collaborateurs à se comporter de plus en plus comme des consommateurs, exigeant un plus grand choix d'appareils et adoptant de nouvelles stratégies comme le «Bring Your Own IT», où ils utilisent leur propre matériel (tablette, smartphone) pour travailler. En conséquence, la frontière entre le rôle de collaborateur et de consommateur est de plus en plus floue.
4 cas de figure pour les DSI
Selon Nick Jones, vice-président chez Gartner, «les DSI doivent trouver de nouvelles manières de fournir, financer et gérer les terminaux mobiles afin de donner un plus large choix aux employés tout en soutenant les programmes BYO». Selon Gartner, les DSI doivent se préparer à quatre cas de figure:
- Gestion orientée vers le contrôle: la qualité du service, la sécurité, le support et les coûts priment. L'entreprise fournit et gère les terminaux mobiles, les contrats et les applications de manière stricte.
- Gestion orientée vers le choix: La satisfaction de l'utilisateur prime. L'entreprise n'abandonne pas toute responsabilité, mais n'exerce qu'un contrôle léger sur les appareils et les services utilisés. Les contrôles s'effectuent dans le cloud plutôt que sur les appareils eux-mêmes, et le support est relativement limité.
- Gestion orientée vers l'innovation: l'autonomie du collaborateur prime. Les utilisateurs sont encouragés à tester des applications et services et à développer de nouvelles techniques et processus. L'IT n'abandonne pas la responsabilité pour des points critiques comme la confidentialité des données, mais exerce un contrôle au niveau des lignes directrices plutôt qu'au niveau de la technologie elle-même.
- Gestion décentralisée: L'entreprise s'engage au minimum, typiquement en renonçant à fournir des terminaux. Elle autorise donc les employés à se servir de leurs propres terminaux. «Les DSI doivent être prêts à gérer des programmes BYO plus vite qu'ils ne le pensent» a souligné Nick Jones. «Le BYO est un principe que la plupart des organisations vont adopter et auquel elles doivent se préparer».
ICTJournal.ch
Intel lance une puce six coeurs pour PC haut de gamme
Intel a annoncé, hier, la livraison de la série 3960X Extreme Edition, une puce six coeurs basée sur l'architecture Sandy Bridge que le fondeur dédie aux PC haut de gamme. Cette puce est destinée à un public de joueurs, qui sont généralement les premiers à adopter les dernières technologies. La présence de plusieurs coeurs et une meilleure vitesse d'horloge contribuent à accélérer les performances des PC et sont donc appréciés par les joueurs. La puce Core i7-3960X fonctionne à une vitesse d'horloge par défaut de 3.3GHz, qui peut atteindre 3.9GHz par coeur en fonction des performances requises. Elle possède 15 Mo de mémoire cache et quatre canaux de mémoire, comme c'est le cas de la plupart des puces Intel disponibles pour PC à ce jour.
Selon Intel, cette puce est 52% plus rapide pour faire du montage vidéo que son homologue Core i7-2600K, également basée sur Sandy Bridge et destinée aux passionnés de jeux. Les performances de la mémoire ont également été augmentées de 114%, toujours selon les déclarations du fondeur.
La course aux coeurs
Le processeur Core i7-3960X succède au Core i7-990x Extreme Edition, qui était le plus rapide des composants reposant sur la précédente architecture Westmere . Commercialisé au prix de 990 dollars pour 1 000 unités, il sera en concurrence avec les puces 8 coeurs de la série FX d'AMD qui ont commencé à être livrées au cours du mois dernier et qui sont également destinées aux joueurs.
Intel et AMD ont chacun ajouté des coeurs à leurs puces et augmenté leurs vitesses d'horloge pour que ces dernières gagnent en performances. En septembre, AMD a dévoilé sa puce FX huit coeurs cadencée à 8.429GHz, et affirmé détenir « le record du monde ». De son côté, Intel a livré le Core i7-3930K, un processeur six coeurs fonctionnant à 3.2GHz et pouvant être cadencé jusqu'à 3,8 GHz. Equipée de 12 Mo de cache et de quatre canaux de mémoire, cette puce est proposée au prix de 555 $. (...)
Windows 8 Embedded : Microsoft dévoile son agenda
Microsoft va permettre aux développeurs de travailler sur une version preview de Windows 8 pour les systèmes embarqués au cours du 1er trimestre 2012. L'objectif est de proposer des produits dans les trimestres suivant le lancement de l'OS pour les PC. Ainsi, la prochaine version Enterprise sera publiée un trimestre après la sortie officielle de Windows 8 prévue en 2012, a déclaré Ben Smith, directeur de la gestion des programmes pour Microsoft Windows Embedded Entreprise. La version Standard sortira trois trimestres après a-t-il ajouté.
Ben Smith a refusé de révéler quels sont les changements qu'apporteront les prochaines versions, mais il a souligné qu'ils utiliseront les technologies « interface utilisateur naturelle » (NUI), un terme utilisé par Microsoft pour décrire les produits qui s'appuient sur le toucher, les gestes ou la parole pour compléter les commandes, comme la manette de jeu Kinect. A noter que Windows Embedded Standard fonctionnera sur les processeurs ARM. Sur la partie technique, Windows Embedded se concentre sur les principaux éléments du système d'exploitation, jusqu'au noyau, et améliore le système de fichiers afin de pouvoir traiter les données générées par un ensemble de dispositifs. L'équipe de Ben Smith travaille également en étroite collaboration avec Windows Azure pour s'assurer que les clients puissent inclure aisément le cloud computing dans leurs systèmes intelligents. Visual studio sera aussi concerné pour créer des applications.
Accompagner les systèmes intelligents
« Windows 8 ne représente pas seulement du potentiel d'innovation dans l'expérience PC, mais aussi dans le monde des appareils spécialisés », a déclaré Ben Smith. Windows Embedded est une famille de systèmes d'exploitation adaptés pour des appareils utilisés, tels que les équipements médicaux, les banques, les machines industrielles. La firme de Redmond souhaite voir le champ d'application de Windows Embedded évoluer pour intégrer plus d'appareils, y compris les objets du quotidien tels que les réfrigérateurs et même les thermomètres équipés de processeurs. Ces derniers sont devenus plus puissants, mais aussi moins chers et physiquement plus petits, précise Ben Smith en ajoutant que l'amélioration de la connectivité font que les appareils sont connectés en permanence à Internet. Cela signifie pour le dirigeant la mise en place de véritable système intelligent, capable de collecter des données sur un réseau et leur mise à disposition auprès des entreprises ou des utilisateurs pour améliorer leurs interventions.
Le marché des systèmes intelligents augmentera de façon significative au cours des prochaines années, passant de 800 millions d'unités aujourd'hui à plus de 2,3 milliards d'ici 2015, selon IDC. Les livraisons de dispositifs embarqués dépassent déjà celles des téléphones portables et des PC, et IDC prévoit que le marché des systèmes intelligents pèsera bientôt 520 milliards de dollars.
L'Espagne construit un supercalculateur avec des puces ARM 4 coeurs
Avec son prototype de supercalculateur construit autour de processeurs ARM quad-core, le Centro nacional de Supercomputación (CNS) espagnol, également connu sous le nom de Barcelona Supercomputing Center (BSC), veut apporter l'efficacité énergétique aux systèmes haute performance. Le serveur en question, conçu pour traiter des charges de travail complexes, intégrera des processeurs Nvidia Tegra 3 quad-core à1,4 GHz (nom de code Kal-El), des puces d'abord destinées aux smartphones et tablettes, et livrées par le fondeur au début novembre. Les 1 000 processeurs Tegra 3 seront jumelés avec de circuits graphiques Nvidia (architecture CUDA), pour accélérer les calculs scientifiques et mathématiques.
Le système pourrait offrir à ARM une porte d'entrée dans le marché de l'informatique haute performance, actuellement dominé par des concurrents comme Intel, AMD, IBM et Oracle. Si aujourd'hui on trouve des processeurs ARM dans la plupart des smartphones et tablettes, ceux-ci sont pratiquement absents du marché du serveur. Cependant, l'intérêt d'utiliser des puces ARM dans des serveurs ne cesse de croître : « ces processeurs offres des performances élevées et permettent de surmonter les contraintes énergétiques, » comme l'a déclaré Steve Scott, Chief Technology Officer de la division Tesla chez Nvidia. « Nous sommes très intéressés par l'entrée de ARM dans l'écosystème HPC, » a ajouté le CTO.
Un prototype censé concourir dans le Green500 seulement
« Le prototype de supercalculateur Tegra 3 ne délivrera pas les performances pétaflopiques de certains ordinateurs, parmi les plus rapides au monde, » a expliqué Steve Scott. Mais celui-ci pourrait entre dans la liste Green500, qui établit le classement des supercalculateurs les plus éco-énergétiques du monde. Nvidia n'a pas communiqué de chiffres sur les performances de la machine, ni indiqué le nombre de processeurs graphiques présents dans le supercomputer Tegra 3. Mais, « l'association de milliers de coeurs ARM avec des GPU permettra d'effectuer des calculs scientifiques complexes, tout en réduisant la consommation d'énergie et les coûts, » a précisé le CTO de Nvidia. Le BSC dispose déjà d'un serveur prototype ARM équipé de 256 puces Tegra 2 double coeur.
Grâce au processeur ARM, Nvidia élargit ses compétences dans le domaine des supercalculateurs, essentiellement concentrées autour de ses processeurs graphiques Tesla, utilisés dans des supercalculateurs pour effectuer des calculs complexes. Le supercalculateur que construit le laboratoire national d'Oak Ridge va coupler un GPU Tesla avec des CPU 16-core Opteron d'AMD pour une performance de 20 pétaflops. Il sera plus rapide que le K japonais, qui délivre une performance de 8 pétaflops et détient actuellement le titre d'ordinateur le plus rapide au monde, selon le classement établi par le Top500 au mois de juin.
Les initiatives serveur se multiplient autour d'ARM
Nvidia a également rejoint un petit groupe d'entreprises qui s'intéressent aux processeurs ARM comme alternative aux processeurs x86 d'Intel et d'AMD. Début novembre, Hewlett-Packard a annoncé qu'elle travaillait à la construction d'un serveur autour d'une puce de Calxeda qui intègre un processeur ARM quatre coeurs consomme à peine 1,5 watts. Si les processeurs ARM ne font pas faire le poids en terme de performances brutes avec des serveurs x86, les analystes pensent que l'agrégation de milliers de processeurs ARM pourrait offrir de meilleures performances par watt pour des charges de travail légères et demandant beaucoup de fluidité, comme le traitement de transactions volumineuses sur Internet.
Le prototype sur base Tegra fait parti d'un plan de développement, en grande partie financé par la Commission européenne, qui vise à faire montrer que des systèmes, capables d'offrir les performances de l'Exascale, consomment 15 à 30 fois moins d'énergie que les serveurs actuels. Le prototype Tegra 3 du BNS doit encore obtenir une validation finale, bien qu'il ait déjà été utilisé pour le développement de logiciels. Les spécifications du nouveau système seront établies l'année prochaine. Ce projet, appelé Mont-Blanc, est coordonné par le Barcelona Supercomputing Center et dispose d'un budget de plus de 14 millions d'euros.
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Mais, comme tout nouveau venu sur le marché des serveurs, ARM a de nombreux défis à relever. En particulier, la plupart des logiciels serveur existants sont conçus pour tourner sur des puces x86, et il faudrait donc réécrire l'ensemble de ces logiciels pour leur permettre de fonctionner sur processeurs ARM. Ces derniers manquent aussi de fonctions de corrections d'erreurs et offrent un adressage 32 bits, ce qui limite le plafond de la mémoire à 4 Go. Malgré ces difficultés, Nvidia devait bien commencer quelque part. L'entreprise a choisi d'affirmer sa position de leader en mettant en avant les processeurs ARM dans les serveurs et supercalculateurs. « Ça ne va pas arriver du jour au lendemain, » a déclaré Steve Scott. « Cela va demander un certain nombre d'années. »
En attendant, Nvidia met au point un autre processeur sur base d'ARM, nom de code Project Denver, destiné aux smartphones, tablettes, PC et supercalculateurs. « Il n'est pas impossible que Nvidia intègre des coeurs ARM dans les produits Tesla à long terme, » a indiqué le CTO. « Nous allons considérer cette option et l'intégrer au bon moment », a ajouté Steve Scott. Récemment, ARM a également annoncé une architecture 64-bit, qui comporte de nombreuses fonctionnalités spécifiques au serveur. Cela va permettre à ARM de franchir une étape clé et rendre sa présence effective sur le marché du HPC. « Pour bien faire les choses, il faut une architecture 64 bits dans ce domaine, » a déclaré Steve Scott.
(...)(15/11/2011 14:51:58)Salesforce.com acquiert Model Metrics, spécialiste de la mobilité dans le cloud
Salesforce.com a annoncé l'acquisition de Model Metrics. Les termes financiers de l'acquisition n'ont pas été divulgués, mais l'éditeur s'attend à conclure la transaction dans son quatrième trimestre fiscal clos le 31 janvier.
Model Metrics est une entreprise basée à Chicago et comprend plus de 500 clients. Elle a réalisé plus de 1000 déploiements des solutions de Salesforce.com pour les entreprises de toutes tailles. Elle a indiqué en début de mois que 80% de ses clients ont des projets d'intégration des smartphones et tablettes dans leurs déploiements cloud. Ces projets de mobilité ont été multipliés par 6 en 2011 souligne Model Metrics. En conséquence, elle a étoffé son expertise sur le mobile en proposant des offres multi-plateforme. Ainsi, elle a développé des applications pour iPhone, iPad et quelques terminaux Android pour donner un accès hors-ligne aux données de Salesforce.com
(...)
Le labo top-secret Google X repense l'avenir
Selon le New York Times, Google possède un laboratoire de recherche très secret dans la région de San Francisco, dans lequel le géant de l'Internet met au point des robots et ré-imagine le futur. Baptisé Google X, ce laboratoire permet aux chercheurs de travailler sur le développement de technologies pour construire des ascenseurs qui vont dans l'espace ou permettre la publication d'un avis sur le menu du soir dans Google+.
Les co-fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, seraient, selon l'article du New York Times, «très impliqués » dans Google X. Le journal new-yorkais indique que Larry Page aurait déjà travaillé sur le lab avant de prendre la direction de Google au printemps dernier. Citant des sources anonymes, l'article précise que les scientifiques du laboratoire travaillent sur une centaine de projets. Un grand nombre d'entre eux seraient axés sur la robotique - par exemple, créer des robots qui pourraient aller travailler pendant que leurs propriétaires restent à la maison, ou d'autres qui seraient capables de s'occuper d'êtres humains. Le laboratoire travaillerait aussi sur des projets d'ampoules et de cafetières que l'on pourrait allumer et éteindre à distance depuis un téléphone sous Android.
Un investissement soutenu dans les véhicules automatiques
Selon le New York Times, le véhicule automatique que Google avait présenté l'automne dernier, a été développé dans les laboratoires de Google X. Depuis, la voiture qui roule toute seule a parcouru des centaines de kilomètres à travers la Californie. La mise au point d'un véhicule automatisé semblait assez loin des compétences des chercheurs de Google, surtout connus pour maintenir et améliorer le moteur de recherche omniprésent de l'entreprise californienne, et pour imaginer des services comme Google Maps, le réseau social Google+ et le développement d'Android. Mais depuis longtemps Google a fait clairement savoir qu'il cherchait aussi à ouvrir d'autres routes. « Nous avons toujours cru dans la capacité de la technologie pour faire avancer la société. C'est la raison pour laquelle nous avons investi beaucoup d'efforts pour améliorer les capacités des véhicules automatiques, au-delà de ce qui est possible aujourd'hui, » avait déclaré l'an dernier Sebastian Thrun, un ingénieur logiciel réputé de Google et l'un des principaux dirigeants du lab Google X.
Le New York Times indique également que Google pourrait fabriquer ses propres véhicules automatisés, au lieu de se tourner vers les constructeurs. Google n'a pas répondu à une demande de commentaires sur l'article du quotidien new-yorkais.
(...)
Trimestriels Iliad : Prêt pour l'arrivée de Free Mobile début janvier
Le groupe Iliad a présenté ses résultats pour le troisième trimestre 2011. Le chiffre d'affaires est en progression de 5% à 537 millions d'euros. Côté abonnés, Free a recruté 93 000 personnes dont 20 000 issues de la migration des ex clients Alice. Cela représente 27% de parts de marché des recrutements nets en France et le groupe compte 4,8 millions d'abonnés au haut débit. En ce qui concerne l'ARPU, il est stable 35,5 euros pour les abonnés Free traditionnels, mais à plus de 38 euros pour les possesseurs de la Freebox Revolution.
En attendant l'offre de Free Mobile
Si les résultats trimestriels montrent une bonne santé d'Iliad, les regards vont se tourner vers le prochain lancement de l'offre Free Mobile. Xavier Niel, fondateur du groupe Iliad n'a pas donné beaucoup d'indication dans un entretien à Libération en indiquant juste que « On aura l'offre la plus complète, la moins chère et qui nous assurera la viabilité pour vingt ans » et d'ajouter sur les personnes connaissant le modèle économique (prix, abonnement, etc...) « il y a quatre personnes dans la confidence. (...) aucun des managers n'a la vision du jeu de construction, qui sera révélé sous peu ».
Pour autant, la question de la date agite toujours la websphere et selon nos confrères de Mac4ever, l'offre serait dévoilée le 2 janvier 2012. L'accord d'itinérance conclu entre Iliad et Orange sera effectif en janvier 2012.
SFR et Orange s'allient pour fibrer les zones moins denses
SFR et Orange ont annoncé dans un communiqué commun, mardi 15 novembre, que 11 millions de foyers français, situés en dehors des zones très denses, seraient prochainement couverts par la fibre optique. L'accord signé entre les deux opérateurs permettra une meilleure répartition du déploiement de la fibre. Jusqu'ici, ceux-ci avaient des projets se recoupant, pour 9,8 millions de ces foyers. Désormais, SFR couvrira 2,3 millions de ces logements contre 7,5 millions pour Orange.
« Afin d'éviter les recoupements, l'accord désigne, pour chaque commune, l'opérateur responsable du déploiement assurant le meilleur calendrier et la meilleure couverture proposés, au bénéfice des consommateurs et des collectivités locales », précise le communiqué commun. Au total, en intégrant les déploiements dans les zones très denses, ce sont près de 60 % des foyers français qui seront couverts par la fibre du fait de l'investissement des opérateurs privés d'ici 2020.
L'ARCEP s'est déclaré ravi de cet accord en indiquant qu'il s'agissait d'une annonce décisive. Pour le régulateur « les opérations de déploiement démarreront dans l'ensemble des communes entre 2012 et 2015 et s'achèveront, au plus tard, en 2020 ».
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